Archive pour le Tag 'menace'

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Grippe aviaire : nouvelle menace

Grippe aviaire : nouvelle menace

 

Un  virus inquiète la communauté scientifique :le  H7N9, une souche encore inconnue de l’espèce humaine avant son apparition en avril dernier. Sa source n’a pas été précisément localisée, mais en quelques semaines elle a déjà infecté 131 personnes.  La précédente flambée de grippe aviaire, H5N1, apparue en 2005 dans le Sud-Est asiatique, avait mis plusieurs mois pour parvenir à contaminer 500 personnes. « On est en présence d’un virus potentiellement pandémique », considère Manuel Rosa-Calatrava, directeur adjoint du laboratoire de virologie et pathologie humaine VirPath.  La planète a connu trois pandémies grippales majeures depuis celle de 1918. Selon un nombre croissant de spécialistes, H7N9 pourrait signer la quatrième. Dans son dernier rapport daté du 17 mai, l’Organisation mondiale de la santé observe que « les cas d’infection chez l’homme semblent associés à une exposition à des volailles vivantes », mais que « l’existence éventuelle d’autres réservoirs animaux, domestiques ou sauvages, n’est à l’heure actuelle pas déterminée ». Autrement dit, on n’en connaît pas le vecteur. Mais 36 personnes en sont décédées, soit un taux de mortalité de 27 %.  Depuis la mi-mai, un rapport rédigé à partir d’une évaluation réalisée sur le terrain par la Commission nationale de la santé et du planning familial chinois a confirmé que H7N9 présente « un plus grand potentiel de transmission d’homme à homme que n’importe quel autre virus de la grippe aviaire ». Certains échantillons étudiés montrent même des altérations génétiques signifiant qu’il s’est adapté pour être plus contagieux.  Deux autres études ont encore fait monter la fièvre d’un cran ces derniers jours : dans la revue « Science » du 23 mai, les équipes du Centre de recherche chinois sur la grippe et de l’université médicale de Shantou ont mis en évidence que ce virus se reproduit dans les voies respiratoires des furets – un des modèles biologiques parmi les plus représentatifs de l’homme – et qu’il se transmet efficacement par contact et par voie aérosol de bête à bête. L’autre étude est parue dans les colonnes de « The Lancet » au début du mois. Des chercheurs chinois du Shanghai Medical College de l’université Fudan y font état de deux patients chez qui a été trouvée une mutation du virus qui lui permet de résister à l’oseltamivir (Tamiflu) et au zanamivir (Relenza), les deux principaux traitements de la grippe. Le génome viral a été séquencé : il montre qu’un des acides aminés qui entrent dans la composition de la protéine virale s’est substitué à un autre seulement sept jours après le début des traitements. L’apparition de cette mutation coïncide avec l’augmentation de la charge virale observée chez les patients et la dégradation de leur état clinique.  H7N9 est d’autant plus inquiétant qu’il est totalement inconnu de l’organisme humain : seulement deux virus grippaux circulent depuis un siècle dans la population, H1N1 et H3N2. Le virus de la grippe dispose de deux sortes de protéines qui tapissent sa surface pour envahir nos poumons : l’hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N). La première s’accroche à la surface des cellules humaines et amorce l’infection. Après s’y être reproduites, les particules virales sont évacuées mais, pour investir de nouvelles cellules, elles doivent échapper aux récepteurs (des molécules d’acide sialique) situés à la surface de la cellule infectée. C’est la fonction opérée par la neuraminidase, une enzyme capable de dégrader ces molécules. Face à H7N9, notre système immunitaire est naïf, c’est-à-dire dépourvu d’anticorps.  Avec le Tamiflu, élaboré à partir de l’acide shikimique de l’anis étoilé, les médecins disposent d’un leurre : il mime l’acide sialique pour détourner l’attention de la neuraminidase. Le virus est alors piégé sur la cellule infectée et le système de défense de l’organisme peut prendre le relais sans se laisser déborder. On pensait jusqu’alors que cette stratégie était infaillible, le Tamiflu ciblant une région de l’enzyme indispensable à l’infection, donc a priori moins exposée aux mutations. La découverte de cas résistants prouve le contraire.

 

Sondage -Municipales Paris : NKM menace Hidalgo, en cause le mécontentement général

Sondage -Municipales Paris : NKM menace Hidalgo, en cause le mécontentement général

 

 

Une surprise la remontée de NKM liée sans doute au contexte local mais aussi au mécontentement des couches moyennes en général vis-à-vis da la politique économique du gouvernement. Anne Hidalgo (PS) arriverait en tête au premier tour des municipales à Paris si l’élection avait lieu dimanche avec 37% des voix, devant Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP, 35%), qui progresse de 7 points depuis janvier, selon un sondage Ifop-Fiducial pour le JDD à paraître dimanche.  A la question « pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chances que vous votiez? », une liste conduite par la première adjointe au maire sortant Bertrand Delanoë est première avec 37% des suffrages, un point de moins par rapport à un sondage identique effectué en janvier.  Une liste conduite par Nathalie Kosciusko-Morizet obtiendrait 35% des voix, contre 28% en janvier. Tous les autres concurrents sont loin derrière.  Au deuxième tour, la candidate socialiste l’emporterait haut la main, par 54% des voix contre 46% à sa rivale (56% contre 44% en janvier).  A la question de savoir si Nathalie Kosciusko-Morizet sort « renforcée, affaiblie ou ni renforcée, ni affaiblie de cette primaire », 28% jugent « renforcée », 18% « affaiblie », et 54% ni l’un ni l’autre.  Sondage réalisé du 5 au 7 juin auprès d’un échantillon de 855 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1.006 personnes, représentatif de la population de la ville de Paris âgée de 18 ans et plus.   »La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’interviewé(e)) après stratification par arrondissement » souligne l’étude.

 

L’hypermarché menacé, trop grand, trop froid

L’hypermarché menacé, trop grand, trop froid

 

Trop grand, trop froid, trop inhumain: après avoir été longtemps le chouchou de la ménagère, l’hypermarché est, 50 ans après sa création, décrié par l’opinion, même s’il conserve plus de la moitié des parts de marché et dispose encore de sérieux atouts, selon plusieurs experts. Le premier hyper est né le 15 juin 1963 en région parisienne. Le concept est simple – réunir sous un même toit l’ensemble des produits de consommation courante à des prix abordables, avec un parking adjacent – et remporte assez vite l’adhésion des consommateurs.  Les ouvertures d’hypermarchés -magasins d’une surface supérieure à 2.500 mètres carrés – se succèdent. De 2 en 1966, ils atteignent les 284 en 1975, 790 en 1990, 1.143 en 2000, et près de 1.900 en 2012.  La France est aujourd’hui le pays qui compte le plus grand nombre d’hypermarchés par habitant.  Plus de neuf Français sur dix (94%) les fréquentent régulièrement, à raison d’environ 40 actes d’achats chaque année, avec un panier moyen de 40 euros, selon l’institut Kantar.  Pourtant, après avoir longtemps été considéré comme un symbole de modernité et de praticité, le modèle est de plus en plus critiqué. Selon un sondage Ifop fin 2012, 69% des Français assimilent les courses en grandes surfaces à une « corvée ».   »L’hypermarché est aujourd’hui essentiellement perçu comme chronophage et inhumain », notait récemment Gaëlle Le Floch de KantarWorldPanel, lors d’une journée spéciale organisée par LSA.  Pour cette raison, le format hyper est de plus en plus concurrencé par les magasins de proximité et le e-commerce. Le drive, modèle hybride qui permet de commander ses courses sur internet pour venir les retirer en magasins, cannibalise ses ventes pour au moins un tiers.  Sur le non-alimentaire, les enseignes spécialisées sont aussi venues challenger les hypers sur certains produits (biens culturels ou équipement de la maison), relève également GfK.   »la force de l’hyper, c’est le choix »  Les difficultés se concentrent surtout sur les gros hypers – plus de 7.500 mètres carrés – qui ont perdu 3 points de parts de marché ces dernières années et plus d’un million de clients, note Mme Le Floch.  Mais malgré cela, la part de marché globale des hypermarchés reste supérieure à 50% (52,2% en 2012) et « demeure stable depuis plus de 10 ans », tempèrent les experts.  En fait « l’image des hypermarchés n’est pas bonne, mais les clients eux sont toujours là », note Mary Ferry de GfK.  L’hyper dispose en effet d’atouts non négligeables, relèvent plusieurs experts du secteur.   »On critique la taille de l’hyper, mais dans le commerce, être gros, peut aussi être un atout , car il permet de faire les choses rapidement et à grande échelle », juge François Risson, directeur général de DBA Apparel (Dim).  Pour la marque, cela permet d’être plus facilement mise en avant, notamment au niveau des nouveautés. Et pour les clients, « la force de l’hyper, c’est encore et toujours le choix », ajoute Loïc Tassel de Procter et Gamble France.  Enfin, en commandant de gros volumes en échange de tarifs attractifs, l’hyper reste également l’une des meilleurs façons de trouver des prix bas, élément essentiel en temps de crise, rappelle Marie Ferry.  Cependant, des adaptations aux nouvelles attentes des consommateurs demeurent nécessaires.   »Le problème des hypers, c’est que la vie s’en est échappée au profit de la rentabilité », a jugé Georges Plassat, PDG de Carrefour lors de la journée LSA.  Pour lui, il faut à la fois remettre du « festif et de l’humain », en plaçant le client « au coeur du magasin » et en intégrant le e-commerce « tranquillement ».  L’offre doit être conservée, y compris en non-alimentaire, et il faut « remettre de l’argent » dans la rénovation du parc.  Bref, « il faut revenir aux origines de l’hyper », car c’était là que se trouvait sa force, estime M. Plassat qui se déclare « très confiant » quant à l’avenir du format.  Un avis que partage 48% des consommateurs français, selon l’Obsoco.

Chypre: Moscou menace l’euro

Chypre: Moscou menace l’euro

Moscou veut protéger ses avoirs à Chypre et ceux de ses nouveaux riches (anciens dirigeants du PC) y compris ceux de la mafia russe. Le Premier ministre russe Dimitri Medvedev a menacé de revoir la part de l’euro dans les réserves russes si le règlement de la crise financière à Chypre lèse les intérêts russes.  La perspective d’une taxe exceptionnelle imposée par l’UE sur les dépôts bancaires à Chypre, la plupart  sont des fonds russes, « est une raison pour réfléchir » sur l’euro, a déclaré le Premier ministre russe dans une interview à des médias européens publiée jeudi sur le site du gouvernement.   »Si cela est possible à Chypre, pourquoi ne serait-ce pas possible en Espagne, en Italie ou dans d’autres pays qui souffrent de problèmes financiers? Demain c’est là-bas qu’on va confisquer les économies », a-t-il lancé.   »Entre 41% et 42% de nos réserves sont en euros et la proposition (européenne à Chypre) était non seulement imprévisible, mais elle est inadéquate », a poursuivi M. Medvedev. « Je vais dire tout cela à mon vieil ami José Manuel Barroso », a conclu M. Medvedev qui doit rencontre jeudi matin le chef de la commission européenne à Moscou.

 

Etats-Unis ; déficit budgétaire pas encore d’accord et menace sur la croissance

Etats-Unis ; déficit budgétaire pas encore d’accord et menace sur la croissance

 

Risque de bocage aux Etats Unis avec gel des dépenses publiques ; une situation qui pourrait affecter une croissance déjà faible comme le montre le PIB du quatrième trimestre, seulement +0.1%. A la veille du gel automatique de 85 milliards de dollars de crédits publics, la Maison blanche et le Parti républicain se sont renvoyés la responsabilité de cette mesure qui, selon le Fonds monétaire international (FMI), pourrait affecter la croissance économique aux Etats-Unis et au-delà. Faute d’accord, cette mesure adoptée en 2011 pour pousser le Congrès à trouver un compromis sur la réduction du déficit budgétaire, entrera en vigueur ce vendredi. Barack Obama recevra ce jour-là les chefs de file des groupes parlementaires pour une réunion de la dernière chance. « Demain, je réunirai les dirigeants des deux partis pour parler des moyens à mettre en œuvre pour aller de l’avant. En tant que Nation, nous ne pouvons pas nous traîner d’une crise annoncée à une autre », dit le président dans un communiqué. Républicains et démocrates divergent sur les conséquences de cette mesure appelée « séquestre », mais le FMI redoute qu’il n’affecte la fragile reprise de la croissance. « Nous verrons ce qui se produira vendredi, mais tout le monde pense que le séquestre va entrer en vigueur. Cela signifie que nous allons devoir réévaluer entre autres notre prévision de croissance pour les Etats-Unis », a averti William Murray, porte-parole du Fonds. Si la mesure est pleinement appliquée, la prévision de croissance, actuellement de 2%, devrait être amputée de 0,5%, selon le FMI. La majeure partie des crédits concernés seront gelés dans les sept premiers mois et le Congrès peut les débloquer à tout moment en cas d’accord. La moitié doit être prélevée sur le budget de la Défense. L’impact immédiat devrait être très limité, mais la Maison blanche a expliqué ces derniers jours que l’ensemble des administrations seraient touchées, du contrôle aérien aux garde-côtes en passant par l’éducation, la santé et l’immigration. ¨

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

Spanghero : menace de fermeture ; merci M. Hamon

Spanghero : menace de fermeture ; merci M. Hamon

 

Alors qu’on se rend compte que l’affaire de la viande de cheval est internationale et que Spanghero n’est pas plus responsable que d’autres, l’entreprise, elle, est menacée de fermeture ; Si la gauche ne sait pas sauver les entreprises , elle sait par contre les fermer  (300 salariés, 1000 personnes concernées ); merci M. Hamon. La société Spanghero, dans la tourmente, a été placée ce mercredi en procédure de sauvegarde. L’entreprise agroalimentaire, pointée du doigt pour son rôle dans le scandale de la viande de cheval et confrontée, selon ses mots, «à des difficultés temporaires», en avait fait la demande auprès du tribunal de commerce de Carcassonne. Cette procédure vise en effet les entreprises qui traversent une période difficile sans être en cessation de paiement. Elle leur permet de poursuivre leur activité et de se réorganiser, tandis que leurs dettes, par exemple, sont suspendues. Un administrateur judiciaire a été nommé pour assister la direction. Spanghero devrait rester plusieurs mois sous observation. L’activité de la société s’est effondrée depuis que la répression des fraudes l’a accusée d’avoir sciemment revendu plusieurs centaines de tonnes de viande comme étant du bœuf, alors qu’elle contenait du cheval. Son activité actuelle ne dépasse pas, selon l’AFP, 20% de son niveau ordinaire. Spanghero a perdu son agrément pour le négoce, qui ne représente cependant que 2% de son chiffre d’affaires, et vu suspendu plusieurs jours son agrément sanitaire. C’est pourtant celui-ci qui lui permet de préparer de la viande pour fabriquer des produits frais (20% de son activité) ou des plats préparés (40% à 50%).  La société espère conclure quatre contrats avec d’anciens clients, qui lui permettraient de redémarrer son activité. En attendant, la direction a mis en place des mesures de chômage partiel pour ses 300 salariés, et s’est engagée à compenser, pour le mois de février, le manque à gagner pour chacun. «On va essayer de répartir au mieux le chômage partiel sur tous les salariés», a précisé à l’AFP Marie Favié, déléguée CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres). Outre l’arrêt de son activité négoce, Spanghero n’envisage pas de réorganisation particulière de son activité de fabrication de produits frais et de plats préparés.  La société n’est plus seule dans la tourmente depuis que Panzani a découvert de la viande de cheval dans ses raviolis William Saurin. Son fournisseur, en effet, n’était cette fois pas Spanghero, mais Gel Alpes, une autre firme française, qui dit partager le fournisseur néerlandais Windmeijer avec Spanghero. Des prélèvements sont actuellement en cours sur des produits qui n’ont pas transité par l’entreprise de Castelnaudary, pour cerner l’ampleur de la fraude, a expliqué mardi le ministre de la Consommation, Benoît Hamon. Il n’a pas précisé quand leurs résultats seront rendus publics.

 

Plats préparés: menace sur un secteur économique

Plats préparés: menace sur un secteur économique

Tout  le secteur qui pâtit de la défiance des consommateurs envers les plats cuisinés. Depuis la découverte de viande de cheval dans des lasagnes au bœuf, il y a dix jours, les ventes de plats surgelés dans les grandes surfaces ont chuté, parfois de 5 %, note Le Figaro qui doit sous estimer l’impact puisque Findus constate une baisse de 20%. .  Ce sont surtout les fabricants de plats cuisinés qui payent les pots cassés. Fraisnor, un fabriquant de lasagnes du Pas-de-Calais, a ainsi vu ses commandes s’effondrer de 50 % en l’espace de cinq jours.  » Il y a une psychose de la lasagne. Même des lasagnes qui ne sont pas du tout concernées, comme celles au saumon, ou encore chèvre-épinards, qui n’ont donc rien à voir avec de la viande, se sont effondrées », se désole Alain Leemans, le patron de l’entreprise, au micro d’Europe 1. Pour compenser, il a été contraint de réduire son activité : « Nous avons une ligne de production sur deux à l’arrêt », explique-t-il. Dans le même temps, 110 de ses salariés devraient être mis au chômage technique. Son entreprise n’est pourtant en rien concernée par cette fraude : « Les analyses démontrent qu’on n’est pas mis en cause » dans le scandale, affirme Alain Leemans. Comme lui, les syndicats ne peuvent que constater les dégâts. « On est en flux tendu (…), donc s’il n’y a plus de commandes, il n’y a plus d’argent qui rentre », s’alarme Christian Delépine, délégué CGT chez Fraisnor, interrogé par Europe 1. « On ne peut pas tenir 15 jours sans produire. »  Ce délégué syndical appelle donc les salariés à manifester mercredi matin, pour obtenir du gouvernement « une aide pour pouvoir passer le cap ». L’effondrement du secteur pourrait en effet coûter cher à l’économie : avec 1,55 million de tonnes de viande consommées chaque année, l’industrie de la transformation du bœuf emploie 50.000 personnes et dégage 830 millions d’euros de chiffre d’affaires.

 

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Grande Bretagne : menace sur le triple A par Standard & Poor’s

Grande Bretagne :  menace sur le triple A par Standard & Poor’s

 

Dettes et croissance menacent le triple A. Standard & Poor’s a annoncé jeudi avoir abaissé de « stable » à « négative » sa perspective sur la note AAA, la plus élevée possible, de la Grande-Bretagne, en évoquant notamment la perspective d’une hausse de l’endettement du pays jusqu’en 2015. S&P était la dernière des trois grandes agences de notation à maintenir une perspective stable sur la note souveraine de la Grande-Bretagne. Sa décision de l’abaisser intervient un peu plus d’une semaine après que le ministre des Finances britannique David Osborne a reconnu qu’il ne pourrait pas tenir sa promesse de faire baisser le niveau d’endettement du Royaume-Uni d’ici 2016 en raison de la dégradation des perspectives de croissance. Standard & Poor’s explique dans un communiqué qu’elle pourrait abaisser la note britannique d’ici deux ans « si les résultats budgétaires se détériorent au-delà de nos anticipations actuelles ». « Nous pensons que ceci pourrait arriver du fait d’une reprise économique reportée et déséquilibrée ou en raison d’une moindre volonté politique à consolider les finances publiques », ajoute S&P. Pour sa part, le ministère des Finances a estimé que le communiqué de S&P constituait un soutien au plan de réduction des déficits du pays. « Standard & Poor’s reconnaît ‘l’engagement fort du gouvernement à mettre en oeuvre son mandat budgétaire’ et met spécifiquement en garde contre le ralentissement du ‘rythme et de l’ampleur de la consolidation budgétaire’ », a dit un porte-parole du ministère. Le communiqué de S&P a été publié après la fermeture du marché obligataire britannique. Alan Clarke, économiste chez Scotiabank, « la Grande-Bretagne n’a pas encore été dégradée mais cela sa rapproche. Le Royaume-Uni doit cesser de décevoir sur la croissance et les finances publiques. »

 

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Mittal doit confondre la France avec un petit pays en voie de développement. Il menace tout simplement en mettant en cause la souveraineté du pays en matière de nationalisation qui dit-il va faire fuir les investissements étrangers. Au passage, il ne se prive pas de souligner les contradictions entre Ayrault, Hollande et Montebourg. Bref il faiat la leçon économique et politique. Il n’a pas de complexe le fils du petit marchand de ferraille indien et pas trop d’état d’âme non plus puisqu’il affirme que la fermeture des hauts fourneaux de  Florange est incontournable. Il peut évidemment se prévaloir de l’accord de Ayrault et Hollande qui sur ces questions économiques n’ont jamais rien compris et qui après avoir monté le ton pendant la campagne se couche devant l’industriel. Au cœur de l’actualité depuis sa décision de fermer les hauts-fourneaux de Florange, Lakshmi Mittal a pourtant été jusqu’à présent d’une grande discrétion médiatique. Une fois la polémique sur la nationalisation retombée, le PDG du groupe ArcelorMittal a accepté de sortir de son silence jeudi dans les colonnes du Figaro. Avenir du site mosellan, teneur des négociations avec le gouvernement Ayrault, critiques d’Arnaud Montebourg : Lakshmi Mittal a fait le tour de la question. Sur l’avenir de Florange. Le PDG d’ArcelorMittal l’assure, « pour le groupe, conserver ces hauts-fourneaux, c’était mettre en risque l’avenir de toutes ses activités françaises ». « La fermeture des hauts-fourneaux n’aurait dû être une surprise pour personne. Les salariés eux-mêmes en étaient conscients », poursuit Lakshmi Mittal, avant d’avancer que cette fermeture « donne un avenir à Florange ». Sur le bras de fer avec le gouvernement. Le ton est solennel et les mots visiblement pesés : « les discussions ont été rudes (…) J’ai bien conscience de la gravité du sujet pour la France. J’ai constaté la tempête politique que ce dossier a provoquée. Et j’ai aussi constaté la résonance que cela a eue à travers le monde. Mais, à la fin, nous sommes parvenus à un bon compromis avec le président de la République et le premier ministre ». Sur la menace d’une nationalisation. « C’est le monde entier qui a été surpris », s’indigne le capitaine d’industrie : « si aujourd’hui, un pays comme la France, la cinquième économie du monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière! Ce genre de menaces sont de nature à faire qu’un investisseur y réfléchira peut-être deux fois avant d’investir en France ». Sur les piques d’Arnaud Montebourg. Lakshmi Mittal se déclare « choqué, triste même » par la sortie du ministre du Redressement, qui a martelé ne « plus vouloir de Mittal en France ». « Jamais je n’aurais attendu de tels propos, aussi irrationnels, d’un ministre ! », s’agace-t-il, avant d’estimer que la page est tournée.  Sur les accusations de promesses non tenues. Le PDG l’assure, « nous respectons nos engagements, nous nous y tenons ». « Qu’avions-nous dit lors de l’acquisition d’Arcelor? Que nous mettrions en œuvre le plan Apollo élaboré par la direction d’Arcelor avant l’OPA. Et ce plan prévoyait la fermeture des hauts-fourneaux de Florange au plus tard en 2010. En fait nous les avons fait fonctionner plus longtemps que cela », se défend-il.

 

Florange : Montebourg menace de démissionner

Florange : Montebourg menace de démissionner

Montebourg est évidemment le grand perdant du pseudo accord avec Mittal (et avec lui les salariés et les sous-traitants) ; Il a donc bien menacé de démissionner mais Hollande préfère pour l’instant le garder au chaud, même discrédité, au gouvernement, c’est moins dangereux que de le laisser s’agiter à l’extérieur. Selon Libération, le ministre du Redressement productif, désavoué par Jean-Marc Ayrault, a menacé François Hollande de quitter le gouvernement. Journée houleuse samedi à l’Elysée. Désavoué la veille au soir sur le dossier des hauts-fourneaux Florange, Arnaud Montebourg a menacé de démissionner du gouvernement, lors d’une rencontre avec François Hollande. Le ministre du Redressement productif a eu du mal à digérer les propos de Jean-Marc Ayrault, qui avait écarté sans ménagement sa proposition de nationalisation du site mosellan d’Arcelor Mittal. «J’ai dit [à François Hollande] que si rien n’était fait avant ce soir (samedi, ndlr) pour réparer les dégâts sur cette question de nationalisation, je ne resterai pas au gouvernement, et la dislocation va commencer. Il m’a demandé de n’en rien faire», a déclaré Arnaud Montebourg à Libération . Selon le quotidien, la colère du ministre éclate samedi matin, lorsqu’il prend conscience du désaveu qu’il vient subir de la part du premier ministre. Dans son allocution télévisée, vendredi soir, Jean-Marc Ayrault avait assuré, contrairement à Arnaud Montebourg, qu’il n’y avait pas de «repreneur sérieux» et balayé d’un revers de la main «la menace de nationalisation». Dans le bureau de François Hollande, Arnaud Montebourg exige que «le repreneur» et le principe de nationalisation soient réhabilités. «Ce n’était pas une question personnelle. Derrière ce dossier, il y a des gens», explique le ministre à Libération.

 

Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Parisot : « scandaleuse » la menace de nationaliser Florange mais pas les licenciements !

Le Medef montre son rai visage par la vois de Parisot qui considère qu’il est scandaleux de nationaliser Florange. D’autant que cette éventuelle nationalisation ne serait que temporaire. La vérité c’est que le Medef prend peur ; le Medef  n’est évidemment pas le représentant du patronat mais des intérêts financiers de groupes internationaux y compris Mittal. En clair puisque que pour l’instant, il ne peut y avoir de repreneur du fat de l’opposition de Mittal, le MEDEF approuve les licenciements de Florange qui eux ne sont pas scandaleux.  La menace brandie par le gouvernement de nationaliser le site sidérurgique d’ArcelorMittal à Florange (Moselle) « est tout simplement et purement scandaleuse », a estimé jeudi la présidente du Medef, Laurence Parisot, sur RTL. « Il faut raison garder », a affirmé Mme Parisot qui a ajouté: « je ne doute pas que le président de la République soit beaucoup plus raisonnable que le ministre (Arnaud) Montebourg » qui a proposé cette nationalisation pour sauver les hauts-fourneaux de Florange dont le géant de l’acier veut se débarrasser.

 

Rachida Dati menace sa première adjointe : toujours la grande classe ( vestimentaire seulement )

Rachida Dati  menace sa première adjointe : toujours la grande classe ( vestimentaire seulement )

« Tu veux que je t’en colle une ? » C’est ainsi que Rachida Dati s’est adressée à Martine Namy-Caulier, première adjointe du 7e arrondissement, dont l’ancienne ministre est maire.  La scène est racontée par le Point du 8 novembre et se déroule dans les salons de l’hôtel Lutetia à Paris. Le 10 novembre 2011, Rachida Dati est furieuse et s’en prend à cette élue, soutien de François Fillon, selon l’hebdomadaire.  L’objet du courroux de l’ancienne garde des Sceaux ? La première adjointe, Martine Namy-Caulier, a refusé de voter le budget du 7e arrondissement. Elle témoigne :  Je voyais sa main prête à me frapper. Je ne me suis pas démontée, j’ai dit : vas-y ! Elle a hésité puis a soudain tourné les talons.  A cette période, le conseil municipal de l’arrondissement parisien est sous tension. Divisé entre les partisans de Rachida Dati et ceux qui préfèrent François Fillon. Les deux personnalités politiques sont en lice pour être le candidat investi aux législatives par l’UMP.  Le 6 mars, le Lab vous racontait pourquoi six élus UMP du 7e arrondissement ont quitté le conseil d’arrondissement et dénoncaient « le climat délétère que fait régner Rachida Dati depuis plusieurs mois ». Déjà en conflit avec la maire, Martine Namy-Caulier, racontait au Lab qu’elle jugeait « la situation intolérable ». « Nous sommes les pestiférés du 7e arrondissement », déclarait la première adjointe au maire. 

 

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