Archive pour le Tag 'menacés'

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Alstom : 1.300 postes menacés

Alstom : 1.300 postes menacés

Encore un plan social, celui d’Alstom qui a annoncé, ce mercredi 6 novembre, une « accélération » de ses économies. 1.300 postes devraient être supprimés essentiellement en Europe, a annoncé Patrick Krong, le pdg du groupe. »Nous accélérons notre plan de performance et anticipons la génération progressive d’1,5 milliard d’euros d’économies de coûts par an à l’horizon d’avril 2016″, poursuit-il, avec des charges de restructuration évaluées entre 150 et 200 millions d’euros par an. Afin de « retrouver de la mobilité stratégique », Alstom a « lancé un programme de cession d’actifs visant à générer 1 à 2 milliards d’euros par la cession envisagée d’une participation minoritaire dans Alstom Transport et la vente d’actifs non-stratégiques », indique son patron Patrick Kron. En revanche, le groupe n’envisage pas d’augmentation de capital, parce qu’il n’en a pas besoin, selon son PDG. Alstom justifie ce « plan d’action global » par un « scénario de faible croissance » qui se matérialise sur ses marchés avec notamment « une croissance de certains marchés (qui) se révèle plus faible qu’anticipé il y a 18 mois ». Cette activité morose se traduit dans les commandes, qui affichaient à fin septembre une chute de 22% par rapport à la même période l’an dernier. Au cours de son premier semestre décalé (mars-septembre), le constructeur français de centrales, d’équipements électriques et de matériel ferroviaire a vu son bénéfice net reculer de 3% à 375 millions d’euros, tandis que le chiffre d’affaires est resté stable à 9,73 milliards, indique-t-il dans un communiqué. Soit des résultats légèrement meilleurs qu’attendu.

 

Nouveau plan social avec Fagor : 1800 postes menacés

Nouveau plan  social avec Fagor : 1800 postes menacés

Les  plans sociaux succèdent aux plans sociaux ; cette fois il concerne les 1.800 salariés de Fagor Brandt, filiale française du groupe d’électroménager espagnol Fagor. Les syndicats des sites d’Aizenai et de la Roche-sur-Yon (Vendée), ainsi que de Vendôme et Orléans (Loir-et-Cher) seront reçus ce lundi au cabinet du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Le comité central extraordinaire du 6 novembre ne leur laisse rien présager de bon. Sur le papier pourtant, Fagor a tout d’une valeur intemporelle. Vaisseau amiral de la puissante coopérative basque espagnole Mondragon, fondée par un prêtre dans les années 50 et qui emploie plus de 80.000 personnes dans le monde, Fagor se hisse au cinquième rang du marché européen de l’électroménager, avec 5.642 salariés. La plupart en Espagne, ainsi qu’en France, en Pologne, au Maroc et en Chine.Mais la dette de Fagor est à peu près aussi légère à porter qu’un lave-linge dans un escalier : 800 millions d’euros. Et Mondragon a jeté un froid la semaine dernière en annonçant qu’elle rennonçait à payer pour sa filiale, plombée par une baisse de 19% du chiffre d’affaires, due à une chute des ventes. Dans la foulée, la filiale polonaise a déposé le bilan. Et tout le groupe Fagor se prépare à suivre le même chemin d’ici une à deux semaines, sans même profiter du délai de quatre mois que lui accorde la loi espagnole pour trouver de nouveaux financements

Sabco : 300 emplois menacés

Sabco : 300 emplois menacés

Le  volailler breton Tilly-Sabco a annoncé jeudi qu’il allait suspendre à partir de janvier sa production de poulets pour l’export, une activité qui menace, selon lui, un millier d’emplois « à très court terme ». Le 18 juillet, Bruxelles avait décidé de supprimer les aides à l’exportation pour les petits poulets congelés. Ces aides (« restitutions ») permettaient aux poulets bretons de concurrencer les volailles brésiliennes sur la scène internationale. Or, le poulet à l’export représente 90% du chiffre d’affaires de Tilly-Sabco et occupe la quasi-totalité de ses employés (300 sur 340 salariés). La survie de l’entreprise est donc en jeu. Au delà de l’entreprise finistérienne, en amont, les couvoirs, les fournisseurs d’aliments, les éleveurs, l’abattoir et les partenaires logistiques et de transport, sont menacés. En annonçant la suspension de sa production, Tilly-Sabco, qui ne parle toutefois pas de licenciements, lance donc un appel du pied à l’Etat: « En l’absence de soutiens financiers des pouvoirs publics, la filière ne peut supporter à elle seule (…) la mise à zéro des restitutions, l’effondrement des prix à l’export et le niveau très élevé de l’euro ». Face à cela, le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, a assuré jeudi soir à l’AFP que le gouvernement travaillait « activement à trouver des solutions pour maintenir l’activité de l’entreprise ». « Les 15 millions d’euros du plan Bretagne sont notamment destinés à soutenir la filière avicole et les abattoirs », a-t-il rappelé.

 

Fagor : 2000 salariés menacés

Fagor : 2000 salariés menacés

 

.Affaibli par la baisse continue de ses ventes, le groupe espagnol a annoncé le 16 octobre avoir engagé une procédure de sauvegarde pour tenter de refinancer sa dette. Fagor, qui revendique le cinquième rang du marché européen de l’électroménager, employait 5.642 personnes au 30 juin dernier, dont près de 2.000 en France. La société, qui n’est pas cotée en Bourse, est contrôlée par Mondragon, le plus gros groupe coopératif du monde. En France, un comité central extraordinaire est prévu le 6 novembre et les syndicats redoutent de mauvaises nouvelles. Le quotidien Le Figaro précise dans son édition de vendredi que le ministère du Redressement productif organisera le 7 novembre une table ronde avec les responsables des collectivités locales où sont implantées les quatre usines de FagorBrandt, soit Aizenai et la Roche-sur-Yon (Vendée), ainsi que Vendôme et Orléans (Loir-et-Cher).

BNP : 137 nouveaux emplois menacés

BNP : 137 nouveaux emplois menacés

BNP Paribas Personnal Finance, une filiale de BNP Paribas, a annoncé début octobre aux partenaires sociaux la fermeture de toutes ses agences en France de crédit immobilier aux particuliers et la suppression de 137 postes sur 800. «Toutes les agences vont être fermées à partir de début janvier 2014 et 137 postes vont être supprimés sur les 800 que compte l’activité immobilière du groupe.  Seuls resteront les deux sièges à Levallois-Perret et à Nantes», a affirmé un délégué syndical. «Tout se fera via notre site internet à l’avenir. De plus, nous avions des agents travaillant dans des agences indépendantes. Ils vont devoir mettre la clé sous la porte et sont priés de faire autre chose», a déploré le syndicaliste. Contactée, la direction a confirmé avoir «entamé une procédure d’information et de consultation de ses instances représentatives du personnel sur la réorganisation de son métier immobilier en France» qui devrait entraîner 137 suppressions de postes, mais en créer également 38. «Il n’y aura pas de départs contraints. Nous allons privilégier les mesures de reclassement interne», a précisé une porte-parole de BNP Paribas Personal Finance.Ce sont les activités immobilières du pôle «Personal Finance», proposant des prêts immobiliers aux particuliers, qui sont touchées. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a été présenté le 1er octobre aux élus du personnel. «C’est le douzième plan social que nous subissons», a souligné une autre source syndicale. «C’est le désarroi complet chez les salariés, comme les agences sont disséminées dans la France entière, il est peu probable que tous acceptent de déménager», a-t-elle ajouté.En juillet 2011, BNP Paribas avait déjà annoncé un plan de suppression de 244 postes dans le pôle Personnal Finance.

 

Banque Natixis : 700 postes menacés

Banque Natixis : 700 postes menacés

 

La banque Natixis se prépare à supprimer 700 postes d’ici à 2015 dans le cadre d’un plan stratégique en cours de finalisation, a-t-on appris mardi soir de deux sources syndicales. Ce plan, qui ne prévoit pas de départs contraints, a été présenté lundi lors d’une rencontre organisée entre la direction et les instances représentatives du personnel, a déclaré l’une des sources présentes à la réunion. »La direction, lors d’une réunion lundi, a présenté un nouveau plan stratégique pour les métiers de la banque jusqu’en 2015. Le montant global des suppressions de postes est de 700″, a-t-elle expliqué. Une porte-parole de Natixis a refusé de commenter l’information. Les suppressions de postes envisagées devraient concerner la plupart des divisions de Natixis et porter essentiellement sur la France, selon des documents que Reuters a pu consulter. Natixis compte environ 14.000 collaborateurs en France. La banque, filiale du groupe BPCE (Banques populaires Caisses d’Epargne), devrait communiquer les détails du plan stratégique qu’elle envisage de déployer au cours de la période 2014-2017 avec sa maison mère, début novembre.

 

Alcatel : 900 emplois menacés en France

Alcatel : 900 emplois menacés en France

 

L’équipementier télécoms Alcatel-Lucent prévoit de réduire ses effectifs de 10.000 postes dans le cadre de son nouveau plan stratégique qui doit lui permettre d’économiser un milliard d’euros d’ici 2015, indiquent lundi soir Les Echos et Le Figaro. Le groupe franco-américain, qui employait au total 72.000 personnes à travers le monde fin 2012 contre 78.000 en 2010, prévoit de supprimer 15.000 postes mais compte en parallèle créer 5.000 autres emplois, ajoutent les deux quotidiens. Selon Les Echos, 900 suppressions de postes, soit 10% des effectifs, sont prévues en France, et les sites de Toulouse et de Rennes devraient être fermés. Les sites d’Eu et d’Ormes devraient quant à eux être cédés. Pour Le Figaro, toutes les régions seront touchées avec 4.100 départs pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, 3.800 pour la région Asie-Pacifique et 2.100 pour la région Amérique. Une porte-parole d’Alcatel-Lucent s’est refusée à tout commentaire. L’équipementier réunit mardi un comité de groupe européen. Le groupe franco-américain a dévoilé en juin un plan stratégique qui vise à repositionner la société sur les segments des réseaux IP (internet protocol) et l’accès au très haut débit. Le plan Shift, initié par le nouveau directeur général Michel Combes, prévoit également un milliard d’euros de cession d’actifs et un montant similaire de réductions de coûts mais le groupe n’avait jamais évoqué jusqu’ici les conséquences en termes d’effectifs de ces nouvelles mesures de restructuration.

Kem one: 1800 salariés menacés

Kem one: 1800 salariés menacés

A Lyon, après avoir reçu pendant 45 minutes les syndicats du groupe à la préfecture du Rhône, le ministre du Redressement productif a assuré que « le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sui(vai)t personnellement le déroulement du travail ». « Nous avons une stratégie qui n’a pas changé: conserver Kem One dans son intégralité et refuser toute vente à la découpe, et assurer une restructuration où nous ayons un groupe rentable sur la durée » assurant à Kem One « un avenir important pour la pétrochimie française », a-t-il dit. »Donc nous construisons une solution avec l’ensemble des partenaires de la pétrochimie autour des différents sites de Kem One », a-t-il conclu, soulignant l’engagement des collectivités locales dans ce travail. Selon les syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC), cette rencontre a permis de confirmer les points qui semblent déjà acquis en vue de la reprise, notamment le fait qu’elle concernera l’ensemble des activités du groupe et ses 1.800 salariés, et pas seulement la partie amont (chlorochimie et PVC – 1.300 salariés), en redressement judiciaire depuis mars.L’apurement des dettes auprès des grands créanciers (EDF, Arkema, Total notamment) est également réglé. Les quelque 1.200 petits créanciers auront eux à choisir, sous 45 jours, entre un remboursement de 30% en cash ou de 100% étalé sur dix ans. Le montant de ces dettes est estimé entre 50 et 90 millions d’euros.Le tribunal de commerce de Lyon se prononcera le 12 décembre sur le choix ou non d’un repreneur.

 

Darty : 449 emplois menacés

Darty : 449 emplois menacés

Le groupe d’électroménager prévoit de supprimer 74 postes en province, en plus des 375 suppressions en Ile-de-France annoncées fin août, ont indiqué ce mardi 1er octobre des représentants syndicaux. Le groupe a présenté le 27 septembre lors de deux comités d’entreprise un plan de suppression de 41 postes sur la région Grand-Est et de 33 postes sur le Grand-Ouest, ont indiqué mardi à l’AFP les syndicats CFDT et FO.  Ces suppressions interviennent dans le cadre d’un plan de réorganisation, qui prévoit de fusionner les deux sièges (Bondy et Paris) de Darty et de réduire les directions régionales au nombre de trois, contre cinq actuellement. Seul le siège de Bondy (Seine-Saint-Denis) subsistera. Les suppressions de postes se feront via des reclassements ou des départs volontaires. Elles ne concernent pas les magasins et les services après-vente. Ce sont les fonctions administratives et d’encadrement qui sont touchées.

 

Syrie: menaces terroristes de Poutine

Syrie: menaces terroristes de Poutine

L’avertissement est clair, Poutine prévoit des menaces terroristes en cas de frappes sur la Syrie Une rencontre jeudi et vendredi à Genève entre le secrétaire d’Etat John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov– accompagnés de dizaines d’experts en désarmement — est censée rouvrir une voie diplomatique sur le conflit en Syrie et repousser l’éventuelle action militaire punitive annoncée par les Etats-Unis.  Mais dans une tribune publiée par le New York Times et alors que M. Kerry était déjà en vol pour la Suisse, le président Poutine a remis la pression sur Washington.  Il a d’abord accusé les rebelles syriens, et non l’armée du président Bachar al-Assad, d’avoir perpétré l’attaque chimique du 21 août près de Damas, dans le but de provoquer « une intervention » des Etats-Unis.  Et le chef de l’Etat russe, plus proche allié de Damas, a prévenu qu’un éventuel recours à la force en dehors du cadre du Conseil de sécurité de l’ONU serait « inacceptable » et « constituerait un acte d’agression ».  En outre, a averti le chef du Kremlin, des frappes sur la Syrie pourraient déclencher une « nouvelle vague de terrorisme, (saper) les efforts multilatéraux pour résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien et déstabiliser davantage le Proche-Orient et l’Afrique du Nord », tout en mettant à bas le système onusien.  Il faudrait donc, écrit Vladimir Poutine, que « les Etats-Unis, la Russie et tous les membres de la communauté internationale saisissent l’occasion de la volonté du gouvernement syrien pour mettre son arsenal chimique sous contrôle international afin de le détruire ».  Les deux chefs d’Etats, aux relations glaciales, s’étaient vus en tête-à-tête au sommet du G20 à Saint-Pétersbourg la semaine dernière pour discuter de ce plan russe de mise sous séquestre international, en vue de sa destruction, du plus important arsenal chimique du Moyen-Orient.  Leurs chefs de la diplomatie et leurs experts doivent examiner dans le détail à Genève ce projet et sont convenus mercredi au téléphone d’avoir une « discussion réelle sur les mécanismes d’identification, de vérification et de destruction de l’arsenal d’armes chimiques (du président) Assad afin qu’il ne puisse plus jamais être utilisé », a confié un responsable du département d’Etat.  Les Etats-Unis accusent le régime syrien d’avoir perpétré un massacre aux armes chimiques le 21 août près de Damas, tuant 1.429 personnes, selon le renseignement américain.  Ces rencontres exceptionnelles américano-russes résultent du coup de théâtre diplomatique de Moscou qui avait proposé lundi à la Syrie de démanteler son stock d’armes chimiques sous supervision internationale.  M. Lavrov avait dévoilé lundi un projet « réalisable, précis, concret », après une apparente gaffe de M. Kerry le même jour à Londres qui avait proposé au président syrien de rendre ses armes chimiques « d’ici une semaine » s’il voulait éviter une action militaire.  A Genève, M. Kerry devrait aussi continuer d’explorer la voie diplomatique pour tenter de régler le conflit syrien: il verra l’envoyé spécial de la Ligue arabe et de l’ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi. L’ONU, Washington et Moscou s’efforcent depuis des mois d’organiser une conférence internationale de paix, dite Genève 2, qui réunirait la communauté internationale autour du régime syrien et de l’opposition politique et armée.  Mais la Russie et les Etats-Unis s’affrontent depuis deux ans et demi sur la Syrie et le Conseil de sécurité de l’ONU est paralysé.  Ses cinq membres permanents (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Chine) se sont encore séparés mercredi après 45 minutes de discussions sans conclusion sur un projet de résolution visant à détruire l’arsenal chimique syrien.  Un premier texte préparé par Paris, avec l’appui de Washington, avait été jugé « inacceptable » par Moscou: il imputait la responsabilité de Damas dans l’utilisation des armes chimiques et prévoyait l’emploi de la force en cas de violations de la résolution.  Mardi soir, lors d’une adresse solennelle à la Nation, le président américain Barack Obama — par principe très réticent à intervenir militairement en Syrie — a laissé une chance à la diplomatie en qualifiant le plan russe d’ »encourageant ». Il a ainsi repoussé de facto la perspective des frappes militaires qu’il avait lui-même annoncées le 31 août, à la condition toutefois que le Congrès donne son feu vert. L’Union européenne, qui soutient diplomatiquement une éventuelle opération armée, a appelé à « profiter de cette nouvelle dynamique » créée par la proposition russe. Quant aux Nations unies, son secrétaire général Ban Ki-moon a reconnu que « notre échec collectif à prévenir les atrocités commises en Syrie depuis deux ans et demi pèsera lourdement sur la réputation de l’ONU et de ses Etats membres ».  Al-Qaïda Sur le terrain, près de Homs, dans le centre de la Syrie, le Front al-Nosra, groupe extrémiste sunnite affilié à Al-Qaïda, et un autre groupe rebelle ont lancé mardi une attaque contre des villages à majorité alaouite, la minorité chiite de Bachar al-Assad. De violents combats ont éclaté entre l’armée et les rebelles, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Et un raid aérien de l’armée syrienne sur un hôpital de fortune dans la province d’Alep (nord), a tué au moins 11 personnes mercredi, selon la même source.

 

Syrie : menaces sur les marchés notamment émergents

Syrie : menaces sur les marchés notamment émergents

Chute des devises et des places boursières, hausse des taux d’emprunt et des cours du pétrole: les pays émergents ne parviennent pas à voir le bout du tunnel, dans un été qui a été particulièrement chahuté.   »Les marchés ont subi un premier mouvement lié à la possible réduction des achats d’actifs de la Réserve fédérale américaine. Désormais, le contexte géopolitique se dégrade et constitue un second facteur qui conduit les investisseurs à éviter les actifs risqués », comme les placements dans les pays émergents, observe René Defossez, stratégiste chez Natixis.   »Les incertitudes sur la Syrie, où une intervention pourrait générer des tensions internationales durables, pèsent sur l’ensemble des marchés. Or les émergents sont particulièrement sensibles à une dégradation de la confiance », souligne Jean-Louis Mourier, économiste chez le courtier Aurel BGC.  Mercredi, les marchés asiatiques ont clôturé en baisse, à l’image de la Bourse de Hong Kong qui est revenue à son niveau le plus bas depuis cinq semaines. En Inde, la roupie a atteint un nouveau plancher historique en matinée face au dollar.  De même, les marchés turcs étaient fragilisés, avec la livre évoluant à un niveau historiquement faible face au dollar.  Les Bourses des monarchies pétrolières, qui ont lourdement chuté mardi, évoluaient en ordre dispersé, la place d’Arabie Saoudite revenant un peu dans le vert dans l’après-midi (+0,26%) tandis que celle de Dubaï restait en baisse (-1,30%).  Une frappe contre le régime syrien, accusé d’avoir utilisé des armes chimiques dans sa guerre contre les rebelles, semble imminente, Washington et ses alliés préparant le terrain pour une action militaire contre laquelle Damas a promis de se défendre.   »Il est très difficile de savoir si la situation peut dégénérer dans la région. Cette incertitude est un phénomène que l’on a déjà pu connaître sur les marchés à l’occasion d’autres conflits comme l’Irak », selon M. Defossez.  Les craintes d’une intervention militaire ont aussi pour conséquence de faire grimper les cours du brut, la Syrie se situant au cœur de la première zone de production de la planète.   »Les difficultés des pays émergents risquent de s’accroître, la hausse du baril de pétrole étant un élément particulièrement dommageable pour eux. En effet, elle vient se cumuler à l’effondrement de leurs devises, ce qui devrait accroître le coût de leurs importations et donc leur déficit courant », expliquent les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC.  Or, les pays émergents sont très dépendants de l’extérieur pour le financement de leur économie.  Selon Crédit Mutuel-CIC, « les pressions inflationnistes vont croître, réduisant encore les marges de manœuvre des banques centrales », qui auront du mal à baisser encore les taux d’intérêt puisque cela ne ferait qu’accentuer le dérapage des prix à la consommation.   »Les pays émergents sont particulièrement sensibles à l’inflation. Au Brésil, un des déclencheurs des manifestations récentes a été l’augmentation des prix, notamment dans les transports », rappelle M. Mourier.  Les marchés émergents sont d’autant plus sensibles aux craintes entourant la Syrie qu’ils sont fragilisés par les inquiétudes sur le resserrement prévu de la politique monétaire de la Fed.  Mais il faudra attendre la mi-septembre et la prochaine réunion de la banque centrale américaine pour espérer en savoir plus sur les modalités de ce durcissement.   »Tout va dépendre de la communication de la Fed. Si elle réduit un peu ses rachats d’actifs tout en maintenant un discours accommodant, ce qui est le scénario anticipé par les investisseurs, les marchés émergents devraient souffler un peu, voire en profiter », tempère M. Defossez.

 

 

Al-Qaïda : menaces sur les TGV ?

Al-Qaïda : menaces sur les TGV ?

Le conflit égyptien risque de s’internationaliser, car aucune des deux parties n’est satisfaite des prises de positions internationales considérées comme trop dures vis-à-vis du pouvoir militaire ou au contraire trop laxiste vis-à-vis des répressions. En déplacement dans le Pas-de-Calais, Manuel Valls a réagi aux révélations du quotidien allemand Bild lundi, selon lequel Al-Qaïda préparerait des attentats contre des trains en Europe. »Aucun élément provenant de nos services ne permet d’accréditer [ces] informations », a assuré le ministre de l’Intérieur. « Ce qui ne veut pas dire que notre vigilance n’est pas totale. »Et le locataire de la place Beauvau de rappeler que le plan Vigipirate est toujours au niveau rouge, le troisième échelon sur quatre. « Tout est mis en œuvre pour prévenir le risque terroriste sur l’ensemble de notre territoire », a martelé Manuel Valls. »Les trains et les gares, c’est vrai pour les aéroports aussi, notamment en cette période de retour de vacances, font donc l’objet de mesures de surveillance et d’opérations de sécurisation régulières », a-t-il affirmé. Pour Manuel Valls, « la menace terroriste est présente » : « Nous ne la minimisons pas. » « Et cela d’autant plus qu’elle est aujourd’hui diffuse », a-t-il précisé. « Elle vient non seulement de l’extérieur avec des groupes organisés comme Al-Qaïda, mais aussi (…) de l’intérieur en raison de la radicalisation d’un certain nombre d’individus ou de groupes qui peuvent passer à l’acte. »

 

Air France : 3 000 postes menacés

Air France : 3 000 postes menacés

 

Les nouvelles réductions d’effectifs prévues chez Air France pourraient concerner entre 2 500 et 3 000 postes, a-t-on appris mardi de sources syndicales, confirmant une information de presse. Air France-KLM a annoncé vendredi prévoir de nouvelles réductions d’effectifs dans le segment moyen-courrier de la compagnie Air France, le principal foyer de pertes du groupe franco-néerlandais avec le fret, estimant que les mesures déjà en place ne redressent pas suffisamment vite la situation. « Le chiffre qui circule est de 2 500 à 3 000 suppressions de postes », a déclaré Didier Fauverte, secrétaire général de la CGT à Air France. « En l’espace de quatre ans, on aura fait partir plus de 10 000 salariés dans l’entreprise ». Un porte-parole d’Air France s’est refusé à confirmer ces chiffres. Les grandes lignes du plan seront présentées aux syndicats lors d’un comité central d’entreprise mercredi, avant une présentation détaillée lors d’un nouveau CCE le 4 octobre, pour une mise en œuvre début 2014. « Il y aurait 2 000 à 2 200 personnes concernées au sol et le reste serait des personnels navigants commercial et technique », a déclaré un deuxième responsable syndical, qui a souhaité conserver l’anonymat. Le plan d’économies « Transform 2015″, finalisé l’été dernier, prévoit déjà la suppression de 5 122 postes et la réduction de 20% des coûts d’ici fin 2014 au sein d’Air France. En Bourse, l’action Air France-KLM gagne 0,05% à 6,093 euros à 15h29, à comparer à un gain de 0,4% pour l’indice Thomson Reuters des compagnies aériennes européennes.

 

General Electric : 600 postes menacés en France

General Electric : 600 postes menacés  en France

General Electric (GE) va supprimer au total quelque 600 postes en France, via des plans de restructurations lancés ces derniers mois dans différentes entités, la filière finance étant la plus touchée, a-t-on appris vendredi de source syndicale et auprès de la direction, confirmant une information des Echos. « Nous avons recensé 620 postes qui vont disparaître d’ici à la fin de l’année ou au cours du premier semestre de l’année prochaine », a indiqué à l’AFP un syndicaliste membre du Comité de groupe de GE France, un nombre que la direction a qualifié de « proche de la réalité ». Selon un autre membre de ce Comité, GE France, qui est présent dans 20 métiers de l’énergie, des technologies médicale, des services financiers et l’industrie, a lancé « 5 à 6 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ». Un porte-parole de GE France a confirmé que ces chiffres étaient « proches de la réalité » et souligné que les plans, qui concernent des activités très différentes, avaient été « décidés entité par entité en fonction du contexte économique » afin de « sauvegarder la compétitivité ». Il a en outre indiqué que ces départs se feraient « essentiellement via des plans de départs volontaires ». La filière finance sera la plus touchée car 400 postes doivent être supprimés dans ce seul périmètre, a indiqué à l’AFP Régis Dos Santos, président du Syndicat national de la banque et du crédit SNB/CFE-GCC. Dans ce secteur, 222 postes doivent notamment être supprimés chez GE Money Bank (sur quelque 1.000 postes) et 33 dans la filiale qui fait du crédit immobilier, a précisé M. Dos Santos. A cela s’ajoutent une centaine de suppressions de postes dans l’énergie, un nombre du même ordre dans le secteur lié à l’industrie du pétrole (« oil and gaz »), une trentaine dans l’immobilier de bureau, ou encore dans une entité qui fait de l’affacturage. Pour M. Dos Santos, les suppressions de postes dans la finance ne sont pas justifiées économiquement car les activités sont « viables », et correspondent donc à des « licenciements boursiers ». Le syndicat compte assigner sous peu GE Money Bank au tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre pour contester le motif économique des suppressions de postes. GE France, présidé par Clara Gaymard, emploie 11.000 salariés dans l’Hexagone. Ses trois principaux sites de production sont à Belfort (GE Energy), à Buc (GE Healthcare) et au Creusot (GE Oil&Gas).

Darty : 500 postes menacés

Darty : 500 postes menacés

 

« Avec la réorganisation en cours, 500 à 600 salariés vont se retrouver sur le carreau dans les semaines et les mois qui viennent », a dit à Reuters Jean-Marc Miduri, délégué CGT. « L’Ile-de-France va être la région plus impactée avec entre 250 à 450 salariés concernés ». Ces chiffres n’ont pas été confirmés par la direction du groupe de distribution qui emploie 11.468 personnes en France et compte 229 magasins dans l’Hexagone. « Aucune procédure n’est engagée pour un plan de sauvegarde de l’emploi », a dit à Reuters le directeur des ressources humaines du groupe, Xavier Guéry. « La réorganisation va effectivement nous amener à réduire des effectifs mais je n’ai aucun commentaire à faire sur les chiffres avancés par les syndicats, il est beaucoup trop tôt ». Des discussions vont s’ouvrir « à la rentrée » avec les partenaires sociaux, a-t-il ajouté. Fin mai, le nouveau directeur général de Darty Régis Schulz avait assuré qu’aucun plan social ne serait engagé et qu’aucune fermeture de magasins n’était prévue en France où le groupe réalise les trois quarts de ses ventes. Le groupe s’est retiré des marchés sur lesquels il perdait de l’argent la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Espagne- pour se concentrer sur la France, la Belgique et les Pays-Bas, tout en réduisant ses coûts.

 

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