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Climat : incohérences et mensonges de Macron sur sa politique écologique

Climat : incohérences et mensonges de Macron sur sa politique écologique


Emmanuel Macron défend dans une interview sur les réseaux sociaux de manière très hypocrite son bilan sur l’écologie. Emmanuel Macron rejette une part des reproches qui lui sont faits, notamment concernant la condamnation symbolique de l’État français en 2021 pour « inaction climatique »
.

« Nous nous sommes fait condamner pour inaction climatique sur la période 2015-2018″, indique-t-il, tout en rappelant qu’il a été élu pour la première fois en 2018. « C’est plutôt pour la période d’avant, pas pour la pomme », estime-t-il, visant sans le nommer son prédécesseur François Hollande.

Le problème c’est que Emmanuel Macron était déjà aux affaires d’abord comme principal conseiller de Hollande ensuite comme ministre de l’économie. C’est lui -qui avec Hollande -a décidé de changer complètement les orientations de la politique énergétique avec la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le projet de fermeture de 14 réacteurs nucléaires et la dégradation de l’ensemble du parc.

De telle sorte qu’aujourd’hui la moitié des réacteurs sont fermés du fait de retards d’entretien. Les conséquences sont cruelles la France n’a pas respecté ses objectifs d’émissions polluantes, elle importe maintenant de l’électricité d’Allemagne produite avec du charbon alors que précédemment elle exportait de l’électricité venant du nucléaire. Une véritable politique de gribouille

Face aux inquiétudes et reproches de certains internautes, Emmanuel Macron bataille et assure être pleinement conscient des enjeux en cours, s’amusant dans le même temps d’un montage photo qui le grime en Greta Thunberg. « On est tous inquiets, on voit les conséquences du dérèglement (climatique) », affirme-t-il.

« On n’en fait pas encore assez, mais on avance », promet-il encore.

Emmanuel Macron met en avant les mesures prises pendant ses années à la tête du pays, évoquant pêle-mêle la création de 20.000 km² de pistes cyclables, la fin des bouteilles d’eau en plastique à l’Élysée ou encore la rénovation de plus d’un million de logements pour économiser de l’énergie. Bref beaucoup de gadgets pour masquer le caractère dramatique de la politique énergétique et de leurs conséquences néfastes en termes d’émissions polluantes.

Superprofits : Les mensonges du gouvernement !

Superprofits : Les mensonges du gouvernement !

C’est la crise mais jamais sans doute les profits n’ont été aussi importants pour les grandes multinationales alors que les ménages subissent une inflation record qui ampute le pouvoir d’achat.

Avec d’un côté la multiplication des superprofits des multinationales et de l’autre l’amputation du pouvoir d’achat des salariés, on assiste à une vaste opération anti redistributive via l’inflation. Il y a quelques jours à la télévision Macron interrogé sur les supers profits notamment de Total a osé affirmer que cette entreprise multinationale ne faisait pas un euro de bénéfice en France et que l’essentiel des profits venait d’activités à l’international.

Effectivement, la majeure partie de l’activité de Total se développe au niveau international. Cependant Total assure aussi une activité en France qui est nettement bénéficiaire. Le problème comme pour la plupart des multinationales, c’est qu’on procède à des transferts fiscaux qui permettent d’échapper aux impôts dans les pays à forte fiscalité. La technique comptable est classique, il s’agit d’externaliser les profits dans les pays à faible fiscalité (ou même sans fiscalité du tout) et inversement d’internaliser des couts dans les pays à haut niveau d’impôts.

Il n’est pas étonnant que Macron soutienne ce mécanisme, lui l’ancien banquier au service de la finance. L’argument de Macron vise d’une part à s’opposer à la mise en place d’une taxation des super profits en même temps de s’opposer aussi à un rattrapage des salaires et revenus sur l’inflation. Bref, un immense transfert financier anti redistributif.

Les Français payent la note avec l’inflation et les multinationales encaissent les dividendes de la même inflation car les superprofits de Total sont surtout du à la hausse des cours de l’énergie notamment du gaz.

Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé jeudi 27 octobre 2022 que son bénéfice s’était encore envolé de 43 % au troisième trimestre par rapport au même trimestre de 2021, et s’établissait à 6,6 milliards de dollars.

Superprofits : Les mensonges de Macron

Superprofits : Les mensonges de Macron !

Avec d’un côté la multiplication des superprofits des multinationales et de l’autre l’amputation du pouvoir d’achat des salariés, on assiste à une vaste opération anti redistributive via l’inflation. Il y a quelques jours à la télévision Macron interrogé sur les supers profits notamment de Total a osé affirmer que cette entreprise multinationale ne faisait pas un euro de bénéfice en France et que l’essentiel des profits venait d’activités à l’international.

Effectivement la majeure partie de l’activité de Total se développe au niveau international. Cependant Total assure aussi une activité en France qui est nettement bénéficiaire. Le problème comme pour la plupart des multinationales c’est qu’on procède à des transferts fiscaux qui permettent d’échapper aux impôts dans les pays à forte fiscalité. La technique comptable est classique, il s’agit d’externaliser les profits dans les pays à faible fiscalité ou même sans fiscalité du tout et inversement d’internaliser des couts dans les pays à haut niveau d’impôts.

Il n’est pas étonnant que Macron soutienne ce mécanisme, lui l’ancien banquier au service de la finance.
L’argument de Macron vise d’une part à s’opposer à la mise en place d’une taxation des super profits en même temps de s’opposer aussi à un rattrapage des salaires et revenus sur l’inflation. Bref, un immense transfert financier anti redistributif.

Les Français payent la note avec l’inflation et les multinationales encaissent les dividendes de la même inflation car les superprofits de Total sont surtout du à la hausse des cours de l’énergie notamment du gaz.

Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé jeudi 27 octobre 2022 que son bénéfice s’était encore envolé de 43 % au troisième trimestre par rapport au même trimestre de 2021, et s’établissait à 6,6 milliards de dollars.

Politique : les mensonges de Macron sur sa politique écologique

Politique : les mensonges de Macron sur sa politique écologique


Emmanuel Macron défend dans une interview sur les réseaux sociaux de manière très hypocrite son bilan sur l’écologie. Emmanuel Macron rejette une part des reproches qui lui sont faits, notamment concernant la condamnation symbolique de l’État français en 2021 pour « inaction climatique ».

« Nous nous sommes fait condamner pour inaction climatique sur la période 2015-2018″, indique-t-il, tout en rappelant qu’il a été élu pour la première fois en 2018. « C’est plutôt pour la période d’avant, pas pour la pomme », estime-t-il, visant sans le nommer son prédécesseur François Hollande.

Le problème c’est que Emmanuel Macron était déjà aux affaires d’abord comme principal conseiller de Hollande ensuite comme ministre de l’économie. C’est lui -qui avec Hollande -a décidé de changer complètement les orientations de la politique énergétique avec la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le projet de fermeture de 14 réacteurs nucléaires et la dégradation de l’ensemble du parc.

De telle sorte qu’aujourd’hui la moitié des réacteurs sont fermés du fait de retards d’entretien. Les conséquences sont cruelles la France n’a pas respecté ses objectifs d’émissions polluantes, elle importe maintenant de l’électricité d’Allemagne produite avec du charbon alors que précédemment elle exportait de l’électricité venant du nucléaire. Une véritable politique de gribouille

Face aux inquiétudes et reproches de certains internautes, Emmanuel Macron bataille et assure être pleinement conscient des enjeux en cours, s’amusant dans le même temps d’un montage photo qui le grime en Greta Thunberg. « On est tous inquiets, on voit les conséquences du dérèglement (climatique) », affirme-t-il.

« On n’en fait pas encore assez, mais on avance », promet-il encore.

Emmanuel Macron met en avant les mesures prises pendant ses années à la tête du pays, évoquant pêle-mêle la création de 20.000 km² de pistes cyclables, la fin des bouteilles d’eau en plastique à l’Élysée ou encore la rénovation de plus d’un million de logements pour économiser de l’énergie. Bref beaucoup de gadgets pour masquer le caractère dramatique de la politique énergétique et de leurs conséquences néfastes en termes d’émissions polluantes.

Écologie : les mensonges de Macron sur sa politique

Écologie : les mensonges de Macron sur sa politique

Emmanuel Macron défend dans une interview sur les réseaux sociaux défend de manière très hypocrite son bilan sur l’écologie. Emmanuel Macron rejette une part des reproches qui lui sont faits, notamment concernant la condamnation symbolique de l’État français en 2021 pour « inaction climatique ».

« Nous nous sommes fait condamner pour inaction climatique sur la période 2015-2018″, indique-t-il, tout en rappelant qu’il a été élu pour la première fois en 2018. « C’est plutôt pour la période d’avant, pas pour la pomme », estime-t-il, visant sans le nommer son prédécesseur François Hollande.

Le problème c’est que Emmanuel Macron était déjà aux affaires d’abord comme principal conseiller de Hollande ensuite comme ministre de l’économie. Ces lui qui avec Hollande a décidé de changer complètement les orientations de la politique énergétique avec la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le projet de fermeture de 14 réacteurs nucléaires et la dégradation de l’ensemble du parc.

De telle sorte qu’aujourd’hui la moitié des réacteurs sont fermés du fait de retards d’entretien. Les conséquences sont cruelles la France n’a pas respecté ses objectifs d’émissions polluantes, elle importe maintenant de l’électricité d’Allemagne produite avec du charbon alors que précédemment elle exportait de l’électricité venant du nucléaire. Une véritable politique de gribouille

Face aux inquiétudes et reproches de certains internautes, Emmanuel Macron bataille et assure être pleinement conscient des enjeux en cours, s’amusant dans le même temps d’un montage photo qui le grime en Greta Thunberg. « On est tous inquiets, on voit les conséquences du dérèglement (climatique) », affirme-t-il.

« On n’en fait pas encore assez, mais on avance », promet-il encore.

Emmanuel Macron met en avant les mesures prises pendant ses années à la tête du pays, évoquant pêle-mêle la création de 20.000 km² de pistes cyclables, la fin des bouteilles d’eau en plastique à l’Élysée ou encore la rénovation de plus d’un million de logements pour économiser de l’énergie. Bref beaucoup de gadgets pour masquer le caractère dramatique de la politique énergétique et de leurs conséquences néfastes en termes d’émissions polluantes.

Les mensonges de la fiscalité sur le carburant !

Les mensonges de la fiscalité sur le carburant !

 

Paulo Henriques , lecteur du monde, s’étonne de la confusion concernant la taxation des carburants, de l’ordre de 150% et non de 60% comme une certaine présentation peut le laisser croire, ainsi que du « saisissant décalage entre la hausse du carburant à la pompe qui accompagne une montée des cours et l’effet amortisseur inverse qui ralentit la baisse des prix à la pompe quand la bourse s’apaise ».

 

Quand vous écrivez (en reprenant les expressions de nos ministres) que les taxes représentent 60% du prix d’un litre de carburant, vous appliquez une formule que vous n’appliquez qu’au carburant. Traditionnellement, on parle de taux de taxe, la plus célèbre étant la TVA et ses 20 %. Si vous appliquiez le même principe, vous devriez dire que le carburant est taxé… à 150% ! Evidemment, cela fait davantage peur que « 60 % de taxes ».

Pourtant, c’est la réalité mathématique, volontairement occultée par Bruno Le Maire dans ses commentaires sur ce sujet. Monsieur le ministre de l’économie choisit savamment chacun de ses mots, quoique monsieur Poutine ait trouvé excessifs certains de ses derniers propos jugés un peu trop guerriers. On ne peut pas être bon en tout.

Sans doute la majorité de nos concitoyens associe-t-elle trop rapidement 20 % de taux « classique » et 60 % de taxes sur le carburant : l’écart ne paraît pas trop déraisonnable et on se dit que la planète (et notre déficit budgétaire) vaut bien cet effort de quarante points. Pourtant un simple calcul montre l’énorme écart entre ces deux concepts. Le jour où un candidat à l’élection aura cette idée, il aura un slogan tout trouvé : halte aux taxes à 150% !

Et je ne parle pas de la TVA qui s’applique sur la taxe pétrolière… Une taxe sur une taxe, il faut un esprit d’énarque pour oser le faire… quoique avec la CSG, on nous prélève chaque mois une somme qui sera cependant imposée, merci monsieur Rocard, énarque de la promotion 58. Pour reprendre une expression maintenant ancienne, « en France on n’a pas de pétrole mais on a des énarques qui ont des idées ».

Autre remarque : le saisissant décalage entre la hausse du carburant à la pompe qui accompagne une montée des cours et l’effet amortisseur inverse qui ralentit la baisse des prix à la pompe quand la bourse s’apaise. Les responsables d’enseignes expliquent qu’il faut attendre de vider les cuves pour répercuter la baisse, oubliant au passage qu’ils n’ont pas attendu de les remplir pour répercuter la hausse des cours.

Il y a quelques années, un gouvernement avait exigé des pétroliers un peu plus de cohérence dans leur gestion des prix affichés. Cette consigne (ce n’était pas une loi) s’est visiblement diluée dans le temps. Certains esprits mal intentionnés pourraient penser que Bercy y gagne doublement : d’une part, il taxe les profits mirifiques des pétroliers (16 milliards de bénéfices pour TotalEnergie en 2021) et de l’autre, il perçoit 150 % de taxes sur chaque litre de carburant, ce qui représente quelques milliards de plus au budget de l’Etat.

« Généreusement », monsieur Castex prévoit de nous restituer 15 centimes par litre, à comparer au 1,20 euro que nous payons en taxes pour un litre affiché à deux euros ! Il est vrai qu’en avril, nous serons à quelques jours des élections et que les Français ayant la mémoire courte, ils n’oublieront pas ce cadeau fait par le gouvernement du candidat–président.

Notons enfin, mais vous ne le relevez pas dans vos articles, que nos dirigeants qui décident, décrètent et imposent, choisissent étonnamment les secteurs à réglementer. On fixe ainsi les barèmes des taxis, mais pas celui du carburant, qui sert à faire avancer leurs véhicules. Là, on frôle le sublime, Michel Audiard aurait aimé. Curieuse administration, donc, qui laisse perplexe certains de nos amis européens : on comprend mieux pourquoi les Allemands parlent de la France en disant qu’elle devrait se nommer l’Absurdie.

J’aurais apprécié qu’en tant que vecteur d’analyses pertinentes, votre journal aborde ces sujets sous un angle plus critique, à l’instar d’une presse américaine dont certains articles ont fait chuter des présidents. Peut-être un jour…

Paulo Henriques, Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise)

Mensonges Coronavirus Chine : 4000 ou 400 000 morts ?

Mensonges Coronavirus Chine : 4000 ou 400 000 morts ?

 

Il est évident que la Chine est doublement coupable d’une part pour avoir tardivement informé sur l’existence du virus d’autre part avoir omis des statistiques complètement ridicules quant au nombre de victimes. la Chine a en effet attendu un mois et demi avant d’admettre le virus poursuivant même les médecins découvreurs de la maladie (l’un d’eux est même mort ), elle a  scandaleusement minimisé le nombre de décès. En Europe par exemple à ce jour, on compte environ 100 000 décès pour une population de 400 millions habitants, hors la Chine compte environ 1 500 000 000 d’habitants. Le nombre de décès est sans doute plus proche de 400 000 que du ridicule chiffre de 4000.

« Les comparaisons faites avec les courbes des cas confirmés et des décès en Chine avec d’autres pays très touchés par le Covid-19 notamment en Europe suggèrent une aberration statistique », note pour sa part Mathieu Duchâtel, directeur du programme Asie à l’Institut Montaigne. Dans un entretien au « Financial Times », Emmanuel Macron a lui même exprimé des doutes. Le président a ainsi estimé que des zones d’ombre persistaient sur la gestion chinoise, affirmant qu’il y avait « manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas ».

 

Coronavirus : les mensonges du gouvernement et de certains experts sur le port du masque ?

Coronavirus : les mensonges du gouvernement et de certains experts   sur le port du masque ?

« Le port d’un masque est une barrière vis-à-vis des autres, mais cela pouvait aussi représenter un risque si on l’utilisait mal, si on le tripotait toute la journée », affirme Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et qui évidemment n’y connaît strictement rien. Ces propos mensongers sont d’ailleurs largement partagés au sein du gouvernement et même chez beaucoup d’experts très complaisants. Il s’agit en fait de défendre une stratégie de pénurie pour mieux cacher les carences en matériel de protection. Le pire c’est que le personnel médical notamment en dehors des hôpitaux ne dispose même pas de masque.

 

Certes chaque jour on annonce des commandes de millions de masques mais Roland ne voit pas grand-chose venir. D’autant plus qu’il faudrait aussi protéger tous ceux qui sont en contact avec le public notamment les caissières, les pompiers ou encore les forces de l’ordre . Affirmer que le masque porté par des personnes supposées saines est inutile constitue une recommandation criminelle. En effet le masque protège pour éviter la contamination d’autrui mais protège aussi son porteur.  Or c’est bien la question essentielle.  À noter d’ailleurs que le port du masque a été généralisé partout dans les pays asiatiques. C’est le port du masque combiné au confinement et aux tests qui a permis de maîtriser l’épidémie. Même chose pour la pratique du dépistage simplement parce que nous manquons cruellement de tests, de matériels, de laboratoires et de personnel pour les effectuer. Alors que la France n’est même pas capable d’imposer un confinement total elle devrait au moins imposer le port du masque. Le problème, c’est que nous avons été incapables de constituer les stocks nécessaires. Florence de Changy est journaliste, correspondante en Asie, et elle n’est pas du tout d’accord. Elle a écrit une lettre ouverte à Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP et souhaite encourager tous les Français à porter un masque, sur le même modèle que la population de Hong Kong.

Les mensonges sur l’inutilité des masques

Les mensonges sur l’inutilité des masques

Un article très intéressant du Figaro qui met en lumière les contradictions des discours officiels et même de certaines autorités sanitaires par rapport au port du masque. Pour les autorités,  le port du masque serait inutile. Une contrevérité évidemment car en fait  c’est que la France ne dispose pas du nombre  de masques nécessaire. Pour cacher cette cruelle réalité, on l’habille avec de pseudos préoccupations de stratégie sanitaire . article du Figaro:

LA QUESTION. Le nouveau coronavirus chinois SARS-Cov-2, responsable du Covid-19, se transmet principalement par les gouttelettes de salive ou les postillons. Pour éviter sa propagation, un certain nombre de gestes barrières sont à respecter, comme éternuer dans le pli de son coude ou se laver les mains régulièrement.

En revanche, contrairement à ce qui peut être pratiqué dans certains pays comme la Chine, le port du masque pour les personnes peu symptomatiques n’est pas recommandé par les autorités, voire déconseillé pour les personnes en bonne santé. Pour quelle raison?

LA RÉPONSE - Concrètement, pour nous infecter, le virus doit être en contact avec nos muqueuses: les lèvres, la langue, le nez mais aussi les yeux. Il y a deux manières d’être contaminé: soit par une projection directe des agents pathogènes (c’est le cas lorsqu’un malade tousse ou éternue sans se protéger la bouche et le nez), soit par transfert de l’agent pathogène de la main vers les muqueuses (quand on se touche le visage après avoir touché une surface contaminée).

Le coronavirus peut survivre jusqu’à neuf jours sur une surface inerte, d’après une étude récente parue dans The Journal of Hospital Infection. Cela ne veut toutefois pas dire que les surfaces représentent un réel potentiel infectieux tout ce temps. Mais il est plus prudent de désinfecter régulièrement des surfaces qui sont touchées par de nombreuses personnes (poignées de porte, etc).

Le port d’un masque de chirurgien protège en partie des postillons, mais la protection n’est pas parfaite. Leur filtration ne garantit pas aux porteurs de ne pas tomber malade. Il faut par ailleurs prendre garde de ne pas le toucher en l’enlevant au risque de se contaminer avec les germes dont il nous a protégés!

À titre individuel, le port du masque n’est donc pas une protection absolue, mais il réduit les risques. En revanche dans le cadre d’une politique de santé publique le port systématique est déconseillé pour deux raisons: éviter la pénurie (et garantir une protection aux soignants) d’une part, et d’autre part car cela a peu d’impact sur la propagation du virus. En d’autres termes, vous vous protégez individuellement mais au prix de la collectivité.

Le Dr Hervé Blanchard, médecin en charge des urgences sanitaires infectieuses au Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins d’Ile-de-France, disait au Figaro le 6 mars dernier: «Si vous ne présentez aucun symptôme et que vous n’êtes pas un soignant, porter un masque n’a aucun intérêt». Il aurait pu rajouter «pour la collectivité». Même message du côté du ministère: «l’usage à titre préventif pour les personnes n’étant pas en contact rapproché des malades est inutile»…. pour endiguer l’épidémie!

L‘objectif de ces masques, aux yeux des experts, est donc avant tout de réduire l’émission de gouttelettes infectieuses de celui qui le porte afin de protéger son entourage. Ce qui rend service à tout le monde, car cela limite la propagation du virus.

Par ailleurs, plusieurs travaux démontrent aujourd’hui que la contagiosité des cas asymptomatiques a été largement sous-estimée. Au vu du nombre total de malades et de la vitesse de propagation du virus, les modélisations laissent penser que plus d’une contamination sur deux serait en fait due à des personnes qui ne présentent pas ou peu de symptômes. Si les personnes asymptomatiques ne toussent pas, le virus est tout de même présent dans leur salive comme en témoignent certains prélèvements naso-pharyngés. Il suffit alors d’un postillon au hasard d’une conversation animée pour contaminer quelqu’un d’autre.

La généralisation des masques est donc une hypothèse de plus en plus plébiscitée par certains médecins. «C’est totalement opposé à ce que je pouvais dire il y a trois semaines, mais ces études me font militer pour la généralisation du port du masque, ou au moins dans les transports en commun», raconte par exemple le Dr Jérôme Marty, président du syndicat Union française pour une médecine libre (UFML). Tout individu devient potentiellement un agent contaminant même s’il ne tousse pas.

«Aucune étude n’a jamais démontré l’utilité de masques chez les non symptomatiques», nuance le Pr Antoine Flahault, médecin de santé publique à l’Université de Genève. «Sur le papier l’idée pourrait fonctionner, mais cela paraît irréalisable en pratique au vu de la carence actuelle de masques en Occident. La priorité doit donc être mise vers les personnes à risque et le personnel médical. Dans les EHPAD et les maisons de retraite, tous les personnels devraient en porter en permanence.»

Une protection équivalente quel que soit le masque

Quant à savoir quel type de masque est le plus efficace, plusieurs publications ont montré que face au coronavirus les masques chirurgicaux ont une efficacité équivalente à celle des masques spécialisés, appelés FFP2 pour «filtering face piece», littéralement «pièce faciale filtrante».

Ces masques s’ajustent mieux au visage et limitent toute pénétration de particules. Avec une nuance de taille pour les praticiens: les deux sont aussi efficaces si le soignant et le malade gardent leur masque mais ce n’est plus le cas si le médecin doit enlever le masque du malade pour examiner sa gorge. Dans ce cas les médecins sont mieux protégés avec un masque FFP2. Cependant, ces masques ont des propriétés thermostatiques qui imposent un changement toutes les trois ou quatre heures, quand les masques chirurgicaux peuvent se porter plus longtemps.

Coronavirus : les mensonges de la Chine

Coronavirus : les mensonges de la Chine

 

D’après une étude publiée mardi au Canada, la Chine a caché la vérité pendant près d’un mois , elle a même poursuivi des médecins qui avaient identifié la maladie. Comment croire à se dernières informations officielles aux chiffres peu crédibles   :

« La Chine a enregistré samedi 28 nouveaux décès de l’épidémie du coronavirus, portant le bilan total à 3.070 morts dans le pays, a indiqué la commission nationale de la santé. Le nombre de nouvelles contaminations s’est élevé à 99, a-t-elle ajouté, avec une augmentation du nombre de nouveaux cas pour la troisième journée consécutive en dehors de la province de Hubei, épicentre de l’épidémie. Vingt-cinq cas ont été recensés hors de cette province du centre du pays, qui reste en quarantaine dans l’espoir de contrôler la propagation du virus. »

 

 

L’incompétence, le mensonge et la répression à l’égard des lanceurs d’alerte du virus chinois témoignent à l’évidence de l’inefficacité du régime chinois. La vérité, c’est que l’obéissance aveugle au pouvoir central écrase tout gestion pertinente dans de nombreux domaines dont surtout celui de la santé. On ne peut cependant  pas discuter des progrès économiques, sociaux et technologiques qu’a obtenus la Chine. Mais on ne peut oublier que ce développement économique s’est produit dans un environnement démocratique qui bâillonne les citoyens, étouffe toute liberté individuelle et collective sans parler des millions de morts. C’est le triomphe d’un régime de dictature et d’aliénation. La plupart des morts sont dues aux terribles règnes de Mao. Une posture dans laquelle s’inscrit malheureusement le président chinois actuel qui vient de se mettre au-dessus du pays et même du parti puisqu’il est devenu président à vie. On compte sans doute sur la technologie type 5G  pour contrôler encore un peu plus fait et gestes et même pensées d’un peuple chinois privé de toute source d’information extérieure et de toute capacité d’expression contraire à celle du parti. On a vu récemment comment la grande Chine respectait le statut d’autonomie de Hong Kong : En s’asseyant tout simplement sur ces principes et en réclamant le droit de rapatrier en Chine les justiciables. Quand on sait comment fonctionne la justice Chine, on devine qu’elle peut être le sort de ces justiciables dont nombre finissent dans des geôles  digne de celles de Mao. Jusque-là les Chinois ont accepté d’être pratiquement totalement privés de liberté démocratique au profit d’un développement économique indéniable surtout pour les couches moyennes, aussi pour des membres du parti qui sont devenus milliardaires. La vérité sur le Coronavirus est apparu dès décembre à Wuhan, ville du centre du pays dont les quelque 11 millions d’habitants sont placés en quarantaine depuis fin janvier. Mais la gravité de la maladie n’a été publiquement reconnue que le 20 janvier, quand le président Xi Jinping a appelé à enrayer l’épidémie.

Selon Citizen Lab, un institut spécialisé dans le contrôle de l’information et rattaché à l’Université de Toronto, des termes généraux tels que « pneumonie inconnue de Wuhan » et « Commission de la Santé de Wuhan » ont été tabous sur plusieurs applications chinoises dès les premières semaines de l’épidémie.

Au nom de la stabilité, il est courant en Chine pour les géants de l’internet d’épurer les contenus considérés comme politiquement sensibles ou indésirables, souvent qualifiés de « rumeurs ».

Plusieurs médecins de Wuhan, qui avaient donné l’alerte après l’apparition du virus, ont ainsi été accusés par la police de propager des rumeurs, à l’image du docteur Li Wenliang, mort du virus début février et qui fait désormais figure de héros national.

Son décès a même généré d’inhabituels appels à la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, ainsi que des critiques à l’encontre des dirigeants de la région de Wuhan, accusés d’avoir voulu étouffer l’information. Plusieurs d’entre eux ont depuis été limogés.

Entre fin décembre et mi-février, Citizen Lab a trouvé plus de 500 mots-clés et phrases bloqués sur la plateforme de vidéos en direct YY et sur la très populaire application de messagerie WeChat.

Certains termes censurés faisaient référence à des informations qui ont été rendues officielles par la suite, comme le fait que le virus était contagieux entre humains.

Les deux applications ont également censuré un large éventail de mots-clés, dont des critiques à l’encontre des dirigeants chinois mais aussi des informations factuelles.

Début février, le président chinois Xi Jinping a appelé à un contrôle encore plus strict des discussions en ligne afin de garantir une « énergie positive » et la stabilité du pays.

Whirlpool : les mensonges de Macron

Whirlpool : les mensonges de Macron

Macron a beau jeu de dire aujourd’hui qu’il n’avait rien promis lors de sa première visite à Whirlpool . Reste que tout le monde avait  compris que l’intervention d’un futur chef d’État dans un conflit social local situé un engagement pour tenter le sauvetage de l’entreprise. Il faut d’ailleurs rappeler que cette visite de Macron à celle de Marine peine. Une intervention donc de manière de nature très politique et même politicienne. Si effectivement dans la forme macro n’a pas promis formellement de sauver Whirlpool , il n’empêche qu’il a largement instrumentalisé ce conflit pour servir sa campagne électorale. Il n’était pas obligé de se déplacer à Amiens en pleine campagne électorale s’il était déjà persuadé qu’on ne pouvait rien faire. Sa seconde visite à Amiens une véritable provocation est une preuve supplémentaire de l’incompétence et de l’immobilisme d’un président expert en diarrhée verbale mais concrètement incompétent.  Deux ans plus tard, après le fiasco de la reprise de l’usine par l’entreprise en liquidation WN, «vous m’aurez à côté de vous», a garanti le chef de l’État, entouré d’ex-salariés, au second jour de sa visite dans sa ville natale. Face à lui, il a trouvé en retour de l’inquiétude et de la colère. «Monsieur, nous c’est notre situation, c’est normal que ça nous obsède», lui a lancé une ancienne salariée. «Vous vous grandiriez et vous grandiriez l’État à admettre que vous avez merdé, pas vous personnellement, mais que ça merdé», a insisté de son côté le député Insoumis de la Somme, François Ruffin, en prenant longuement à partie le chef de l’État – allant parfois jusqu’à hurler.

Souvent interrompu, le président a établi en réponse un «constat d’échec», trois mois après la liquidation du repreneur, qui avait pourtant reçu des subventions publiques contre la reprise d’environ la moitié des 290 salariés de Whirlpool. «Est-ce qu’il faut mettre la responsabilité sur le dos de l’État? Trop facile», a jugé Emmanuel Macron. Le chef de l’État a formulé plusieurs pistes pour «retrouver des perspectives et des emplois». Du côté des ex-salariés, il a promis un «suivi», «au niveau local et national», ainsi que des «formations avec des emplois à la clé».

 

Gilets jaunes: les mensonges du procureur de Nice (Le Monde)

Gilets jaunes: les mensonges du  procureur de Nice

(Le Monde)

 

S’il fallait une preuve supplémentaire de l’absence d’indépendance de la justice, il suffirait de prendre l’exemple du procureur de Nice qui avoue avoir truandé l’enquête concernant cette septuagénaire gravement blessée par la police lors d’une manifestation des gilets jaunes à Nice en mars. Rappelons d’abord que Macron s’était fendu d’un communiqué où il dédouanait la police et recommandait  même à la pauvre femme « un peu plus de sagesse ». Une affaire assez lamentable qui montre l’hypocrisie du pouvoir et de ses courtisans. En effet on ne peut soutenir que la justice est indépendante en France puisque les magistrats du parquet, comme le procureur, sont nommés par le ministre. D’une manière générale, pour avancer dans la carrière il est fortement recommandé de ne pas contrarier le pouvoir en place, voire de devancer ses attentes dans l’espérance d’une promotion. Une attitude qui explique pourquoi notamment nombre d’affaires notamment politiques au financières sont enterrés depuis des mois, des années voir des dizaines d’années. Mais il n’est plus à démontrer que la justice n’est pas faite pour les simples citoyens ou les pauvres  mais pour protéger le pouvoir et les riches. D’après le Monde, le procureur,  Jean-Michel Prêtre, avait dans un premier temps assuré qu’il n’y avait pas eu de contact entre Geneviève Legay et les forces de l’ordre, avant finalement de changer d’avis quelques jours plus tard. Cela ne l’a pas empêché de confier l’enquête à la compagne du commissaire chargé des opérations. Autre élément curieux, il a été révélé par Mediapart que le procureur était présent lui-même au centre de supervision urbain au moment de la charge, laquelle a par ailleurs été jugée “disproportionnée” par des gendarmes présents sur place.

Entendu sur ces éléments en avril à la demande du directeur des services judiciaires, révèle Le Monde, Jean-Michel Prêtre a expliqué ne pas avoir voulu mettre Emmanuel Macron en porte-à-faux avec des versions dont les divergences seraient “trop importantes” et ce, de sa propre initiative. Le 25 mars, le président de la République avait assuré dans un entretien à Nice-Matin, en amont de la conférence de presse du parquet, que Geneviève Legay n’avait pas été bousculée par un membre des forces de l’ordre. Pour l’avocate de la septuagénaire, Mireille Damiano, également interrogée par le quotidien du soir, cette défense dénote d’une porosité: “un procureur n’a pas à protéger qui que ce soit, fût-il le président de la République. C’est une curieuse conception de sa mission, et c’est bien la raison pour laquelle je parle de porosité malsaine et de défaut d’indépendance…”

De son côté le ministère de la Justice a fait savoir au Monde que Jean-Michel Prêtre: “décide souverainement de la communication qu’il souhaite mener dans chaque affaire”. Si le ministère ajoute qu’il n’y a pas lieu de poursuites disciplinaires contre Jean-Michel Prêtre, l’enquête a tout de même été éloignée de sa circonscription. Répondant à une quatrième requête du camp de Geneviève Legay, la Cour de cassation a finalement accepté de dépayser l’affaire à Lyon.

Situation de la France: Les mensonges de Macron

Situation de la France:   Les mensonges de Macron

 

Le premier mensonge concerne la situation de la France quand Emmanuel Macron a affirmé dans son interminable conférence de presse  que la croissance du pays était plus forte que dans la plupart de l’union européenne, que les investissements reprenaient et qu’on recréait de l’emploi. Évidemment, c’est faux si l’on se fie aux résultats de 2018 où la croissance française à seulement atteint 1,5 % tandis que la moyenne de l’union européenne était de 2 % (1,9 % pour la seule zone euro). Notons que sur 18 mois , Macron a fait moins bien que Hollande en matière d’ emploi! Pour 2019, les perspectives apparaissent meilleures en comparaison des autres pays de l’UE  mais il est évidemment trop tôt pour le savoir.Il faut observer que pour le premier trimestre le PIB n’a augmenté que de 0.3% et que la consommation des ménages se tasse.  Dans le domaine du chômage, les choses on peu bougé; quand elles bougent  c’est à hauteur de quelques milliers d’emplois chaque mois quand on compte à 6  millions de chômeurs. Certes des emplois sont créés mais il faut prendre en compte le solde en incluant des emplois détruits y compris dans le secteur industriel. Les derniers résultats démontrent malheureusement le maintien d’une situation alarmante. À fin mars 2019,  le nombre d’inscrits à pôle emploi reste stable pour s’établir à 5,9 millions de personnes et il a baissé de 0,4% sur un an. Au total, si l’on tient compte également des personnes qui ne sont pas tenues de chercher un emploi (catégories D et E), le nombre d’inscrits, qui atteint 6,562 millions de personnes, fait également du surplace par rapport au trimestre précédent et recule de 0,6% sur un an. D’autres mensonges et autres approximations prouvent que Macron a tendance à tordre la vérité dans le sens qu’il souhaite. Un autre exemple significatif quand il reparle de ce chômeur rencontré en septembre 2018 dans les jardins de l’Elysée pendant les Journées du patrimoine, le chef de l’Etat a raconté : « Il m’a dit : ‘Je suis prêt à prendre un emploi dans l’hôtellerie, la restauration.’ » Ce n’est pas exactement ce qu’il s’était passé. Au contraire, c’est le président de la République qui avait suggéré à cet horticulteur sans travail de tenter sa chance dans des hôtels ou des restaurants. Globalement contrairement ce qu’affirme Emmanuel Macron les réformes engagées n’ont pas modifié de manière substantielle la situation du pays en matière économique et sociale. Sur le plan social au contraire des mesures ont été prises qui affectaient par exemple le pouvoir d’achat et sur lesquelles Macron a dû revenir en partie sous la pression. On ne peut pas parler vraiment de réforme.

 

Les mensonges de Macron

 Les mensonges de Macron

 

Le premier mensonge concerne la situation de la France quand Emmanuel Macron a affirmé que la croissance du pays était plus forte que dans la plupart de l’union européenne, que les investissements reprenaient et qu’on recréait de l’emploi. Évidemment, c’est faux si l’on se fie aux résultats de 2018 où la croissance française à seulement atteint 1,5 % tandis que la moyenne de l’union européenne était de 2 % (1,9 % pour la seule zone euro). Pour 2019, les perspectives apparaissent meilleures en comparaison des autres pays de l’UE  mais il est évidemment trop tôt pour le savoir. Dans le domaine du chômage, les choses on peu bougé quand elle bouge c’est à hauteur de quelques milliers d’emplois chaque mois quand on compte à 6  millions de chômeurs. Certes des emplois sont créés mais il faut prendre en compte le solde en incluant des emplois détruits y compris dans le secteur industriel. Les derniers résultats démontrent malheureusement le maintien d’une situation alarmante. À fin mars 2019,  le nombre d’inscrits à pôle emploi reste stable pour s’établir à 5,9 millions de personnes et il a baissé de 0,4% sur un an. Au total, si l’on tient compte également des personnes qui ne sont pas tenues de chercher un emploi (catégories D et E), le nombre d’inscrits, qui atteint 6,562 millions de personnes, fait également du surplace par rapport au trimestre précédent et recule de 0,6% sur un an. D’autres mensonges et autres approximations prouvent que Macron a tendance à tordre la vérité dans le sens qu’il souhaite. Un autre exemple significatif quand il reparle de ce chômeur rencontré en septembre 2018 dans les jardins de l’Elysée pendant les Journées du patrimoine, le chef de l’Etat a raconté : « Il m’a dit : ‘Je suis prêt à prendre un emploi dans l’hôtellerie, la restauration.’ » Ce n’est pas exactement ce qu’il s’était passé. Au contraire, c’est le président de la République qui avait suggéré à cet horticulteur sans travail de tenter sa chance dans des hôtels ou des restaurants. Globalement contrairement ce qu’affirme Emmanuel Macron les réformes engagées n’ont pas modifié de manière substantielle la situation du pays en matière économique et sociale. Sur le plan social au contraire des mesures ont été prises qui affectaient par exemple le pouvoir d’achat et sur lesquelles Macron a dû revenir en partie sous la pression. On ne peut pas parler vraiment de réforme.

 

 

SNCF, le vrai du faux : tissu d’approximations et de mensonges

SNCF,  le vrai du faux : tissu d’approximations et de mensonges  

 De nombreux journaux prétendent distinguer le vrai du faux par rapport aux informations très contradictoires qui circulent sur la SNCF. Les ultras libéraux s’en donnent à cœur joie mais aussi les corporatistes gauchos.  Quelques exemples : pas de privatisation de la SNCF ? Personne n’en sait rien, voir l’évolution de la poste et de France télécoms. Au départ on va créer une SA pour bien encadrer l’endettement. Ce statut de SA n’engage que le gouvernement actuel. Il pourra donc évoluer. Second aspect, ça va changer quoi si l’endettement de la SNCF est imputé à cette nouvelle SA. Notons qu’avant 1982 la SNCF avait un statut de SA ce qui n’a pas empêché l’endettement excessif. Le statu des cheminots. Ils auraient un système de soins dédié. En fait ils ont les mêmes droits que la SS et ils payent une complémentaire. Pour l’emploi ils sont dans les conditions des fonctionnaires. Pour les salaires, ils sont dans la moyenne des salariés français. Pour la retraite théoriquement ils peuvent partir plus tôt mais sans retraite pleine, en pratique ils partent  6 à 12 mois avant la moyenne des français. Le seul vrai avantage est celui du calcul de la retraites proche de celui des fonctionnaires (calculé sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans).   La durée du travail est de 35heures comme dans le privé mais la productivité pourrait certainement être augmentée avec une autre organisation du travail. La suppression des petites lignes était annoncée dans le rapport Spinetta, elle est démentie  par le premier ministre. Cependant le transfert de la responsabilité de ces lignes (et d’autres) aux régions conduira inévitablement à des fermetures faute de moyens financiers des régions. Résultat : la dette du groupe s’élève à 54,5 milliards d’euros. Sans cette dette le groupe se porte relativement bien. Ses résultats pour 2017 affichent en effet un chiffre d’affaires en hausse de 4,2%, atteignant 33,5 milliards d’euros pour un bénéfice net de 1,33 milliard d’euros.  La qualité de service s’est dégradée au fil des ans ? Une enquête, menée par l’Union européenne et citée dans le rapport, atteste que le niveau de satisfaction des Français à l’égard des transports ferroviaires est supérieur à la moyenne européenne, devançant notamment celui des Allemands. On pourrait multiplier l’exemple les approximations et de mensonges. Ceci étant personne ne peut contester que l a SNCF n’est pas un modèle de gestion mais la responsabilité en revient essentiellement à la direction et à l’Etat. A l’Etat qui nome Polytechniciens et énarques en provenance de cabinets ministériels au lieu de chefs d’entreprises d’expérience.

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