Archive pour le Tag 'mène'

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour 

 

Ce n’est sans doute pas un hasard si le JDD souligne la remontée de Zemmour  et titre même que ces derniers talonne la candidate des Républicains.

Le  JDD se fonde sur la moyenne de sondages ce qui méthodologiquement est très approximatif et en tout cas non pertinent d’un point de vue statistique. La vérité c’est que si Macron est toujours en tête, la plupart des sondages pas trop manipulés montrent que Marine Le Pen devance très légèrement Valérie Pécresse et que Éric Zemmour se trouve plus loin.

Cette analyse du JDD n’est pas étonnante, elle est nettement orientée comme la plupart des médias désormais sous la tutelle de Bolloré principal soutien de Zemmour.  A gauche, Jean-Luc Mélenchon reste nettement en tête à 9,7 %. Suivent, sous la barre des 5%, l’écologiste Yannick Jadot (4,7 %), Christiane Taubira (4 %), le communiste Fabien Roussel qui poursuit son ascension (3,7 %, soit une hausse de plus d’un point en une semaine) et la socialiste Anne Hidalgo (2,4 %). Curieusement on parle peu des abstentions qui risquent d’atteindre un chiffre record content tenu du niveau actuel de la campagne électorale ( sans doute au moins 35 % d’abstention).

Une abstention record au premier tour de l’élection présidentielle, de toute l’histoire de la Vème république. C’est ce que révèle un sondage Odoxa – Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro sur «Les Français et l’abstention à l’élection présidentielle de 2022»*. Selon cette étude, près de 3 Français sur 10 ne s’intéressent pas à cette élection présidentielle, et 2 sur 3 (65%) anticipent une abstention plus importante à cette élection qu’aux précédentes.

 

* Ifop, Ipsos, Elabe, Harris Interactive, BVA, OpinionWay et Odoxa. S’agissant des rollings quotidiens de l’Ifop et d’OpinionWay, nous ne retenons pas chacune de leur « vague » mais celles réalisées sur une période de temps différente, après renouvellement en intégralité de leur échantillon. 

« Une politique agricole qui mène aux suicides »

« Une politique agricole qui mène aux  suicides »

Jean-François Bouchevreau, président de Solidarité Paysans, et le philosophe Marc Crépon, appellent, dans une tribune au « Monde », à agir sur les causes de la crise agricole

 

 

 

Tribune.

 

 

En France, en 2015, il y a eu 605 suicides dans le monde agricole : 233 salariées et salariés, et 372 agriculteurs et agricultrices ont mis fin à leurs jours sans réaction à la hauteur des enjeux. Des chiffres qui montrent l’impasse du modèle de développement agricole industriel.

Nous qui accompagnons et défendons au quotidien des agriculteurs en difficulté, nous affirmons que ces paysannes et paysans ne sont pas des statistiques. Derrière chaque suicide, c’est une personne qui souffre et a perdu tout espoir. C’est une famille dont la vie est brisée, des enfants dont un des parents est parti pour toujours. Ces souffrances sont l’effet d’une violence insupportable faite aux paysannes et aux paysans que nous dénonçons.

Depuis 2019, avec l’immense succès du film Au nom de la terre, d’Edouard Bergeon, et la médiatisation du sujet, les politiques commencent à s’intéresser au suicide des paysans. Une mission parlementaire sur les difficultés en agriculture et la prévention du suicide a été confiée par le premier ministre au député Olivier Damaisin, qui a présenté son rapport en décembre 2020.

Ce rapport ne parle que de repérage, fichage, mentorat, communication, ignorant totalement les hommes, les femmes qui devraient être au centre d’un tel travail. A aucun moment il ne se questionne sur les causes de ce mal-être, contrairement aux sénateurs, Françoise Férat et Henri Cabanel, qui ont présenté le 17 mars, 64 recommandations, appelant l’Etat à se mobiliser, notamment sur la question cruciale de la faiblesse des revenus des agriculteurs.

Il faut revenir au sortir de la seconde guerre mondiale, et des lois d’orientation agricole de 1960-1962, pour comprendre les responsabilités. Le pouvoir politique et ce que l’on appelait alors « la profession » (c’est-à-dire les organisations agricoles institutionnelles : syndicalisme majoritaire, coopération, mutualité sociale agricole et chambres d’agriculture) se sont mis d’accord sur la « modernisation de l’agriculture » ; « la profession » gérant le développement agricole, en accord avec le pouvoir politique.

En 1955, il y avait 2 307 000 exploitations agricolesen 2013 il en restait 451 606, soit une disparition de 1 855 394 exploitations. C’est un autre résultat de cette politique agricole cogérée, de concentration des moyens de production, de l’endettement, de la surcharge de travail, qui a installé le modèle industriel pour lequel l’emploi paysan est toujours la variable d’ajustement au fil des crises.

 

 

Une politique monétaire qui mène à l’inflation et aux dévaluations

Une   politique monétaire qui mène à l’inflation et aux dévaluations

L’économiste Jean-Pierre Patat met en garde, dans une tribune au « Monde », contre le mythe d’un retour à la politique de création monétaire des années 1950, rappelant qu’elle a débouché sur l’inflation et des dévaluations à répétition.

 

L’ampleur du défi économique posé par l’épidémie de Covid-19 incite certains à le comparer à celui auquel la France eut à faire face au lendemain de la seconde guerre mondiale, et à évoquer le rôle capital du programme du Conseil national de la Résistance, repris par le général de Gaulle.

Compte tenu de la part majeure qu’occupe, de nos jours, dans la gestion économique, la politique monétaire dont on attend des interventions massives et durables, peut-on tirer des enseignements de la politique monétaire menée durant les années 1940 et 1950…, pourtant à des années-lumière des pratiques d’aujourd’hui ?

La Banque de France n’était pas indépendante (elle ne pouvait pas, entre autres, agir librement sur les taux d’intérêt), elle consentait des avances directes, parfois de grande ampleur, à l’Etat, mais aussi intervenait dans le financement de l’économie avec, notamment, le mécanisme du crédit à moyen terme à la construction, qui aboutissait à faire financer par la Banque des crédits à très lointaine échéance.

Cette stratégie monétaire se déployait dans un environnement financier lui aussi fort éloigné du contexte actuel : activités bancaires très compartimentées ; fortes interventions de l’Etat dans le financement de l’économie au travers d’organismes publics ; marché de capitaux végétatif ; barrières aux mouvements internationaux de capitaux.

Cette politique monétaire a certes eu sa part dans le redressement du pays et dans la longue période de croissance des « trente glorieuses ». Mais elle est aussi partiellement responsable d’une fièvre inflationniste non maîtrisée, avec des dévaluations du franc à répétition – en douze ans, la valeur du dollar en francs passe de 43,88 à 350 francs –, de dérives budgétaires et d’un endettement public qui nous paraîtrait minime aujourd’hui, mais qui, dans le contexte international de l’époque, vaudront à Paris d’être mis sous tutelle du Fonds monétaire international (FMI).

 

L’un des souhaits de ceux qui se réfèrent à cette période est que la Banque centrale renoue avec la pratique des avances directes à l’Etat confronté à un besoin colossal de financement, afin de mettre un terme à sa dépendance vis-à-vis des marchés. Mais cela supposerait déjà qu’un consensus se forme au sein du système européen de banques centrales (SEBC), auquel la Banque de France appartient. Surtout, est-ce que cela apporterait concrètement du nouveau ? 

Ukraine-Syrie : Poutine mène le jeu

 Ukraine-Syrie : Poutine mène le jeu

Hollande peut bien faire des moulinets ces Poutine qui mène la danse tant en Syrie qu’en Ukraine. À l’issue du sommet Poutine, Merkel, Hollande,  pas la moindre déclaration de Poutine ce qui diplomatiquement en dit long sur les désaccords concernant l’Ukraine le calendrier de paix ne sera pas respecté à la demande de Poutine. Pour autant Hollande fait semblant d’admettre que des progrès sont constatés. Le processus de règlement du conflit en Ukraine ne pourra se conclure comme prévu cette année, a cependant annoncé vendredi François Hollande à l’issue de la réunion avec les dirigeants allemand, russe et ukrainien, même si celle-ci a permis des « avancées ». Tout « a pris plus de temps qu’il n’était prévu », a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel au terme d’un après-midi de discussions à l’Elysée avec les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko. « Il est probable, même certain maintenant, que nous irons au-delà de la date prévue (du) 31 décembre 2015″, a-t-il dit en référence au calendrier prévu par les accords de Minsk conclus l’hiver dernier .  Les deux dirigeants ont précisé que les élections prévues le 18 octobre dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine devraient être reportées afin que les conditions soient réunies pour les rendre incontestables, à commencer par le vote d’une loi. Trois mois seront nécessaires entre le vote de cette loi électorale et la date du scrutin, qui sera supervisé par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).  Outre le processus électoral, Angela Merkel, et François Hollande ont fait le point sur les autres éléments de l’accord de Minsk visant à régler le conflit entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes qui a fait quelque 7.000 morts en 17 mois dans l’est de l’Ukraine. En ce qui concerne la Syrie l’attitude des de Poutine est encore plus claire pas question pour lui de discuter avec Hollande ou même l’Europe. Il entend négocier directement avec les États-Unis qu’il considère beaucoup plus réalistes et pragmatiques que Hollande et l’union européenne.

Moscovici: la France se « tient » à sa « trajectoire…. qui mène dans le fossé

Moscovici:  la France se « tient » à sa « trajectoire…. qui mène dans le fossé

 

 

Pauvre Moscovici qui se voit contraint de défendre une politique à laquelle par ailleurs il n’adhère pas beaucoup. Il faut dire qu’il n’a pas fait grand-chose pour s’imposer laissant Hollande décider des orientations contradictoires et Montebourg faire le clown. Le résultat est pourtant clair, la France n’attiendra pas se objectifs de réduction de déficit.  Pour se défendre Moscovici abandonne donc les chiffres pour se refugier dans l’approche littéraire (en gros ça va aller mieux demain avec le pacte de productivité et les réductions promise de dépenses). « La France a une trajectoire de finances publiques qu’elle a présentée à la Commission européenne et elle s’y tient », a déclaré le ministre de l’Economie devant la presse, sans citer de chiffre.  Bruxelles table désormais sur un déficit français de 4% du PIB en 2014 et 3,9% en 2015, alors que le gouvernement veut officiellement le ramener à 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015.  Le ministre a cependant refusé de prononcer le mot de « 3% », souriant et ironisant à mesure que les journalistes lui reposaient la question. Interrogé sur la demande par la France d’un nouveau délai pour atteindre cet objectif, il a assuré avoir commencé « à parler avec Olli Rehn », le commissaire aux Affaires économiques, « sans évoquer quoi que ce soit qui ressemble à un délai ». Et « je continuerai à discuter avec lui avec une approche constructive », a-t-il ajouté.  Il y a exactement un an, lors de la publication des prévisions de la Commission européenne, le ministre avait tenu à peu près le même discours.  Quelques semaines plus tard, Bruxelles accordait un délai supplémentaire de deux ans à la France pour se conformer à ses engagements européens.   »Les prévisions de la Commission européenne, que je prends comme une analyse tout à fait sérieuse, ne sont que des prévisions qui, par définition, pourront être confirmées ou infirmées », a expliqué M. Moscovici, estimant qu’il fallait « a minima, attendre l’exécution 2013″ qui sera révélée par l’Insee fin mars.  Il a rappelé qu’il s’agissait de prévisions « à politique constante, qui ne tient pas compte des mesures qui seront prises dans le cadre du pacte de stabilité », ni des réductions dans la dépense publique annoncées d’ici 2017.  M. Moscovici a également dit ne pas être d’accord avec l’estimation du déficit structurel (hors effets de conjoncture), dont l’amélioration selon Bruxelles sera insuffisante en 2015.  Insistant sur le « contexte macroéconomique défavorable à l’ajustement des finances publiques », il a assuré avoir « confiance » et être « attaché » à ce que la France garde cette capacité à faire refluer son ratio de dette en 2015.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol