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Emploi SFR : 1700 postes en France menacés

Emploi SFR : 1700 postes en France menacés

Des suppressions de postes qui portent sur presque 20 % des effectifs et qui sont contestées du fait de la bonne résistance de la société face à la crise. En effet de chez d’affaires a progressé de 2,4 % en 2020 pour atteindre plus de 10 milliards avec une augmentation de la rentabilité.

1700 postes, sur 9500 sont donc menacés selon les syndicats. Soit 18% des effectifs. De son côté, la direction, qui confirme les 1700 emplois concernés prend en compte un périmètre plus large avec un total de 15 000 salariés, incluant toutes les filiales d’Altice France, dont BFM-RMC, ERT et Intelcia. Un amalgame qui irrite les représentants des salariés.

Il s’agit du deuxième plan social d’envergure depuis la reprise de SFR par Numericable en 2014, toujours sur la base de départs volontaires. «Nous avions alors conclu un accord sur l’emploi avec la direction, qui s’était engagée à maintenir les effectifs à 9500 postes. L’accord avait été prolongé en 2017, jusqu’en décembre 2020», explique Abdelkader Choukrane, délégué syndical central de l’Unsa SFR. Les suppressions de postes devraient donc faire chuter les effectifs de SFR sous la barre des 9 500 salariés.

Le groupe cherche à inscrire ce plan dans le cadre plus large d’une nouvelle orientation stratégique à horizon 2025, avec notamment, la promesse d’accélérer dans le développement de la fibre et de la 5G en Franc. Il a ainsi pour ambition de raccorder 90% des foyers français à la fibre et de couvrir 98% des communes de plus de 10 000 habitants en 5G d’ici 2025. «Il s’agit de pouvoir absorber le trafic qui ne cesse d’augmenter chaque année (+35% de trafic pour SFR en 2020)», explique le groupe. Il veut aussi doubler sa présence sur le marché des PME, en musclant ses offres et en accélérant leur raccordement à la fibre.

La direction de SFR met aussi en avant le paysage concurrentiel français dans les télécoms. La guerre de promotions a beau connaître une trêve, les prix pratiqués sont parmi les plus bas. En lançant la 5G «au prix de la 4G», Free a, une nouvelle fois, coupé l’herbe sous le pied de ses rivaux. Il les prive en grande partie de la possibilité de monétiser cette nouvelle technologie. Enfin, SFR déplore «une fiscalité spécifique au secteur extrêmement lourde» en France.

Menaces sur l’état de droit ?

Menaces sur l’état de droit ?

Enclenchée par la lutte contre le terrorisme, la généralisation de la surveillance s’est accélérée sous le coup de l’urgence sanitaire et pourrait mener à une mutation de notre régime politique, alerte la juriste Mireille Delmas-Marty dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune

Après les discours musclés annonçant l’éradication du terrorisme, voici les discours savants sur le « Zéro Covid ». Et toujours la même obsession sécuritaire, le même rêve d’un monde sans risque, sans crime et sans maladie. On s’en réjouirait si l’on ne savait avec quelle facilité le rêve d’un monde parfait peut tourner au cauchemar des sociétés de la peur.

Il y a plus d’un siècle, Emile Durkheim [1858-1917] avait pourtant montré que le crime est « un fait de sociologie normale » (Les Règles de la méthode sociologique, 1895), invoquant cette raison simple : « Pour que la société puisse évoluer, il faut que l’originalité humaine puisse se faire jour ; or pour que celle de l’idéaliste qui rêve de dépasser son temps puisse se manifester, il faut que celle du criminel, qui est au-dessous de son temps, soit possible. » D’où la formule provocatrice : « Le crime est donc nécessaire ; il est lié aux conditions fondamentales de toute vie sociale, mais par cela même il est utile, car les conditions dont il est solidaire sont elles-mêmes indispensables à l’évolution de la morale et du droit. » Le sociologue suscita de telles indignations qu’il dut préciser, dans la deuxième édition, qu’il n’entendait pas faire l’apologie du crime mais se préparer à mieux le combattre.

Que dirait-il à l’heure actuelle où le rêve de perfection s’accompagne d’une inflation de normes, véritable « goutte-à-goutte normatif » (Catherine Thibierge, 2018) qui, jour après jour, rend presque invisibles les transformations en cours. D’autant que de nouvelles technologies ne cessent d’arriver sur le marché, offrant aux décideurs des moyens de surveillance encore inimaginables au temps de Durkheim. La reconnaissance faciale, développée par Apple pour le déverrouillage de ses nouveaux téléphones, se combine à la surveillance par caméras, voire par drones, à la géolocalisation des utilisateurs d’Internet ou encore aux algorithmes de reconnaissance des émotions. Insensiblement, tout cet arsenal transforme nos Etats de droit en Etats policiers et nos sociétés ouvertes en sociétés de la peur où la suspicion suspend la fraternité et fait de l’hospitalité un délit pénal.

Univers infantilisant

Comment s’en plaindre, alors que nous fournissons nous-mêmes les données, les réseaux sociaux ayant su exploiter le désir illimité d’avoir accès à tout, tout de suite et en permanence ? Obéissant à des « pulsions narcissiques plus puissantes encore que le sexe ou la nourriture », nous passons d’une plate-forme à l’autre « comme un rat de la boîte de Skinner qui, en appuyant sur des leviers, cherche désespérément à être toujours plus stimulé et satisfait » (Bernard Harcourt, « Postface » in La Société d’exposition. Désir et désobéissance à l’ère numérique, Seuil, 2020).

La souveraineté des Etats menacés par les GAFA

La souveraineté des Etats menacés par les GAFA 

 

Pascal Boniface, directeur de l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) explique en quoi la souveraineté des Etats est clairement menacée par les GAFA

Pascal Boniface qui vient de publier une Géopolitique de l’intelligence artificielle (Editions Eyrolles, 2021).

Vous avez toujours été sceptique face aux thèses décrivant l’obsolescence de l’Etat dans les relations internationales. Vous semblez pris d’un doute, face à l’émergence des géants du numérique, estimant qu’ils pourraient être « la menace la plus sérieuse n’ayant jamais existé » pour les Etats. Expliquez-nous.

Je n’ai en effet jamais été sensible aux thèses sur l’obsolescence inéluctable des Etats, thèses selon lesquelles ils seraient condamnés à rejoindre le rouet et la hache de pierre au musée de l’histoire du fait de la globalisation. Certes, les Etats n’ont plus, depuis longtemps d’ailleurs, le monopole de l’action internationale, mais ils restent les acteurs pivots de la scène internationale. On a d’ailleurs bien vu avec la crise de la Covid-19 que les thèses sur la fin des territoires ou des frontières étaient pour le moins battues en brèche. C’est vers l’Etat que chacun s’est retourné pour obtenir une aide, une solution, une perspective. Les Etats sont bousculés par la multiplication de nouveaux acteurs internationaux, mais ils restent solidement au gouvernail du navire planétaire.

Mais en effet, les Gafam – ou plus largement les entreprises digitales – représentent une menace pour la pérennité des Etats plus conséquente que celles auxquelles ils ont été confrontés dans le passé. En termes de population, de puissance économique, de services quotidiens rendus, et même de fonctions régaliennes, ces géants sont en train d’empiéter sur le domaine des Etats. La fortune personnelle du patron d’Amazon, Jeff Bezos, le met au niveau du PIB du Qatar ; Bill Gates, lui, peut se comparer au Koweït et Elon Musk à la Nouvelle-Zélande. Et ils ont bâti leurs empires en un temps record, la quasi-totalité de leurs entreprises ayant été créées au cours du siècle. Rien qu’en 2020, la fortune de Jeff Bezos s’est accrue de 80 milliards de dollars, soit l’équivalent du PIB de l’Ethiopie ou d’Oman. C’est faramineux ! Facebook, avec WhatsApp et Instagram, a plus d’usagers que l’Inde et la Chine n’ont de populations réunies. On voit que la Nasa doit recourir aux services de SpaceX et Elon Musk veut coloniser Mars ; Bill Gates s’est substitué aux Etats-Unis de Donald Trump pour financer l’OMS et Mark Zuckerberg a songé à créer sa propre monnaie. Bref, les géants du digital veulent occuper des fonctions régaliennes.

Comment avez-vous réagi à la censure de Donald Trump par Twitter ?

Avec des sentiments mêlés. Le fait de l’empêcher de mentir et d’hystériser le débat public aux Etats-Unis est bien sûr une bonne chose. La protection absolue de la liberté d’expression aux Etats-Unis ne permet pas d’élever les barrières qui existent en France et en Europe sur l’usage abusif des réseaux sociaux permettant la condamnation de propos diffamatoires ou racistes. Cependant, j’ai toujours un problème avec la censure et je crois – peut-être naïvement – que sur le long terme, la contre-argumentation est toujours plus efficace que la censure. A terme, celle-ci vient nourrir le complotisme qu’elle veut combattre. D’ailleurs, la décision de Twitter a permis à Donald Trump de se présenter en victime de la censure et contribue à radicaliser une frange de ses partisans. Il y a d’ailleurs un paradoxe : Twitter est une compagnie privée qui a ses propres règles et qui est sur ce point libre ou non d’accepter quelqu’un, de même que tout média est libre ou non de donner la parole. Aucune télé ou aucun journal en France ou ailleurs n’est tenu d’inviter tout le monde et a le droit de sélectionner ceux à qui elle donne la parole. Twitter a pris une telle importance que l’on a réagi comme s’il s’agissait d’un service public auquel chacun avait droit !

Les Gafam pourraient-ils vraiment « rendre obsolètes » les Etats en fournissant des services indispensables de manière plus efficace que l’Etat, par exemple dans le cadre de la crise sanitaire actuelle ?

Les empires digitaux ont des capacités de réactivité, de mobilisation, de moyens sans commune mesure avec les procédures étatiques qui restent par comparaison plus lourdes. Ceci étant, c’est quand même l’Etat qui doit définir l’intérêt public alors que ces sociétés ont, ne l’oublions pas, comme but premier la recherche du profit. En tant que tel, ce n’est pas répréhensible, mais il faut bien voir qu’une régulation est nécessaire. Les questions de santé publique doivent demeurer définies par les pouvoirs régaliens quitte à ce que les opérateurs privés y jouent un rôle. Il peut y avoir une coopération, mais la décision doit rester au niveau national, il ne faut pas inverser les priorités. Je pense que les Gafam apportent des services essentiels. Ils sont devenus indispensables. Ils doivent cependant rester à notre service, pas nous diriger.

Ces groupes empiètent déjà sur le domaine régalien, dans l’espace, la santé ou la monnaie. Peut-on imaginer qu’un jour, ils investissent dans la sécurité, voire la défense ?

Le scénario extrême, c’est que ces grandes fortunes s’établissent dans des zones hors de la souveraineté des Etats – et les projets existent déjà – en créant des îles artificielles dans le Pacifique ou pourquoi pas en allant sur Mars, et échappent ainsi encore plus qu’elles ne le font à l’impôt. Ces milliardaires pourraient s’offrir une sécurité privée pour échapper à la colère de tous ceux qui, privés d’emploi par les progrès technologiques, et d’assistance par l’appauvrissement des Etats, voudraient exprimer leur ressentiment à leur égard. Par ailleurs, le phénomène de société militaire privée n’est pas nouveau. Et on peut tout à fait imaginer que, forts de leurs technologies, y compris pour ce qui concerne l’intelligence artificielle adaptée au secteur de l’armement, les géants du digital créent des armées privées en proposant de façon commerciale leur service aux Etats.

Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’émergence de géants du numérique en Europe, contrairement aux Etats-Unis et à la Chine ?

Il y a plusieurs raisons à cela. La première c’est qu’aussi bien en Chine qu’aux Etats-Unis, l’Etat et notamment par le biais du complexe militaro-industriel, via la Darpa aux Etats-Unis, a fortement aidé les entreprises numériques à innover en leur fournissant des crédits plantureux et en fermant les yeux, aux Etats-Unis sur l’évasion fiscale, en Chine sur l’enrichissement personnel de leurs patrons. En 2002, les Européens avaient décidé au Sommet de Lisbonne de développer les autoroutes de l’information. On est ensuite passé à autre chose et rien n’a été fait.

Pourtant, le marché intérieur européen est tout à fait comparable et même supérieur, en termes de pouvoir d’achat disponible, au marché chinois ou américain. Nos scientifiques sont excellents, mais ce qui est dramatique, c’est qu’il y a un phénomène massif de brain drain au profit des géants du numérique américains, et désormais chinois, par le biais des filiales qu’ils créent en Europe. Mais l’Europe a longtemps privilégié les consommateurs sur les producteurs et a plutôt empêché la constitution de géants européens au nom de la protection de la libre concurrence. Résultat : ce sont les géants américains qui se sont imposés en Europe.

Fort heureusement, il y a un réveil et la nouvelle Commission semble bien déterminée à faire front contre les Gafam et à organiser le rattrapage du retard en matière d’intelligence artificielle. Pour les données personnelles, on ne rattrapera pas nos concurrents chinois ou américains. L’Europe fait cependant office d’exemple s’agissant de la protection des données des utilisateurs. Pour les données industrielles, la partie reste ouverte.

Vous décrivez des systèmes fiscaux « pris en défaut » par les Gafam avec, dans l’UE, une évasion fiscale annuelle de l’ordre du plan de relance. Que peuvent faire les Européens et le gouvernement français pour y remédier ?

Le problème est que l’Union européenne accepte d’avoir en son sein des paradis fiscaux. Lors de la crise de 2008, il a été irresponsable de ne pas faire dépendre de l’aide accordée à l’Irlande d’une modification de son système fiscal pour qu’il soit plus compatible avec le reste des pays européens. Lorsqu’Apple a été condamné à 13 milliards d’euros d’amendes pour avoir opéré une évasion fiscale à partir de l’Irlande, Dublin s’est battu pour ne pas toucher cette somme. C’est hallucinant. Je pense que la nouvelle Commission se veut plus offensive. Elle veut affirmer son rôle géopolitique, il y a là pour elle un chantier essentiel.

Mulhouse : des enseignants menacés de mort

Mulhouse : des enseignants menacés de mort

L’affaire a éclaté lorsque la directrice de l’établissement, également institutrice au sein de l’école, a signalé aux autorités une maltraitance des parents vis-à-vis de l’un de ses élèves, a précisé au Figaro la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot. Le couple s’est alors rendu à l’école où est scolarisé leur fils et a menacé de mort l’institutrice. Les deux parents ont été placés en garde à vue mais, la mère de famille étant enceinte de plusieurs mois, son état a été jugé incompatible avec une garde à vue.

 

La directrice de l’établissement s’est vue attribuer 5 jours d’Incapacité totale de travail (ITT) et les parents comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Mulhouse dans quelques semaines pour «outrage à l’égard d’un agent chargé d’une mission de service public et menaces de mort». Le couple encourt une peine d’environ 7500 euros d’amende et plusieurs mois d’emprisonnement. «J’estime qu’après ce qui s’est passé avec Samuel Paty, ce sont des faits qui peuvent amener à de telles conséquences», a affirmé la procureure.

 

 

«En quelques semaines, il y a eu plusieurs remontées d’agressions de parents d’élèves à l’égard des enseignants dans la région. Ils dénigrent les professeurs et remettent en cause leur façon de travailler, leur pédagogie», explique au Figaro la secrétaire du SNUipp-FSU Ghislaine Umhauer, soulignant que l’esclandre de l’école de la Porte du Miroir fait partie d’une série de plusieurs faits similaires envers les enseignants de la région.

FedEx : 6300 emplois en Europe menacés

FedEx : 6300 emplois en Europe menacés

L’Américain FedEx qui vient de racheter le néerlandais TNT a annoncé mardi son intention de supprimer entre 5500 et 6300 emplois en Europe pour éviter les doublons suite au rachat de en 2016.

Le groupe souhaitait alors étendre sa filiale FedEx Express de l’autre côté de l’Atlantique «en connectant le plus grand réseau de transport express aérien au monde avec un réseau routier européen sans équivalent et une offre de services mondiale», a-t-il rappelé dans un communiqué.

 

Le groupe prévoit notamment de fusionner les réseaux aériens de FedEx Express et TNT et de faire de l’aéroport Charles de Gaulle à Paris son principal centre d’activité et de l’aéroport de Liège en Belgique un centre secondaire.

Akka : 900 postes menacés

Akka : 900 postes menacés

Encore des suppressions d’emplois dramatiques en Occitanie. Akka , le groupe d’ingénierie et de conseil en technologies , annonce lundi le lancement d’une procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel en France qui devrait déboucher sur la mise en oeuvre d’un plan de restructuration.

“A ce stade les discussions avec les partenaires sociaux portent sur la suppression d’environ 900 postes, principalement dans la région Occitanie. Toutefois, le Groupe continue en parallèle de tout mettre en œuvre pour trouver des solutions à la sévérité de la crise actuelle dans ce secteur et sauvegarder ainsi un maximum d’emplois”, dit le groupe d’ingénierie et de conseil en technologies dans un communiqué.

Aubert & Duval : 380 emplois menacés

Aubert & Duval : 380 emplois menacés

Aubert & Duval qui travaille dans la fonderie de haute performance notamment pour le secteur aérien envisage la suppression de 380 emplois. La réorganisation attendue du fabricant de pièces de fonderie à haute performance, qui appartient à la division Alliages Haute Performance d’ Eramet , se précise. Sa présidente Christel Bories l’a annoncé en comité de groupe puis en comité social et économique central extraordinaire. Il s’agira d’un ajustement de l’effectif de ses sept sites français. Sur un total d’environ 3.700 postes, le projet revient à en supprimer 462 et à en créer 83 autres, soit une perte nette de près de 380. Un chiffre inférieur à ceux avancés officieusement ces derniers mois.

Fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord : 3000 à 5000 emplois menacés

Fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord : 3000 à 5000 emplois menacés

 

La fusion des réseaux a été décidée au cours du week-end. La Société Générale avait déjà annoncé en septembre qu’il envisageait la fusion des deux réseaux, un tournant qui verrait naître une nouvelle banque de détail forte de 10 millions de clients. Jusqu’à présent, le groupe Société Générale avait organisé son activité de détail en France sur trois réseaux, profitant chacun d’un large niveau d’autonomie: le réseau sous son nom, celui du Crédit du Nord et la banque en ligne Boursorama.

La CFDT du Crédit du Nord a  estimé que les deux banques pourraient perdre au moins «entre 3000 et 5000 emplois».

HSBC : 557 postes menacés en France

HSBC : 557 postes menacés en France

 

 

Sur les 557 postes, 388 sont visés «au sein de la banque d’entreprises, 119 dans les fonctions centrales et 50 sur les fonctions opérations et IT», a précisé la porte-parole d’HSBC France. Les premiers départs «pourraient se faire fin avril jusqu’à septembre», selon la CFDT.

 

HSBC emploie environ 7000 salariés en France. Sans un accord sur le projet de rupture conventionnelle collective, «ils mettraient en place des mesures d’âge unilatéralement», a poursuivi Pascal Montmain, CFDT, ajoutant que «la direction n’a pas garanti qu’il n’y aurait pas de PSE (plan de sauvegarde de l’emploi).»

La banque HSBC avait annoncé un vaste plan de restructuration à l’international, avec la suppression de 35.000 emplois d’ici 2022, principalement aux États-Unis et en Europe, moins rentables, afin de se concentrer sur l’Asie.

Southwest Airlines : 6800 emplois menacés

Southwest Airlines : 6800 emplois menacés

 

La compagnie américaine Southwest Airlines Southwest est parvenue jusqu’à présent à éviter les licenciements après s’être séparée via des plans de départs volontaires, de façon temporaire ou permanente, de 16.900 salariés au deuxième trimestre, soit 27% de ses employés.

Cependant elle a informé jeudi 3 décembre qu’elle pourrait congédier plus de 6.800 salariés en 2021 si des discussions avec les syndicats n’aboutissaient pas, ce qui serait une première pour la société qui n’a jamais licencié en cinquante ans d’existence.

La compagnie pourrait abandonner cette décision si les syndicats acceptent des mesures d’économies ou si le gouvernement accorde des aides supplémentaires au secteur aérien, a toutefois souligné le groupe. Le soutien financier apporté par le gouvernement aux sociétés de transport aérien pour les aider à payer leurs salariés a expiré début octobre. Républicains et démocrates n’étant pas parvenus à un compromis sur une rallonge, American Airlines et United Airlines ont déjà congédié respectivement 19.000 et 13.000 personnes.

 

Le groupe Arcadia- Topshop : 1 300 salariés menacés

Le groupe Arcadia- Topshop : 1 300  salariés menacés

 Le groupe britannique de prêt-à-porter Arcadia, connu pour son enseigne Topshop, a déposé le bilan ce lundi, emporté par une chute d’activité en raison de la crise sanitaire, a annoncé le cabinet Deloitte. Le groupe, qui appartient au controversé homme d’affaire Philip Green, s’est placé sous le régime des faillites au Royaume-Uni et Deloitte a été nommé administrateur, selon un communiqué.

Le  groupe Frasers avait précisé ce lundi matin que si Arcadia devait déposer le bilan, il se positionnerait pour racheter des actifs. Mike Ashley est connu pour avoir bâti son empire du commerce en rachetant des enseignes en difficulté qu’il tente de redresser via des restructurations. Les actifs d’Arcadia pourraient en outre intéresser des spécialistes de la vente de vêtements en ligne comme le groupe Boohoo.

IBM : 1000 à 1500 postes menacés en France

IBM : 1000 à 1500 postes menacés en France

IBM France veut supprimer entre 1.180 et 1.385 postes – soit près d’un quart de ses effectifs dans l’Hexagone -, dans le cadre d’un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) qui va être présenté officiellement le 16 décembre, selon une information de l’AFP qui a été confirmée aux Echos par la CGT, la CFE-CGC et la CFDT du groupe d’informatique.

Ce plan pourrait déboucher sur des licenciements s’il n’y a pas assez de salariés volontaires pour quitter la société dans le cadre du PSE. « Nous allons exiger un plan sans licenciement contraint», souligne David Goncalves, représentant syndical CGE-CGC au comité social et économique (CSE) central qui participe aux négociations avec la direction. « C’est un plan sans précédent chez IBM France ».

« Depuis plusieurs années, il y a entre 300 et 400 départs volontaires tous les ans chez IBM France. Là le chiffre est vraiment très élevé », approuve Mathieu Josien, délégué syndical central CFDT lui aussi impliqué dans les négociations avec la direction. « Au début des années 2000, il y avait plus de 20.000 salariés chez IBM France », rappelle-t-il. Ce volume tomberait à moins de 4.000 salariés après le PSE.

Le PSE en France s’inscrit dans le cadre plus global des 10.000 suppressions de postes à venir en Europe – soit près de 20 % des effectifs dans la région -, et qui ont été annoncées dès le mois d’octobre. Jusqu’ici, 7.870 de ces réductions d’effectifs avaient été détaillées dans les différents pays du Vieux Continent où « Big Blue » est implanté. Ne manquaient plus dans le décompte que l’Italie, qui n’est pas encore fixée, et la France pour qui c’est donc désormais chose faite.

Danone : 2000 emplois menacés

Danone : 2000 emplois menacés

1.500 à 2.000 postes menacées dans les sièges mondiaux et locaux, a annoncé le numéro un mondial des yaourts, qui emploie plus de 100.000 personnes à travers le monde, à l’occasion d’une journée investisseurs. Selon une source proche du groupe, entre 400 à 500 suppressions de postes devraient concerner la France.

Dans le cadre de sa réorganisation, Danone envisage de déménager son siège mondial situé boulevard Haussmann à Paris à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, où se trouvent déjà les équipes du siège France. Danone prévoit parallèlement de générer des économies récurrentes d’un milliard d’euros d’ici à 2023 qui doivent lui permettre d’investir dans la croissance et d’améliorer ses marges.

Ces économies sont réparties entre une baisse de 300 millions d’euros du coût des produits vendus, un recul de l’ordre de 700 millions d’euros des frais généraux et une réduction de 10 à 30% de sa gamme de produits pour se concentrer sur les références les plus dynamiques et rentables.

Grâce ce plan, le groupe agroalimentaire table sur un retour à une croissance rentable dès le second semestre 2021, et un retour de la marge opérationnelle courante à son niveau pré-COVID, à plus de 15%, en 2022.

Danone confirme son objectif de moyen terme d’une croissance des ventes comprise entre 3% et 5% en données comparables mais y ajoute une nouvelle prévision sur les marges en tenant compte du plan d’économies. Il vise ainsi une marge opérationnelle courante comprise entre 15% et 20% à moyen terme.

Pour 2020, le groupe a confirmé ses objectifs d’une marge opérationnelle courante de 14% et d’un free-cash-flow de 1,8 milliard d’euros.

Total : 700 postes menacés

Total : 700 postes menacés

Total envisage la suppression de 700 postes. Par ailleurs la stratégie d’accélération de Total dans l’électricité et les énergies renouvelables aboutirait à la création d’une nouvelle branche au sein du groupe, nommée “One Tech”, mutualisant les activités de recherche et développement et les métiers techniques de ses branches existantes .

Dans ce cadre, Total propose aux syndicats d’ouvrir une négociation concernant ses sites en France en dehors de Donges (Loire-Atlantique) et Grandpuits (Seine-et-Marne) – qui font l’objet de projets spécifiques -, sur le principe du volontariat et en privilégiant principalement les salariés en fin de carrière. Ce plan, ajoute Total, “serait conçu pour accompagner les personnes jusqu’au départ effectif à la retraite de façon à éviter de peser sur les finances publiques”.

Les départs volontaires des salariés des sites opérationnels et des entités techniques et de R&D qui constitueront la future branche One Tech “donneront tous lieu à embauche et (…) n’auront donc aucun impact sur les effectifs des sites et entités concernés”, précise Total. En revanche, les départs de salariés des sièges ne seront pas remplacés, sauf cas particulier.

Ethiopie: nouvelles menaces de guerre avec l’Érythrée du fait du Tigré

Ethiopie: nouvelles menaces de guerre avec l’Érythrée du fait du Tigré  

Dans une des zones les plus pauvres du monde et qui a déjà connu les pires guerres recommence un conflit initié par la région éthiopienne du Tigré qui réclame son indépendance. Une guerre complètement irresponsable qui va encore répandre une fois de plus la mort et la misère dans ces régions qui ont déjà été dévastées pendant des dizaines d’années.

Il y a d’abord eu la guerre d’indépendance de l’Érythrée qui a duré une trentaine d’années .

Une nouvelle guerre entre l’Érythrée et l’Éthiopie s’est développée de mai 1998 à juin 2000. Pour les questions de découpages frontaliers relativement d’ailleurs mineur puisque désertiques. Les deux pays ont engagé des forces considérables et subit d’énormes pertes.

Maintenant c’est donc la région éthiopienne du Tigré qui a déclaré dimanche que ses forces avaient bombardé samedi soir l’aéroport d’Asmara, la capitale de l’Érythrée, confirmant des informations rapportées par des diplomates.

Debretsion Gebremichael, président de l’exécutif régional du Tigré, a ajouté que ses forces étaient engagées depuis plusieurs jours dans un conflit contre l’Érythrée “sur plusieurs fronts”, sans plus de précisions, en plus des combats contre les troupes gouvernementales éthiopiennes.

Le bombardement de l’aéroport d’Asmara marque une escalade majeure dans le conflit qui secoue depuis 12 jours le Tigré, à la suite d’une offensive militaire lancée par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.

Le problème c’est que la guerre pourrait s’étendre dans la région avec une éventuelle reprise des hostilités sur la question des frontières.

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