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Conseil constitutionnel : enquête judicaire sur le nouveau membre, Michel Mercier

Conseil constitutionnel : enquête judicaire sur le nouveau membre, Michel Mercier

Enquête préliminaire sur l’ancien ministre de la Justice Michel Mercier, récemment nommé au Conseil constitutionnel, soupçonné d’avoir fourni des emplois présumés fictifs à deux de ses filles, a-t-on appris vendredi de source proche de l’enquête. L’enquête, qui fait suite à un article du Canard enchaîné du 2 août, a été ouverte mercredi, a-t-on précisé à Reuters, confirmant une information du Monde. Le sénateur MoDem du Rhône a été nommé le 2 août au Conseil constitutionnel en remplacement de Nicole Belloubet, nouveau garde des Sceaux. Selon l’hebdomadaire satirique, Michel Mercier aurait employé l’une de ses filles, historienne de l’art, comme attachée parlementaire au Sénat de 2012 à 2014 alors qu’elle résidait à Londres. Une autre de ses filles aurait été employée de 2003 à 2012 comme assistante au Sénat et dans les ministères qu’il a occupés. Dans le cadre de cette enquête, le président du Sénat Gérard Larcher, « a refusé vendredi 4 août l’entrée du Sénat aux policiers » chargés de l’enquête, est-il précisé dans l’article du Monde. Sollicité par Reuters, le Sénat a indiqué dans un courriel que la demande d’autorisation de perquisition adressée jeudi par le procureur de la République financier « ne permettait pas, en l’état, de répondre positivement » parce qu’elle « ne comportait aucune précision sur ses motifs (étendue ou objet des opérations de perquisition) ». Gérard Larcher a en revanche « autorisé sans délai que soient communiqués aux enquêteurs tous les documents utiles à la procédure en cours », déclare-t-on de même source.

Membres d’un membre d’un conseil d’administration : pas assez payés !

Membres d’un  membre d’un conseil d’administration : pas assez payés !

C’est l’information économique du jour : les membres des conseils d’administration d’entreprise française ne sont pas suffisamment payés d’ après les données du cabinet de chasseurs de têtes Stuart Spencer, révélées par les Échos. Motif : les administrateurs d’entreprise étrangère sont nettement mieux rémunérés. On croit rêver évidemment car la plupart du temps le travail des administrateurs se limite à participer à quelque réunion d’une durée moyenne de trois heures, soit de l’ordre de six jours de présence. Jours de présence et non de travail car la plupart des administrateurs ne lisent  pas même les documents avant les réunions, au mieux ils les survolent  pendant que leurs chauffeurs les conduits au conseil. Il y a des exceptions bien sûr mais qui ne font que confirmer la règle. En France en particulier les administrateurs ne servent à peu près à rien. Ils se contentent d’écouter le président du conseil d’administration et les rapporteurs des questions et projets. C’est tout juste s’ils se permettent une petite remarque le plus souvent anecdotique. En réalité des entreprises françaises sont dirigées par le seul président du conseil d’administration et la direction générale. Pourquoi ? Parce que la plupart des conseils d’administration français sont constitués d’une sorte de mafia de personnalités qui se renvoyant  l’ascenseur ;  cela essentiellement pour éviter toute contestation. Quand l’État est présent les administrateurs représentant les pouvoirs publics se comportent avec la même discrétion. Il faut avoir été administrateur de grande société pour savoir qu’il ne se passe à peu près rien dans les conseils uniquement réunis pour satisfaire aux obligations juridiques. Du coup quand la contestation émerge, elle a souvent lieu lors des assemblées générales et surtout de la part des petits porteurs. Un administrateur d’une entreprise du CAC40 gagnait, en 2015, 82.154 euros en moyenne. Somme qui se décompose par une rémunération « fixe » de 32.602 euros et un jeton variable de 3.865 euros par réunion du conseil. Si ce chiffre est en hausse de 13% par rapport à l’an dernier, il s’agit d’une augmentation quelque peu tronquée, indiquent les Échos. En effet, elle s’explique avant tout par le changement dans la composition de l’indice. Ainsi, l’entité fusionnée LafargeHolcim et Nokia, deux groupes généreux en matière de rémunération de jetons de présence, ont fait leur entrée l’an passé. À l’inverse, EDF, assez peu généreuse avec ses administrateurs, est sortie. En ne considérant que les 35 groupes présents dans l’indice en 2014 et 2015, la hausse n’est que de 6%. Cette augmentation est due au fait que les groupes français sont obligés de revoir à la hausse leurs rémunérations pour attirer des administrateurs – surtout des administrateurs étrangers – alors que ces derniers sont bien mieux rémunérés dans les autres pays. En Suisse, ils gagnent en moyenne 291.625 euros, aux États-Unis 256.814 euros, au Royaume–Uni 120.000 euros et en Allemagne 129.747 euros. « Faire venir un étranger dans un conseil en France est une tâche difficile, car la rémunération n’est pas forcément très attractive », conclut Bertrand Richard, associé chez Spencer Stuart, cité par les Échos. Certaines sociétés françaises tentent de réagir en payant les administrateurs étrangers par des jetons additionnels.

Zone euro : et encore un membre de plus !

 

Zone euro : et encore un membre de plus !

La zone euro est déjà ingérable mais on ajoute encore un membre : la Lituanie ( après avoir ajouté la Croatie à l’union européenne).  Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) ont donné leur feu vert mercredi à une entrée de la Lituanie dans la zone euro au 1er janvier 2015. Pour adopter l’euro, un pays doit, entre autres, avoir une dette publique qui ne dépasse pas 60% du PIB, un déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB, une inflation basse et une monnaie stable face à l’euro. Sur les 28 pays membres de l’Union européenne, seuls le Danemark et la Grande-Bretagne n’ont pas adopté l’euro, en vertu de dispositions particulières. Tous les autres ont l’obligation de passer à l’euro à un moment ou à un autre pour autant que les critères d’adhésion soient respectés.  L’exécutif européen évalue ce dernier point tous les deux ans par le biais d’un rapport de convergence. La décision définitive pour la Lituanie sera prise par les ministres des Finances de l’UE dans la deuxième quinzaine de juillet. Ces derniers adopteront également un taux de conversion du litas en euro.  Avec l’intégration de la Lituanie, la zone euro comptera 336 millions d’habitants et un PIB de l’ordre de 7.000 milliards d’euros.  L’adhésion de la Lituanie aura une conséquence particulière pour la BCE en ce que le conseil des gouverneurs atteindra alors une taille réclamant un système de vote différent. Les gouverneurs – qui seront alors au nombre de 19 – seront répartis en deux groupes en fonction de la taille des économies pour assurer en principe une prise de décision fluide au sein de la BCE. Si la Lituanie respecte les critères de convergence, il y a toutefois quelques soucis à se faire pour l’évolution de son inflation, observe l’institut d’émission, qui réclame par ailleurs de Vilnius des réformes budgétaires et du marché du travail.

 




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