Archive pour le Tag 'menacés'

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Economie mondiale : menaces géopolitiques

Economie mondiale : menaces géopolitiques

Les risques se multiplie pour une économie mondiale encore convalescente : sanctions russes, conflit en Irak, menaces djihadistes partout, conflit israélo-palestinien etc. Du coup les bourses ont tendance à se replier. . Les préoccupations liées aux points chauds du globe demeurent  tendues notamment  au lendemain de l’annonce par la Russie de mesures de rétorsion après les sanctions qui lui ont été infligées par les puissances occidentales pour son rôle dans le conflit ukrainien. Par ailleurs Barack Obama a annoncé jeudi soir qu’il avait autorisé des frappes aériennes ciblées pour protéger si nécessaire les ressortissants américains en Irak de l’avancée des djihadistes de l’Etat islamique et le lancement d’une opération humanitaire pour les dizaines de milliers de civils en fuite. Enfin, la trêve entre Israël et le Hamas a rapidement pris fin. Plusieurs indicateurs confirment la fragilité de la reprise économique au sein de la zone euro, déjà mise en avant jeudi par la Banque centrale européenne notamment avec le tassement de la production industrielle en juin en Allemagne. La production industrielle en France a reculé de 0,5 % au deuxième trimestre et ne devrait pas rebondir très franchement au troisième. La Banque de France a aussi estimé vendredi que la croissance en France devrait être de 0,2 % au troisième trimestre, alors que les économistes prédisent une quasi-stagnation au deuxième trimestre: l’objectif gouvernemental d’une progression de 1 % du PIB en 2014 apparaît bien illusoire.

Siemens : 11.600 postes menacés

Siemens : 11.600 postes menacés

Le président du directoire de Siemens a entrepris, dans le cadre de ce plan stratégique intitulé « Vision 2020″, de supprimer plusieurs échelons d’encadrement au sein du groupe. Celui-ci devrait ainsi être réorganisé en neuf divisions, appelées à remplacer l’organisation actuelle qui croise divisions sectorielles et géographiques. Les activités de santé du groupe devrait en outre être gérées séparément et la filiale de prothèses auditives introduite en Bourse. Le patron de Siemens a toutefois démenti, dans une note adressée au personnel de l’entreprise en Allemagne, des informations faisant état de 11.600 postes supprimés, et non simplement concernés par la restructuration. Ces informations sont basées sur une « fausse interprétation » de propos tenus lors d’une réunion d’investisseurs jeudi à New York, écrit Joe Kaeser dans la note, dont Reuters a obtenu une copie. Lors de la réunion de jeudi, Joe Kaeser a été prié de détailler pour la première fois son plan d’économies, notamment en termes d’impact sur les effectifs. « Nous en terminons avec les quatre secteurs; 7.600 personnes travaillent dans la coordination des secteurs, pour coordonner un échelon intermédiaire qui disparaît. Et 4.000 autres personnes faisaient de l’analyse régionale, ce qui n’est plus nécessaire », a-t-il expliqué. Siemens emploie 360.000 personnes dans le monde, dont un tiers environ en Allemagne. Joe Kaeser, dont le prédécesseur, Peter Löscher, avait été poussé dehors après plusieurs avertissements sur les résultats, pourrait s’efforcer de rassurer sur l’emploi au moment où le groupe prépare une offre sur Alstom face à celle de l’américain General Electric.

Bouygues Telecom : 1.500 à 2.000 postes menacés

Bouygues Telecom : 1.500 à 2.000 postes menacés

 

Entre 1.500 et 2.000 postes pourraient être supprimés chez Bouygues Telecom, selon les craintes des organisations syndicales du groupe, révèle ce lundi le Figaro Economique. Actuellement, Bouygues Telecom emploie 9.000 salariés et les suppressions de postes représenteraient 23% des effectifs. Cette vague massive de licenciements serait présentée comme la conséquence direct de l’échec récent du rachat de SFR, explique Le Figaro Eco. Par ailleurs, Bouygues Telecom a été la principale victime de l’arrivée de Free sur le marché du mobile en janvier 2012. En deux ans, la filiale télécoms du groupe a perdu 200.000 clients et a vu son revenu par abonné chuter, alors que 18% de ses clients ont opté pour sa marque low-cost B & You. Pour se relancer, Bouygues Telecom a misé sur son réseau 4G. D’un point de vue technologique, le pari a été en partie gagné, puisqu’il dispose du premier réseau 4G de France, même si Orange a largement comblé son retard. D’un point de vue commercial, les résultats ne sont pas forcément à la hauteur des ambitions, souligne le journal. « Nous avons le plus grand réseau 4G, mais le chiffre d’affaires le plus faible des trois opérateurs historiques. Cherchez l’erreur ! », s’emporte Aziz Azam, représentant CFDT chez Bouygues Telecom, cité par Le Figaro Economique. Selon le journal, le groupe travaille à réduire les coûts de fonctionnement. Cela devrait aussi passer par une simplification de sa grille d’offres. Tandis que Free mobilise le devant de la scène avec deux prix dans le mobile et un dans le fixe, ses concurrents ont multiplié les offres.  Bouygues Telecom propose six forfaits, qui se déclinent chacun en offre avec ou sans engagement, auxquels s’ajoutent les quatre tarifs de B & You dans le mobile, les offres pour la box et remises aux clients les plus fidèles.

Caterpillar ferme un site dans l’Oise, 244 emplois menacés

Caterpillar ferme un  site dans l’Oise, 244 emplois menacés

Et encore coup dur pour 244 personnes. Le constructeur américain d’engins mécaniques Caterpillar a annoncé, ce vendredi 18 avril, qu’il allait se retirer d’ici août 2015 de son site de Rantigny (Oise). Caterpillar, qui subit des pertes importantes depuis 2008 sur l’activité des engins de construction de route, « n’est plus en mesure d’assurer son activité à Rantigny à des coûts compétitifs », a expliqué un porte-parole du groupe, confirmant une information du Courrier Picard. La direction a informé les salariés jeudi lors du comité d’entreprise du projet de mettre un terme à la production des compacteurs sur le site, et de concentrer la production sur d’autres usines.  Le départ de Caterpillar se ferait en deux étapes à partir de 2015: la fermeture d’une première ligne de production en janvier puis une deuxième en août. Caterpillar, qui souhaite permettre au site de maintenir une activité industrielle et de maintenir des emplois, va chercher un repreneur pour la troisième ligne de production. « Il est envisageable de lui confier en sous-traitance la production des rouleaux compacteurs polyvalents sur la troisième ligne pendant trois ans, afin de lui donner le temps nécessaire pour développer sa propre activité pour des clients tiers », a expliqué le groupe. Les effectifs des trois lignes de production sont répartis de manière quasi égale. Le site possède deux solides atouts selon Caterpillar: un outil industriel de pointe après l’investissement de 13 millions d’euros sur les cinq dernières années, et un effectif très bien formé. L’Américain a prévu de ne procéder à aucun départ contraint en 2014 et de proposer un plan de départs volontaires. Une procédure d’information-consultation doit être ouverte dans une semaine, a précisé le porte-parole. « La direction entend mener ce projet en privilégiant la voie du dialogue avec les représentants du personnel et la négociation avec les organisations syndicales d’un accord sur les mesures sociales d’accompagnement », a précisé Caterpillar.

 

SNCF-RATP : statuts menacés par Bruxelles

SNCF-RATP : statuts menacés par Bruxelles

 

Bruxelles (via la cour de justice)  risque de remettre en cause les statuts d’EPIC  de la SNCF et de la RATP qui permet notamment d’emprunter avec la garantie illimitée de l’Etat. Du coup,  ces EPIC pourraient être transformés en sociétés anonymes ce qui pourrait avoir des conséquences sur le coût des emprunts et de la dette (40 milliards pour SNCF et RFF), sans parler auusi des modifications du statut des personnels. Jeudi 3 avril, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé l’interdiction faite à la France d’accorder une garantie illimitée d’Etat à La Poste.   Tout part en effet de La Poste. Jusqu’en 2010, l’entreprise publique bénéficiait d’un statut spécial: elle était constituée en établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). Ces entreprises d’Etat ne sont pas soumises au droit commun en matière de liquidation ou de redressement judiciaire. Ils bénéficient aussi de l’appui financier de l’Etat, qualifié dès 2010 par la Commission européenne de « garantie financière implicite et illimitée ».  La situation de La Poste est jugée inacceptable pour Bruxelles, qui estime que le statut d’Epic constitue « une aide d’État incompatible avec le marché intérieur ». La Commission y voit une distorsion de concurrence car ce statut facilite l’accès au crédit et à la notation financière. Bruxelles avait donc demandé de « supprimer cette aide » au 31 mars 2010. La France a attaqué la décision en 2012 devant le Tribunal de l’Union européenne, mais a été déboutée. Jeudi dernier, la Cour de justice a confirmé la position de Bruxelles de remettre en cause le statut d’Epic.  En mars 2010, le statut de La Poste avait été modifié: elle n’est plus un Epic mais une société anonyme. La décision de la Cour de justice ne la concerne donc plus.  Mais la SNCF, la RATP, la Comédie Française, l’Opéra de Paris sont toujours des Epic… Leur avenir est donc menacé et leur mode de financement pourrait être remis en cause. Cela est d’autant plus vrai pour les deux premières entités, qui se portent régulièrement candidates à des appels d’offre en Europe, rappelle le journal Les Echos.  Transformée en société anonyme, La Poste échappera aux foudres de Bruxelles. Les autres Epic devront-ils suivre la même voie? La Commission européenne, qui s’est félicitée de la décision de la Cour de justice, se fait déjà pressante. La France pourrait devoir changer le statut des actuels Epic soumis à la concurrence. Or, ce sera le cas de la SNCF avec la libéralisation du rail, prévue en 2022. De son côté, la RATP a assuré qu’elle allait « étudier ce jugement avec attention, en relation étroite avec les services de l’Etat », affirme le journal Les Echos. Une situation potentiellement explosive, car la transformation d’un Epic en société anonyme est souvent perçue par les syndicats comme le premier pas vers la privatisation…

 

Russie : des menaces limitées pour Obama

Russie : des menaces limitées pour Obama

Obama menace finalement assez mollement la Russie convaincu que les conséquences économiques seraient néfastes pour la Russie comme pour l’économe mondiale. Du coup, c’est sans doute davantage un avertissement qu’une véritable sanction, cela pour éviter un nouvel expansionnisme géographique de la Russie. « La Russie doit comprendre qu’une escalade supplémentaire ne fera que l’isoler davantage de la communauté internationale », a affirmé M. Obama lors d’une courte intervention à la Maison Blanche en annonçant de nouvelles sanctions contre des individus, et pour la première fois, une banque.  Vingt personnes ont ainsi été ajoutées à la liste des individus sanctionnés dans le cadre de la situation en Ukraine, a ensuite précisé le département du Trésor. Onze responsables russes ou pro-russes en Ukraine avaient déjà été punis lundi, voyant leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis gelés.  Les nouvelles sanctions visent de proches collaborateurs du président Vladimir Poutine, dont Sergueï Ivanov, son chef de cabinet, et Alexeï Gromov, adjoint de ce dernier. En outre, sont punis les frères Arkadi et Boris Rotenberg, oligarques et amis personnels de M. Poutine ayant bénéficié, selon le Trésor, de contrats massifs liés aux installations des jeux Olympiques de Sotchi en février.  La banque concernée par les sanctions est « Bank Rossiya », présentée par des responsables américains comme très proche du Kremlin et détenant des avoirs de membres de l’entourage du président Poutine. Le « principal actionnaire individuel » de l’établissement, Iouri Kovaltchouk, figure également sur la nouvelle liste diffusée par l’administration américaine.   »Conséquence des mesures du Trésor, tout avoir des personnes désignées aujourd’hui et sous juridiction américaine doivent être gelés. En outre, les transactions entre ces individus et entités et des Américains ou des personnes sur le sol américain (…) sont interdites ».   »Nous prenons ces mesures dans le cadre de la réaction à ce que la Russie a déjà fait en Crimée », a remarqué M. Obama, en notant qu’outre les responsables gouvernementaux, ces sanctions punissaient des personnes « avec d’importantes ressources et une grande influence, qui soutiennent le pouvoir russe, ainsi qu’une banque qui soutient matériellement ces personnes ».  Mais il a aussi brandi la menace de sanctions aux conséquences encore plus importantes. « J’ai signé un nouveau décret aujourd’hui qui nous donne l’autorité d’imposer des sanctions non pas seulement à des individus, mais sur des secteurs clé de l’économie russe », a-t-il révélé, sans plus de détails. Ce n’est pas ce qui a notre préférence », a assuré M. Obama. « Ces sanctions auraient non seulement des conséquences importantes sur l’économie russe, mais pourraient aussi en avoir sur l’économie mondiale ».  Un des sous-secrétaires au Trésor, David Cohen, a affirmé que l’économie russe avait déjà commencé à souffrir des conséquences de l’intervention en Ukraine.   »Avec sa monnaie au plus bas, sa bourse en baisse de 20% cette année et une hausse notable des taux d’intérêt, la Russie a déjà commencé à subir les coûts économiques de sa tentative illégale de saper la sécurité, la stabilité et la souveraineté de l’Ukraine », a-t-il assuré.  M. Obama a en outre insisté sur le fait que le soutien de son pays à ses alliés de l’Otan resterait « inébranlable », et qu’il ferait passer ce message lors de la tournée qu’il va entreprendre en Europe à partir de lundi, aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie.  Le dirigeant américain a toutefois assuré que « la diplomatie se poursuit entre les Etats-Unis et la Russie », et que Moscou pouvait encore résoudre la crise via une « solution diplomatique » avec les autorités de Kiev.

 

Ascométal : 1.900 salariés menacés

Ascométal :  1.900 salariés menacés

 

Le sort de ce fleuron sidérurgique français, plombé par une dette de 360 millions d’euros, était depuis plusieurs semaines suspendu à de dures négociations entre son actionnaire, le fonds américain Apollo, et les banques Morgan Stanley et Bank of America, qui n’ont pas abouti.  Pendant cette période destinée à trouver un repreneur ou un accord sur la dette permettant à l’entreprise de continuer son activité, l’entreprise sera pilotée par un administrateur.  L’entreprise, qui s’était déclarée mardi en état de cessation des paiements, a été reconnue en dépôt de bilan depuis le 25 février par le tribunal. Celui-ci souligne dans sa décision qu’Ascométal dispose de 7 semaines de trésorerie.  Leader des aciers spéciaux pour l’automobile et l’industrie pétrolière, Ascométal compte trois grosses usines en France: Dunkerque (Nord), Hagondange (Moselle) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Le groupe a aussi des sites à Custines (Meurthe-et-Moselle), Le Marais (Loire) et Le Cheylas (Isère).

Pharmacie- Merck : 500 postes menacés

Pharmacie- Merck : 500 postes menacés

 

Encore une grande entreprise qui va liquider des emplois en France (même si en fait les pertes d’emplois les plus significatives se produisent dans les PME, les TPE et l’artisanat). Merck Sharp et Dhome (MSD) France serait prêt à tailler dans ses effectifs. Selon la CFE-CGC, la direction de l’entreprise a présenté jeudi un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) qui prévoirait la suppression de 490 postes (385 postes occupés et 105 postes vacants) au siège de Courbevoie, sur un total de 1.297. « C’est avec stupéfaction que les élus ont reçu cette information, car ils ne s’attendaient pas à de tels chiffres en termes d’emplois supprimés », assure, ce vendredi 21 février, la CFE-CGC dans un communiqué. Pour le syndicat, « l’objectif est de zéro départ contraint ».  Christophe Demossier, délégué CFE-CGC a précisé à l’AFP que les « fonctions support » et les visiteurs médicaux sont touchés par ce plan. Contactée par l’AFP, la direction a confirmé une « réunion d’information », durant laquelle ont été annoncées la suppression de 385 « postes occupés » et la création de 97 nouveaux postes, sans précision sur les secteurs concernés. La direction veut « favoriser le dialogue social et la négociation » et « réduire au maximum le nombre de départs contraints », a dit un porte-parole. »Ce plan s’inscrit dans le cadre des annonces qui ont été faites par la maison-mère au niveau monde en octobre 2013″, mais il est aussi « lié au contexte français avec la perte de plusieurs brevets » et, « plus globalement, un contexte réglementaire assez tendu pour la pharmacie », a ajouté le porte-parole. Le groupe pharmaceutique américain a annoncé un plan mondial de restructuration prévoyant la suppression de 8.500 emplois. Merck est censé dégager des milliards de dollars d’économies en recentrant ses activités de recherche et de marketing. Ses effectifs, qui comptent aujourd’hui 81.000 personnes, seront réduits de 20% d’ici à la fin 2015.

 

Airbus Group : 1.400 postes menacés en France

Airbus Group :  1.400 postes menacés en France

Airbus Group a annoncé lundi aux syndicats la suppression de 5.291 postes équivalents temps plein, pour moitié en Allemagne, dans le cadre de la restructuration de ses pôles de défense et d’espace annoncée en décembre, a-t-on appris de source syndicale. Lors d’un comité de groupe européen à Toulouse, Airbus Group a précisé qu’il prévoyait de supprimer 2.438 postes en Allemagne, dont 1.010 à Manching, site d’assemblage de l’Eurofighter situé près de Munich, a-t-on ajouté de même source. Environ 1.400 suppressions de postes ont été annoncées pour la France, 559 pour l’Espagne et 705 pour le Royaume-Uni, auxquels s’ajouteront 150 postes environ dans les représentations du groupe dans le reste du monde. Airbus Group avait annoncé le 9 décembre la suppression de 5.800 postes en Europe au sein de ses activités de défense et d’espace d’ici fin 2016 dans le cadre de la réorganisation de ses activités autour de trois nouvelles divisions. Dans le détail en France, selon deux sources syndicales, 396 postes seront supprimés à Toulouse, 309 aux Mureaux (Yvelines), 411 à Elancourt (Yvelines), 213 à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), ainsi qu’une centaine d’autres notamment à Suresnes (Hauts-de-Seine) au siège de l’ex-Astrium (pôle espace). Un porte-parole d’Airbus Group s’est refusé à tout commentaire sur ces informations. Les syndicats du groupe ont prévu de se réunir le 6 février au niveau européen pour déterminer une position commune.

 

Banque LCL : 2500 emplois menacés

Banque LCL : 2500 emplois menacés

Pour faire face à la baisse de fréquentation de ses agences bancaires et au développement très rapide de ses services bancaires numériques, par internet ou par téléphone, LCL a présenté jeudi un plan stratégique à horizon 2018 aux organisations syndicales, selon le quotidien économique.  Le Crédit Lyonnais veut que chaque client puisse réaliser l’ensemble de ses opérations bancaires par tous les canaux d’ici cinq ans, et vise à conquérir 500.000 consommateurs à cet horizon. 400 millions d’euros d’investissement sont prévus, la moitié pour la modernisation des outils et l’autre pour la formation des salariés, précisent Les Echos.  Ce plan se traduira également par des réductions d’effectifs via des départs naturels (retraite,démissions…) d’ici à 2018, selon le quotidien qui cite une source syndicale, avec 1.500 départs annuels prévus de 2014 à 2016 puis 1.250 en 2017 et 880 en 2018. Néanmoins, ces départs seront partiellement compensés par des recrutements, écrit le journal.

 

EADS : des milliers d’emplois menacés

EADS : des milliers d’emplois menacés

 

Le directeur exécutif du groupe, Tom Enders, a rendez-vous lundi soir à Munich (sud) avec le comité d’entreprise européen, à qui il a déjà annoncé, mais par voie de presse, des « mesures draconiennes », surtout dans les activités de défense en Allemagne. Mardi se réuniront des comités européens par branche, selon des sources syndicales.  Pour « major Tom », c’est un nouveau défi. Après avoir réussi à desserrer l’emprise des États sur EADS, il a entrepris de regrouper les divisions défense, (Cassidian), espace (Astrium), avec la production d’avions de transport militaires d’Airbus Military, au sein d’une seule division, Airbus Defense and Space.  La restructuration est inévitable pour rendre le groupe plus efficace et performant dans les compétitions sur les marchés émergents, explique la direction d’EADS, bientôt rebaptisé groupe Airbus.  Les réductions de commandes militaires, notamment en Allemagne, ne pourront « pas rester sans conséquence pour l’activité et les emplois », a prévenu le patron d’EADS dans un entretien à un magazine allemand.  Les syndicats craignent que la manœuvre vise surtout une amélioration de la rentabilité promise aux investisseurs avec qui le groupe a rendez-vous mercredi et jeudi à Londres.  L’agence allemande DPA avait annoncé récemment le chiffre de 8.000 suppressions d’emplois, mais EADS n’a pas confirmé. Le Figaro évoquait lundi 5.000 à 6.000 suppressions de postes, sans aucun licenciement, se référant à « de bonnes sources ».  D’après le quotidien français, les réductions d’emplois seraient obtenues via des plans de départs volontaires, des reclassements, le non-remplacement de salariés partant en retraite et le non-renouvellement de contrats d’intérimaires et de CDD.  Le plus grand syndicat d’Allemagne, IG Metall, a organisé le mois dernier une vaste journée d’action en guise d’avertissement. Plusieurs syndicats français ont adressé une lettre au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, estimant qu’un « groupe industriel dont le carnet de commandes est d’environ 650 milliards d’euros (…) doit être en mesure de maintenir l’activité de ses sites ».  Ils demandent à l’État, qui détient 12% du capital, de « peser afin que les intérêts industriels nationaux ainsi que les intérêts sociaux des personnels d’EADS soient préservés ».  Des appels à une intervention politique vont mettre à l’épreuve la nouvelle gouvernance du groupe, que Tom Enders a voulu indépendante des trois États présents au capital, la France, l’Allemagne et l’Espagne. Depuis une réforme entrée en vigueur cette année, ils ne sont que de simples actionnaires et ne sont plus représentés au conseil d’administration.  Le patron allemand recule rarement devant une épreuve de force avec les gouvernements mais cela ne lui a pas toujours réussi. L’Allemagne a ainsi bloqué l’année dernière sa tentative de fusion avec le fabricant d’armes britannique BAE Systems.  La restructuration annoncée n’a pas encore déclenché de réactions politiques notables à Paris ni à Berlin. Il est vrai que la chancelière Angela Merkel et ses lieutenants étaient accaparés par la formation d’un nouveau gouvernement. EADS emploie quelque 50.000 personnes dans chacun des deux pays.

 

PSA : menaces sur l’emploi à Mulhouse et Poissy

PSA : menaces sur l’emploi à Mulhouse et Poissy

Le groupe Peugeot Citroën a confirmé samedi la mise à l’étude de l’arrêt de deux lignes de production, à Mulhouse, dans le Haut-Rhin, et à Poissy, dans les Yvelines. « Nous lançons une étude interne dans les prochaines semaines avec une conclusion probablement au premier trimestre 2014, » a dit à Reuters un porte-parole du groupe Peugeot. Un porte-parole de PSA avait reconnu le mois dernier que la question de la rentabilité de ces deux sites, dotés chacun de deux lignes de production, se posait. « Il y a un seuil de production de 250.000 unités par an en deçà duquel conserver deux lignes n’est pas viable », avait-il dit. « Sur Mulhouse, il y a un sujet. » Il avait ajouté que la production tournait autour de ce seuil de 250.000 véhicules par an à Poissy.

 

Veolia Eau : 700 postes menacés en 2014

Veolia Eau : 700 postes menacés en 2014

 

« Lors d’un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire jeudi, la direction nous a annoncé la mise en place d’un PSE touchant entre 700 et 750 emplois dans les services support », a affirmé à l’AFP Franck Le Roux, délégué central CGT, premier syndicat chez Veolia Eau, qui compte 15.000 salariés.   »Le PSE doit avoir lieu en 2014 et comprendra un plan de départs volontaires, et s’il ne suffisait pas, des licenciements économiques, une première chez Veolia », a-t-il précisé.   »Cela fera plus de 2.000 suppressions de postes avec l’annonce de début de l’année », a assuré Christophe Gandhillon, délégué central FO.  Mais, pour la direction, le nombre total de départs sera inférieur: « On avait annoncé 1.500 départs en avril, cela sera 1.600 en tout avec, en plus, 500 personnes qui seront reclassées à l’intérieur du groupe pour faire d’autre tâches -notamment des travaux – que l’on sous-traitait avant », a précisé la direction.   »Il y a déjà eu environ 500 départs naturels depuis un an, et il y en aura 400 en 2014 qui seront accompagnés par des mesures d’âge s’il le faut », a ajouté la direction.  Confrontée à une détérioration de ses marges dans l’eau en France, Veolia Eau avait déjà annoncé en mars la suppression de 10% de ses effectifs français, soit 1.500 postes (1.250 sur les services d’exploitation et 250 sur les fonctions administratives), avec la volonté d’éviter « tout départ contraint ».  A propos des suppressions de postes annoncées en mars, la direction a expliqué aux élus du personnel lors du CCE extraordinaire du 28 novembre, que « les départs en retraite suffiraient à moduler l’emploi », indique M. Leroux.  Hervé Deroubaix, délégué central CFDT, a de son côté jugé « inacceptable » l’annonce de la restructuration par le nouveau patron de Veolia Eau, Alain Franchi, nommé en juillet. « Nous voulons un homme qui vient du sérail et non un mercenaire », a-t-il commenté.  Début janvier, une centaine de militants syndicaux CGT, CFDT, CFE-CGC et FO de Veolia s’étaient rassemblés devant le siège parisien de l’entreprise pour dénoncer une politique de réduction des effectifs aux « effets néfastes sur les conditions de travail ».  Un Conseil d’administration doit avoir lieu le 11 décembre où le projet de réorganisation du nouveau patron doit être validé, selon les syndicats. Un comité central d’entreprise suivra le 20 décembre.  Numéro un mondial dans l’eau, Veolia Environnement est aussi leader dans l’eau en France devant son grand rival Suez Environnement (Lyonnaise des Eaux), avec un chiffre d’affaires annuel de 3,4 milliards d’euros, soit 11,5% du total de Veolia.

 

Transport aérien : 2500 postes menacés chez Alitalia

Transport aérien : 2500 postes menacés chez Alitalia

Alitalia va supprimer entre 2.500 et 2.600 postes dans le cadre d’un plan de restructuration destiné à sauver la compagnie aérienne de la faillite, ont dit lundi des sources syndicales. D’après ces dernières, ces mesures concerneront à la fois les pilotes, le personnel navigant et les salariés au sol. L’une des sources a précisé que la direction prévoyait une réunion avec les syndicats jeudi ou vendredi. Une porte-parole d’Alitalia, qui doit chercher un nouveau partenaire après la décision d’Air France-KLM de ne participer à l’augmentation de capital de l’entreprise, a déclaré que, en l’état actuel, le nouveau plan industriel faisait seulement référence à des mesures de réduction des coûts et ne mentionnait aucune suppression de postes. Air France-KLM, actuellement principal actionnaire d’Alitalia à hauteur de 25%, a refusé jeudi de participer à l’augmentation de capital de la compagnie, déplorant un manque de mesures convaincantes pour en réduire la dette, mais le groupe a fait un geste de bonne volonté pour renforcer les fonds propres de la compagnie italienne en décidant de transformer ses obligations convertibles en actions.

 

Société générale : 400 emplois menacés

Société générale : 400 emplois menacés

La Société Générale réduirait encore un peu plus la voilure. Selon les Echos, la banque supprimerait 375 postes entre 2014 et 2015 en Europe. Ces suppressions feraient suite à la création d’un pôle regroupant les activités de banque de financement et d’investissement, de banque privée, de gestion d’actifs et services aux investisseurs. ce jeudi matin, la Société Générale a publié ses résultats du troisième trimestre : la banque a multiplié par six son bénéfice net sur la période, à 534 millions d’euros, et atteint plusieurs objectifs qu’elle s’était fixés pour la fin de l’année, notamment en matière de solvabilité. Le résultat net, plombé par des éléments exceptionnels l’an passé, reste toutefois inférieur aux prévisions des analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires, qui tablaient en moyenne sur 629 millions d’euros. Le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d’affaires) est lui conforme aux attentes, à 5,7 milliards (+6,1%). Par ailleurs, selon les Echos, la banque supprimerait 400 postes entre 2014 et 2015. Ces suppressions feraient suite à la création d’un pôle regroupant les activités de banque de financement et d’investissement, de banque privée, de gestion d’actifs et services aux investisseurs.

 

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