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Presse écrite : les journalistes menacés

Presse écrite : les journalistes menacés

Le métier de journaliste perd de sa superbe. Il serait même le pire métier du monde, parmi des centaines d’autres passés en revue, selon une étude de Careercast, qui publie son classement pour la 25e année consécutive. Basée sur les données du Bureau des statistiques du travail, l’étude montre que le métier de journaliste de presse écrite se retrouve en bas du tableau pour plusieurs raisons. Un salaire moyen faible avoisinant 36 000 dollars soit presque 28 000 euros, des perspectives professionnelles quasi inexistantes et un stress important. Un métier qui, selon Paul Gillin, « s’effondre en raison du modèle non durable de la presse écrite. Un modèle qui disparaîtra sûrement complètement d’ici dix ans ».Selon Rochelle Gilken, une ancienne journaliste, faire ce métier était un rêve mais cela s’est transformé en un calvaire au fil des ans en raison d’une paye trop faible et d’un stress grandissant. Elle ajoute que ce média doit faire face à toujours plus de réductions budgétaires et surtout la concurrence accrue de la presse online : « avec l’évolution des technologies, les contenus sont accessibles en lignes de n’importe où et menacent les journaux papiers ». Si vous cherchez une reconversion, préférez plutôt le métier d’actuaire –spécialiste de l’application du calcul des probabilités et des statistiques aux questions d’assurance et de finance– qui arrive en tête du classement, ou encore celui d’ingénieur biomédical.

 

Le Printemps : 226 emplois menacés

Le Printemps : 226 emplois menacés

 

 

D’après des documents internes que s’est procuré Mediapart, le magasin-amiral du Printemps sur les Grands Boulevards parisiens, « le seul qui intéresse les acheteurs qataris », sera radicalement transformé après le rachat et « n’aura plus grand-chose à voir » avec le grand magasin actuel.  Le Printemps « est appelé à devenir dans un premier temps un centre commercial, les propriétaires comptant louer à prix d’or des espaces pour des marques de luxe », affirme Mediapart.  Le futur plan d’action, baptisé « Arthur 3″ a servi à vendre le projet de rachat aux qataris et a été signé par les parties le 21 décembre. Toutefois, selon la direction du Printemps, ce plan, sur lequel figure uniquement la mention « projet », n’existe pas.  Selon les documents publiés par Mediapart, il « prévoit la suppression totale du rayon enfant, du rayon bain, la division par deux des produits de la maison, des arts de la table, des meubles ».  Selon Bernard Demarcq, secrétaire général du syndicat UGICT-CGT du Printemps, contacté par l’AFP, le rayon lingerie devrait également être réduit de moitié.  L’objectif est simple: transformer le Printemps en temple du luxe, dédié aux marques haut de gamme, et destiné à attirer la riche clientèle de touristes étrangers.  Avec en ligne de mire un doublement du chiffre d’affaires d’ici 2019, et des taux de marges de 38% pour l’horlogerie et de 36,7% pour les chaussures, rien que dans le bâtiment abritant actuellement le Printemps de l’Homme, qui sera entièrement repensé.  Rien que sur cet espace Homme, les acheteurs prévoient de dégager 152 millions de ventes supplémentaires en augmentant la surface de 78%, pour y accueillir les grandes marques internationales comme Vuitton, Hermès, Saint Laurent, Gucci, Dior.  Chacune d’entre elles devra louer « à prix d’or » les espaces dont elle souhaite disposer.  Les mêmes transformations seront adoptées pour la Beauté et la Maison, avec chaque fois pour objectif de rassembler les marques les plus haut de gamme et exclusives, qui géreront tout par elles-mêmes, y compris les salariés.  D’après les syndicats du Printemps, qui ont reçu copie des documents par Mediapart, « ce sont au moins 226 postes qui seront supprimés, des salariés des marques mais aussi des salariés Printemps dans la centrale d’achat, la logistique, la comptabilité et dans les réserves si la direction met en place ce projet Arthur 3″, a dit M. Demarcq.   »Les Qataris ne veulent pas s’embarrasser de salariés et veulent aller vers la concession, c’est-à-dire que toutes les activités seront cédées aux marques de luxe qui, elles, emploient souvent des intérimaires qui ne bénéficient pas de la même protection sociale que celle des salariés Printemps », a-t-il expliqué. « Le Printemps ne sera plus qu’une coquille vide », a conclu M. Demarcq.

 

IBM France : 1.200 postes menacés

IBM France : 1.200 postes menacés

IBM envisage de supprimer « plus de 1.200 postes » sur les 9.700 que compte le groupe en France, a-t-on appris mercredi de sources syndicales, à l’issue d’un comité central d’entreprise.   »La direction nous a dit que sa +réflexion allait vers une nécessité de supprimer plus de 1.200 emplois+ sur deux ans », a affirmé à l’AFP Pierry Poquet, délégué central Unsa, premier syndicat du groupe.  Cette information a été confirmée par Gérard Chameau, délégué central CFDT, qui a précisé qu’IBM allait s’appuyer sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) pour supprimer ces emplois.  Contactée par l’AFP, la direction n’a pas chiffré les suppressions de postes. Elle a cependant reconnu dans un communiqué qu’un travail était « engagé pour parvenir à la nécessaire adaptation d’IBM France aux demandes de ses clients ».   »Pour autant, aucune décision n’est prise concernant un éventuel plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) », conclut le communiqué.   »Il n’y a pas eu de véritable plan d’exposé aujourd’hui. Nous allons demander une expertise pour savoir si tout va vraiment si mal chez IBM et pour étudier l’impact psycho-social de ces suppressions sur le personnel restant », a indiqué Gérard Chameau.  Après avoir annoncé des résultats inférieurs aux attentes le 18 avril, le directeur financier d’IBM, Mark Loughridge, avait ouvert la porte à des suppressions de postes dans le monde.  Il avait précisé que le groupe consacrerait cette année près d’un milliard de dollars pour réduire les effectifs et que cela se ferait « comme l’année dernière », en dehors des Etats-Unis.  Dans un communiqué commun, les syndicats CFDT, CFE-CGC et Unsa d’IBM ont dénoncé des « réductions incessantes d’effectifs » et « exigé » de la compagnie qu’elle « clarifie très vite les mesures qu’elle compte prendre pour qu’il n’y ait aucun licenciement en France ».   »Envisager de fonctionner avec autant d’emplois en moins ne peut qu’augmenter le stress et la souffrance au travail déjà élevés par le fait de la politique continue de réductions d’effectifs depuis plusieurs années », ont souligné les syndicats.  Pierry Poquet a rappelé « qu’il y a quinze ans, il y avait 26.000 salariés », contre seulement 9.730 aujourd’hui.  IBM emploie plus de 400.000 salariés dans le monde.

 

IBM France : au moins 1200 emplois menacés

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IBM France : au moins 1200 emplois menacés

La nouvelle est tombée ce jeudi après-midi. « La direction a la volonté de supprimer entre 1.200 et 1.400 emplois directs sur deux ans« , a affirmé Gérard Chameau, délégué central CFDT d’IBM. Cela représente environ 14% du personnel du géant de l’informatique dans l’Hexagone.  »On perd environ 500 personnes par an. Il y a quinze ans, nous étions 24.000″ (Aujourd’hui, ils sont 9.700) D’après le syndicaliste, ce plan devrait être annoncé lors d’un comité central d’entreprise le 24 avril. Une information confirmée par la CFE-CGC et Unsa : « On perd environ 500 personnes par an. Il y a quinze ans, nous étions 24.000« , déplore Pierre Poquet, délégué central Unsa. Aujourd’hui, le groupe emploie un peu plus de 9.700 salariés.  Selon Christian Berveglieri, secrétaire du CCE et représentant de la CFE-CGC, sur deux ans, il est possible d’éviter un plan social, en encourageant notamment les départs volontaires. Mais lui aussi concède que le chiffre est douloureux. « Si ce plan se confirme, dit-il, il faut qu’IBM précise comment on pourra fonctionner avec autant d’emplois en moins« . La direction pour le moment reste muette.

 

Société générale: 6 à 700 emplois menacés

Société générale: 6 à 700 emplois menacés

 

Lors d’une réunion mercredi avec les syndicats, la direction de la banque a évoqué « le regroupement de quatre pôles en deux » dans le quartier de la Défense, près de Paris, avec à la clé « un impact sur l’emploi de 600 à 700 postes supprimés ». Selon une autre source syndicale, la direction a effectivement « tracé les grandes lignes de projet » qui n’est toutefois « pas finalisé ». Plusieurs centaines d’emplois pourraient être concernés, selon cet élu syndical, qui a fait valoir que les discussions commençaient. Le projet de restructuration devrait s’accompagner d’un dispositif de départs volontaires, selon lui. Interrogée par l’AFP, la direction a rappelé qu’en février, lors de la présentation de ses résultats annuels, le groupe avait indiqué qu’ »il envisageait des réorganisations, notamment dans ses directions fonctionnelles, en vue de regrouper le pilotage de certains métiers et de simplifier la structure ». « Dans les cas où les réorganisations auraient des conséquences sur l’emploi en France, le groupe s’est engagé à recourir prioritairement à la mobilité interne, et aux départs volontaires si nécessaire en s’appuyant sur les mesures d’aides prévues, mais sans départ contraint », a souligné la direction. A l’automne 2011, la Société générale avait annoncé la suppression de 880 postes dans la banque d’investissements. Ce plan est « réalisé et s’est traduit par 691 départs », a précisé un élu syndical à l’AFP. Les salariés de la banque avaient fait grève en janvier dernier pour exprimer leur mécontentement sur la question des salaires, mais aussi exprimer leur inquiétude pour l’emploi, redoutant des suppressions d’emplois et des fermetures d’agences.

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch va mettre fin à ses activités photovoltaïques cristallines, la technologie la plus répandue, et vendre ou fermer toutes ses unités, dont celle de modules située à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon.   »L’usine de modules de Vénissieux sera vendue. Le projet de production en Malaisie sera abandonné. Bosch prévoit de vendre ses parts dans Aleo Solar », une filiale qu’il détient à 90,7%, a énuméré le groupe dans un communiqué.  En revanche, les activités de développement concernant la technologie des couches minces, assurées par la société CISTech GmbH et situées à Brandebourg-sur-la-Havel, en Allemagne, seront maintenues.   »Malgré les efforts conjoints des salariés et de la direction, cette activité a généré des pertes d’environ un milliard d’euros en 2012 pour le groupe », a rappelé l’entreprise en évoquant un manque de compétitivité.   »Ce n’était pas soutenable à long terme », a commenté son patron Volkmar Denner lors d’une conférence de presse téléphonique.  Celui-ci a évoqué les « immenses surcapacités » de production auxquelles fait face le secteur. « Aujourd’hui, presque tous les grands fabricants enregistrent des pertes, même les Chinois », a-t-il souligné.   »Je suis conscient que pour les salariés s’ouvre une période difficile », a-t-il ajouté en affirmant que la direction avait mûrement réfléchi sa décision et étudié toutes les alternatives.  M. Denner a déclaré avoir « l’espoir de sauvegarder des emplois » en réussissant à trouver des repreneurs pour plusieurs des activités de la division Solar Energy, et indiqué que certains salariés pourraient être reclassés dans d’autres divisions du groupe.  Le président de Bosch France, Guy Maugis, s’est dit vendredi « persuadé » de trouver un repreneur pour le site d’assemblage de modules photovoltaïques de Vénissieux.   »Nous avons besoin de la production photovoltaïque en Allemagne et en Europe », a fait valoir dans un communiqué un responsable du syndicat allemand IG Metall, Jörg Hofmann. « Autrement, nous bradons de manière totalement inconsciente notre participation à un marché d’avenir », a-t-il averti.  L’annonce de Bosch n’est pas une surprise. En novembre, l’entreprise familiale, non cotée en Bourse, s’était déjà retirée du projet géant d’énergie solaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Desertec. En janvier, la direction du groupe avait fait savoir qu’elle étudiait « toutes les possibilités envisageables » quant à l’avenir de ce segment.  Comme tous les fabricants européens de composants et installations photovoltaïques, Bosch souffre d’une intense compétition sur les prix, conséquence de la concurrence accrue de producteurs notamment chinois et de la baisse des subventions dans plusieurs pays européens.  Le marché du photovoltaïque a chuté de 18% en valeur en 2012, à 77,5 milliards de dollars, pesant fortement sur la rentabilité des fabricants.  Un autre allemand, Siemens, a lui aussi tourné cette page, en octobre dernier, en cédant toutes ces activités solaires, et plusieurs acteurs du secteur ont dû mettre la clé sous la porte l’an dernier en Allemagne.  Le photovoltaïque est un sous-segment de la division de techniques industrielles de Bosch, division de taille modeste puisqu’elle a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires total de 8 milliards d’euros, contre plus de 52 milliards d’euros pour le groupe dans son ensemble.  La division solaire de Bosch est active dans plusieurs pays d’Europe mais aussi en Asie. Elle compte quatre sites de production, dont trois en Allemagne.  A Vénissieux, elle concerne 200 personnes sur les 800 emplois industriels du groupe sur le site.  Bosch, qui est notamment le premier équipementier automobile mondial, emploie environ 306.000 personnes au total.

 

Bridgestone, 950 emplois menacés

Bridgestone, 950 salariés menacés

« Le segment des pneus pour les voitures en Union européenne est passé de 300 millions d’unités en 2011 à 261 millions en 2012 (-13%) et aucune reprise de volume au niveau de 2011 n’est prévue avant 2020″, a justifié le fabricant japonais de pneumatiques. Il va entamer des discussions avec les parties concernées sur le sort des 950 salariés du site qui avait fêté l’an passé ses 50 ans.  L’usine de Bari est l’une des 8 unités de production de pneus de Bridgestone en Europe. Les autres installations se trouvent en Espagne, en France, en Pologne et en Hongrie.   »Cette décision n’aura aucun effet sur les autres entités du groupe existant en Italie, l’un des marchés clés en Europe, y compris un centre technique près de Rome », a assuré Bridgestone.   »Le choix de la liquidation de l’usine de Bari fait suite à une analyse approfondie des changements structurels qui ont eu lieu au cours des deux dernières années sur le marché du pneu à la fois en Europe et dans le monde », a détaillé le principal concurrent du français Michelin.   »Mise à part une baisse structurelle de la demande de pneus, le secteur souffre de la pression croissante émanant de producteurs des pays émergents, qui présentent des atouts en termes de compétitivité-coût », explique aussi Bridgestone.  Le groupe japonais précise que ces concurrents ont constamment gagné des parts de marché dans le segment bas de gamme, où ils jouissent d’avantages considérables en termes de coûts de production, au détriment des grands fabricants de pneus plus performants tels que Bridgestone.  Or, l’usine de Bari produit des pneus d’usage général qui sont directement concurrencés par ces pneus à bas coût.   »Malgré les efforts répétés visant à réformer l’usine de Bari afin de répondre à ces nouveaux défis, nous n’avons d’autre choix que de fermer ce site » jugé inapte à soutenir cette situation, indique Bridgestone.  Et d’assurer que « la décision a été prise après une analyse approfondie de toutes les solutions possibles, mais qu’aucune d’entre elles n’est réalisable ».  Le groupe pense que l’usine de Bari cessera de fonctionner dans la première moitié de 2014.  La chute des ventes de pneus est directement liée à la crise que traverse le secteur de l’automobile en Europe où les constructeurs souffrent de surcapacité de production alors que les consommateurs sont peu enclins à dépenser.  Le groupe Bridgestone, tourné vers les pneus haut de gamme, est pour sa part globalement en excellente santé, avec des bénéfices qui progressent, aidés par le regain des ventes de voitures au Japon l’an passé et la baisse du yen qui augmente mécaniquement ses recettes tirées de l’étranger.

 

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General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric a annoncé jeudi son intention de supprimer 200 postes d’ingénieurs et de cadres dans son activité de turbines à gaz en France, a-t-on appris de source syndicale. Quatre-vingt-cinq des salariés concernés sont employés en sous-traitance. La direction a révélé lors d’un comité d’entreprise extraordinaire à Belfort un plan de départs volontaires assorti d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui touchera les sites de Belfort et Bourogne, dans le Territoire de Belfort, ainsi que celui de Chonas dans l’Isère. L’entreprise américaine justifie son projet par la baisse de son chiffre d’affaires, lié au ralentissement de l’activité économique mondiale, a précisé à Reuters un élu de CFE-CGC. « On espère regarnir le carnet de commande en fin d’année », a-t-il dit. L’activité Turbine à gaz de General Electric emploie près de 2.000 personnes en France.

 

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Crédit agricole : près de 1500 postes menacés

Crédit agricole : près de 1500 postes menacés

Après le déficit record (lié à la spéculation plus qu’hasardeuse), il faut payer la note au Crédit agricole qui apprête à supprimer près de 1500 postes. Près de 1 500 postes ne devraient pas être remplacés au sein des caisses régionales du Crédit Agricole annonce ce lundi matin le journal Les Echos.  Selon le quotidien, qui dit s’être procuré un document interne de la Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA), le Crédit agricole prévoit pour cette année le départ de 4 125 salariés et n’entend recruter que 2 707 personnes, « un mouvement qui se traduirait donc par la suppression de 1 418 postes ». « Au total, les effectifs les effectifs des 39 caisses régionales et de Crédit agricole Titres passeraient ainsi sous la barre des 65 000 », poursuit le journal. Interrogée par le quotidien, Camille Béraud, directrice générale adjointe de la FNCA chargée des ressources humaines, explique toutefois que le groupe n’a « pas de stratégie de suppression de postes ». « Il s’agit là de prévisions statistiques à douze mois », souligne Camille Béraud. « Si les départs en retraite sont plus importants en 2013, ils ne seront peut-être pas tous remplacés ». Un porte-parole de la FNCA s’est pour sa part refusé à tout commentaire. Crédit agricole SA, qui a accusé l’an dernier une perte de près de quatre milliards d’euros, entend désormais tourner la page de ses déboires à l’international et prévoit un nouveau plan stratégique triennal.

 

 

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Acier : 11 000 emplois menacés en Slovaquie

Acier : 11 000 emplois menacés en Slovaquie

Fondée dans les années 1960 et rachetée par U.S. Steel en 2000 pour quelque 350 millions d’euros, la compagnie Vychodoslovenske Zeleziarne (VSZ, Aciéries de Slovaquie orientale) qui compte 11.000 salariés va être abandonnée par US Steel.  U.S. Steel garde le silence sur les raisons de son départ. Selon le Premier ministre social-démocrate slovaque, Robert Fico, ce sont les règlements européens très stricts dans le domaine de l’environnement qui poussent US Steel à envisager de quitter la Slovaquie.  M. Fico a fait également état d’une hausse des prix des matières premières et de la fin des mesures d’exemption fiscales au bout de dix ans.  Producteur d’acier basé à Pittsburgh (Ohio) avec d’importants sites aux Etats-Unis, au Canada et en Europe centrale, U.S. Steel figure parmi les 15 premiers producteurs mondiaux. Ses capacités de production d’acier brut se chiffrent à 29,3 millions de tonnes nettes par an.  U.S. Steel Kosice est un fournisseur clé pour les trois constructeurs automobiles implantés en Slovaquie: l’allemand Volkswagen, le français PSA Peugeot Citroën et le sud-coréen Kia.  Le secteur automobile slovaque a battu en 2012 un record avec quelque 900.000 véhicules produits. Les affaires vont bien aussi pour la sidérurgie en Slovaquie, malgré la morosité qui règne dans l’UE, son principal marché à l’exportation.  De ce point de vue, l’éventuel retrait du groupe américain soulève des questions d’autant plus que son site slovaque a affiché chaque année des bénéfices à l’exception d’une perte nette de 25 millions d’euros enregistrée en 2011.  Selon l’analyste de la banque Tatra, Juraj Valachy, l’éventuel départ d’U.S. Steel « pourrait être une décision stratégique, le groupe ayant déjà fermé l’année dernière une usine en Serbie ».  Le groupe américain a quitté la Serbie en revendant au Trésor serbe pour un dollar un site d’une valeur estimée à 23 millions de dollars.  M. Fico a offert à U.S. Steel des incitations en matière d’énergie, d’environnement et de transport, afin de compenser les quelque 500 millions de dollars qu’il devrait investir d’ici 2016 dans les technologies vertes pour se conformer à la législation européenne.  Cette offensive de charme intervient au moment où le taux de chômage en Slovaquie a grimpé à son plus haut niveau depuis huit ans (14,44% en décembre) et où Bratislava se voit obligé de réduire sa prévision de croissance pour 2013 à 1,2% du PIB, après une hausse de 2,3% en 2012.   »Il est de l’intérêt des deux parties de poursuivre les négociations et de trouver une solution pour que cet investisseur puisse rester en Slovaquie », a récemment affirmé le chef du gouvernement. Les règlements de l’UE en matière de l’environnement « mettent les sociétés locales dans une situation désavantageuse par rapport à celles situées en Ukraine ou en Chine où elles n’ont pas à se conformer à ces règles », estime M. Fico, farouche critique des privatisations.

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Goodyear d’Amiens-Nord ; 1.250 salariés menacés

Goodyear d’Amiens-Nord ; 1.250 salariés menacés

Conséquence de la crise automobile, le site de Goodyear d’Amiens-Nord pourrait disparaître. Selon le quotidien Le Monde vendredi, la direction de Goodyear France va annoncer sa décision de fermer cet établissement lors d’un comité central d’entreprise (CCE), le 31 janvier.  Officiellement, l’ordre du jour de la réunion n’évoque qu’une « information aux représentants du personnel concernant la stratégie du groupe pour le site d’Amiens-Nord ».  Interrogée par l’AFP, la direction américaine de Goodyear s’est contentée de confirmer la tenue de cette réunion et d’informer qu’elle ne s’exprimerait qu’une fois informés les représentants du personnel.  Mais une source proche du dossier, contactée vendredi par l’AFP, a affirmé que la fermeture du site d’Amiens-Nord était « une des hypothèses retenues par la direction ».   »Il y aura peut-être un projet de fermeture mais il n’y aura pas de fermeture », a répliqué Mickaël Wamen, délégué syndical CGT, majoritaire sur le site, avant d’ajouter: « On va mettre le gouvernement en face de ses responsabilités ».  Il y aura des actions. Cela fait cinq ans que Goodyear n’a pas licencié un seul salarié. On va faire ce qu’on a fait depuis le début. On a déjà démarré plusieurs actions en justice », a rappelé le leader syndical.  Les services du Premier ministre ont reconnu un « risque de fermeture », informant que le gouvernement tentait de « renouer le dialogue entre les syndicats, la direction et l’éventuel repreneur », l’américain Titan avec qui les discussions avaient échoué en juin.  Pour sa part, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en déplacement à Toulouse a déclaré que son ministère suivait « depuis plusieurs mois » le dossier et qu’il s’agissait d’une « très mauvaise nouvelle pour la France ».  L’arrêt de l’activité concerne « la fabrication de pneus pour voitures de tourisme, soit environ la moitié de l’effectif, ce qui n’est pas une surprise, la direction cherchant, depuis 2008, à s’en débarrasser », précise Le Monde, qui ajoute tout de même que la décision affecterait également l’activité des pneus pour engins agricoles. La fermeture surviendrait au plus tard fin 2014.  L’annonce « nous surprendrait en partie dans la mesure où jusqu’à maintenant l’activité de production de pneus agraires n’avait pas été remise en cause par la direction », a déclaré Marc Jonet, de la CFE-CGC, 2e syndicat du site, regrettant le silence actuel de cette dernière.  La direction de Goodyear avait annoncé en septembre 2012 le retrait d’un projet de plan de départs volontaires sans licenciements contraints, en l’absence d’un accord avec les syndicats après huit mois de discussions. Un plan social visant à mettre un terme à l’activité de pneus tourisme à l’usine avait auparavant été plusieurs fois invalidé par la justice.  Des salariés rencontrés vendredi sur le site d’Amiens-Nord attendaient de pied ferme la réunion du CCE, et se montraient prêts à se battre.  Avec les collègues « on discute tous les jours, c’est évident que c’est le sujet prioritaire », a dit à l’AFP Joachim, auditeur système de 43 ans et dans l’entreprise depuis 1984. J’ai des enfants qui sont à la recherche d’un travail et qui ne sont pas les seuls. Vu le nombre de chômeurs qui sont en recherche d’un emploi actuellement, si ça ferme ça ne va pas arranger la situation ».  Dans la Somme, le taux de chômage se montait à 12,4% au troisième trimestre 2012 selon l’Insee, contre 9,9% en France.  Francis Dudek, 59 ans, qui travaille dans la maintenance, s’est dit lui aussi prêt à se battre « pour les jeunes ».   »On s’y attendait forcément. Ca ne peut pas durer 10-15 ans comme ça. En octobre-novembre, ils ont encore baissé la production. Certaines personnes sont employées seulement pour 2 heures-2 heures 30″ par jour, a-t-il expliqué.  Fin octobre, Goodyear avait attribué à la crise européenne la chute de 23% de sa rentabilité au troisième trimestre. Crise qui a déjà provoqué l’annonce de plus de 15.000 suppressions d’emplois

 

 

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Renault: Deux sites menacés ?

Renault: Deux sites  menacés ?

La direction du constructeur automobile Renault a menacé mardi de fermer deux sites en France si aucun accord de compétitivité n’était trouvé avec les organisations syndicales, ont rapporté des délégués syndicaux à l’issue d’une nouvelle réunion avec la direction, sans préciser quels étaient les sites concernés. Une accusation démentie par le constructeur.

Renault : 7500 emplois menacés, 30 000 avec les fournisseurs

Renault : 7500 emplois menacés, 30 000 avec les fournisseurs

 

Après Peugeot, c’est Renault qui annonce un vaste pal de suppression d’emplois. En causse évidemment la crise avec la baisse générale des ventes mais aussi la perte de compétitivité des constructeurs français. , Renault a don annoncé mardi qu’il voulait supprimer 7.500 emplois en France d’ici 2016 afin d’améliorer sa compétitivité, assurant que tout plan social est exclu. En fait c’est au moins  30 000 postes qui sont concernés avec les fournisseurs ( dont certains son délocalisés). Le groupe, qui a engagé cet automne des négociations pour rapprocher la compétitivité de ses usines françaises de celle de ses sites espagnols, n’en avait pas jusqu’ici chiffré les retombées en termes d’emplois. Pour supprimer 7.500 emplois, soit 14% d’un effectif français d’environ 54.000 personnes, Renault compte sur 5.700 départs naturels et sur un prolongement et un élargissement du dispositif GPEC (mobilité, reconversions et aménagements de fin de carrière). Renault ne prévoit ni licenciement sec, ni licenciement économique ni plan de départs volontaires. « Lors de cette nouvelle séance (de négociations sur la compétitivité, NDLR), nous avons réaffirmé notre volonté de maintenir en France les activités corporate et coeur de métier de Renault, tout en mettant en oeuvre les actions nécessaires pour abaisser le point mort », a déclaré Gérard Leclercq, directeur des opérations France de Renault, cité dans un communiqué. Selon la CGT, Renault a dit aux syndicats qu’il prévoyait 8.200 suppressions d’emplois, soit 15% des effectifs français, le chiffre de 7.500 annoncé prenant en compte les embauches envisagées par le groupe sur la période. « C’est une nouvelle saignée dans les effectifs qui va encore affaiblir Renault au cours des prochaines années », a réagi Fabien Gache, représentant CGT. Le groupe répète que s’il parvient à un accord avec les syndicats, il s’engagera à ne pas fermer de site en France grâce à l’affectation de volumes de production supplémentaires pour la marque Renault, mais aussi pour ses partenaires Nissan et Daimler.  

 

Virgin Megastore : 1000 salariés menacés

Virgin Megastore : 1000 salariés menacés

La direction de Virgin a convoqué lundi 7 janvier un comité d’entreprise extraordinaire « dont l’objet va porter sur le projet de déclaration de cessation de paiement de l’entreprise », a annoncé une porte-parole de l’entreprise, contrôlée depuis 2008 par la société d’investissements française Butler Capital Partners.  L’intersyndicale (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD) a déjà indiqué qu’elle ne comptait « pas se laisser faire », appelant à un rassemblement de salariés le 9 janvier.  Selon Loïc Delacourt, élu CFE-CGC au comité d’entreprise, les difficultés de l’entreprise résultent de la situation économique qui fait que « ce qui saute en premier dans les ménages, c’est quand même le culturel », mais également d’un manque de moyens alloués par l’actionnaire.  Pour Laurent Berger de la CFDT, « on se retrouve dans une situation dramatique parce que Virgin n’a pas fait les virages qu’il fallait à un moment donné en terme de stratégie économique ».  Les élus du Front de gauche (PCF-Parti de gauche) au Conseil de Paris ont eux estimé que la fermeture des magasins serait une « catastrophe sociale » pour la capitale.   »Qu’il s’agisse du magasin des Champs-Elysées, de celui des Grands Boulevards, de celui de Saint-Lazare ou de celui de Barbès (…), une fermeture serait une catastrophe sociale pour l’emploi parisien, alors que le chômage atteint des sommets », a dénoncé Ian Brossat, président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris dans un communiqué.  Vingt-cinq ans après l’installation de l’emblématique Megastore sur la prestigieuse avenue des Champs-Elysées, présenté comme « le plus grand magasin de musique du monde », Virgin n’arrive plus à payer ses créanciers.  La procédure de cessation de paiement engagée peut déboucher sur un redressement ou sur une liquidation judiciaire, c’est-à-dire la disparition de l’entreprise.  Elle fait suite à des années de difficultés pour la chaîne de magasins, issue de l’empire Virgin du milliardaire britannique Richard Branson mais cédée en 2001 au groupe français Lagardère, qui en détient toujours aujourd’hui 20%, contre 74% contrôlés par Butler Capital.  Interrogé, cet investisseur n’a pas souhaité faire de commentaires.   »Depuis plusieurs années, la société est en perte », selon la porte-parole de Virgin. L’entreprise, qui exploite encore 26 magasins en France, a réalisé un chiffre d’affaires de 286 millions d’euros en 2011.  Le groupe a déjà enchaîné les fermetures de magasins, les effectifs fondant de 200 salariés depuis deux ans. Une nouvelle direction, nommée mi-2012, se donnait deux ans « pour restructurer la chaîne en réduisant la surface des points de vente ».  Mais fin décembre, Virgin a franchi une étape symbolique en entreprenant de résilier le bail des Champs-Elysées à Paris, qui génère 20% du chiffre d’affaires. Des sources syndicales indiquaient que Virgin souffrait notamment de loyers commerciaux trop importants.   »C’est tout à fait terrible comme nouvelle », a réagi la présidente du patronat français (Medef) Laurence Parisot, sur la radio BFM.   »La crise que nous traversons n’est pas seulement une crise économique (…) c’est bien un nouveau modèle qui est en train de naître et beaucoup de secteurs sont effectivement touchés », a-t-elle ajouté.  En effet, Virgin, qui a tenté de se diversifier dans les contenus numériques avec un site de téléchargement de musique, vidéos et livres, n’est pas la seule victime de l’effondrement des marchés « physiques » du disque et du DVD, et de la concurrence des grands acteurs du web, comme Amazon ou Apple.  La Fnac est également dans la tourmente. L’entreprise, qui emploie 11.000 salariés en France, cumule les pertes et a annoncé début 2012 un plan d’économies et 500 suppressions de postes dans le monde dont 310 en France.  Son propriétaire, le groupe PPR, s’est résolu à annoncer une mise en Bourse pour 2013, faute de repreneur.  Sur le créneau voisin de la distribution de produits high-tech, la chaîne de de magasins informatiques Surcouf a été mise en liquidation judiciaire à l’automne.  Et au Royaume-Uni, l’enseigne Virgin Megastore a été cédée fin 2007, avant de mettre définitivement la clé sous la porte en 2008.

 

Sanofi: 2000 postes menacés et une demande de réunion tripartite

Sanofi: 2000 postes menacés et une demande de réunion tripartite

« Nous avons rappelé notre première exigence, le retrait d’un plan inacceptable et a minima que le gouvernement et le président de la République organisent une réunion tripartite avec comme préalable une suspension de toute la procédure » de restructuration, a indiqué à l’AFP Pascal Vially, coordonnateur CFDT pour le groupe.  La délégation syndicale a été reçue par des conseillers de François Hollande et du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.  M. Vially a précisé qu’une réponse leur serait donnée « d’ici la fin de la semaine ». « On attend la reprise d’un dialogue social sans menace de suppression d’emplois », a-t-il ajouté.  De son côté, Philippe Guérin, coordonnateur FO, a indiqué être « dans l’attente positive de cette réunion qui permettrait de remettre l’ensemble du dossier à plat ».  Plus tôt dans la journée, environ 350 salariés, selon les syndicats, certains en blouse blanche, s’étaient réunis devant le siège de Sanofi, rue de la Boétie à Paris (VIIIe), en brandissant des pancartes proclamant « Christophe Viehbacher (ndlr, directeur général du groupe), les licenciements c’est maintenant » ou « Sanofi tue l’emploi ».   »Un plan de départs volontaires, c’est surtout la casse de l’emploi, cela veut dire aucune embauche, des salariés transférés et d’autres qui ne sauront pas où ils seront reclassés », a martelé le cégétiste Thierry Bodin.  Sanofi, désormais première capitalisation boursière française, emploie environ 28.000 personnes sur 49 sites en France. Le groupe a dévoilé en juillet un projet prévoyant la suppression de 914 postes d’ici à 2015, sans licenciement, mais les syndicats accusent la direction de le sous-estimer, affirmant que ce chiffre ne prend pas en compte le site de Toulouse.  Selon l’intersyndicale, plus de 2.000 postes en France pourraient être touchés par des mesures de départs volontaires, de mobilités et de suppressions de postes, dans la recherche, les fonctions supports et la production de vaccins.  D’après le décompte des syndicats, 1.767 postes au total seraient en effet supprimés et 700 transférés. En contrepartie, 300 postes seraient créés à Marcy-l’Etoile (Rhône) et Val-de-Reuil (Eure). L’avenir du centre de recherche de Toulouse (614 salariés) est lui particulièrement menacé par ce plan.  Fin octobre, Chris Viehbacher a assuré que le réorganisation de la recherche visait à « accroître significativement le nombre de médicaments produits en France » et ne constituait « pas un action de réduction de coûts ».

 

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