Archive pour le Tag 'mêmes'

Page 2 sur 2

Hydroélectricité : EDF souhaite les mêmes avantages que pour les éoliennes et le photovoltaïque

Hydroélectricité : EDF souhaite les mêmes avantages que pour les éoliennes et le photovoltaïque

 

EDF serait prêt à développer l’ Hydroélectricité en France au-delà même des objectifs prévus dans la programmation énergétique dite PPE. Pour cela elle souhaite que cet objectif soit intégré dans le plan de relance économique. En outre EDF voudrait une clarification des conditions de régulation c’est-à-dire savoir si se mettra en place une concurrence qui risque de déstabiliser le marché. Enfin EDF voudrait bénéficier des mêmes avantages que les éoliennes et le photovoltaïque portés bout de bras par l’État et financés par tous les usagers de l’électricité.

EDF a envisagé ces dernières années de construire des installations pouvant représenter jusqu’à un gigawatt de puissance supplémentaire et un milliard d’euros d’investissements dans la vallée de la Truyère (Massif central) dans le cadre d’une prolongation de concession. Mais la commission européenne ne s’est pas encore prononcée et semble vouloir installer une concurrence déstabilisatrice pour EDF. L’entreprise serait prête à isoler l’activité hydroélectrique dans une structure propre qui pourrait s’intituler EDF Azur ( il y aurait aussi une entité propre pour la production nucléaire et une autre entité pour la distribution laquelle serait soumise à concurrence).

La question est évidemment stratégique car la production littéraire électrique est loin d’être marginale, et l’ hydroélectricité est dominante en matière d’énergies renouvelables.

La part des énergies renouvelables dans la production nette d’électricité atteignait 20,3 % en 2019 (hydroélectricité : 10,3 %, éolien : 6,3 %, solaire : 2,2 %, bioénergies : 1,4 %.

Le groupe EDF est le premier exploitant du parc hydroélectrique français avec environ 80% des capacités de production – soit quelque 21 gigawatts répartis entre 500 centrales et près de 300 concessions -, loin devant Engie, numéro deux du secteur à travers sa participation dans la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et sa filiale SHEM (Société hydroélectrique du Midi).

A fin 2020, 16 concessions d’EDF représentant 2,5 GW seront échues et dans l’attente d’une décision européenne.

La mise en concurrence du parc hydraulique français est un serpent de mer depuis l’annonce en 2010 d’une série d’appels d’offres pour dix barrages représentant 20% de la puissance hydroélectrique du pays, conformément à des directives européennes, qui ne s’est jamais concrétisée.

Élections Présidentielles : les mêmes et on recommence

Élections Présidentielles : les mêmes et on recommence

il se confirme que le plateau des présidentielles 2022 sera assez proche de celui de 2017. Les deux têtes d’affiche seront évidemment Macron et Le Pen . Mélenchon sera encore présent mais aussi Nicolas Dupond Aignan plus quelques hurluberlus de droite et de gauche. Sans doute aussi quelques nouveaux mais avec peu de chances. Alors que dans la plupart des grandes démocraties les battus à cette élection fondamentale disparaissent du paysage politique, en France les responsables font carrière jusqu’à 70 ans, 80 ans et même plus. Il ne manque plus que Sarkozy et Hollande qui auraient pourtant grande envie de se présenter si les circonstances rendaient crédible leur candidature. Bref,  le paysage politique français est relativement sclérosé pour la simple raison qu’on a souvent transformée le mandat électoral en métier. D’ailleurs beaucoup de politiques n’hésitent pas à considérer leurs fonctions électives comme un métier. Le mal est profond car on rencontre le même phénomène au plan local avec des caciques qui commencent la politique vers 30 ou 40 ans et ne termine que vers les 80. Une sorte de clergé ou de caste qui sert d’abord ses intérêts et dont la principale préoccupation est de se faire élire et ré élire. Bilan faute de renouvellement et d’animation démocratique, les électeurs participent de moins en moins à un exercice électoral devenu très formel.

Laurent Berger, CFDT: le gouvernement commet toujours les mêmes erreurs de ne pas faire confiance aux acteurs économiques

Laurent Berger, CFDT: le gouvernement commet toujours les mêmes erreurs de ne pas faire confiance aux acteurs économiques

 

A l’unisson du président du Medef, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, en appelle à « un esprit de concorde » pour limiter l’impact économique de l’épidémie et protéger la santé des salariés exposés à un risque de contamination sur leur lieu de travail. « On rentre dans une période où l’on ne sait pas de quoi demain sera fait, confie Laurent Berger ( une interview au JDD.)

 

Dans une déclaration commune au JDD samedi, Geoffroy Roux de Bézieux, qui préside l’organisation patronale, et Laurent Berger scellent un peu plus leur union de circonstance. « Dans la période cruciale que le pays traverse, nous pensons que l’activité économique doit se poursuivre dans le respect absolu de la sécurité des collaborateurs », estiment-ils ensemble.

 

Peut-on imaginer une sorte d’union sacrée entre patronat et syndicat au nom de la sauvegarde de l’emploi?
Dès le départ, j’avais dit que traverser cette crise nécessiterait responsabilité et solidarité. Ne cherchons pas des coupables, mais faisons face, ensemble, à différents enjeux. D’abord, sanitaires pour que la transmission du virus soit limitée en respectant les mesures barrières. Ensuite, sociaux en mettant en place des dispositifs de soutien à l’emploi afin d’éviter des suppressions de postes massives. Et en protégeant ceux qui sont obligés de travailler car c’est essentiel pour la population. Oui, nous pouvons entre organisations syndicales et patronales avoir un discours qui converge, et c’est tant mieux. Nous sommes tous des citoyens, soucieux que l’économie ne se casse pas la figure et préoccupés par la situation sanitaire de tous les travailleurs.

Nous nous sommes parlé jeudi, nous avons envoyé un message unitaire : il faut préserver la santé et la sécurité des salariés, dans le dialogue social. Les huit organisations sont dans un esprit extrêmement constructif car nous savons tous que la survie de l’emploi est importante. Bien sûr, il y a des points de divergences. Mais le combat sanitaire, social, économique à mener impose qu’on se parle, qu’on réunisse les comités sociaux et économiques, qu’on regarde les conditions d’exercice des métiers. Ne pas se déchirer n’enlève pas l’exigence mutuelle.

Les ordonnances qui assouplissent le code du travail ne risquent-elle pas de casser cette unité?
On rentre dans une période où l’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Les inquiétudes sont fortes et il faut se laisser un maximum de latitude pour sauvegarder l’emploi. Et cela passe par le dialogue social. Je comprends que c’est aussi ce que pense le Medef. Et là, le gouvernement dit que par décision unilatérale, l’employeur pourra revoir les horaires de travail, l’attribution des congés payés, de jours de repos… Si on voulait être contre-productif face à cet esprit de concorde, c’est exactement ce qu’il fallait faire! Le gouvernement ne nous fait pas confiance. Je ne comprends pas cette obstination à décider à la place des acteurs. C’est une profonde erreur. Nous avons déposé des propositions d’aménagements en conditionnant ces assouplissements à la signature d’un accord d’entreprise. Faisons confiance à l’intelligence collective!

 
Nous redoutons bien sur que cette crise sanitaire entraîne une crise économique profonde et longue. A terme, il faudra redéfinir nos priorités, les moyens à attribuer au service public, mieux reconnaître des métiers qui apparaissent aujourd’hui essentiels. La vie d’une caissière ou d’une personne qui traite les déchets n’est pas moins importante que celle d’un ingénieur qui fait du télétravail.

J’entends ces tensions qui montent entre les télétravailleurs et les autres. Mais c’est le travail de tous ceux qui assurent la continuité de services primordiaux qui doit être mieux considéré. Demain, j’espère que plus personne n’oubliera de dire « bonjour, merci » à celle qui sera restée en poste au supermarché. Cette crise remettra peut-être au goût du jour la solidarité et le dialogue social à tous les étages. En attendant, il faut serrer les rangs en ayant une discipline individuelle sur le confinement.

Les mesures prises par le gouvernement vous paraissent-elles adaptées à cette crise inédite?
L’Etat a pris en compte les salariés des particuliers employeurs en leur donnant accès au chômage partiel, il a repoussé les expulsions locatives, maintenu les allocations des chômeurs en fin de droit, activé les actions de formation… Il ne serait pas de bon ton de dire qu’ils n’ont rien fait. Mais la vraie préoccupation, c’est l’acheminement des matériels de protection auprès des soignants et de tous ceux qui travaillent tant dans l’alimentation, les transports que pour les travailleurs sociaux qui interviennent dans les centres d’hébergement, auprès des enfants en difficultés… Moi aussi, je me mets à la fenêtre tous les soirs pour applaudir les personnels médicaux et tous les autres. Les appels à la solidarité sont essentiels et les actions doivent suivre.

Retraites : mêmes conditions pour public et privé (Macron)

Retraites : mêmes conditions  pour public et privé (Macron)

Ceux  qui reprochait à Macron de ne pas avoir de programme ne seront sûrement pas déçus puisqu’aujourd’hui le leader d’en marche va récapituler l’ensemble de ses orientations. Des orientations  dont certaines vont décoiffer comme les mêmes règles pour l’ensemble des régimes de retraite. Sans doute pas brutalement mais progressivement. De quoi réveiller les syndicats systématiquement contestataires qui d’ailleurs avaient fait plier sur ce sujet Alain Juppé en 1995.  Il est clair que socialement rien ne justifie les différences aujourd’hui entre public et privé d’autant que la plupart des agents du public  bénéficient  de la sécurité de l’emploi. Les salariés du privé, subissent les aléas de la conjoncture en matière de chômage et peuvent voir leurs retraites affectées à la baisse du fait de la diminution leurs revenus. Autre orientation majeure : celle  qui consistera à adapter l’âge de la retraite en fonction de la pénibilité et donc de l’espérance de vie. Une évidence et qui risque d’être autant contesté par les syndicats gauchistes et corporatistes. La France s’apprête donc à connaître le programme présidentiel d’Emmanuel Macron, jeudi 2 février. Parmi les mesures prévues, celle détaillée dans Le Parisien de jeudi, qui prévoit « un vrai système universel de retraite ». »Les règles seront les mêmes pour tous les régimes. Ce sera la vraie fin des inégalités entre fonctionnaires et salariés du privé », explique l’ex-ministre de l’Économie, précisant ne pas vouloir modifier l’âge de départ à la retraite et de ne pas baisser le niveau des pensions « durant le quinquennat ». S’il est élu en mai prochain, Macron  souhaite « engager dès le début, avec les partenaires sociaux les négociations » sur ce sujet. « Un euro versé pour cotisation ouvrira droit aux mêmes droits, quels que soient votre secteur, votre catégorie ou votre statut. Pour celles et ceux qui sont à au moins cinq ans de la retraite, rien ne changera« , précise-t-il encore. L’enjeu, tel qu’il l’explique au Parisien, n’est pas d’assurer l’équilibre financier du système, qui a été « amélioré », mais de redonner de la « confiance » à des jeunes qui « ne croient plus en notre système ». La réforme permettra alors « d’accompagner les transformations de la société et les multiples évolutions de carrière des individus » car, selon Emmanuel Macron, « pour ceux qui ont changé plusieurs fois d’employeur, la reconstitution de carrière est aujourd’hui un casse-tête. » « Enfin, le système sera plus juste car l’actualisation sera calculée, à terme, en fonction de l’espérance de vie, qui n’est pas la même pour un ouvrier et un cadre supérieur », développe le candidat d’En Marche!

Primaire gauche: toujours les mêmes clivages

Primaire gauche: toujours les mêmes clivages

Nucléaire, cannabis, réfugiés, Europe, austérité des sujets qui ont divisé les candidats de la primaire de la gauche à peu près en désaccord complet sur ces questions mais plus à l’aise sur l’école et la laïcité. Un débat en tout cas moins ennuyeux que le précédent avec des les échanges plus vifs. Mais un débat qui reste quand même anecdotique tellement les perspectives de victoire pour se qualifier pour les élections présidentielles sont hypothétiques voire nulles. Finalement, les clivages au sein du parti socialiste sont les mêmes depuis une dizaine d’années voir bien davantage. Pour schématiser à outrance, il y a d’un côté les altermondialistes libertaires avec Hamon notamment et de l’autre des sociaux libéraux qui se positionnent en gestionnaire. Bref d’un côté des gauchistes qui n’ont pas tort surtout mais dont les positions paraissent très utopiques et souvent illusoires,  de l’autre un courant qui se positionne comme un parti de gouvernement tenant compte des réalités mais en contradiction avec l’idéologie affichée. Bref un clivage qui finalement a été tranché mais à l’extérieur du parti socialiste d’un côté par Mélenchon à l’extrême gauche, de l’autre par Macron au centre.  Le premier débat avait été assez ennuyeux mais il avait quand même dégagé trois candidats possible pour la victoire : Valls, Montebourg et Benoît à mon point ce second débat a confirmé la domination assez nette de ses leaders par rapport aux autres. Cependant entre rien n’est joué car si une nouvelle fois Montebourg semble avoir la préférence de l’ensemble des téléspectateurs par compte pour les partisans de la gauche il semblerait que Benoît à mon figure en tête. Cependant les écarts sont très faibles surtout si l’on tient compte du billet statistique avec la marge d’erreur possible. L’un des trois déjà cités pourra l’emporter. Reste à savoir si ces les candidats qui sera ensuite le plus en capacité d’une part de rassembler les socialistes d’autre part de rassembler le maximum de sympathisants de gauche. Rien n’est certain dans ce domaine et même à droite on en fait la démonstration. Si Fillon a indiscutablement  remporté la primaire de droite,  par contre, il peine à se montrer rassembleur et les critiques concernant sa radicalité ne manque pas à l’intérieur de son camp aussi bien chez les partisans de Juppé que chez ceux de Sarkozy. Si Benoît Hamon devait l’emporter pour la primaire de la gauche, on pourrait connaître le même phénomène avec des critiques acerbes des représentants des sociaux démocrates et des sociaux libéraux. Avec au bout des incertitudes sérieuses sur les scores finaux des candidats : Fillon pouvant ne pas se qualifier au second tour des présidentielles et Benoist Hamon, lui, pouvant marginaliser complètement le parti socialiste.

Formation permanente : plus de 30 milliards par an mais toujours la même opacité, les mêmes gâschis

Formation permanente : plus de 30 milliards par an mais toujours la même opacité, les mêmes gâschis

 

En dépit de la loi de mars 2014, la formation n’a subi qu’une réformette. Sur les 32 milliards annuels autour d’un milliard sera réservé à la formation des chômeurs. Pourtant une étude a démontré qu’un chômeur sur deux retrouvait un emploi après une formation. En cause évidemment la bureaucratie des structures tant de collecte que de formation, aussi de nombreuses formation bidon qui nourrissent une myriade d’organismes ; enfin le compte formation personnel (CFP) relève du gadget pudique limité à 150 heures cumulées sur 9 ans. La cour des compte a souligne à de nombreuses reprises l’opacité du système et les gâchis. Ce que confirme, l’Institut Montaigne qui dresse un bilan en demi-teinte des avancées réalisées par la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle. Pour les auteurs, Marc Ferracci et Bertrand Martinot, «si la loi met en place des dispositifs pertinents tels que le compte personnel de formation (CPF) ou la fin de l’obligation fiscale de dépenser pour la formation professionnelle», les résultats mettront du temps à se faire sentir. Ils ne «permettront pas de faire de la formation un outil efficace de sécurisation des parcours accessible au plus grand nombre», indiquent-ils. Et les deux auteurs de prévenir l’exécutif et les partenaires sociaux qu’ «une réforme plus ambitieuse de la formation professionnelle sera nécessaire en France (…) qui devrait viser à mettre en relation directement les individus avec les prestataires».  Les insuffisances de la formation professionnelle en France, dont le budget global s’élève pourtant à 32 milliards d’euros, sont bien connues. Elles sont persistantes malgré quatre réformes réalisées ces dix dernières années (en incluant celle de 2014): inégalités d’accès aux formations selon le niveau de qualification ; système trop administré et rigide entièrement aux mains des organismes de formation ; absence de certification de la qualité des formations et des prestataires ; faible efficacité des dépenses de formation en termes de retour à l’emploi ou de productivité.  «Une réforme plus ambitieuse de la formation professionnelle sera nécessaire en France (…) qui devrait viser à mettre en relation directement les individus avec les prestataires»  Selon Bertrand Martinot et Marc Ferracci, la loi du 5 mars 2014 ne remet pas en cause l’architecture globale du système et son caractère administré. Ainsi les Opca (les collecteurs des financements des entreprises) «vont continuer à allouer une grande partie des ressources sur la base de critères peu lisibles». Quant aux dispositifs de formation à l’initiative du salarié (CPF et CIF), ils vont continuer de coexister, avec des canaux de financements distincts, malgré leurs similitudes. «La création du compte personnel de formation aurait pu être l’occasion d’une fusion de l’ensemble des dispositifs, Dif, Cif professionnalisation», regrettent les auteurs. L’étude émet par ailleurs des doutes sur l’efficacité de la réforme pour la formation des chômeurs, traditionnels parents pauvres des dispositifs. De fait, les fonds consacrés à leur formation passeront de 600 à 900 millions d’euros par an. Mais, selon l’Institut Montaigne, il y a de fortes chances que ces financements ne se substituent à des fonds existants. «Au total, l’impact réel de la réforme sur les ressources consacrées à la formation des chômeurs est assez incertain», jugent Marc Ferracci et Bertrand Martinot.  «La soutenabilité financière du compte personnel de formation est largement sujette à caution»  Quant au CPF, qui présente le grand intérêt de suivre l’individu tout au long de sa carrière professionnelle, y compris en cas de passage par la case chômage, il possède une grosse lacune: son système de financement. «Dans la configuration prévue, ce dispositif risque de rester un coquille vide, faute d’abondement suffisant», tranche en effet l’institut Montaigne. La loi prévoit qu’un actif peut cumuler, en neuf ans, jusqu’à 150 heures sur son CPF, pour suivre des formations certifiantes ou qualifiantes. Or, ce crédit est insuffisant pour permettre l’accès à ce type de formations. Des financements complémentaires sont donc inévitables (Pôle emploi, Unedic, Etat, régions pour les chômeurs ; entreprises et salariés eux-mêmes pour les actifs en poste). Pour l’Institut Montaigne, «la soutenabilité financière du CPF est largement sujette à caution», alors même que ce dispositif est la pierre angulaire de la nouvelle loi.

 

Gouvernement Valls : « On change le bocal mais on met les mêmes cornichons » (Jean-Christophe Lagarde)

Gouvernement Valls : « On change le bocal mais on met les mêmes cornichons » (Jean-Christophe Lagarde)

Lagarde (UDI) n’a pas fait dans la dentelle en considérant à propos du gouvernement Valls «  qu’on changé le bocal mais gardé les mêmes cornichons ». En fait au-delà du coté un peu trivial, il n’a pas complètement tort. Ce gouvernement et un rassemblement de vieux apparatchiks savant dosage des tendances internes du PS mais qui ne brille pas par sa cohérence et son innovation. Dans un sondage les français n’accorde au départ qu’ne confiance de 41% à Valls, pourcentage très faible pour un nouveau Premier ministre. La nouvelle équipe ressemble davantage à une synthèse « hollandaise »  du PS qu’à un gouvernement de combat de la crise. Une sorte de jeu de chaiss musicales où quelques sièges  auraient disparu mais qui seront  compensés  par une armée de secrétaires d’Etat. On peut regretter le manque d’imagination mais Hollande a voulu surtout cadenasser ses éventuels concurrents pour 2017. Certes Valls est nommé Premier ministre mais il sera particulièrement bien entouré de fidèles du président. Le secrétaire national de l’UDI Jean-Christophe Lagarde estime que François Hollande, et son nouveau Premier ministre Manuel Valls, n’ont pas su entendre le message des électeurs à l’issue des élections municipales.Une ne appréciation également partagée par la presse qu’on peut résumer ainsi « tout ça, pour ça ! ».

Formation professionnelle: Hollande content mais les mêmes gaspillages

Formation professionnelle: Hollande content mais les mêmes gaspillages

Hollande salue l’accord. En gros un compte individuel formation et une simplification du financement. Quelles avancées mais un accord qui ne s’attaque pas à l’essentiel à savoir l’énorme gâchis ; une raison, tout le mode se gave, les organismes collecteurs (OPCA), les organismes de formation, les syndicats (patrons et salariés). Il aurait fallu au préalable un audit des dépenses et remettre  plat toute l’organisation qui absorbe avec ses superstructure une grande partie de cette manne. Enfin il fallait faire une priorité de la formation des chômeurs. La manne de la formation professionnelle (32 milliards d’euros par an) représente 1,6% du PIB, ce qui est énorme. L’argent vient de l’Etat, des régions et des entreprises.  D’après un rapport public thématique sorti en janvier 2013, plusieurs choses ne vont pas.  D’abord, les salariés qui bénéficient le plus de la formation professionnelle sont ceux qui sont déjà … les mieux formés ! Un cadre, ou un ingénieur, a deux fois plus de chances qu’un ouvrier d’avoir une formation au cours d’une année. Par ailleurs, c’est dans les grandes entreprises qu’on accède le plus à la formation. Dans les entreprises de moins de 20 salariés, 15% des personnes seulement accèdent à une formation. 51% dans les sociétés de 500 salariés et plus.  Quant aux chômeurs, seuls 10 % d’entre eux suivent aujourd’hui une formation.     La solution serait-elle d’affecter les 32 milliards d’euros de la formation uniquement aux chômeurs, comme le suggère Jacques Attali ? Pas forcément. Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail, explique que « la formation professionnelle est en soit un puissant outil de lutte contre le chômage en amont, en anticipation. Une personne qui, dans une évolution très rapide des connaissances, peut grâce à la formation professionnelle renouveler ses compétences ses capacités professionnelles est beaucoup plus à l’abri du chômage que quelqu’un qui pendant 20 ans, 30 ans 40 ans, travaille au même poste sur le même métier et sans renouveler sa connaissance ».  Reste qu’il y a d’autres problèmes dans la formation professionnelle. Celui du contrôle insuffisant des OPCA, ces organismes qui collectent l’argent. Les frais de fonctionnement y sont souvent élevés. Il peut aussi y avoir des dérives dans les centres de formation avec des stages fantômes. Quand au patronat et aux syndicats, ils sont effectivement fréquemment accusés de se servir de l’argent de la formation pour se financer, comme le dit Jacques Attali. Les partenaires sociaux ne gèrent toutefois pas l’intégralité des 32 milliards de la formation professionnelle, mais environ huit milliards.

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol