Archive pour le Tag 'menacés'

Page 4 sur 13

Environnement– Réchauffement climatique: Les pays les plus menacés

Environnement– Réchauffement climatique: Les pays les plus menacés 

Un classement mondial établi par Uswitch fait figurer la Chine et les Etats-Unis parmi les pays les plus impactés par les catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique; un classement  dont rend compte le journal les Échos.

Tempêtes, inondations, glissements de terrain, incendies de forêt, sécheresses ou encore épidémies… Les impacts du changement climatique, aux plans humain et économique, se payent de plus en plus au prix fort. Une « facture » dont le montant, sur une échelle de temps long, se révèle extrêmement variable selon les pays. Elle s’avère écrasante pour la Chine, l’Inde ou encore les Etats-Unis. Alors qu’elle est quasiment nulle pour la péninsule arabique.

C’est ce qu’indique, entre autres, un classement établi par Uswitch , une société américaine spécialisée dans le parangonnage de données. Ses experts, à partir des chiffres du Centre de recherche sur l’épidémiologie des catastrophes (CRED) , un organisme dépendant de l’Université de Louvain (Belgique), sont parvenus à déterminer un degré de sensibilité aux effets du changement climatique pour chacun des 193 pays membres des Nations unies.

Il s’agit ni plus ni moins d’une note d’une échelle variable de 0 à 10, attribuée à chaque Etat selon le nombre, l’ampleur et les pertes humaines liées aux catastrophes naturelles – plus de 15.000 – survenues entre 1902 et 2021, soit largement plus d’un siècle. Un classement dont la Chine décroche donc la note maximale, celle de 9,978 points.

L’ex-empire du milieu y accuse le plus grand nombre de victimes avec plus de 12.5 millions de décès et plus de 3,3 de personnes impactées. Il se classe deuxième pour le montant des pertes économiques subies, estimées à près de 800 milliards de dollars. Plus que tout autre pays, la Chine a été affectée par les sécheresses (39 évènements recensés depuis 1902).

La deuxième place du classement revient à l’Inde avec un score de 9,912. En 120 ans, le pays a accumulé un nombre record (60) d’épisodes de températures extrêmes. Fait particulièrement marquant, il est le seul du top 10 dressé par Uswitch et même de tout ce classement, à avoir subi l’explosion de plusieurs de ses lacs glaciaires. Le Bangladesh, qui arrive troisième (9,720), a essuyé 356 catastrophes naturelles dont près de 80 % sous forme d’inondations ou de tempêtes. Plus de 464 millions de personnes ont été affectées par ces évènements dont près de 3 millions de personnes sont mortes.

Un chiffre qui dépasse de loin celui constaté pour les Etats-Unis (près de 44.000 décès) où, en revanche, le nombre de catastrophes et le montant des dommages subis bat tous les records. En plus d’un siècle, la première puissance économique mondiale aura eu affaire à plus d’un millier d’évènements, essentiellement des tempêtes et des inondations.

Un véritable pilonnage dont l’impact économique représente une facture de 1.700 milliards de dollars pour l’une des pays les plus développés de la planète. Dernier des dix Etats les plus impactés, le Brésil (noté 9,217) s’en sort beaucoup mieux. Le coût des désastres qu’il a subis se chiffre à 47 milliards de dollars, soit seulement 3 % de son PIB total contre 8 % pour les Etats-Unis.

C’est aussi beaucoup moins que l’Italie, classée 33e avec une note de 8,115 et qui figure en tête des pays d’Europe dans ce classement. Les 173 désastres qui l’ont frappée représentent 212 milliards de dollars de dommages. C’est trois fois plus que tous les autres pays européens, parmi lesquels la France, notée 7,967, se situe en 3e position et arrive en 36e au classement mondial d’Uswitch. De tout le Vieux Continent, c’est elle qui, en plus d’un siècle, aura essuyé le plus de tempêtes (71).

Des désastres naturels en série qu’une petite poignée de pays n’ont quasi jamais subis. Depuis 1902, une partie de ceux de la péninsule arabique n’ont eu qu’une ou deux inondations à signaler. Avec un impact économique presque dérisoire : 10 millions de dollars pour le Qatar et 3,2 millions pour le Brunei.

 

Réchauffement climatique: Les pays les plus menacés

 Réchauffement climatique: Les pays les plus menacés 

Un classement mondial établi par Uswitch fait figurer la Chine et les Etats-Unis parmi les pays les plus impactés par les catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique; un classement  dont rend compte le journal les Échos.

Tempêtes, inondations, glissements de terrain, incendies de forêt, sécheresses ou encore épidémies… Les impacts du changement climatique, aux plans humain et économique, se payent de plus en plus au prix fort. Une « facture » dont le montant, sur une échelle de temps long, se révèle extrêmement variable selon les pays. Elle s’avère écrasante pour la Chine, l’Inde ou encore les Etats-Unis. Alors qu’elle est quasiment nulle pour la péninsule arabique.

C’est ce qu’indique, entre autres, un classement établi par Uswitch , une société américaine spécialisée dans le parangonnage de données. Ses experts, à partir des chiffres du Centre de recherche sur l’épidémiologie des catastrophes (CRED) , un organisme dépendant de l’Université de Louvain (Belgique), sont parvenus à déterminer un degré de sensibilité aux effets du changement climatique pour chacun des 193 pays membres des Nations unies.

Il s’agit ni plus ni moins d’une note d’une échelle variable de 0 à 10, attribuée à chaque Etat selon le nombre, l’ampleur et les pertes humaines liées aux catastrophes naturelles – plus de 15.000 – survenues entre 1902 et 2021, soit largement plus d’un siècle. Un classement dont la Chine décroche donc la note maximale, celle de 9,978 points.

L’ex-empire du milieu y accuse le plus grand nombre de victimes avec plus de 12.5 millions de décès et plus de 3,3 de personnes impactées. Il se classe deuxième pour le montant des pertes économiques subies, estimées à près de 800 milliards de dollars. Plus que tout autre pays, la Chine a été affectée par les sécheresses (39 évènements recensés depuis 1902).

La deuxième place du classement revient à l’Inde avec un score de 9,912. En 120 ans, le pays a accumulé un nombre record (60) d’épisodes de températures extrêmes. Fait particulièrement marquant, il est le seul du top 10 dressé par Uswitch et même de tout ce classement, à avoir subi l’explosion de plusieurs de ses lacs glaciaires. Le Bangladesh, qui arrive troisième (9,720), a essuyé 356 catastrophes naturelles dont près de 80 % sous forme d’inondations ou de tempêtes. Plus de 464 millions de personnes ont été affectées par ces évènements dont près de 3 millions de personnes sont mortes.

Un chiffre qui dépasse de loin celui constaté pour les Etats-Unis (près de 44.000 décès) où, en revanche, le nombre de catastrophes et le montant des dommages subis bat tous les records. En plus d’un siècle, la première puissance économique mondiale aura eu affaire à plus d’un millier d’évènements, essentiellement des tempêtes et des inondations.

Un véritable pilonnage dont l’impact économique représente une facture de 1.700 milliards de dollars pour l’une des pays les plus développés de la planète. Dernier des dix Etats les plus impactés, le Brésil (noté 9,217) s’en sort beaucoup mieux. Le coût des désastres qu’il a subis se chiffre à 47 milliards de dollars, soit seulement 3 % de son PIB total contre 8 % pour les Etats-Unis.

C’est aussi beaucoup moins que l’Italie, classée 33e avec une note de 8,115 et qui figure en tête des pays d’Europe dans ce classement. Les 173 désastres qui l’ont frappée représentent 212 milliards de dollars de dommages. C’est trois fois plus que tous les autres pays européens, parmi lesquels la France, notée 7,967, se situe en 3e position et arrive en 36e au classement mondial d’Uswitch. De tout le Vieux Continent, c’est elle qui, en plus d’un siècle, aura essuyé le plus de tempêtes (71).

Des désastres naturels en série qu’une petite poignée de pays n’ont quasi jamais subis. Depuis 1902, une partie de ceux de la péninsule arabique n’ont eu qu’une ou deux inondations à signaler. Avec un impact économique presque dérisoire : 10 millions de dollars pour le Qatar et 3,2 millions pour le Brunei.

 

COVID: les jeux menacés EN CHINE

Des millions d’habitants seraient déjà confinés en Chine notamment pour tenter de réguler la progression de la pandémie dans la perspective des JO.

Les chiffres avancés par la Chine ne sont pas significatifs dans la mesure où il est difficile de faire crédit aux organisations officielles . Cependant officiellement reconnaît quand même la progression du virus et le fait que certaines régions sont désormais soumises à des confinements stricts.  La Chine a signalé samedi 140 nouveaux cas de coronavirus, le chiffre le plus élevé depuis quatre mois, tandis que les autorités s’empressent de contenir l’épidémie dans plusieurs régions, dont la ville de Xi’an, où des millions de personnes sont confinées.

Les jeux d’hiver organisé en Chine pourraient être victime d’une double menace. D’abord une menace diplomatique et politique en réaction au travail forcé et aux atteintes à la démocratie, ensuite du fait des risques sanitaires pour les athlètes pourrait y participer. D’ores et déjà les États-Unis ont menacé de ne pas déplacer leurs délégations en Chine.

Energie: menaces de coupures électriques, pourquoi ?

Energie: menaces de coupures électriques, pourquoi ?

 

Un article d’Olivier Baccuzat dans l’Opinion évoque la problématique d’un possible manque d’électricité au cours de l’hiver.

Des températures qui diminuent (mais sans être en deçà des normes saisonnières), des opérations de maintenance sur une partie non négligeable du parc nucléaire, il n’en fallait pas davantage pour que resurgisse le spectre de possibles coupures d’électricité, symptomatiques d’un système énergétique grippé. Jadis fierté nationale, et reconnu il n’y a pas si longtemps comme l’un des plus performants au monde, celui-ci brille par ses inquiétantes déficiences, révélatrices des errements d’un Etat aussi piètre actionnaire que stratège.

Jamais le nucléaire n’aura été aussi peu productif en période hivernale. D’aucuns, dans le camp des écologistes, clament que « c’est l’entêtement » dans cette source d’énergie qui nous met « dans cette difficulté ». Une affirmation aussi erronée que de courte vue.

Si la France est obligée, en décembre 2021, de recourir à des centrales à fioul et au charbon et d’importer (au prix fort) de l’électricité pour pallier une production insuffisante, c’est au contraire parce que, prisonnière d’un dogme antiatome, elle n’a pas su, pas voulu, soigner et investir dans un outil industriel pourtant capable de l’aider à relever deux défis cruciaux : celui de la transition écologique et celui de sa souveraineté énergétique.

Au lieu de cela, on a multiplié les mauvais choix, à l’image de la fermeture, fin juin 2020, de la centrale de Fessenheim, pourtant en parfait état de marche. Deux ans plus tard, Emmanuel Macron a – un peu – rectifié le tir, plaçant l’atome au cœur du plan France 2030 avec les fameux SMR. Mais outre le fait que la première de ces centrales miniaturisées, destinées surtout à l’export, ne verra pas le jour avant 2035 au mieux, la question demeure entière quant aux moyens à mettre en place, à court terme, pour satisfaire, à moindre coût, une demande d’électricité qui va aller crescendo.

Australie : 98 % de la Grande barrière de corail menacés

Australie : 98 % de la Grande barrière de corail menacés

 

Selon une étude publiée jeudi 4 novembre 98 % de la Grande barrière de corail seraenit menacés. La fréquence, l’intensité et l’ampleur des vagues de chaleur marines qui provoquent ce blanchissement ne cessent d’augmenter, souligne le principal auteur Terry Hughes, du Centre d’excellence de l’Australian Research Council (ARC).

Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est dû à la hausse de la température de l’eau, celle-ci entraînant l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments. Inscrite au Patrimoine mondial par l’Unesco en 1981, la Grande barrière a subi trois épisodes sans précédent de blanchissement lors des canicules de 2016, 2017 et 2020.

De nombreux arbres menacés d’extinction

De nombreux arbres menacés d’extinction

 

Environ un tiers d’entre des espèces d’arbres sont menacées d’extinction à travers le monde, selon un rapport  publié mercredi 1er septembre, qui avertit que le changement climatique pourrait mettre à mal des écosystèmes forestiers entiers.

Un total de 142 espèces sont considérées comme disparues et plus de 440 sont sur le point de l’être, avec moins de 50 arbres existant à l’état sauvage dans le monde.

L’exploitation forestière et la déforestation pour faire place à des cultures ou de l’élevage sont de loin les plus grandes menaces pesant sur les arbres.

Le Brésil, qui abrite une large part de la forêt tropicale amazonienne compte le plus d’espèces d’arbres (8 847) et le plus grands nombre menacées (1 788), conséquence de l’agriculture intensive. Mais la plus forte proportion d’espèces menacées se trouvent dans les régions tropicales d’Afrique, en particulier à Madagascar et sur l’île Maurice où 59% et 57% respectivement des espèces sont en danger.

Tous les Afghans sont menacés

Tous les Afghans sont menacés

 

Le statut « prima facie », qui permet aux réfugiés de bénéficier d’une protection internationale avant un examen individuel, doit être accordé de manière collective sans attente pour tous les Afghans menacés de mort, expliquent les chercheurs Nassim Majidi et Hervé Nicolle dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. 

 

Avec le départ des forces américaines va s’amplifier la traque, porte à porte, pour tous ceux qui figurent sur les listes des talibans. Ces listes se créent depuis des semaines. Elles incluent toutes celles et ceux qu’animait le désir du dialogue, après quarante ans de guerre. Ils y ont cru et ils y croiront toujours.

Et pour l’avoir exprimé haut et fort, en tant qu’artistes par leur musique, en tant que professeurs et chercheurs par leurs travaux, en tant que journalistes, étudiants, représentantes de la société civile, citoyens se rendant aux urnes, ces femmes et ces hommes sont aujourd’hui des cibles listées. Déjà, de nouvelles listes élargissent le spectre à l’ethnie, au genre, à l’identité confessionnelle.

Symétriquement, des listes ont été créées à l’aéroport de Kaboul. Plus de 10 000 Afghans entourent l’aéroport, pour certains munis d’une lettre de recommandation, d’un laissez-passer, prêts à tout pour intégrer les listes et les sous-listes des ambassades, des agences des Nations unies, des ONG, des médias, des compagnies privées, qui leur permettront peut-être, encore pendant quelques jours, de passer les deux cordons de sécurité talibans.

Chaque pays a sa liste et sa contre-liste, et les transactions s’enchaînent. Chacun a « ses » afghans. Mais que deviennent « les » Afghans, qui ont des droits en tant que groupe objectivement menacé par le nouveau régime en place ? Que devient le droit au cœur du chaos ?

Présents depuis quatorze ans en Afghanistan en tant que chercheurs, nous pouvons témoigner du fait qu’une très large majorité d’Afghanes et Afghans – en particulier parmi les nouvelles générations – croient en l’égalité entre hommes et femmes, en la liberté d’expression, aux acquis de la démocratisation, au dialogue entre ethnies rivales, et ne veulent pas des talibans au pouvoir.

Les vingt dernières années ont laissé entrevoir une possibilité de vie autre à une nouvelle génération de jeunes Afghanes et Afghans : 70 % de la population a aujourd’hui moins de 30 ans, pour un âge médian de 18 ans. Filles et fils d’un peuple qui s’est construit dans la mobilité et le déplacement forcé, en raison de guerres importées et de conflits nationaux, régionaux, tous les Afghans sont aujourd’hui virtuellement condamnés à l’immobilité et à la réclusion.

Biodiversité : les insectes pollinisateurs toujours menacés

Biodiversité : les  insectes pollinisateurs toujours menacés

souligne dans une tribune au « Monde » Nicolas Laarman, délégué général de Pollinis.

 

Tribune. (extrait)

 

La nouvelle mouture du Plan national en faveur des insectes pollinisateurs du gouvernement – sa feuille de route face à la disparition accélérée de ces insectes indispensables – a été présentée le 11 juin et fait actuellement l’objet d’une consultation publique. Seul un mince volet concerne les pesticides, qui compte désormais la révision de l’« arrêté abeilles », prévoyant de limiter l’usage de certains pesticides pendant les périodes de floraison ou uniquement au moment du coucher du soleil, ainsi qu’un « renforcement du système d’homologation des pesticides aux niveaux européen et national ».

Sur ce nouveau point, crucial, le gouvernement se contente d’une annonce floue et superficielle pendant que le débat se focalise opportunément sur les horaires d’épandage, en entretenant la confusion entre abeilles domestiques et pollinisateurs sauvages. Les horaires d’épandage aideront peut-être marginalement les abeilles domestiques, contraintes de plus en plus souvent de butiner dans les grandes cultures et des vergers saturés de pesticides…


Mais « l’arrêté abeilles » n’aura qu’un impact négligeable sur la sauvegarde des milliers d’espèces de pollinisateurs sauvages – papillons, abeilles sauvages (bourdons, osmies, andrènes, eucères…), syrphes… Problème : ce sont eux, et non les abeilles domestiques, les véritables garants de la pollinisation. Grâce à la grande variété de leurs caractéristiques physiques (poils auxquels s’attache le pollen, langues de différentes tailles capables de butiner tous types de fleurs sur divers temps de floraison), ils pollinisent les fleurs sauvages et une très grande partie de nos cultures : d’eux dépend notre sécurité alimentaire.

La responsabilité des pratiques agricoles

Ces précieux insectes évoluent aujourd’hui dans des milieux contaminés par des substances hautement toxiques, qui interagissent entre elles dans des proportions inconnues, et qu’on retrouve dans les poussières, l’air, les eaux de surfaces, les rivières, les fleurs sauvages qu’ils butinent, les sols, où nichent la plupart des abeilles solitaires et où les molécules persistent souvent plusieurs années.

Qu’importe alors que ces substances soient pulvérisées de nuit ? Vont-elles disparaître à l’aube, comme par magie ? Quid des innombrables espèces de papillons de nuit, incontournables pollinisateurs dont les populations s’effondrent en France et en Europe. Depuis vingt-cinq ans, plus d’un millier d’études scientifiques documentent les effets létaux des pesticides sur les pollinisateurs.

Environnement : les insectes pollinisateurs toujours menacés

Environnement : les  insectes pollinisateurs toujours menacés

souligne dans une tribune au « Monde » Nicolas Laarman, délégué général de Pollinis.

 

Tribune. (extrait)

 

La nouvelle mouture du Plan national en faveur des insectes pollinisateurs du gouvernement – sa feuille de route face à la disparition accélérée de ces insectes indispensables – a été présentée le 11 juin et fait actuellement l’objet d’une consultation publique. Seul un mince volet concerne les pesticides, qui compte désormais la révision de l’« arrêté abeilles », prévoyant de limiter l’usage de certains pesticides pendant les périodes de floraison ou uniquement au moment du coucher du soleil, ainsi qu’un « renforcement du système d’homologation des pesticides aux niveaux européen et national ».

Sur ce nouveau point, crucial, le gouvernement se contente d’une annonce floue et superficielle pendant que le débat se focalise opportunément sur les horaires d’épandage, en entretenant la confusion entre abeilles domestiques et pollinisateurs sauvages. Les horaires d’épandage aideront peut-être marginalement les abeilles domestiques, contraintes de plus en plus souvent de butiner dans les grandes cultures et des vergers saturés de pesticides…


Mais « l’arrêté abeilles » n’aura qu’un impact négligeable sur la sauvegarde des milliers d’espèces de pollinisateurs sauvages – papillons, abeilles sauvages (bourdons, osmies, andrènes, eucères…), syrphes… Problème : ce sont eux, et non les abeilles domestiques, les véritables garants de la pollinisation. Grâce à la grande variété de leurs caractéristiques physiques (poils auxquels s’attache le pollen, langues de différentes tailles capables de butiner tous types de fleurs sur divers temps de floraison), ils pollinisent les fleurs sauvages et une très grande partie de nos cultures : d’eux dépend notre sécurité alimentaire.

La responsabilité des pratiques agricoles

Ces précieux insectes évoluent aujourd’hui dans des milieux contaminés par des substances hautement toxiques, qui interagissent entre elles dans des proportions inconnues, et qu’on retrouve dans les poussières, l’air, les eaux de surfaces, les rivières, les fleurs sauvages qu’ils butinent, les sols, où nichent la plupart des abeilles solitaires et où les molécules persistent souvent plusieurs années.

Qu’importe alors que ces substances soient pulvérisées de nuit ? Vont-elles disparaître à l’aube, comme par magie ? Quid des innombrables espèces de papillons de nuit, incontournables pollinisateurs dont les populations s’effondrent en France et en Europe. Depuis vingt-cinq ans, plus d’un millier d’études scientifiques documentent les effets létaux des pesticides sur les pollinisateurs.

JO : menacés par l’absence des Américains

JO : menacés par l’absence des Américains

A deux mois des JO les États-Unis déconseille  de se rendre au Japon.

Si la décision se confirme les JO pourrait bien être annulée d’autant que la population japonaise n’est pas favorable à l’organisation de cette compétition sur son territoire.

« Les voyageurs devraient éviter tout déplacement vers le Japon », déclarent les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies dans leur nouvelle recommandation. « En raison de la situation actuelle au Japon, même les voyageurs totalement vaccinés pourraient risquer de se contaminer et de propager des variants du Covid-19 et devraient éviter tout déplacement au Japon ».

Les océans menacés

Les océans menacés

  « Les phénomènes climatiques majeurs que nous rencontrons aujourd’hui sont en grande partie liés aux déséquilibres dans les océans », alerte Sandrine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer, jeudi sur Europe 1.
INTERVIEW »Il y a une urgence à agir ». Les océans recouvrent environ 70% de notre « planète bleue » et ont un rôle majeur dans l’équilibre de notre écosystème. Pourtant, ils sont en mauvaise santé : le niveau des eaux monte, ces dernières augmentent en température et en acidité. A l’occasion du Jour de la Terre, Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer, alerte  sur Europe 1 sur l’urgence de la situation et l’importance de protéger les océans des maux qui les rongent.

« Le climat est régulé essentiellement par l’océan, qui produit de l’oxygène, qui absorbe le CO2 et qui absorbe également 90% de l’excès de chaleur produite par l’activité humaine », rappelle-t-elle. « Les phénomènes climatiques majeurs que nous rencontrons aujourd’hui sont en grande partie liés aux déséquilibres dans les océans. » Les effets sont déjà là : 2020 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées. Et sous la surface, la situation est alarmante. L’acidification et le réchauffement des eaux perturbent les conditions de vie de la flore et la faune marines.

 Une situation qui n’est pas nouvelle, selon Sandrine Roux de Bézieux. « C’est la conséquence de ce que disent les scientifiques depuis des dizaines d’années », assure-t-elle. « Le Sommet de la Terre à Rio, en 1992, disait déjà cela. Aujourd’hui, on en voit les conséquences dramatiques pour certaines populations. On le voit aussi sur les côtes françaises. »

« L’Océan souffre de trois maux : les émissions de carbone, le mauvais état de la biodiversité marine et la pollution et les déchets qui sont reversés en mer », énumère Sandrine Roux de Bézieux. Des problématiques que la Fondation de la mer tente de régler, via des opérations spécifiques, à l’instar du programme « Un geste pour la mer ». « Nous avons organisé depuis un an, avec une centaine d’associations présentes partout dans toutes les régions de France, à peu près 600 collectes de déchets et collecté 60 tonnes de déchets partout sur le territoire français », souligne-t-elle.

La présidente de la Fondation de la mer se félicite du retour à la raison des Etats-Unis sur le sujet, avec le Sommet pour le climat organisé jeudi par Joe Biden. « Ils sont les premiers à produire du CO2 en tonnes par habitant : ils produisent plus de 100 kilos de déchets par an et par habitant », contre 60 kilogrammes par an et par habitant pour la France, explique-t-elle. Elle salue également la présence des dirigeants chinois, acteur majeur dans la production de CO2. « La Chine, en milliards de tonnes de CO2, a largement dépassé les Etats-Unis. Ils sont tellement nombreux qu’évidemment ils sont les premiers producteurs de CO2 sur la planète. Et leur présence est importante », explique-t-elle. « Il faudrait aussi ne pas oublier l’Inde, qui est le troisième émetteur de CO2 au monde, qui doit faire partie des discussions. »

Si elle appelle les gouvernement à se saisir de la situation, les citoyens peuvent également agir à leur niveau, en fonctionnant avec les trois « R » : Réduction, réemploi et recyclage. « Réduisons nos déchets, réduisons nos trajets polluants, réduisons la température de nos douches ou de nos appartements, réduisons notre gaspillage », liste la présidente de la Fondation de la mer. « Utilisons de la de la seconde main., louons les matériels au lieu de les acheter et recyclons. »

Europe 1
Par Mathilde Durand

Turquie: une centaine d’amiraux retraités menacés par Erdogan

Turquie: une centaine d’amiraux retraités menacés par Erdogan

Une centaine d’anciens amis amiraux retraités sont accusés par Erdogan d’avoir tenté un coup d’État en critiquant collectivement la perspective d’un canal Istanbul venant suppléer le Bosphore. Plusieurs amiraux ont été mis en garde à vue.

Le chantier ambitieux du « canal d’Istanbul », qui s’inscrit dans une volonté de révolutionner l’infrastructure turque depuis l’arrivée de l’AKP au pouvoir, il y a dix-huit ans, vise, selon le gouvernement, à soulager le Bosphore, l’un des détroits les plus congestionnés du monde. Mais les militaires en question ne l’entendent pas de la même façon. Pour eux, il remet en question la convention de Montreux, datant de 1936, qui garantit le libre passage des navires civils dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles, en temps de paix comme en temps de guerre. Dans leur lettre ouverte, ils disent leur « inquiétude » face au risque d’ouvrir un ­débat sur ce fameux traité qui « protège au mieux les intérêts turcs ».

En fait il s’agit d’une occasion supplémentaire pour Erdogan d’affirmer son autorité dans tous les secteurs de la société et de nourrir chaque fois que possible le nationalisme.  Bref la démocratie turque tutoie de plus en plus la dictature nationaliste.

Contamination : un nombre toujours élevé dans quatre semaines ! Et menaces sur l’été

Contamination : un nombre toujours élevé dans quatre semaines ! Et menaces sur l’été

 

Pour l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, la fermeture des écoles et l’extension des restrictions à toute la France métropolitaine pendant quatre semaines pourraient permettre de « revenir à un niveau de plateau élevé » comparable à celui de janvier-février. Mais l’été s’annonce plus dur que l’an passé. (Interview JDD)

« Nous devons, pour les mois à venir, fournir chacun effort supplémentaire. » Lors d’une allocution télévisée mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles restrictions pendant quatre semaines contre le Covid-19. Dès samedi, toute la métropole sera soumise aux mesures renforcées déjà en vigueur dans 19 départements. Les écoles fermeront aussi leurs portes pour laisser place à l’enseignement à distance puis à des vacances unifiées sur le territoire. Mais l’effet conjugué de ce tour de vis et le déploiement de la vaccination, veut croire le Président, « va nous permettre, à partir de la mi-mai, de commencer à rouvrir progressivement le pays ».

Ces mesures seront-elles suffisantes pour enrayer la dynamique épidémique? Le calendrier d’allègements esquissé par Emmanuel Macron est-il réaliste? Professeur de santé publique et d’épidémiologie à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Mahmoud Zureik analyse ces annonces.

Les mesures annoncées mercredi seront-elles suffisantes pour casser la courbe épidémique?
Elles seront en partie efficaces, de façon non-négligeable, surtout par la fermeture des écoles. Est-ce que ce sera suffisant? Tout dépend de l’objectif. En novembre, le Président a annoncé un objectif de 5.000 contaminations par jour et de 2.500 personnes en réanimation. Ce chiffre était présenté comme un seuil permettant de contenir l’épidémie. Depuis, on n’en parle plus. Si l’objectif est de revenir à un niveau de plateau élevé avec 20.000 à 25.000 contaminations par jour comme en janvier-février, on peut y arriver. S’il s’agit de passer de 35.000 cas quotidiens actuellement à 5.000 contaminations, certainement pas.

Pourquoi?
Cela dépend du chiffre de départ : passer de 35.000 contaminations quotidiennes à 5.000, c’est extrêmement difficile. Cela demande des mesures beaucoup plus strictes et plus longues. Prenons l’exemple du Royaume-Uni : fin décembre, début janvier, ils étaient proches des 60.000 cas par jour. Ils ont mis trois mois pour redescendre sous les 5.000. S’ils avaient réagi avant, la nature et la durée des mesures auraient été bien inférieures.

L’interdiction des voyages entre régions ne va pas entrer en vigueur avant lundi et va donc tarder à produire des effets

A partir de quand pourra-t-on observer un éventuel effet des nouvelles restrictions?
Pas avant deux, trois semaines. Mais l’interdiction des voyages entre régions ne va pas entrer en vigueur avant lundi et va donc tarder à produire des effets. Le paramètre le plus avancé pour observer un impact, c’est le nombre de contaminations. Le nombre d’hospitalisations, de réanimations et de décès, lui, va continuer à augmenter parce qu’il y a toujours un décalage entre les contaminations et les hospitalisations, de 7 à 10 jours environ pour l’hospitalisation et de deux à trois semaines pour la mortalité. Avec le variant anglais, on voit que le passage en réanimation est plus rapide qu’avec le variant classique, donc ce décalage sera peut-être raccourci, de l’ordre de 5 à 10 jours environ contre 7 à 10 jours.

Dans son allocution, Emmanuel Macron a affirmé que les « mesures de freinage renforcées » mises en place dans 19 départements le 18 mars ont eu de « premiers effets ». Est-ce vrai?
C’est encore difficile à dire. On verra dans les jours qui viennent mais, pour le moment, si impact il y a, il est presque négligeable.

L’école est l’un des derniers vecteurs de circulation du virus et il concerne des millions de personnes

En quoi la fermeture des écoles peut avoir un effet bénéfique?
C’est la première fois que le président de la République reconnaît que l’école est un lieu de circulation du virus, ce que l’on pensait depuis des mois. Le variant anglais, avec sa transmissibilité accrue, a rendu la problématique de l’école plus aiguë et visible. Les restaurants sont fermés, les commerces sont fermés, les lieux culturels sont fermés, on a encouragé le télétravail… L’école est l’un des derniers vecteurs de circulation du virus et il concerne des millions de personnes, c’est-à-dire les enfants, les parents et le personnel de l’Education nationale.

 

Indirectement, c’est donc aussi un moyen de réduire les contacts des adultes en les poussant à rester chez eux?
Le chômage partiel ou le télétravail, selon les schémas familiaux, permettra aux parents d’avoir moins de contacts. Cela dit, il ne s’agit pas forcément de rester chez soi, confiné dans un lieu clos. Du point de vue du risque de contamination, être à l’extérieur, en respectant les gestes barrière, c’est mieux que de s’enfermer chez soi. Mais il faut avoir beaucoup moins d’interactions sociales, éviter les squares et les rues avec une densité importante et, si on est avec des gens, ne pas partager de repas. Se balader sur une plage, dans la forêt ou une rue déserte ne présente quasiment aucun risque de contamination.

Les déplacements entre régions seront autorisés ce week-end. Est-ce que cela pourrait envenimer la situation?
Jusqu’à lundi, on aura une sorte de mise en attente des mesures. Pendant ce temps, il y aura des interactions, des brassages, et donc un risque de contamination et de dissémination dont on se serait bien passé. Les gens se sont organisés pour leur lundi de Pâques, c’est donc un compromis, mais qui se fera peut-être un peu au détriment de la maîtrise de l’épidémie.

Avec la vaccination, on peut être optimiste sur le ralentissement de l’épidémie dans les mois qui viennent

Le passage à des restrictions nationales, avec une allocution solennelle, permet-il d’envoyer un signal pour inciter à la vigilance?
Cela envoie un signal sur la gravité de la situation, mais il est difficile de savoir si cela va changer quelque chose. Les restrictions durent depuis un an et, malgré cela, même s’il y a des relâchements, beaucoup de gens sont responsables et conscients du danger!

Quoi qu’il arrive, la situation hospitalière sera toujours très tendue dans quatre semaines?
On aura toujours de fortes tensions hospitalières et un nombre élevé de contaminations. Même si on atteint un pic de contaminations en avril, la descente va être lente. Néanmoins, avec la vaccination, avec le fait que de plus en plus de gens ont contracté le Covid et présentent une immunité, avec la modification des conditions météorologiques qui permettra d’aller plus souvent à l’extérieur, on peut être optimiste sur le ralentissement de l’épidémie dans les mois qui viennent.

On verra les premiers résultats [de la vaccination] pendant le mois de mai

Quand la vaccination produira-t-elle un effet sur la courbe épidémique?
De plus en plus d’études montrent que les vaccins protègent des formes graves mais aussi des contaminations. C’est une très bonne nouvelle! Cela signifie que, même si on n’arrive pas rapidement à un nombre très élevé de personnes vaccinées, pour atteindre l’immunité de groupe, plus on vaccine, moins il y a de place pour le virus. Je dirai que l’on verra les premiers résultats pendant le mois de mai. Les vaccins produisent d’ailleurs déjà leurs effets en Ehpad et sur les personnes très âgées. C’est un signe d’espoir, le bout du tunnel n’est pas très loin.

Vous estimez dans le même temps que l’été sera plus difficile que l’été dernier. Pourquoi?
Parce que le niveau de circulation du virus sera plus élevé. L’année dernière, le 11 mai [date du déconfinement progressif, NDLR], on avait entre 1.000 et 3.000 contaminations par jour selon les estimations. On était dans des conditions presque normales avec un virus qui circulait à bas bruit. Cette fois-ci, on va probablement arriver vers l’été avec une circulation plus élevée du virus.

 

50 députés objets de menaces de mort

50 députés objets de menaces de mort

Accompagnées de photos, des menaces, non revendiquées et sans motif clair, ont été envoyées par courrier électronique à des élus tels André Chassaigne (PCF), Éric Ciotti (LR) ou Alexis Corbière (LFI). Le titulaire LREM du perchoir n’a pas été visé mais des députés de la majorité l’ont été.

Au nom de l’Assemblée nationale, le président de l’assemblée va effectuer un signalement en application de l’article 40 du code de procédure pénale. Les députés sont régulièrement la cible de menaces, notamment sur les réseaux sociaux.

Les oiseaux de plus en plus menacés

Les oiseaux de plus en plus menacés

 

 

Chacun peut constater que le nombre d’oiseaux diminue régulièrement et que nombre d’espèces ont disparu. « Pour les oiseaux, on est passé de 25 à 33 % d’espèces d’oiseaux nicheurs menacés entre 2008 et aujourd’hui » en France, alerte Bruno David, naturaliste, président du Muséum national d’histoire naturelle sur France Info. Le Muséum, l’Office français de la biodiversité (OFB) et l’UICN publient mercredi 3 mars une liste rouge montrant que près d’une espèce animale sur cinq est en danger dans notre pays. 

Un constat alarmant qu’on peut avoir du mal à se figurer, explique Bruno David : « On voit toujours des moineaux, des bouvreuils, des rouges-gorges ou des chardonnerets, qui viennent pourtant de rentrer dans la liste rouge. Mais on a du mal à se souvenir qu’il y en avait plus avant, on ne mesure pas le danger ».

Sans habitat, les animaux disparaissent

Certaines espèces sont proches de la disparition. « Le martinet noir c’est moins 47 % en dix ans, presque la moitié qui a disparu », indique le scientifique. Autre exemple avec l’âpron du Rhone, un poisson qu’on trouve dans le fleuve Rhône : « 90% de son aire de distribution, de son habitat », s’alarme le président du Muséum national d’histoire naturelle.

À l’origine en effet de ces disparitions massives d’espèces « la destruction des habitats ». « On détruit beaucoup de zones humides, on dit que ce sont des réservoirs à moustiques donc on les détruit, pointe Bruno David. On fragmente aussi les paysages : nos infrastructures linéaires, que ce soient des autoroutes, des voies ferrées, des parkings, des zones commerciales, ça fragmente les espaces et fragilise les espèces. Cela les réduit à des sous-populations, qui deviennent plus fragiles ».

Le confinement « n’y a rien changé »

Le scientifique remet en cause l’idée selon laquelle les animaux avaient repris leurs droits avec le confinement : « la nature ne les avait pas vraiment regagnés. Il y a juste des espèces qui sont un peu moins farouches que d’autres, qui se cachent normalement quand on a une activité complète, qui ont eu tendance à ressortir. On a vu circuler des renards en ville, quelques cervidés qui se promenaient. Mais on voit très bien qu’il n’y a rien changé ».

Selon le président du Muséum national d’histoire naturelle, il est urgent de prendre conscience de la situation car l’être humain est « une espèce animale parmi d’autres et que nous dépendons totalement de la biodiversité : pour nous nourrir ou respirer.

« On est adapté à un certain tissu vivant : si on le détruit, on le fait basculer vers de nouveaux équilibres. Peut-être que nous serons en danger. »

123456...13



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol