Archive pour le Tag 'menacés'

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Française de mécanique : 830 emplois menacés d’ici fin 2018

Française de mécanique : 830 emplois menacés d’ici fin 2018

Le fabricant de moteurs Française de mécanique, basé à Douvrin (Pas-de-Calais), a annoncé mardi à son personnel le non-remplacement de 830 départs à la retraite d’ici à fin 2018 sur la base des projections actuelles de volumes de production, a indiqué à l’AFP la direction. « Les départs à la retraite d’aujourd’hui à la fin 2018, soit 830, ne seront pas remplacés sur la base des prévisions actuelles, sauf retournement de tendance à la hausse », a déclaré Jean-Pierre Papin, porte-parole de l’entreprise détenue à parts égales par PSA et Renault.

Fnac: 600 postes menacés

Fnac: 600 postes menacés

La Fnac, dont la mise en Bourse est prévue jeudi, envisage de supprimer 600 postes, soit près de 7% de ses effectifs français, dans les mois à venir dans le cadre d’un plan d’économies de 80 millions d’euros, écrit lundi le quotidien Le Parisien. La direction du distributeur de biens culturels « table sur la suppression de 600 postes supplémentaires dans les mois à venir », a déclaré au journal un dirigeant de la filiale de Kering (ex-PPR) non identifié.  Selon cette source interne, elles seraient mises en oeuvre dans le cadre de deux plans, l’un baptisé Mars qui affecterait 289 disquaires, et l’autre Phoenix qui concernerait tous les métiers (caissiers, libraires, techniciens, etc.) mais uniquement dans les dix magasins de la capitale.   »Les deux magasins les plus touchés seraient ceux du Forum des Halles, avec 100 postes en moins, et celui de Saint-Lazare », a indiqué le dirigeant, ajoutant que les organisations syndicales n’ont pas encore étaient informées de ce projet.  La Fnac a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards d’euros en 2012 (-2,5% sur un an) pour un résultat opérationnel courant en baisse de 23% à 79 millions d’euros. Selon le journal, elle aurait perdu près de 142 millions d’euros l’an dernier.  Un porte-parole de la Fnac a « catégoriquement » démenti au Parisien tout projet de réduction du personnel dans les magasins parisiens, et indiqué que des discussions ont été engagées il y a plusieurs mois avec les partenaires sociaux « pour voir comment accompagner la réduction du nombre de disquaires ».  Kering avait annoncé en octobre 2012 son intention de scinder sa filiale de distribution de biens culturels et de l’introduire en Bourse en 2013, après avoir d’abord cherché pendant plusieurs années à la vendre.  PPR a choisi de se recentrer sur le luxe et l’habillement sportif, plus porteurs au niveau international et plus rentables que la distribution, et se rebaptise Kering pour parachever cette mue.

 

Michelin : 700 postes menacés

Michelin : 700 postes menacés

 

Une catastrophe pour les salariés de Michelin et plus particulièrement près de Tours, une ville déjà bien peu industrialisée (et très endettée !).  Michelin devrait bientôt lancer un plan de restructuration en France qui pourrait coûter leur poste à 700 personnes, notamment sur le site de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). Cela mettrait alors fin à la production de pneus poids-lourds de la marque dans cette région. Selon Les Echos, le groupe devrait annoncer la mauvaise nouvelle la semaine prochaine.  Dans un premier temps, l’usine ne sera pas totalement fermée. Sur les 926 salariés, un peu moins de 200 postes seront maintenus. En effet si l’activité poids-lourds touche à sa fin, celle d’étanchéité des pneus sera toujours d’actualité. Par ailleurs, parmi les postes supprimés, environ 200 seraient des retraites anticipées. Des solutions de reclassements seront proposés aux autres. En mai, le fabricant de pneumatiques Michelin expliquait déjà examiner «toutes les options possibles» pour améliorer la compétitivité de ses sites français. Lors de cette déclaration, le patron Jean-Dominique Senard avait exclu toute fermeture d’usine ou des suppressions de postes. Lundi, Jean-Dominique Senard assurait qu’il allait investir 2 milliards d’euros par an d’ici à 2015 pour renforcer sa position dans les pays émergents. En 2013, Michelin a vu son chiffre d’affaires reculer de 8,1% au premier trimestre à 4,9 milliards d’euros en raison de la faiblesse de la demande en Europe et un marché «décevant» en Amérique du Nord. En revanche, de fortes progressions ont été enregistrées en Asie. Une zone sur laquelle le groupe veut désormais se concentrer. Toutefois selon le journal économique, le groupe devrait annoncer en parallèle de la mauvaise nouvelle un investissement de plus de 500 millions d’euros en recherche et développement ciblant la France. Le site de la Roche-sur-Yon (Vendée) en serait un grand bénéficiaire. Une usine également spécialisée dans la production de pneus pour poids lourds.

Marine Harvest : 400 postes menacés en Bretagne

 

Marine Harvest :   400 postes menacés  en Bretagne

Le norvégien Marine Harvest, numéro 1 mondial du saumon, va supprimer plus de 400 postes. Deux de ses usines, situées dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine, devraient fermer leurs portes au premier trimestre 2014. Ces sites étaient notamment spécialisés dans le fumage, la découpe et le conditionnement de saumons venus du Canada, d’Irlande et de Norvège. Coté à la Bourse d’Oslo, Marine Harvest – qui vend du saumon, des plats cuisinés ainsi que des préparations à base de produits de la mer – a réalisé 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an passé. Le groupe, qui emploie 6000 personnes dans le monde, s’est dit contraint de procéder à une restructuration dans l’Hexagone. Comme de nombreux industriels, il se heurte en France à la hausse du coût de la matière première ainsi qu’au durcissement des négociations tarifaires avec la grande distribution. Ce contexte aurait conduit Marine Harvest à arrêter ses «premier prix» pour se concentrer sur le moyen et le haut de gamme, plus rentables, selon la direction. Le groupe, qui a racheté cet hiver le numéro 1 polonais du saumon et récupéré une usine en Bourgogne, a par ailleurs annoncé un investissement de 8 millions d’euros sur deux ans sur son site breton de Landivisiau afin de moderniser ses machines.

 

Société générale : 6 à 700 postes menacés

Société générale : 6 à 700 postes menacés

Les erreurs de gestion de la Société Générale vont encore coûter cher en emplois. La Société générale a dévoilé mardi un nouveau plan d’économies destiné à doper sa rentabilité d’ici à 2015 à l’issue d’un premier trimestre marqué par une chute de 50% de son bénéfice net. La banque française veut dégager 900 millions d’euros d’économies supplémentaires pour porter à 1,45 milliard d’euros ses réductions de coûts au cours de la période 2012-2015, ce qui devrait lui permettre d’afficher une rentabilité des capitaux propres (ROE) de 10% dans deux ans. « Ce (nouveau) programme s’accompagne d’environ 600 millions d’euros de coûts de transformation et d’investissements et n’aura pas d’effet sur l’activité », souligne SocGen dans un communiqué. Une moitié des réductions de coûts attendues devrait provenir des activités de banque de détail en France et à l’international et une autre de la banque de financement et d’investissement ainsi que du siège. Des sources syndicales avaient révélé à Reuters début avril que SocGen envisageait de supprimer 600 à 700 postes en France dans le cadre de sa réorganisation. La banque, qui évoque pour l’heure des « rationalisations » et des « optimisations », précise que son ROE « hors éléments non économiques, non récurrents, et hors actifs gérés en extinction » atteignait 7,4% à la fin mars. En tenant compte de tous ces éléments, ce taux s’élevait à 2,7%. Pénalisée par des taux bas et une conjoncture économique déprimée en Europe, la Société générale voit son produit net bancaire reculer de 19,4% à 5,09 milliards d’euros sur les trois premiers mois de 2013, tandis que le résultat net comptable plonge de 50,3% à 364 millions. Les analystes du consensus Thomson Reuters I/B/E/S prévoyaient en moyenne un produit net bancaire de 5,25 milliards d’euros et un résultat net de 674,6 millions. Le résultat net de la BFI signe toutefois une accélération de 40,7% pour des revenus en hausse de 2%, une performance que les analystes devraient saluer alors que BNP Paribas a fait état vendredi de trimestriels en recul, notamment du fait d’une forte baisse des revenus dans cette activité.

 

Chantiers navals STX menacés: 14500 personnes concernées en Europe

Chantiers navals STX menacés 14500 personnes concernées en Europe  

« Nous sommes en train de revoir la structure de notre société pour nous concentrer sur la construction navale nationale », a indiqué un porte-parole du groupe sud-coréen. « Dans ce contexte, nous envisageons la vente d’actifs à l’étranger pour lever de nouvelles liquidités ».  Le groupe STX Offshore and Shipbuilding, affaibli par une dette croissante et en proie à d’importantes difficultés de trésorerie, est frappé de plein fouet par le ralentissement mondial du secteur de la construction navale.   »Des acheteurs potentiels ont déjà manifesté leur intérêt » dans l’achat de parts dans les chantiers navals en Europe, a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé si le groupe pensait vendre tout ou partie de ses parts dans ses filiales à l’étranger.   »On y verra plus clair dans la seconde moitié de cette année », a précisé le porte-parole.  Le groupe STX, plombé par une dette de plus de 911 millions de dollars (695 millions d’euros) selon son principal créancier, la banque coréenne KDB, contrôle via STX Europe les deux tiers du capital de STX France (chantiers navals de Lorient et Saint-Nazaire), l’Etat français en possèdant 33,34%.  STX Europe emploie 14.500 personnes, notamment en France, en Finlande et en Norvège.  Le 8 avril dernier, le sénateur PS de Loire-Atlantique (ouest de la France), Yannick Vaugrenard, avait demandé au Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault la mise en place d’un dispositif pour protéger les ex-Chantiers de l’Atlantique, des risques suscités par le brutal affaiblissement boursier de STX.  M. Vaugrenard redoutait « que la vente d’actions STX ait lieu sans surveillance de la part de la France ».  L’élu craignait notamment que l’un ou l’autre des principaux concurrents européens des Chantiers de l’Atlantique, comme l’Italien Fincantieri, n’en profite pour entrer dans leur capital.  Dernier grand chantier naval français, spécialisé dans les navires de croisière géants mais qui réalise aussi des navires militaires pour DCNS, les Chantiers de l’Atlantique ont reçu un ballon d’oxygène après plus de deux ans de trou d’air dans leur carnet de commande lorsqu’ils ont été choisis fin décembre pour réaliser un paquebot de plus d’un milliard d’euros de type Oasis pour l’Américain Royal Caribbean International (RCI), numéro deux mondial de la croisière.  Suite à l’annonce de STX, les syndicats des chantiers navals de Saint-Nazaire ont réagi en posant la question d’une éventuelle augmentation de la part de l’Etat dans le capital.   »Ce nouvel épisode nous conforte dans notre revendication : le moment est venu que l’Etat nationalise le dernier grand chantier naval », a affirmé Nathalie Durand, du syndicat FO, en estimant que la décision de l’actionnaire « nous inquiète un peu » mais qu’elle « n’a rien de franchement surprenant » au vu de sa situation financière « catastrophique ».  La situation financière de STX France est « plutôt bonne pour l’instant », a renchéri Christophe Morel, de la CFDT. « Nous ne sommes pas surpris, on savait que le groupe cherchait à se désengager pour faire entrer de la trésorerie », a-t-il poursuivi. « On interpellera le gouvernement sur une augmentation de la part de l’Etat français », a-t-il assuré.  La décision de l’actionnaire coréen pose « la question de l’avenir de la construction navale, pose la question de la responsabilité de l’Etat : qu’est ce qu’il veut faire du chantier? », a estimé de son côté, Joël Cadoret, élu CGT.

 

Presse écrite : les journalistes menacés

Presse écrite : les journalistes menacés

Le métier de journaliste perd de sa superbe. Il serait même le pire métier du monde, parmi des centaines d’autres passés en revue, selon une étude de Careercast, qui publie son classement pour la 25e année consécutive. Basée sur les données du Bureau des statistiques du travail, l’étude montre que le métier de journaliste de presse écrite se retrouve en bas du tableau pour plusieurs raisons. Un salaire moyen faible avoisinant 36 000 dollars soit presque 28 000 euros, des perspectives professionnelles quasi inexistantes et un stress important. Un métier qui, selon Paul Gillin, « s’effondre en raison du modèle non durable de la presse écrite. Un modèle qui disparaîtra sûrement complètement d’ici dix ans ».Selon Rochelle Gilken, une ancienne journaliste, faire ce métier était un rêve mais cela s’est transformé en un calvaire au fil des ans en raison d’une paye trop faible et d’un stress grandissant. Elle ajoute que ce média doit faire face à toujours plus de réductions budgétaires et surtout la concurrence accrue de la presse online : « avec l’évolution des technologies, les contenus sont accessibles en lignes de n’importe où et menacent les journaux papiers ». Si vous cherchez une reconversion, préférez plutôt le métier d’actuaire –spécialiste de l’application du calcul des probabilités et des statistiques aux questions d’assurance et de finance– qui arrive en tête du classement, ou encore celui d’ingénieur biomédical.

 

Le Printemps : 226 emplois menacés

Le Printemps : 226 emplois menacés

 

 

D’après des documents internes que s’est procuré Mediapart, le magasin-amiral du Printemps sur les Grands Boulevards parisiens, « le seul qui intéresse les acheteurs qataris », sera radicalement transformé après le rachat et « n’aura plus grand-chose à voir » avec le grand magasin actuel.  Le Printemps « est appelé à devenir dans un premier temps un centre commercial, les propriétaires comptant louer à prix d’or des espaces pour des marques de luxe », affirme Mediapart.  Le futur plan d’action, baptisé « Arthur 3″ a servi à vendre le projet de rachat aux qataris et a été signé par les parties le 21 décembre. Toutefois, selon la direction du Printemps, ce plan, sur lequel figure uniquement la mention « projet », n’existe pas.  Selon les documents publiés par Mediapart, il « prévoit la suppression totale du rayon enfant, du rayon bain, la division par deux des produits de la maison, des arts de la table, des meubles ».  Selon Bernard Demarcq, secrétaire général du syndicat UGICT-CGT du Printemps, contacté par l’AFP, le rayon lingerie devrait également être réduit de moitié.  L’objectif est simple: transformer le Printemps en temple du luxe, dédié aux marques haut de gamme, et destiné à attirer la riche clientèle de touristes étrangers.  Avec en ligne de mire un doublement du chiffre d’affaires d’ici 2019, et des taux de marges de 38% pour l’horlogerie et de 36,7% pour les chaussures, rien que dans le bâtiment abritant actuellement le Printemps de l’Homme, qui sera entièrement repensé.  Rien que sur cet espace Homme, les acheteurs prévoient de dégager 152 millions de ventes supplémentaires en augmentant la surface de 78%, pour y accueillir les grandes marques internationales comme Vuitton, Hermès, Saint Laurent, Gucci, Dior.  Chacune d’entre elles devra louer « à prix d’or » les espaces dont elle souhaite disposer.  Les mêmes transformations seront adoptées pour la Beauté et la Maison, avec chaque fois pour objectif de rassembler les marques les plus haut de gamme et exclusives, qui géreront tout par elles-mêmes, y compris les salariés.  D’après les syndicats du Printemps, qui ont reçu copie des documents par Mediapart, « ce sont au moins 226 postes qui seront supprimés, des salariés des marques mais aussi des salariés Printemps dans la centrale d’achat, la logistique, la comptabilité et dans les réserves si la direction met en place ce projet Arthur 3″, a dit M. Demarcq.   »Les Qataris ne veulent pas s’embarrasser de salariés et veulent aller vers la concession, c’est-à-dire que toutes les activités seront cédées aux marques de luxe qui, elles, emploient souvent des intérimaires qui ne bénéficient pas de la même protection sociale que celle des salariés Printemps », a-t-il expliqué. « Le Printemps ne sera plus qu’une coquille vide », a conclu M. Demarcq.

 

IBM France : 1.200 postes menacés

IBM France : 1.200 postes menacés

IBM envisage de supprimer « plus de 1.200 postes » sur les 9.700 que compte le groupe en France, a-t-on appris mercredi de sources syndicales, à l’issue d’un comité central d’entreprise.   »La direction nous a dit que sa +réflexion allait vers une nécessité de supprimer plus de 1.200 emplois+ sur deux ans », a affirmé à l’AFP Pierry Poquet, délégué central Unsa, premier syndicat du groupe.  Cette information a été confirmée par Gérard Chameau, délégué central CFDT, qui a précisé qu’IBM allait s’appuyer sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) pour supprimer ces emplois.  Contactée par l’AFP, la direction n’a pas chiffré les suppressions de postes. Elle a cependant reconnu dans un communiqué qu’un travail était « engagé pour parvenir à la nécessaire adaptation d’IBM France aux demandes de ses clients ».   »Pour autant, aucune décision n’est prise concernant un éventuel plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) », conclut le communiqué.   »Il n’y a pas eu de véritable plan d’exposé aujourd’hui. Nous allons demander une expertise pour savoir si tout va vraiment si mal chez IBM et pour étudier l’impact psycho-social de ces suppressions sur le personnel restant », a indiqué Gérard Chameau.  Après avoir annoncé des résultats inférieurs aux attentes le 18 avril, le directeur financier d’IBM, Mark Loughridge, avait ouvert la porte à des suppressions de postes dans le monde.  Il avait précisé que le groupe consacrerait cette année près d’un milliard de dollars pour réduire les effectifs et que cela se ferait « comme l’année dernière », en dehors des Etats-Unis.  Dans un communiqué commun, les syndicats CFDT, CFE-CGC et Unsa d’IBM ont dénoncé des « réductions incessantes d’effectifs » et « exigé » de la compagnie qu’elle « clarifie très vite les mesures qu’elle compte prendre pour qu’il n’y ait aucun licenciement en France ».   »Envisager de fonctionner avec autant d’emplois en moins ne peut qu’augmenter le stress et la souffrance au travail déjà élevés par le fait de la politique continue de réductions d’effectifs depuis plusieurs années », ont souligné les syndicats.  Pierry Poquet a rappelé « qu’il y a quinze ans, il y avait 26.000 salariés », contre seulement 9.730 aujourd’hui.  IBM emploie plus de 400.000 salariés dans le monde.

 

IBM France : au moins 1200 emplois menacés

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IBM France : au moins 1200 emplois menacés

La nouvelle est tombée ce jeudi après-midi. « La direction a la volonté de supprimer entre 1.200 et 1.400 emplois directs sur deux ans« , a affirmé Gérard Chameau, délégué central CFDT d’IBM. Cela représente environ 14% du personnel du géant de l’informatique dans l’Hexagone.  »On perd environ 500 personnes par an. Il y a quinze ans, nous étions 24.000″ (Aujourd’hui, ils sont 9.700) D’après le syndicaliste, ce plan devrait être annoncé lors d’un comité central d’entreprise le 24 avril. Une information confirmée par la CFE-CGC et Unsa : « On perd environ 500 personnes par an. Il y a quinze ans, nous étions 24.000« , déplore Pierre Poquet, délégué central Unsa. Aujourd’hui, le groupe emploie un peu plus de 9.700 salariés.  Selon Christian Berveglieri, secrétaire du CCE et représentant de la CFE-CGC, sur deux ans, il est possible d’éviter un plan social, en encourageant notamment les départs volontaires. Mais lui aussi concède que le chiffre est douloureux. « Si ce plan se confirme, dit-il, il faut qu’IBM précise comment on pourra fonctionner avec autant d’emplois en moins« . La direction pour le moment reste muette.

 

Société générale: 6 à 700 emplois menacés

Société générale: 6 à 700 emplois menacés

 

Lors d’une réunion mercredi avec les syndicats, la direction de la banque a évoqué « le regroupement de quatre pôles en deux » dans le quartier de la Défense, près de Paris, avec à la clé « un impact sur l’emploi de 600 à 700 postes supprimés ». Selon une autre source syndicale, la direction a effectivement « tracé les grandes lignes de projet » qui n’est toutefois « pas finalisé ». Plusieurs centaines d’emplois pourraient être concernés, selon cet élu syndical, qui a fait valoir que les discussions commençaient. Le projet de restructuration devrait s’accompagner d’un dispositif de départs volontaires, selon lui. Interrogée par l’AFP, la direction a rappelé qu’en février, lors de la présentation de ses résultats annuels, le groupe avait indiqué qu’ »il envisageait des réorganisations, notamment dans ses directions fonctionnelles, en vue de regrouper le pilotage de certains métiers et de simplifier la structure ». « Dans les cas où les réorganisations auraient des conséquences sur l’emploi en France, le groupe s’est engagé à recourir prioritairement à la mobilité interne, et aux départs volontaires si nécessaire en s’appuyant sur les mesures d’aides prévues, mais sans départ contraint », a souligné la direction. A l’automne 2011, la Société générale avait annoncé la suppression de 880 postes dans la banque d’investissements. Ce plan est « réalisé et s’est traduit par 691 départs », a précisé un élu syndical à l’AFP. Les salariés de la banque avaient fait grève en janvier dernier pour exprimer leur mécontentement sur la question des salaires, mais aussi exprimer leur inquiétude pour l’emploi, redoutant des suppressions d’emplois et des fermetures d’agences.

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch va mettre fin à ses activités photovoltaïques cristallines, la technologie la plus répandue, et vendre ou fermer toutes ses unités, dont celle de modules située à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon.   »L’usine de modules de Vénissieux sera vendue. Le projet de production en Malaisie sera abandonné. Bosch prévoit de vendre ses parts dans Aleo Solar », une filiale qu’il détient à 90,7%, a énuméré le groupe dans un communiqué.  En revanche, les activités de développement concernant la technologie des couches minces, assurées par la société CISTech GmbH et situées à Brandebourg-sur-la-Havel, en Allemagne, seront maintenues.   »Malgré les efforts conjoints des salariés et de la direction, cette activité a généré des pertes d’environ un milliard d’euros en 2012 pour le groupe », a rappelé l’entreprise en évoquant un manque de compétitivité.   »Ce n’était pas soutenable à long terme », a commenté son patron Volkmar Denner lors d’une conférence de presse téléphonique.  Celui-ci a évoqué les « immenses surcapacités » de production auxquelles fait face le secteur. « Aujourd’hui, presque tous les grands fabricants enregistrent des pertes, même les Chinois », a-t-il souligné.   »Je suis conscient que pour les salariés s’ouvre une période difficile », a-t-il ajouté en affirmant que la direction avait mûrement réfléchi sa décision et étudié toutes les alternatives.  M. Denner a déclaré avoir « l’espoir de sauvegarder des emplois » en réussissant à trouver des repreneurs pour plusieurs des activités de la division Solar Energy, et indiqué que certains salariés pourraient être reclassés dans d’autres divisions du groupe.  Le président de Bosch France, Guy Maugis, s’est dit vendredi « persuadé » de trouver un repreneur pour le site d’assemblage de modules photovoltaïques de Vénissieux.   »Nous avons besoin de la production photovoltaïque en Allemagne et en Europe », a fait valoir dans un communiqué un responsable du syndicat allemand IG Metall, Jörg Hofmann. « Autrement, nous bradons de manière totalement inconsciente notre participation à un marché d’avenir », a-t-il averti.  L’annonce de Bosch n’est pas une surprise. En novembre, l’entreprise familiale, non cotée en Bourse, s’était déjà retirée du projet géant d’énergie solaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Desertec. En janvier, la direction du groupe avait fait savoir qu’elle étudiait « toutes les possibilités envisageables » quant à l’avenir de ce segment.  Comme tous les fabricants européens de composants et installations photovoltaïques, Bosch souffre d’une intense compétition sur les prix, conséquence de la concurrence accrue de producteurs notamment chinois et de la baisse des subventions dans plusieurs pays européens.  Le marché du photovoltaïque a chuté de 18% en valeur en 2012, à 77,5 milliards de dollars, pesant fortement sur la rentabilité des fabricants.  Un autre allemand, Siemens, a lui aussi tourné cette page, en octobre dernier, en cédant toutes ces activités solaires, et plusieurs acteurs du secteur ont dû mettre la clé sous la porte l’an dernier en Allemagne.  Le photovoltaïque est un sous-segment de la division de techniques industrielles de Bosch, division de taille modeste puisqu’elle a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires total de 8 milliards d’euros, contre plus de 52 milliards d’euros pour le groupe dans son ensemble.  La division solaire de Bosch est active dans plusieurs pays d’Europe mais aussi en Asie. Elle compte quatre sites de production, dont trois en Allemagne.  A Vénissieux, elle concerne 200 personnes sur les 800 emplois industriels du groupe sur le site.  Bosch, qui est notamment le premier équipementier automobile mondial, emploie environ 306.000 personnes au total.

 

Bridgestone, 950 emplois menacés

Bridgestone, 950 salariés menacés

« Le segment des pneus pour les voitures en Union européenne est passé de 300 millions d’unités en 2011 à 261 millions en 2012 (-13%) et aucune reprise de volume au niveau de 2011 n’est prévue avant 2020″, a justifié le fabricant japonais de pneumatiques. Il va entamer des discussions avec les parties concernées sur le sort des 950 salariés du site qui avait fêté l’an passé ses 50 ans.  L’usine de Bari est l’une des 8 unités de production de pneus de Bridgestone en Europe. Les autres installations se trouvent en Espagne, en France, en Pologne et en Hongrie.   »Cette décision n’aura aucun effet sur les autres entités du groupe existant en Italie, l’un des marchés clés en Europe, y compris un centre technique près de Rome », a assuré Bridgestone.   »Le choix de la liquidation de l’usine de Bari fait suite à une analyse approfondie des changements structurels qui ont eu lieu au cours des deux dernières années sur le marché du pneu à la fois en Europe et dans le monde », a détaillé le principal concurrent du français Michelin.   »Mise à part une baisse structurelle de la demande de pneus, le secteur souffre de la pression croissante émanant de producteurs des pays émergents, qui présentent des atouts en termes de compétitivité-coût », explique aussi Bridgestone.  Le groupe japonais précise que ces concurrents ont constamment gagné des parts de marché dans le segment bas de gamme, où ils jouissent d’avantages considérables en termes de coûts de production, au détriment des grands fabricants de pneus plus performants tels que Bridgestone.  Or, l’usine de Bari produit des pneus d’usage général qui sont directement concurrencés par ces pneus à bas coût.   »Malgré les efforts répétés visant à réformer l’usine de Bari afin de répondre à ces nouveaux défis, nous n’avons d’autre choix que de fermer ce site » jugé inapte à soutenir cette situation, indique Bridgestone.  Et d’assurer que « la décision a été prise après une analyse approfondie de toutes les solutions possibles, mais qu’aucune d’entre elles n’est réalisable ».  Le groupe pense que l’usine de Bari cessera de fonctionner dans la première moitié de 2014.  La chute des ventes de pneus est directement liée à la crise que traverse le secteur de l’automobile en Europe où les constructeurs souffrent de surcapacité de production alors que les consommateurs sont peu enclins à dépenser.  Le groupe Bridgestone, tourné vers les pneus haut de gamme, est pour sa part globalement en excellente santé, avec des bénéfices qui progressent, aidés par le regain des ventes de voitures au Japon l’an passé et la baisse du yen qui augmente mécaniquement ses recettes tirées de l’étranger.

 

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General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric a annoncé jeudi son intention de supprimer 200 postes d’ingénieurs et de cadres dans son activité de turbines à gaz en France, a-t-on appris de source syndicale. Quatre-vingt-cinq des salariés concernés sont employés en sous-traitance. La direction a révélé lors d’un comité d’entreprise extraordinaire à Belfort un plan de départs volontaires assorti d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui touchera les sites de Belfort et Bourogne, dans le Territoire de Belfort, ainsi que celui de Chonas dans l’Isère. L’entreprise américaine justifie son projet par la baisse de son chiffre d’affaires, lié au ralentissement de l’activité économique mondiale, a précisé à Reuters un élu de CFE-CGC. « On espère regarnir le carnet de commande en fin d’année », a-t-il dit. L’activité Turbine à gaz de General Electric emploie près de 2.000 personnes en France.

 

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Crédit agricole : près de 1500 postes menacés

Crédit agricole : près de 1500 postes menacés

Après le déficit record (lié à la spéculation plus qu’hasardeuse), il faut payer la note au Crédit agricole qui apprête à supprimer près de 1500 postes. Près de 1 500 postes ne devraient pas être remplacés au sein des caisses régionales du Crédit Agricole annonce ce lundi matin le journal Les Echos.  Selon le quotidien, qui dit s’être procuré un document interne de la Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA), le Crédit agricole prévoit pour cette année le départ de 4 125 salariés et n’entend recruter que 2 707 personnes, « un mouvement qui se traduirait donc par la suppression de 1 418 postes ». « Au total, les effectifs les effectifs des 39 caisses régionales et de Crédit agricole Titres passeraient ainsi sous la barre des 65 000 », poursuit le journal. Interrogée par le quotidien, Camille Béraud, directrice générale adjointe de la FNCA chargée des ressources humaines, explique toutefois que le groupe n’a « pas de stratégie de suppression de postes ». « Il s’agit là de prévisions statistiques à douze mois », souligne Camille Béraud. « Si les départs en retraite sont plus importants en 2013, ils ne seront peut-être pas tous remplacés ». Un porte-parole de la FNCA s’est pour sa part refusé à tout commentaire. Crédit agricole SA, qui a accusé l’an dernier une perte de près de quatre milliards d’euros, entend désormais tourner la page de ses déboires à l’international et prévoit un nouveau plan stratégique triennal.

 

 

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