Archive pour le Tag 'menace'

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Social-SNCF : menace de grève des gauchistes pendant les JO

Social-SNCF : menace de grève des gauchistes pendant les JO

 

Les gauchistes de Sud rail menacent à nouveau de soutenir des grèves catégorielles pendant les JO. Une attitude évidemment complètement irresponsable et qui va tuer l’entreprise et finir de discréditer le syndicalisme. La grève récente des contrôleurs a montré  cette action a été entièrement décidée et dirigée par la « coordination Facebook ». Les responsables de la CGT et de Sud rail en ont convenu publiquement à la télévision quand ils ont affirmé que leur rôle consistait essentiellement à suivre les demandes de cette coordination. Or les organisations syndicales reconnues sont seules habilitées à déposer des préavis et à assumer la responsabilité des grèves. De ce point de vue, la grève des contrôleurs constitue une forme de jacquerie en contradiction avec l’exercice du droit syndical.

L’entreprise SNCF a déjà commis une erreur fondamentale en reconnaissant Sud rail comme organisation représentative. Une reconnaissance qui s’est ensuite étendue à l’ensemble des activités du pays. L’objectif des gauchistes de Sud rail n’est pas tellement d’obtenir des progrès sociaux mais de développer le mécontentement dans la perspective d’une illusoire révolution contre le capitalisme et l’impérialisme ( mais pas celui de la Russie !).   Cette organisation est une sorte de cocktail de poujadisme et de gauchisme. Et la CGT, en perte de vitesse, pratique la fuite en avant pour ne pas se laisser distancer par Sud rail.
Ces grèves à répétition surtout de la part de catégories qui sont loin d’être les moins favorisées (c’est un euphémisme!) conduisent évidemment l’entreprise vers la mort. C’est en raison de la gréviculture et de l’irresponsabilité de syndicats que progressivement la SNCF a dû abandonner le trafic express, le trafic de messagerie, une grande partie du trafic de marchandises par wagon . C’est aussi en raison de ces dysfonctionnements tout autant que par manque de compétitivité que nombre de lignes voyageurs ont également été abandonnées. En cause, le manque de qualité et de compétitivité plombées par le coût et la culture de fonctionnaires du cheminot.

Menace de grève pendant JO des grèves catégorielles démontrent l’  irresponsabilité totale d’organisations n’ont pas leur place dans le monde syndical. En outre, ces actions vont conduire inévitablement à une réduction du droit de grève.

 

Russie : une rhétorique de caniveau

Russie : une rhétorique de caniveau

 

La rhétorique du pouvoir russe tombe de plus en plus bas dans le caniveau quand la télévision officielle qualifie le président de la république française : « de merde qui pue ».

En faite rien d’étonnant à ce discours d’une vulgarité déconcertante car la plupart des soutiens et des proches de Poutine sont issus des réseaux mafieux de Saint-Pétersbourg et de l’ancien KGB. Ils s’expriment comme les voyous qu’ils ont été et demeurent. Poutine lui-même est très médiocre intellectuellement. Il a fait de très mauvaises études secondaires puis a suivi les cours de crimes inspirés du KGB pour finir officier de second rang expédié en Allemagne de l’Est. C’est surtout grâce à l’appui des réseaux mafieux autour de Saint-Pétersbourg qu’il a pu ainsi accéder pouvoir suprême. On comprend mieux le personnage et les déclarations russes à partir de l’histoire de Poutine.
Le mardi 27 février, l’animateur de la chaîne de télévision Russie 1 – réputé pour ses propos outranciers et ses provocations – s’est donc  à nouveau illustré en insultant le président de la République.

« Macron est bien sûr un crétin phénoménal, il a complètement perdu la tête. Tu veux t’en prendre à la Russie? Alors choisis une ville française que tu veux rayer de la carte », lance Vladimir Soloviev.

« Toi, salaud de nazi, héritier de Pétain, tu penses que tu peux frapper la Russie impunément? Dans ce cas tu n’as rien compris à notre pays », estime  l’animateur de télévision russe.

Politique de Défense : L’esprit munichois menace encore l’Europe

Politique de Défense : L’esprit munichois menace encore l’Europe

Force est de constater que l’Europe ne joue qu’un rôle assez marginal désormais en matière de politique internationale. Sans doute le résultat d’une évolution des rapports de force politique et économique mais aussi le produit de l’évolution des mentalités. Les grandes causes nationales, les grands projets ne sont plus au centre de l’intérêt des populations européennes davantage préoccupées par leur environnement proche et par leur intérêt personnel. Bref un recentrage sur l’individualisme, le court termisme et la cécité politique. À décharge évidemment, le monde système politique a largement contribué à la désaffection vis-à-vis de la chose publique.

Aujourd’hui, en Europe en particulier ,une majorité de l’opinion préfère un mauvais accord qu’un conflit même si c’est un accord est potentiellement porteur de germes d’affrontements dramatiques. Ainsi par exemple en Ukraine progressivement les élites mais aussi l’opinion se laissent convaincre qu’il vaut mieux un mauvais accord entre Russie et Ukraine qu’une prolongation de l’affrontement. En réalité, une sorte de guerre larvée et qui pourra déboucher le moment venu sur une extension géographique encore plus grande des intentions guerrières de Poutine. Et très proches de nous.

Même chose en Palestine vis-à-vis de Gaza. La paix tout de suite tout en sachant que faute de solution politique durable le conflit peut reprendre de manière tout aussi violente sinon davantage. Autre terrain qui démontre l’esprit munichoise, celui de l’Afrique où l’Europe se retire progressivement notamment au profit des Chinois et des Russes pour ne pas être entraînée vers des guerres qu’elle redoute. Et ce qui caractérise encore davantage l’avancée de l’esprit munichois, c’est l’indigence des politiques de défense. L’Europe fait semblant de se contenter du parapluie de l’OTAN. Un parapluie qui pourrait bien devenir virtuel par exemple avec la réélection de Trump.

Même la France qui est un des rares pays à disposer d’une politique de défense assez complète fait dans la miniature ( Moins de 2 % du PIB quand il en faudrait 3 à 4 fois plus; la Russie consacre, elle, 30% de son PIB à la défense) et ne résisterait pas plus d’un mois à une attaque étrangère par exemple russe. Cela d’autant plus que la menace de l’armée nucléaire ne freine en rien les guerres conventionnelles. Pire on a supprimé le service militaire. Les responsables politiques mais aussi l’opinion se satisfont de la démission européenne au plan de la défense et de la diplomatie.

Certains objecteront que les Européens abandonnent leur position au profit de la paix. La vérité, c’est qu’ils désertent le terrain diplomatique et politique international. Ce désengagement et ce laxisme ne concernent pas seulement la politique internationale mais aussi des dimensions économiques et sociétales. Bref l’Europe recule peut-être parce que trop gavée rapidement de progrès en tout cas insuffisamment nourrie d’analyses politiques pertinentes et de projets sociétaux crédibles et durables.

Le rapport de l’opinion européenne et des Français en particulier vis-à-vis de la défense est inquiétant. Pour preuve, ce résultat d’un sondage publié par le Figaro: Si l’on observe seulement les réponses des Français interrogés, le constat est relativement similaire. Pour respectivement 45% et 38% d’entre eux, l’impact de l’adhésion de l’Ukraine serait «négatif» pour la sécurité et l’économie de l’UE. Les réponses «positives» ne s’élèvent qu’à 18% et 24%.

Le seul problème c’est que la stratégie de Poutine ne vise pas simplement l’Ukraine mais une bonne partie de l’Europe et pas simplement russophone. La France avec ses 160 000 militaires disponibles ne résisterait pas plus d’une semaine face à la Russie. Face à une éventuelle défaillance de l’OTAN, l’union européenne sera bien contrainte de construire une défense à la hauteur des enjeux aujourd’hui complètement sous-estimés par méconnaissance et repli des peuples sur eux-mêmes.

 

SNCF : menace de grève des gauchistes pendant les JO

SNCF : menace de grève des gauchistes pendant les JO

 

Les gauchistes de Sud rail menacent à nouveau de soutenir des grèves catégorielles pendant les JO. Une attitude évidemment complètement irresponsable et qui va tuer l’entreprise et finir de discréditer le syndicalisme. La grève récente des contrôleurs a montré  cette action a été entièrement décidée et dirigée par la « coordination Facebook ». Les responsables de la CGT et de Sud rail en ont convenu publiquement à la télévision quand ils ont affirmé que leur rôle consistait essentiellement à suivre les demandes de cette coordination. Or les organisations syndicales reconnues sont seules habilitées à déposer des préavis et à assumer la responsabilité des grèves. De ce point de vue, la grève des contrôleurs constitue une forme de jacquerie en contradiction avec l’exercice du droit syndical.

L’entreprise SNCF a déjà commis une erreur fondamentale en reconnaissant Sud rail comme organisation représentative. Une reconnaissance qui s’est ensuite étendue à l’ensemble des activités du pays. L’objectif des gauchistes de Sud rail n’est pas tellement d’obtenir des progrès sociaux mais de développer le mécontentement dans la perspective d’une illusoire révolution contre le capitalisme et l’impérialisme ( mais pas celui de la Russie !).   Cette organisation est une sorte de cocktail de poujadisme et de gauchisme. Et la CGT, en perte de vitesse, pratique la fuite en avant pour ne pas se laisser distancer par Sud rail.
Ces grèves à répétition surtout de la part de catégories qui sont loin d’être les moins favorisées (c’est un euphémisme!) conduisent évidemment l’entreprise vers la mort. C’est en raison de la gréviculture et de l’irresponsabilité de syndicats que progressivement la SNCF a dû abandonner le trafic express, le trafic de messagerie, une grande partie du trafic de marchandises par wagon . C’est aussi en raison de ces dysfonctionnements tout autant que par manque de compétitivité que nombre de lignes voyageurs ont également été abandonnées. En cause, le manque de qualité et de compétitivité plombées par le coût et la culture de fonctionnaires du cheminot.

Menace de grève pendant JO des grèves catégorielles démontrent l’  irresponsabilité totale d’organisations n’ont pas leur place dans le monde syndical. En outre, ces actions vont conduire inévitablement à une réduction du droit de grève.

 

Défense : l’esprit munichois menace encore l’Europe

Défense : L’esprit munichois menace encore l’Europe

Force est de constater que l’Europe ne joue qu’un rôle assez marginal désormais en matière de politique internationale. Sans doute le résultat d’une évolution des rapports de force politique et économique mais aussi le produit de l’évolution des mentalités. Les grandes causes nationales, les grands projets ne sont plus au centre de l’intérêt des populations européennes davantage préoccupées par leur environnement proche et par leur intérêt personnel. Bref un recentrage sur l’individualisme, le court termisme et la cécité politique. À décharge évidemment, le monde système politique a largement contribué à la désaffection vis-à-vis de la chose publique.

Aujourd’hui, en Europe en particulier ,une majorité de l’opinion préfère un mauvais accord qu’un conflit même si c’est un accord est potentiellement porteur de germes d’affrontements dramatiques. Ainsi par exemple en Ukraine progressivement les élites mais aussi l’opinion se laissent convaincre qu’il vaut mieux un mauvais accord entre Russie et Ukraine qu’une prolongation de l’affrontement. En réalité, une sorte de guerre larvée et qui pourra déboucher le moment venu sur une extension géographique encore plus grande des intentions guerrières de Poutine. Et très proches de nous.

Même chose en Palestine vis-à-vis de Gaza. La paix tout de suite tout en sachant que faute de solution politique durable le conflit peut reprendre de manière tout aussi violente sinon davantage. Autre terrain qui démontre l’esprit munichoise, celui de l’Afrique où l’Europe se retire progressivement notamment au profit des Chinois et des Russes pour ne pas être entraînée vers des guerres qu’elle redoute. Et ce qui caractérise encore davantage l’avancée de l’esprit munichois, c’est l’indigence des politiques de défense. L’Europe fait semblant de se contenter du parapluie de l’OTAN. Un parapluie qui pourrait bien devenir virtuel par exemple avec la réélection de Trump.

Même la France qui est un des rares pays à disposer d’une politique de défense assez complète fait dans la miniature ( Moins de 2 % du PIB quand il en faudrait 3 à 4 fois plus; la Russie consacre, elle, 30% de son PIB à la défense) et ne résisterait pas plus d’un mois à une attaque étrangère par exemple russe. Cela d’autant plus que la menace de l’armée nucléaire ne freine en rien les guerres conventionnelles. Pire on a supprimé le service militaire. Les responsables politiques mais aussi l’opinion se satisfont de la démission européenne au plan de la défense et de la diplomatie.

Certains objecteront que les Européens abandonnent leur position au profit de la paix. La vérité, c’est qu’ils désertent le terrain diplomatique et politique international. Ce désengagement et ce laxisme ne concernent pas seulement la politique internationale mais aussi des dimensions économiques et sociétales. Bref l’Europe recule peut-être parce que trop gavée rapidement de progrès en tout cas insuffisamment nourris d’analyses politiques pertinentes et de projets sociétaux crédibles et durables.

Le rapport de l’opinion européenne et des Français en particulier vis-à-vis de la défense est inquiétant. Pour preuve, ce résultat d’un sondage publié par le Figaro: Si l’on observe seulement les réponses des Français interrogés, le constat est relativement similaire. Pour respectivement 45% et 38% d’entre eux, l’impact de l’adhésion de l’Ukraine serait «négatif» pour la sécurité et l’économie de l’UE. Les réponses «positives» ne s’élèvent qu’à 18% et 24%.

Le seul problème c’est que la stratégie de Poutine ne vise pas simplement l’Ukraine mais une bonne partie de l’Europe et pas simplement russophone. La France avec ses 160 000 militaires disponibles ne résisterait pas plus d’une semaine face à la Russie. Face à une éventuelle défaillance de l’OTAN, l’union européenne sera bien contrainte de construire une défense à la hauteur des enjeux aujourd’hui complètement sous-estimés par méconnaissance et repli des peuples sur eux-mêmes.

 

L’espionnage russe menace la France

L’espionnage russe menace la France

 

D’après les services de contre-espionnage français, la Russie développe actuellement une grande offensive d’infiltration et d’influence en France. Il s’agit de déstabiliser le pays et de diviser l’opinion d’autant plus que certains extrêmes peuvent être sensibles au discours russe. La stratégie d’influence passe notamment par la multiplication de médias numériques particulièrement mensongers. Bref , la même tactique d’intoxication comme celle pratiquée en Russie mais qui heureusement en France à moins de chance de peser dans notre pays démocratique.

 

L’objectif de ces actions d’ingérence est « d’amplifier les dissensions et fractures internes à la société française, tous sujets confondus (réforme des retraites, prise de position dans le conflit israélo-palestinien, dénigrement des JO 2024, etc.), voire à soutenir ouvertement les intérêts de la Russie en dénonçant la politique étrangère de la France, les Etats-Unis, ou l’Otan », selon le renseignement intérieur.
Ces activités se traduisent « par des actions subversives », qui « constituent généralement des délits de droit commun: dégradation de biens publics (graffitis, tags), placardages d’affiches, de stickers, distribution de flyers. »

« Il n’est pas exclu que d’autres actions de nature violente puissent être également commanditées (menaces ou agressions physiques, notamment à l’encontre de ressortissants ukrainiens ou de dissidents russes) », avertit la note.
La DGSI demande donc aux forces de l’ordre de faire remonter tout délit lorsque des « signaux faibles » sont constatés. Parmi ces « signaux », la DGSI cite l’implication de membres d’une communauté russophone (Biélorusses, Baltes, Moldaves, Bulgares…), et la diffusion sur les réseaux sociaux de leurs délits, généralement pour prouver l’exécution de la mission aux commanditaires, la rémunération de ces personnes par cryptomonnaie ou espèces, plus rarement par virement bancaire, et enfin le recours à des messageries chiffrées comme Telegram.

 

Politique- L’espionnage russe menace la France

Politique- L’espionnage russe menace la France

 

D’après les services de contre-espionnage français, la Russie développe actuellement une grande offensive d’infiltration et d’influence en France. Il s’agit de déstabiliser le pays et de diviser l’opinion d’autant plus que certains extrêmes peuvent être sensibles au discours russe. La stratégie d’influence passe notamment par la multiplication de médias numériques particulièrement mensongers. Bref ,la même tactique d’intoxication comme celle pratiquée en Russie mais qui heureusement en France à moins de chance de peser dans notre pays démocratique.

 

L’objectif de ces actions d’ingérence est « d’amplifier les dissensions et fractures internes à la société française, tous sujets confondus (réforme des retraites, prise de position dans le conflit israélo-palestinien, dénigrement des JO 2024, etc.), voire à soutenir ouvertement les intérêts de la Russie en dénonçant la politique étrangère de la France, les Etats-Unis, ou l’Otan », selon le renseignement intérieur.
Ces activités se traduisent « par des actions subversives », qui « constituent généralement des délits de droit commun: dégradation de biens publics (graffitis, tags), placardages d’affiches, de stickers, distribution de flyers. »

« Il n’est pas exclu que d’autres actions de nature violente puissent être également commanditées (menaces ou agressions physiques, notamment à l’encontre de ressortissants ukrainiens ou de dissidents russes) », avertit la note.
La DGSI demande donc aux forces de l’ordre de faire remonter tout délit lorsque des « signaux faibles » sont constatés. Parmi ces « signaux », la DGSI cite l’implication de membres d’une communauté russophone (Biélorusses, Baltes, Moldaves, Bulgares…), et la diffusion sur les réseaux sociaux de leurs délits, généralement pour prouver l’exécution de la mission aux commanditaires, la rémunération de ces personnes par cryptomonnaie ou espèces, plus rarement par virement bancaire, et enfin le recours à des messageries chiffrées comme Telegram.

 

Politique: La guerre menace mais nous ne sommes pas encore prêts

Politique:  La guerre menace mais nous ne sommes pas encore prêts

Alain Bauer a lu le livre du journaliste Jean-Dominique Merchet : Sommes-nous prêts pour la guerre?
( dans l’Opinion)

Professeur du Cnam, Alain Bauer y est responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement. Il a récemment publié : Au commencement était la guerre ? (Fayard, 2023)

Jean-Dominique Merchet, après avoir commis un Macron Bonaparte (Stock, 2017) resté dans les mémoires, nous fait passer d’Austerlitz à un avant-Waterloo avec une pointe d’humour noir affirmé par une citation de Michel Audiard à chaque chapitre. J’ai même un moment pensé qu’il aurait pu sous-titrer son essai : « Je ne dis pas que c’est juste, je dis que ça soulage », avec une pointe d’accent germanique… Mais Jean-Dominique Merchet n’est pas un « tonton flingueur ». Il aime la France, son armée, ses militaires. Du bourbier afghan décrypté, en passant par l’ode à la pilote de chasse Caroline Aigle, il décrit, dépeint, défend aussi, une armée qui ressemble aux deux citations qu’il a placées en exergue de son ouvrage : Jaurès et Foch.

Il connaît l’intime de l’institution militaire, ses atouts et ses difficultés, ses lourdeurs et son infinie capacité au système D « qui va bien », modèle de bricolage, d’endurance et de fascination pour les armées étrangères, souvent mieux dotées, mais moins bien nourries et beaucoup moins créatives en matière d’adaptation au terrain.

Il connaît les questions qui se posent en interne et la difficulté, pour la « Grande Muette », de s’exprimer clairement, entre sanctions au chef d’état-major des armées, qui dit trop fort la vérité, chuchotements dans les rangs ou affirmation par la doctrine des enjeux des crises à venir. Comme si, dans un pays qui adore les Livres Blancs et leurs mises à jour plus ou moins opportunes, il n’était pas possible d’affronter de manière ouverte la question de la défense nationale, donc de la guerre et de la paix. Comme si la dissuasion nucléaire répondait à tout et que la question ne devait surtout pas être posée. Comme si 2001 n’avait pas eu lieu. Comme si le conflit ukrainien ne dépassait pas la seule question quantitative.

« Bonsaï ». Avec les neuf questions posées par le béotien qu’il n’est pas, il nous entraîne vers une synthèse affinée, intelligente et ouverte, des papiers que les lecteurs de l’Opinion et, comme hier de son blog « Secret Défense », dégustent régulièrement. On pourra y retrouver notre armée « bonsaï », « échantillonnaire » et expéditionnaire, dotée d’un peu de tout et de beaucoup de rien, qui joue dans la cour des grands sans en avoir vraiment les moyens, tout en cochant les cases nécessaires pour que les autres fassent semblant d’y croire. Il rappelle la manœuvre stratégique du duo Le Drian-Lewandowski de sauvetage de l’armée de terre, en 2015, avec Sentinelle et la relative déshérence des recrutements qui se sont étrangement accentués depuis… le début du conflit en Ukraine.

 L’air de rien, par petites touches informées, sans méchanceté, mais sans concessions, il dépeint une version Ingres revisitée par Soulages, des choix et non-choix qui ont affaibli une armée qui n’ignore rien des risques et des pertes face à un conflit de haute intensité qui peut se transformer rapidement en longue intensité. Et qui doit jongler face à des injonctions contradictoires et des évolutions politiciennes souvent plus marquées par les problématiques intérieures que les enjeux internationaux.
 Il propose un pronostic préoccupant et ose quelques recommandations thérapeutiques marquées par la lucidité et surtout l’espoir

Agile, rapide, projetable, ce qui reste de la force nationale doit donc, contrainte et forcée, mais aussi complice et consentante parfois, faire le deuil de sa défense opérationnelle du territoire, de sa capacité à agréger la technologie et la masse, d’apprendre ou de comprendre les mutations doctrinales issues du conflit coréen, qui ressemble tant à la tragédie ukrainienne.

 Jean-Dominique Merchet n’écarte aucun sujet qui pourrait fâcher et de manière criminologique, en commençant par un diagnostic honnête et précis de l’état du malade, il propose un pronostic préoccupant et ose quelques recommandations thérapeutiques marquées par la lucidité et surtout l’espoir. Optimiste, parce qu’il a la foi, il reste réaliste et termine en reprenant d’un sous-entendu efficace, l’une des marottes de l’homme, du général et de l’ami, auquel il dédicace son livre, Jean-Louis Georgelin, tristement disparu l’an dernier alors qu’il terminait son grand œuvre, la restauration de la Cathédrale Notre Dame de Paris, la « surprise stratégique ».
Conviction. C’est sur ce sujet que nous nous fâchâmes, puis devinrent proches avec l’alors chef d’état-major des armées, après que j’eus contesté la valeur de ce concept en utilisant un argument qui me semblait plus crédible : l’aveuglement stratégique. Le Cema ne rendit pas les armes, mais proposa un déjeuner de compromis. De cette confrontation est née une réflexion permanente sur les enjeux de l’anticipation stratégique et de la manière de ne pas de laisser surprendre. De mes cours à l’Ecole militaire, dans des enceintes diverses, j’ai retenu qu’en général, l’échec provenait moins d’une absence d’informations que d’une incapacité à comprendre et hiérarchiser ce qu’on savait.

Et la liste, désagréable, qui va d’Azincourt à Dien Bien Phu en passant par Waterloo, et quelques autres « failles » ou « défaillances » intermédiaires ou postérieures, peut souvent, aux risques et périls du civil qui s’exprime devant des uniformes, toucher au vif une armée par ailleurs légitimement fière de ce qu’elle peut accomplir, notamment ses forces spéciales.

 On ne pourra pas faire le reproche de l’aveuglement à Jean-Dominique Merchet. Avec sa lucidité tranquille, son écoute, sa retenue, mais la force de sa conviction, il délivre dans son livre l’analyse indispensable qu’un honnête citoyen devrait avoir lue pour mieux appréhender la nécessaire préparation à la défense des valeurs qui font notre nation. Parce que la guerre est à nos portes. Si vis pacem….

« Sommes-nous prêts pour la guerre ? », par Jean-Dominique Merchet, Robert Laffont, 2024 (224 pages, 18 euros).

L’espionnage russe menace la France

 

L’espionnage russe menace la France

 

D’après les services de contre-espionnage français, la Russie développe actuellement une grande offensive d’infiltration et d’influence en France. Il s’agit de déstabiliser le pays et de diviser l’opinion d’autant plus que certains extrêmes peuvent être sensibles au discours russe. La stratégie d’influence passe notamment par la multiplication de médias numériques particulièrement mensongers. Bref ,la même tactique d’intoxication comme celle pratiquée en Russie mais qui heureusement en France à moins de chance de peser dans notre pays démocratique.

 

L’objectif de ces actions d’ingérence est « d’amplifier les dissensions et fractures internes à la société française, tous sujets confondus (réforme des retraites, prise de position dans le conflit israélo-palestinien, dénigrement des JO 2024, etc.), voire à soutenir ouvertement les intérêts de la Russie en dénonçant la politique étrangère de la France, les Etats-Unis, ou l’Otan », selon le renseignement intérieur.
Ces activités se traduisent « par des actions subversives », qui « constituent généralement des délits de droit commun: dégradation de biens publics (graffitis, tags), placardages d’affiches, de stickers, distribution de flyers. »

« Il n’est pas exclu que d’autres actions de nature violente puissent être également commanditées (menaces ou agressions physiques, notamment à l’encontre de ressortissants ukrainiens ou de dissidents russes) », avertit la note.
La DGSI demande donc aux forces de l’ordre de faire remonter tout délit lorsque des « signaux faibles » sont constatés. Parmi ces « signaux », la DGSI cite l’implication de membres d’une communauté russophone (Biélorusses, Baltes, Moldaves, Bulgares…), et la diffusion sur les réseaux sociaux de leurs délits, généralement pour prouver l’exécution de la mission aux commanditaires, la rémunération de ces personnes par cryptomonnaie ou espèces, plus rarement par virement bancaire, et enfin le recours à des messageries chiffrées comme Telegram.

 

Croissance en zone euro : la menace de récession

Croissance en zone euro : la menace de récession

La croissance de la zone euro a évité de peu la récession avec seulement une progression de l’activité de 0,5 % d’après Eurostat est pratiquement 0 % sur la dernière partie de l’année 2023. En clair la tendance est baissière et on ne s’attend pas à des miracles en 2024. Peut-être si tout va bien, une croissance à peu près équivalent à celle de 2023. En comparaison les États-Unis se portent particulièrement bien avec une croissance de presque 3 %.

Aux Etats-Unis, la croissance du PIB au T4 a bondi de 3,1% en rythme annualisé contre 2,9% au trimestre précédent.

Plusieurs pays du Sud de l’Europe ont tiré leur épingle du jeu. C’est par exemple le cas de l’Espagne qui affiche un taux de croissance de 2,5% sur l’année 2023. En rythme trimestriel, la croissance du PIB espagnol a oscillé entre 0,4% et 0,6%.

Du côté de la France, la croissance du PIB a fait du surplace pendant trois trimestres sur quatre en 2024. Seul le second trimestre a connu une croissance positive à 0,7%. Frappée de plein fouet par l’inflation, la demande, traditionnel moteur de l’économie tricolore, est en panne. Les ménages ont dû se serrer la ceinture pour leurs dépenses de consommation du quotidien.

Quant aux entreprises, le durcissement des conditions financières a mis un coup d’arrêt aux investissements. Le gouvernement devrait prochainement réviser sa prévision de croissance pour 2024 estimée actuellement à 1,4% contre 0,6% pour l’OCDE. De son côté, l’Insee table sur une reprise poussive de l’activité au premier semestre comme la Banque de France avec un PIB entre 0,1% et 0,2%.

En Italie, l’activité est empêtrée dans une croissance atone. Hormis un premier trimestre favorable, la croissance du PIB a oscillé entre -0,3% et 0,2% sur le reste de l’année.

L’Allemagne finit l’année 2023 en repli selon les derniers chiffres d’Eurostat. L’Allemagne est devenue la lanterne rouge en zone euro . Compte tenu du poids de l’industrie dans le PIB et de sa dépendance aux énergies fossiles, l’économie outre-Rhin a payé au prix fort l’entrée en guerre de la Russie en Ukraine.

A cela se sont ajoutées les difficultés de l’industrie automobile en manque de débouchés en Chine.

Sondage Présidentielle : la menace Attal pour Édouard Philippe

Présidentielle : la menace Attal pour Édouard Philippe

La menace Attal se précise pour Édouard Philippe; en effet Dans un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, l’ancien premier ministre est le meilleur candidat de la majorité pour la prochaine présidentielle à (49%). Gabriel Attal réalise une percée fulgurante (+15 points depuis septembre) et atteint 44% d’opinion favorable. Les deux devancent très largement les autres «poids lourds» du camp Macron, Bruno Le Maire (30%), Gérald Darmanin (23%) et François Bayrou (19%).

Alors que la question du mode de désignation d’un successeur d’Emmanuel Macron est à l’agenda des stratèges du parti présidentiel, 40% des Français plébiscitent la tenue d’une primaire ouverte à tous les Français «se sentant proches» des idées du président.

Emmanuel Macron, qui ne peut se représenter pour un troisième mandat consécutif tentera-t-il de désigner lui-même son héritier ? L’option ne séduit en tout cas pas les Français (7%), ni ses sympathisants (11%), pourtant très légitimistes. Une courte majorité (41%) des Français considère que le président «aura un rôle important mais pas décisif» dans la nomination tandis que 38% pensent qu’il n’en «aura pas vraiment».

Menace sur le financement du système de santé en 2024

Menace sur le financement du système de santé en 2024


La forte hausse des cotisations des complémentaires santé prévue cette année est le symptôme de la mauvaise répartition des rôles entre assureurs publics et privés, analyse l’économiste de la santé Frédéric Bizard dans une tribune au « Monde ».

Les cotisations aux assurances complémentaires santé augmenteront en moyenne de 8,1 % en 2024, selon une enquête réalisée par la Mutualité française. Soit un prélèvement supplémentaire de 3,3 milliards d’euros dans le portefeuille des assurés. Autant dire que le financement de nos complémentaires santé risque d’être problématique cette année, en particulier pour des millions de retraités de la classe moyenne.

Sur le court terme, le gouvernement dispose d’un levier pour stopper cette spirale inflationniste, en réformant les contrats appelés, plutôt à tort, « responsables et solidaires », clés de voûte de la régulation du secteur. Mais à moyen terme, il faudra vraisemblablement agir sur la répartition des rôles entre assurances publiques et privées pour rendre le financement de la santé efficient et soutenable.

La quasi-totalité des pays développés dispose d’un système de financement public national, financé soit par une assurance sociale (type Sécurité sociale), soit par l’Etat (type National Health Service, au Royaume-Uni). S’y ajoute un système d’assurance privée, en supplément et non en complément. Sauf en France, où les assureurs privés ont un rôle d’opérateur complémentaire et non supplémentaire.

Ce choix a été contraint plutôt que choisi, du fait de la place prééminente des mutuelles avant l’instauration, en 1945, de la Sécurité sociale. La France s’obstine ainsi à tenter un mimétisme entre deux systèmes dont les logiques économiques et sociales sont pourtant opposées, ce qui ne peut conduire qu’à l’échec actuel.

Le financement privé est en effet régressif, car il n’est pas lié aux revenus : plus le système s’étend, plus il pénalise les classes moyennes. Les complémentaires santé remboursent 30 milliards d’euros sur les 50 milliards de dépenses non remboursées par la Sécu, faisant certes de la France le pays où le reste à charge final pour les ménages (7,2 % des dépenses totales, selon les comptes nationaux de santé 2022 établis par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) est moitié moindre que, par exemple, la moyenne de l’OCDE (un peu moins de 15 %). Mais l’objectif final est-il d’atteindre cette performance financière, ou bien d’assurer une couverture de qualité des risques de santé à moindre coût, en particulier pour la classe moyenne ? Et là, la France est très mal placée

Le système de financement de la santé menacé en 2024 ?

Le système de financement de la santé menacé en 2024


La forte hausse des cotisations des complémentaires santé prévue cette année est le symptôme de la mauvaise répartition des rôles entre assureurs publics et privés, analyse l’économiste de la santé Frédéric Bizard dans une tribune au « Monde ».

Les cotisations aux assurances complémentaires santé augmenteront en moyenne de 8,1 % en 2024, selon une enquête réalisée par la Mutualité française. Soit un prélèvement supplémentaire de 3,3 milliards d’euros dans le portefeuille des assurés. Autant dire que le financement de nos complémentaires santé risque d’être problématique cette année, en particulier pour des millions de retraités de la classe moyenne.

Sur le court terme, le gouvernement dispose d’un levier pour stopper cette spirale inflationniste, en réformant les contrats appelés, plutôt à tort, « responsables et solidaires », clés de voûte de la régulation du secteur. Mais à moyen terme, il faudra vraisemblablement agir sur la répartition des rôles entre assurances publiques et privées pour rendre le financement de la santé efficient et soutenable.

La quasi-totalité des pays développés dispose d’un système de financement public national, financé soit par une assurance sociale (type Sécurité sociale), soit par l’Etat (type National Health Service, au Royaume-Uni). S’y ajoute un système d’assurance privée, en supplément et non en complément. Sauf en France, où les assureurs privés ont un rôle d’opérateur complémentaire et non supplémentaire.

Ce choix a été contraint plutôt que choisi, du fait de la place prééminente des mutuelles avant l’instauration, en 1945, de la Sécurité sociale. La France s’obstine ainsi à tenter un mimétisme entre deux systèmes dont les logiques économiques et sociales sont pourtant opposées, ce qui ne peut conduire qu’à l’échec actuel.

Le financement privé est en effet régressif, car il n’est pas lié aux revenus : plus le système s’étend, plus il pénalise les classes moyennes. Les complémentaires santé remboursent 30 milliards d’euros sur les 50 milliards de dépenses non remboursées par la Sécu, faisant certes de la France le pays où le reste à charge final pour les ménages (7,2 % des dépenses totales, selon les comptes nationaux de santé 2022 établis par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) est moitié moindre que, par exemple, la moyenne de l’OCDE (un peu moins de 15 %). Mais l’objectif final est-il d’atteindre cette performance financière, ou bien d’assurer une couverture de qualité des risques de santé à moindre coût, en particulier pour la classe moyenne ? Et là, la France est très mal placée

La vague des drogues douces et dures en Europe menace la société

-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la société


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Société-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie

Société-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
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Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

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