Archive pour le Tag 'Mélenchon'

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Partis politiques : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon ?

Partis politiques : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon

Le gauchisme effréné du parti de Mélenchon aura entraîné non seulement l’affaiblissement considérable de son image mais aussi celle de son parti, les « Insoumis » et aura aussi favorisé la fin de l’alliance de la NUPES. Aujourd’hui à gauche, tout le monde reprend son autonomie. Les écologistes, le parti socialiste, le parti radical socialiste, le parti communiste et de fait aussi les « Insoumis » bientôt réduits à une petite organisation d’extrême gauche marginale.

La chute est terrible pour le parti de Mélenchon. Ce dernier avait failli se qualifier pour les élections présidentielles. Il a obtenu près de 22 % des suffrages des électeurs, ce qui n’est pas rien. Aujourd’hui les meilleurs sondages lui attribuent pour les élections européennes un maximum de 6 % des voix. Derrière même le parti socialiste, à 9 %. Pourtant un parti qui ne brille pas non plus pour sa clairvoyance et son dynamisme ; qui est aussi très divisé.

Comment en deux ans peut-on passer d’un soutien de 22 % des Français à 6 % ? Tout simplement en s’éloignant progressivement de tous les principes républicains traditionnels de la gauche. En soutenant comme les gauchistes tout ce qui bouge : la révolte les quartiers, le racisme et maintenant le Hamas. Certes le discours est un peu policé- pas toujours d’ailleurs chez certains excités des Insoumis qui de toute évidence non pas leur place au Parlement–mais en arriver à soutenir les violences des terroristes palestinien ou encore objectivement Poutine discrédite le parti des Insoumis quant à son appartenance à une organisation républicaine.

La subtilité sémantique qui consiste pour les Insoumis à considérer les atrocités du Hamas comme des crimes de guerre et non des crimes contre l’humanité dissimule en plus une certaine lâcheté politique.

Il y aura peut-être une autre alliance de gauche mais certainement pas celle fondée en faità partir d’une idéologie clairement gauchiste et communiste. Une idéologie qui mène tout droit vers la dictature. L’idéologie communiste teintée de gauchisme est en effet consubstantielle à la privation des libertés individuelles et collectives. À la privation tout simplement de la démocratie.

D’une certaine manière, par contrecoup les Insoumis et tous les extrémistes y compris chez les écolos auront largement servi les intérêts de l’extrême droite. Par leur positionnement irréaliste, irresponsable et choquant, il donne du crédit à l’autre extrême.

Rien n’est irréversible en politique mais si la gauche a un avenir en 2027 ou plus tard elle devra procéder à son aggiornamento, à sa révolution culturelle et à ses fondements idéologiques pour reconquérir adhérents et électeurs.

Politique : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon

Politique : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon

Le gauchisme effréné du parti de Mélenchon aura entraîné non seulement l’affaiblissement considérable de son image mais aussi celle de son parti, les « Insoumis » et aura aussi favorisé la fin de l’alliance de la NUPES. Aujourd’hui à gauche, tout le monde reprend son autonomie. Les écologistes, le parti socialiste, le parti radical socialiste, le parti communiste et de fait aussi les « Insoumis » bientôt réduits à une petite organisation d’extrême gauche marginale.

La chute est terrible pour le parti de Mélenchon. Ce dernier avait failli se qualifier pour les élections présidentielles. Il a obtenu près de 22 % des suffrages des électeurs, ce qui n’est pas rien. Aujourd’hui les meilleurs sondages lui attribuent pour les élections européennes un maximum de 6 % des voix. Derrière même le parti socialiste, à 9 %. Pourtant un parti qui ne brille pas non plus pour sa clairvoyance et son dynamisme ; qui est aussi très divisé.

Comment en deux ans peut-on passer d’un soutien de 22 % des Français à 6 % ? Tout simplement en s’éloignant progressivement de tous les principes républicains traditionnels de la gauche. En soutenant comme les gauchistes tout ce qui bouge : la révolte les quartiers, le racisme et maintenant le Hamas. Certes le discours est un peu policé- pas toujours d’ailleurs chez certains excités des Insoumis qui de toute évidence non pas leur place au Parlement–mais en arriver à soutenir les violences des terroristes palestinien ou encore objectivement Poutine discrédite le parti des Insoumis quant à son appartenance à une organisation républicaine.

La subtilité sémantique qui consiste pour les Insoumis à considérer les atrocités du Hamas comme des crimes de guerre et non des crimes contre l’humanité dissimule en plus une certaine lâcheté politique.

Il y aura peut-être une autre alliance de gauche mais certainement pas celle fondée en faità partir d’une idéologie clairement gauchiste et communiste. Une idéologie qui mène tout droit vers la dictature. L’idéologie communiste teintée de gauchisme est en effet consubstantielle à la privation des libertés individuelles et collectives. À la privation tout simplement de la démocratie.

D’une certaine manière, par contrecoup les Insoumis et tous les extrémistes y compris chez les écolos auront largement servi les intérêts de l’extrême droite. Par leur positionnement irréaliste, irresponsable et choquant, il donne du crédit à l’autre extrême.

Rien n’est irréversible en politique mais si la gauche a un avenir en 2027 ou plus tard elle devra procéder à son aggiornamento, à sa révolution culturelle et à ses fondements idéologiques pour reconquérir adhérents et électeurs.

Politique–Européennes: Une liste à gauche sans Mélenchon et sans Bernard Cazeneuve

Politique–Européennes: Une liste à gauche sans Mélenchon et sans Bernard Cazeneuve

Nouvelle division à gauche avec cette fois une liste du parti radical de gauche ne comprenant pas les socialistes dissidents de Bernard Cazeneuve et bien sûr les insoumis de Mélenchon.

Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) devrait annoncer une liste pour un « large rassemblement de la gauche laïque, républicaine et pro-européenne » aux européennes de 2024. Rien de nouveau, minimise ce ténor du PS au Sénat : « Guillaume Lacroix déteste les socialistes et personne n’aurait voulu de lui dans une liste rose. » Cette nouvelle candidature pourrait néanmoins avoir pour effet de grignoter 3 % des voix à gauche, selon un sondage OpinionWay. Au détriment de Raphaël Glucksmann, la probable tête de liste du PS.

Dans un dernier sondage pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.

En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

Antisémitisme : 70 % des Français condamnent l’absence de Mélenchon à la marche

Antisémitisme : 70 % des Français condamnent l’absence de Mélenchon à la marche

70 % des Français condamnent l’absence de Mélenchon à la marge de dimanche contre l’antisémitisme. Par ailleurs selon un nouveau sondage « L’Opinion en direct », piloté par l’institut Elabe pour BFMTV, 60% des Français estiment que Marine Le Pen et le Rassemblement national avaient leur place dans la marche contre l’antisémitisme du dimanche 12 novembre.

70% jugent que LFI aurait dû participer au cortège parisien. La France insoumise avait de son côté annoncé qu’elle ne s’y rendrait pas dans un communiqué dénonçant la présence annoncée du RN. « Lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme », a affirmé LFI.

Finalement, certains députés insoumis comme François Ruffin, Clémentine Autain, Raquel Garrido et Alexis Corbière ont participé à la marche de Strasbourg, organisée par la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) locale. François Ruffin a expliqué que « les forces d’extrême droite n’y étaient pas les bienvenues, donc ça nous a paru être le meilleur endroit pour manifester ».

Cet avis est même partagé par 59% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle de 2022. 50% des personnes interrogées par l’institut Elabe jugent aussi que Jean-Luc Mélenchon et LFI ont une position ambiguë contre l’antisémitisme – 36% n’ont pas d’avis et 14% jugent que leur position est claire.

Selon ce sondage « L’Opinion en direct », 81% des Français se disent inquiets de l’augmentation du nombre d’actes antisémites en France (31% très inquiets et 50% plutôt inquiets).

Antisémitisme : une marche historique…. sauf pour Mélenchon !

Antisémitisme : une marche historique…. sauf pour Mélenchon !

Indiscutablement alors qu’on se posait des questions sur la mobilisation la marche de dimanche contre l’antisémitisme a connu un grand succès en France avec une participation de l’ordre de 180 000 personnes. L’originalité de la marche française réside surtout dans le thème choisi à savoir la lutte contre l’antisémitisme, ce qui ne préjuge nullement des positions des uns et des autres sur le conflit entre Israël et le Hamas. Mais avec un tel thème rassembleur la France indique clairement qu’elle refuse une nation multi culturelle fondée sur des valeurs différentes.

Encore une fois, cette manifestation par son ampleur aura surpris. Même Mélenchon qui toujours revanchard après sa défaite aux présidentielles ne cesse de s’enfoncer dans la marginalité et l’extrémisme. Ainsi a-t-il déclaré que cette marche était un échec lui qui n’a réussi à réunir samedi dans sa manifestation pour la Palestine que quelques milliers de personnes.

Très peu de slogans, du silence, des drapeaux tricolores. Des applaudissements, aussi, au cours de cette marche citoyenne qui s’est caractérisée par son calme et sa dignité. Selon la préfecture de police, près de 105 000 personnes ont défilé à Paris. Soit une des plus importantes dans l’histoire du pays.

Dans de nombreuses villes de France à Nancy, Rennes, Marseille, Nice, Lyon … des marches ont également été organisées ce dimanche.

Le parti de Jean-Luc Mélenchon avait fait le choix de boycotter cette mobilisation citoyenne. Malgré la foule, dans un message sur X, Jean-Luc Mélenchon a estimé que cette marche était « un échec. ».!

Mélenchon: Vers le suicide politique

Mélenchon: Vers le suicide politique

Paradoxalement plus Mélenchon s’enfonce dans les sondages et plus il pratique une sorte de fuite en avant vers l’extrémisme : comme une sorte de suicide politique. Ainsi par exemple, sa dernière prise de position sur le rassemblement dimanche contre l’antisémitisme qu’il considère comme entre guillemets un rendez-vous » des entre  » amis du soutien inconditionnel au massacre » à Gaza.

Ses prises de position notamment sur la situation au Proche-Orient ont suscité la polémique et avivé les divisions au sein de la Nupes. Du coup, Jean-Luc Mélenchon poursuit sa baisse dans les sondages. Il est aujourd’hui la personnalité politique la plus rejetée par les Français.

La chute est brutale. Tous instituts confondus, Jean-Luc Mélenchon dévisse. Depuis la dernière présidentielle, il a perdu la moitié de sa popularité dans notre baromètre Kantar public-Epoka-Figaro Magazine, sa cote d’avenir passant de 29 % à 15 %. Il a perdu dix-huit points dans le baromètre Elabe-Les Échos (de 35 % à 17 %), 19 points dans celui de Harris Interactive (de 36 % à 17 %), dix points dans le tableau de bord des personnalités Ifop-Fiducial-Paris Match-Sud Ouest .

Face à la recrudescence des actes hostiles aux Juifs en France, le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, ont appelé mardi « tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République » à participer dimanche à une « grande marche civique » contre l’antisémitisme.

L’initiative a été immédiatement saluée par la majorité, mais aussi par la droite et l’extrême droite. Le parti socialiste soutient également cette initiative.

Après l’annonce d’une « grande marche » contre l’antisémitisme, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « rendez-vous » des « amis du soutien inconditionnel au massacre » à Gaza.

Marche contre l’antisémitisme: Mélenchon dérape encore

Marche contre l’antisémitisme: Mélenchon dérape encore

À propos de la marche contre l’antisémitisme dimanche, Mélenchon dérape encore complètement considérant qu’il s’agit d’un « rendez-vous » des « amis du soutien inconditionnel au massacre » à Gaza.

Face à la recrudescence des actes hostiles aux Juifs en France, le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, ont appelé mardi « tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République » à participer dimanche à une « grande marche civique » contre l’antisémitisme.

L’initiative a été immédiatement saluée par la majorité, mais aussi par la droite et l’extrême droite. Le parti socialiste soutient également cette initiative.

Après l’annonce d’une « grande marche » contre l’antisémitisme, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « rendez-vous » des « amis du soutien inconditionnel au massacre » à Gaza.

Mélenchon: le choix de sa sémantique n’est pas innocent

Mélenchon: le choix de sa sémantique n’est pas innocent

L’historien Pierre Birnbaum rappelle, dans une tribune au « Monde », que le terme « camper » − utilisé par le chef de file de La France insoumise (LFI) pour critiquer le déplacement de présidente de l’Assemblée nationale à Tel-Aviv, dans le cadre du conflit israélo-palestinien − s’inscrit dans une longue tradition antisémite française.

Donc M. Jean-Luc Mélenchon a écrit, à propos de la manifestation propalestinienne du 22 octobre à Paris, place de la République : « Voici la France. Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel-Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! » Donc, d’un côté le peuple français, de l’autre Mme Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, deuxième personnage de l’Etat, élue démocratiquement par ses collègues députés. Aucun observateur n’a relevé cette opposition qui donne tout son sel au fameux « campe » en instaurant explicitement un fossé entre la France et Mme Yaël Braun-Pivet.

Car si Mme la présidente de l’Assemblée nationale « campe » à Tel-Aviv, c’est explicitement qu’elle a quitté le territoire national pour soutenir le massacre et non pour faire du « camping », comme l’avancent certains internautes mais aussi plusieurs de ses collègues non dépourvus d’humour, tel le député de Haute-Garonne, Hadrien Clouet [LFI], qui s’exclame : « Il va falloir fermer tous les Decathlon de France ! »

Diable, pour quelles autres raisons la présidente de l’Assemblée nationale, personnage crucial de la vie politique française, respectée par l’immense majorité de ses collègues, déciderait soudain d’aller « camper » à Tel Aviv ? Est-ce pour choisir son « camp » ? Mais dans cette hypothèse, on dirait les choses clairement sans en rester à ce « campe » mystérieux. Va-t-elle abandonner sa fonction éminente, préférer les affres d’un camping sauvage ? On ne peut l’imaginer de la part d’une juive d’Etat viscéralement attachée, comme tant d’autres depuis l’émancipation de septembre 1791 [date d’obtention de la citoyenneté des juifs en France], aux valeurs de la République.

Alors, que signifie cette étrange apostrophe, ce « campe » qui sidère les esprits ? Ne cherchons pas midi à 14 heures. N’est-ce pas parce que ses liens avec l’histoire juive la poussent à fuir la France, la vraie, celle qui lance ses slogans propalestiniens (sans l’ombre d’une critique de l’action délibérée, bestiale et mise en scène du Hamas à l’égard des civils israéliens ou autres) pour se réfugier à Tel-Aviv où elle a dressé provisoirement sa tente ?

Certes, rien de tel n’est dit : on se garde bien de pousser le bouchon trop loin, d’avancer une hypothèse qui, peut-on espérer, demeure inaudible dans la France heureusement encore républicaine, attachée aux principes d’égalité de tous les citoyens quelles que soient leurs valeurs et leurs cultures.

Sondage popularité: Mélenchon s’enfonce encore

Sondage popularité: Mélenchon s’enfonce encore

D’après un sondage Kandar pour le Figaro Mélenchon perd encore des points de popularité avec seulement 15 %. La conséquence directe de ses positions très marquées concernant le conflit à Gaza. Côté majorité, Macron gagne 3 points à 29 % et la Première ministre est à peu près stable. À noter que globalement Édouard Philippe est toujours en tête des personnalités à 40 %, , suivi de Marine Le Pen 35 % puis de Le Maire à 29 % et de Darmanin à 27 % ; ces deux derniers étant devancés par Attal le ministre de l’éducation nationale. Mélenchon est au niveau Nicolas Dupont-Aignan, derrière Éric Zemmour .

On constate aussi les mêmes tendances chez Ipsos–Le Point

Baromètre Politique Ipsos-Le Point
La dernière publication du Baromètre Politique Ipsos-Le Point indique que la cote de popularité du président de la République enregistre 30% d’opinions favorables.

La cote de popularité d’Elisabeth Borne se situe en octobre à 25% d’opinions favorables, c’est un recul de trois points par rapport au mois de septembre. La Première ministre voit les opinions défavorables à son égard augmenter de trois points à 68%.

Quelle est l’opinion des Français sur l’action des personnalités politiques ? Selon les derniers résultats de notre sondage, Edouard Philippe reste la personnalité politique la plus populaire en France avec 39% d’opinions favorables. C’est toutefois un recul de 4 points par rapport au mois de septembre.

Marine Le Pen prend la deuxième place du classement avec 38% d’opinions favorables, une progression de trois points par rapport à septembre.

Gabriel Attal, qui avait profité d’une dynamique très positive à la rentrée ferme le podium avec un score stable de 37% d’opinions favorables.

Jordan Bardella enregistre une hausse de trois points et prend la quatrième position de notre palmarès avec 35% d’opinions favorables.

Israël : Mélenchon déraille encore un peu plus

Israël : Mélenchon déraille encore un peu plus

Des propos qui traduisent encore davantage la fuite en avant du patron des Insoumis qui déclare que le gouvernement encourage le massacre à Gaza à travers la visite de la présidente de l’Assemblée nationale en Israël.

Jean-Luc Mélenchon a accusé Yaël Braun-Pivet, en déplacement en Israël, de « camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre » à Gaza.

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est rendue en Israël, où elle a souligné que rien ne doit empêcher » le pays « de se défendre » dans la guerre face au Hamas, suscitant ce dimanche une polémique à gauche que Jean-Luc Mélenchon a enflammée par sa virulence.

Des termes cinglants qui ont à leur tour immédiatement provoqué la controverse, les ministres Marc Fesneau et Oliver Dussopt évoquant à l’unisson à « un tweet de la honte ». « Voici le message subliminal de Jean-Luc Mélenchon : désigner les Juifs comme le parti de l’étranger et de la guerre », s’est indigné le président du Crif Yonathan Arfi, dénonçant « une rhétorique antisémite », quand la Licra a épinglé « un antisémitisme électoral ».

Hamas : la coupable ambiguïté de Mélenchon

Hamas : la coupable ambiguïté du parti de Mélenchon

Cette fois encore l’habileté dialectique du très cultivé Mélenchon ne suffit pas à dissimuler sa terrible ambiguïté vis-à-vis du Hamas. En bon communiste, Mélenchon est toujours convaincu que la fin justifie les moyens. En effet, LFI refuse de qualifier le Hamas de «terroriste». Un choix que son leader justifie au motif que cela soustrairait le Hamas au «droit international». L’avocat William Julié apporte son éclairage juridique dans le Figaro. Comment qualifier les crimes perpétrés par le Hamas le 7 octobre, qui ont jeté une onde de choc en Israël ? Le débat soulève la classe politique française, alors que La France insoumise refuse de qualifier l’organisation islamiste palestinienne de «terroriste». Mercredi, son chef de file Jean-Luc Mélenchon a assumé cette position, arguant que la qualification de «crimes de guerre» était plus pertinente pour que le droit international s’en saisisse.

Le Figaro a interrogé William Julié, avocat en droit international au barreau de Paris, pour en savoir plus.

Pour défendre la position de LFI sur le Hamas, Jean-Luc Mélenchon affirme que «si nous acceptions de caractériser comme terroriste une action de guerre, nous la soustrairions au droit international ». Qu’en pensez-vous ?

WILLIAM JULIÉ. – J’ai du mal à comprendre son raisonnement et plus particulièrement ce que veut dire « soustraire au droit international ». Juridiquement parlant, cela ne veut pas dire grand-chose. Le droit est binaire : opérer une qualification juridique est conforme au droit, qu’il soit national ou international, ou ne l’est pas. Pour moi, il n’y a rien à soustraire ou ajouter.

Lorsqu’il dit que «le droit international ne prévoit aucune dénomination de caractère terroriste », a-t-il raison ?

C’est inexact ou à tout le moins incomplet. L’Union européenne par exemple dispose d’une liste avec un régime de sanctions financières qui concerne des organisations ou personnes physiques appartenant à des organisations terroristes. Sur cette liste, qui contient 13 personnes et 21 organisations, le Hamas figure depuis 2001. Le critère pour y être placé est le fait qu’il y a une enquête en cours ou des poursuites du chef de terrorisme dans un État membre, ce qui serait parfaitement possible en France, au regard de la compétence passive en cas de victime française.

Il y a également une directive du parlement européen et une position commune du Conseil donnant des définitions juridiques précises de ce qu’est un acte de terrorisme, et une organisation à caractère terroriste. La «dénomination», pour le coup, est très claire : «Aux fins de la présente position commune, “acte terroriste” désigne l’un des actes intentionnels suivants qui, compte tenu de sa nature ou son contexte, peut porter gravement préjudice à un pays ou à une organisation internationale (…) : les atteintes à la vie d’une personne pouvant entraîner la mort ; les atteintes à l’intégrité physique d’une personne ; enlèvement ou prise d’otages, (…)».


Pourquoi dit-il que seul le «crime de guerre » permet de sanctionner les exactions du Hamas
?

Monsieur Mélenchon embrouille un peu les choses. S’il est exact qu’il n’existe pas en droit international une infraction autonome de crime terroriste (aucun consensus général entre les États membres de l’ONU n’ayant pu être trouvé pour définir ce crime), il n’en demeure pas moins que la notion de terrorisme (et accessoirement de crime et d’organisation terroriste) existe bel et bien. L’office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) considère par exemple que les actes individuels de terrorisme peuvent parfaitement figurer dans la catégorie des crimes de guerre ou celles des crimes contre l’humanité. La réalité terroriste est reconnue par le droit international. De même le crime de terrorisme a été reconnu par le Tribunal Spécial pour le Liban au titre d’une règle coutumière de droit international.

Je crois que LFI attire le débat vers quelque chose qui n’est pas tant du droit, mais relève plutôt de la déclaration politique.

Qualifier un acte de «terroriste » est-il contradictoire avec la qualification de «crime de guerre » ?

Non, il n’y a pas de contradiction entre l’une et l’autre qualification. Plusieurs qualifications juridiques peuvent être retenues pour un même acte, de façon concourante. C’est ce qu’on appelle le concours idéal d’infractions.

Pour moi, la discussion pertinente est celle qui porte sur la juste qualification juridique. Le droit a pour mission d’être le plus précis possible quant à la réalité qu’il recouvre. C’est le travail du législateur de définir les infractions pénales, puis des auxiliaires de justice et magistrats d’appliquer la loi. Si le droit français comprend des qualifications pénales différentes, pour les actes terroristes, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, c’est bien que leurs éléments constitutifs diffèrent. Le débat est donc celui de savoir laquelle, ou lesquelles, sont les plus adaptées aux exactions du Hamas le week-end dernier en Israël.

Hamas: Mélenchon rétropédale un peu et s’enfonce davantage

Hamas: Mélenchon rétropédale un peu et s’enfonce davantage


Alors que la majorité des sympathisants des Insoumis qualifient de terroristes le Hamas, Mélenchon refuse toujours de retenir ce qualificatif avec un discours particulièrement confus.

Pour lui, il s’agit de retenir le concept d’action de guerre du Hamas pour le contraindre au respect du droit international ! Mélenchon et son parti–sauf Ruffin- se marginalisent ainsi encore un peu plus par rapport à l’ensemble de l’opinion française qui condamne sans ambiguïté le massacre terroriste du Hamas et même par rapport à son propre électorat.

Une sorte de fuite en avant de Mélenchon qui ressemble de plus en plus à un suicide de son organisation.

Lors d’une conférence à Bordeaux, la patron de La France Insoumise a indiqué «avoir condamné» l’attaque du Hamas. Et «se comporter comme quelqu’un qui pense qu’il doit gouverner son pays.» «Si j’avais à gouverner la France, je n’utiliserais pas ce vocabulaire (de terrorisme, NDLR)», a martelé Jean-Luc Mélenchon. Qui a ajouté : «Aucun crime ne trouvera jamais grâce à nos yeux.»

Borne déplore «une forme d’antisémitisme» de LFI, Mélenchon réplique «Si nous acceptions de caractériser comme terroriste une action de guerre, nous la soustrayions au droit international», a d’ailleurs tonné le leader insoumis. Pourquoi ? Parce que «le droit international ne prévoit aucune dénomination de caractère terroriste.» !!!

Israël : Mélenchon se marginalise encore à gauche

Israël : Mélenchon se marginalise encore à gauche

Une nouvelle fois Mélenchon et les insoumis choisissent de se marginaliser dans leur positionnement par rapport au conflit israélien. Ils sont à peu près les seuls à mettre dans le même panier la responsabilité d’Israël et des palestiniens. En clair, ils ne condamnent pas l’attaque palestinienne qui sans doute fera plusieurs milliers de morts israéliens mais aussi palestiniens dans les populations civiles.

Des socialistes, alliés de LFI au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), ont vivement condamné les propos des Insoumis. « Les juifs sont toujours responsables de ce qui leur arrive. C’est une constante du discours antisémite », a répondu la sénatrice PS Laurence Rossignol à Louis Boyard. « Aux idiots utiles des terroristes du Hamas qui les exonèrent en relativisant au nom de l’impasse politique du conflit israélo-palestinien, de la poursuite de la colonisation, de Netanyahu… vous me dégoûtez. Qu’on en trouve à gauche est insupportable », s’est emporté le député socialiste Jérôme Guedj également dans un message sur X. Au micro de la radio RCJ, il s’est m^me interrogé sur le fait de rester au sein de la Nupes.

Le président de la Cour des comptes et ex-ministre socialiste Pierre Moscovici est sorti de sa réserve pour juger « aussi choquant que désespérant » le positionnement de LFI.

La gauche perdra avec Mélenchon aux présidentielles

La gauche perdra avec Mélenchon aux présidentielles ( Roussel)

Le pronostic et sans ambiguïté pour Fabien Roussel secrétaire du parti communiste français : la gauche n’a aucune chance de l’emporter avec Mélenchon.La prise de distance se poursuit. Le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel a une nouvelle taclé le leader insoumis, samedi soir dans l’émission Quelle époque! sur France 2.

Fabien Roussel condamne en fait le glissement de plus en plus gauchiste de Mélenchon qui se coupe des réalités socio-économiques pour glisser vers des illusions sociétales pas très républicaines.

« Il faut qu’on puisse se permettre d’avoir une gauche qui soit certainement différente de celle que La France insoumise défend, je pense qu’il y a de la place pour avoir une gauche républicaine, laïque, universaliste », n’a pas hésité à appeler le député communiste.

« C’est sur les idées que je veux me battre. Les insultes, je demande ‘stop’, il faut qu’on arrête », a ainsi plaidé le secrétaire national du PCF.

Le glissement de plus en plus gauchiste des insoumis devraient sans doute être nettement sanctionnés dans les urnes à commencer par les européennes.

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

La a majorité sénatoriale de la droite et du centre est confirmée. L ’un des grands perdants de ce scrutin est le parti d’Emmanuel Macron», une conséquence des dernières municipales de 2020. Le camp Macron y avait essuyé une défaite nationale (2,22 %) et l’on sait que le mode de scrutin des sénatoriales impose un vote de «grands électeurs» dont une écrasante majorité (95 %) est composée de conseillers municipaux.

On note une légère avancée pour les trois groupes: socialiste, écologiste et communiste. Aucun candidat Insoumis n’a réussi à se faire élire dimanche. De l’avis de certains socialistes, ces aventures mélenchonistes auraient même profité aux listes socialistes. «Certains élus hésitaient à voter pour nous car ils considéraient que nous nous étions trop soumis aux Insoumis. Avoir une liste face à nous a prouvé que nous étions bien contre eux», résume un sénateur PS.

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