Archive pour le Tag 'Mélenchon'

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Migrants : Juncker est « un hypocrite » (Mélenchon)

Migrants : Juncker est « un hypocrite »(Mélenchon)

C’est le jugement de Mélenchon à propos de la politique des quotas. Un Mélenchon qui n’a pas tort sur le constat mais plus court sur les solutions. Il notamment raison quand il signale que la politique agricole européenne tue les productions vivrières en Afrique. (les produits européens sont moins chers que les produits locaux grâce aux subventions).  Pour le leader de gauche, « nous avons notre part de responsabilités, car la politique économique de l’Europe massacre les économies locales par conséquent l’Europe est directement responsable de l’immigration » avant de comparer la politique des quotas et de répartition des migrants à une « ânerie ». Selon Jean-Luc Mélenchon, il faut avant tout « arrêter cette stratégie des partenariats économiques qui demandent à tous ces pays d’abattre leurs droits de douanes si bien que les marchandises européennes submergent les marchés locaux ».   Et si le co-fondateur du parti de Gauche reconnaît que l’Union européenne n’influence guère l’économie au Soudan, en Érythrée ou en Somalie, il dénonce volontiers les guerres sur place. « Dans toutes ces guerres, il n’y en a aucune qui soient des guerres spontanées. Dans toutes ces guerres, il n’y en a aucune qui ne soient pas aux mains des grandes puissances car le matériel, ainsi que le fric, vient de quelque part ».  Selon lui, un véritable travail en amont est nécessaire afin d’apporter des réponses sérieuses, loin de la politique des quotas. « Autrefois on allait chercher les gens au milieu de la mer, maintenant on les empêche d’arriver », a conclu Jean-Luc Mélenchon.

Patrick Buisson conseiller de Mélenchon ?

Patrick Buisson conseiller de  Mélenchon

D’après   l’ agence Reuters , l’ancien journaliste d’extrême droite Patrick Buisson a conseillé non seulement Nicolas Sarkozy, mais aussi le fondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, écrivent deux journalistes du Monde dans un livre à paraître jeudi. Ariane Chemin et Vanessa Schneider affirment dans « Le mauvais génie » que Patrick Buisson et l’ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 se connaissent depuis 22 ans et qu’ils ont noué une relation d’amitié. « Mélenchon a pris l’habitude de consulter son nouvel ami avant chaque décision stratégique. Buisson met avec plaisir sa science des sondages à son service. Il est de ceux qui l’encouragent à quitter le Parti socialiste en 2008″, écrivent-elles selon les bonnes feuilles publiées mardi par Le Monde. « Les conseils du collaborateur de Nicolas Sarkozy ne sont évidemment pas désintéressés : tout ce qui peut déstabiliser le Parti socialiste est bon à prendre. Lorsque l’ami Jean-Luc se décide à concourir à la présidentielle, son conseiller occulte le convainc, chiffres à l’appui, qu’il a un espace à conquérir à gauche du PS », ajoutent Ariane Chemin et Vanessa Schneider. Selon les journalistes, une alliance objective se serait même nouée, le président sortant citant le nom de Jean-Luc Mélenchon – « la meilleure façon de le faire exister » – tandis que le député européen « réserve ses flèches les plus venimeuses à François Hollande ». En avril 2012, le leader du Parti de gauche avait reconnu sur BFM TV avoir assisté en 2007 à la remise de la Légion d’honneur de Patrick Buisson par l’ancien chef de l’Etat tout en assurant qu’il n’était pas son « ami ». Dès lors on se demande ce qu’il faisait à cette cérémonie ! »Qu’est-ce que c’est que cette invention ? », avait-il répondu alors qu’on lui demandait s’il était ami du conseiller de Nicolas Sarkozy.  Jean-Luc Mélenchon n’a pas pu être joint dans l’immédiat mardi et son bureau n’était pas en mesure de réagir. Olivier Besancenot, le leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a dit ne pas croire à une telle proximité entre le député européen et Patrick Buisson. « C’est incompatible, je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon va s’exprimer et lever ce malentendu », a-t-il dit sur iTélé.

 

Mélenchon et les «chantiers de la bêtise» ( Cohn Bendit)

Mélenchon et les «chantiers de la bêtise» ( Cohn Bendit)

 

 

Celui qui a renoncé à tout mandat politique n’a pas complètement tort en critiquant les verts aujourd’hui partagés entre ceux qui voudraient être ministres et ceux qui se rapprochent de Mélenchon,  un drôle de grand écart être le libéral -socialisme et le socialisme à la Cubaine.  La vérité c’est les verts comme le PS n’a plus beaucoup de corpus idéologique et les rapprochements  sont surtout nourris par les ambitions personnelles. Certes Mélenchon dans ses critiques dit pas toujours que des bêtises mais son programme, comme celui des autres extrêmes,  relève de la fumisterie populiste et  électorale.   Daniel Cohn-Bendit ne voit donc pas du tout d’un bon oeil le rapprochement actuel entre Europe-Ecologie (EELV) et le Front de gauche. Alors que Jean-Luc Mélenchon était ce mardi au siège d’EELV pour discuter «ces convergences» entre les deux partis, l’ancien député européen s’en est pris aux chantiers de l’espoir, appel signé par des membres de la direction des deux formations pour «construire une alternative». «Chantiers de la bêtise et du désespoir avec une primaire Mélenchon-Cécile (ndlr : Duflot) à l’horizon», a regretté Cohn-Bendit dans un mail destiné à ses proches au sein d’EELV. Il répondait ainsi au texte de son ami Jean-Paul Besset, ancien eurodéputé, qui dénonce lui aussi ce «changement de cap» du parti écolo. «Bravo Jean-Paul. On a perdu et pour de bon. C’est malheureux la vie…»

 

Présidentielles 2017 : » je suis disponible » (Mélenchon)

 

Présidentielles 2017 : » je suis disponible » (Mélenchon)

Ce qui se passe en Espagne avec Podemos et ses marches auxquelles inspire Mélenchon présent  samedi à Madrid. S’adressant aux socialistes dissidents, aux écolos et à ses partenaires du Front de gauche, il leur demande de « se rassembler » – « une exigence morale » – afin de travailler à un « programme partagé », pour préparer une « candidature commune » en 2017. Une échéance pour laquelle il se déclare « disponible ». (Interview JDD)

Vous avez applaudi à la victoire de Syriza en espérant dans toute l’Europe un effet domino. Mais la Grèce a un taux de chômage de 25% et la France de 10%!
Ce qui est commun à toute l’Europe, ce sont les politiques d’austérité qui détruisent nos sociétés. Et elles aggravent le problème de la dette en prétendant le résoudre. François Hollande nous a enfermé dans cette impasse.

En France, de quoi rêvez-vous? D’un rassemblement, d’une alliance?
Le Front de gauche a atteint sa limite : il faut voir bien plus grand. Quand nous, les Verts, les socialistes dissidents, Nouvelle Donne, ne votons pas le budget et ne participons pas à la majorité gouvernementale, nous avons le devoir de proposer autre chose aux Français. Nous rassembler est une exigence morale. Les couteaux sans lame ne servent à rien! Ne perdons pas de temps. Car il faut mettre le peuple en appétit! Il a montré de quoi il est capable seul avec la manif Charlie! Alors le temps des simples cartels de partis est fini. Je souhaite une alliance citoyenne où le peuple commande. Aujourd’hui, le peuple est grand, mais la politique est petite! Avec la Grèce commence un nouveau cycle. Et la France aussi doit passer de la résistance au libéralisme à la libération.

Vous dites que, pour 2017, vous ne voulez pas être un « obstacle » au rassemblement de cette gauche alternative…
Ma situation est simple : je suis disponible. De bon cœur, j’irai au poste de combat que l’on m’assignera. Je ne suis pas un simple protestataire. Si nous devions gouverner, je saurais le faire. Je veux notre victoire. Je crois qu’il faut travailler à une candidature commune. Pour cela, il faut un programme partagé. Nous avons commencé avec les Chantiers de l’espoir. Avec Cécile Duflot, Pierre Laurent, Clémentine Autain et bien d’autres, nous venons de signer un texte pour un programme partagé en affirmant vouloir gouverner ensemble. Mais l’essentiel pour moi est que cette élection-là serve à changer la règle du jeu politique. Si à la prochaine présidentielle est resservi le potage habituel, les Français se détourneront de l’assiette. La meilleure candidature en 2017 c’est la VIe République, celle où les citoyens refondent leur pays en définissant une nouvelle Constitution! L’idée peut rassembler de tous côtés. Sinon, le désastre est certain.

 

Hollande va dissoudre l’assemblée nationale (Mélenchon)

Hollande va dissoudre l’assemblée nationale (Mélenchon)

 

Mélenchon a peut-être raison car Hollande n’a plus guère d’autres solutions ; D’une part il n’est pas certain de conserver une majorité au parlement et dans ce cas la dissolution est incontournable ; Surtout, s’il n’abandonne pas l’idée de se représenter, il voudra alors diviser et discréditer la droite qui nécessairement devra accepter l’alternance. Il comptera ainsi se resolvabiliser politiquement. Bref la manœuvre politicienne qui avait réussi à Mitterrand.   Jean-Luc Mélenchon en est sûr : François Hollande n’a pas beaucoup d’options pour sortir de l’impasse. L’ancien président du Parti de gauche prédit donc dans L’Opinion de vendredi une dissolution de l’Assemblée nationale. Le chef de l’Etat  »va dissoudre! Peut-être même avant les cantonales de mars prochain. Il ne croit en rien, il n’a rien à défendre. Comment faire pire à notre pauvre pays que ce qu’il lui a déjà infligé? », explique ainsi Jean-Luc Mélenchon, selon qui le chef de l’Etat « va tenter une astuce politicienne ». « La dissolution lui offrira la liquidation de ses adversaires au PS et chez les Verts. Et il divisera la droite avec le choix du Premier ministre », explique l’ancien sénateur socialiste, qui se « félicite de voir le PS se disloquer de l’intérieur ». « Le système va se défendre. Il est très puissant. François Hollande ne se laissera pas couler sans réagir », affirme-t-il encore. Jean-Luc Mélenchon se dit en revanche rassuré par les critiques de Martine Aubry, qui a éreinté la politique économique du couple exécutif dans le JDD, dimanche dernier. « Je suis content de voir que d’autres rejoignent les critiques que j’ai formulées. Encore faut-il qu’elle aille au bout de ce qu’elle dit », soutient-il ainsi.

 

« Députés PS des béni-oui-oui »(Mélenchon)

« Députés PS des béni-oui-oui »(Mélenchon)

 

Le vote de confiance à l’égard de Valls demandé aux députés sera forcément cornélien pour les élus PS. S’ils votent contre, ils prennent le risque de la dissolution et pour la plupart à peu près sont  certains de ne pas être réélus. Sils votent pour, ils risquent là de se déconsidérer un peu plus vis-à-vis de l’opinion qui n’appréciera pas leur posture de godillots. C’est pour quoi sans doute Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) a interpellé dimanche 7 septembre les députés socialistes avant le vote de confiance au gouvernement le 16 septembre, les appelant à mettre leurs « actes » en accord avec leurs « pensées » et cesser d’être les « béni oui-oui » de François Hollande et de Manuel Valls. « Il faut mettre vos actes en accord avec vos pensées. Ca suffit de faire les grognons et puis après, hop! Tout le monde va aller directement (jouer) les béni-oui-oui de François Hollande et de Manuel Valls », a-t-il dit sur France 5, en référence au vote de confiance du 16 septembre à l’Assemblée.  »Sur le terrain, les militants (socialistes) sont totalement désespérés. Beaucoup viennent vers moi ». « Je suis un peu leur mauvaise conscience. Dès fois, ils sont un peu penauds et (…) je me charge de leur rappeler que cela fait un moment qu’ils se trompent. Mais je leur dis bienvenue à tous », a-t-il poursuivi.

 

« Hollande : pire que Sarkozy (Mélenchon)

« Hollande : pire que Sarkozy (Mélenchon)

C’est le jugement de Mélenchon qui n’a pas complètement tort. Hollande passé sans état d’âme en deux ans d’une  politique socialiste, à une version social démocrate puis purement libérale. François Hollande est « pire » que Nicolas Sarkozy. La vérité est d’ailleurs encore plus cruelle car en faiat Hollande n’a aucune autre politique que la conquête et le maintien au pouvoir (comme beaucoup d’autres responsables politiques y compris Sarkozy). La sentence vient d’un des plus grands contempteurs du gouvernement depuis plusieurs mois, Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche). L’ancien candidat à la présidentielle note que chez « monsieur Sarkozy, c’était la retraite à 62 ans, monsieur Hollande, c’est la retraite à 66 ans. Monsieur Sarkozy et monsieur Fillon ont donné 35 milliards (d’euros) au patronat en deux plans d’austérité. Quand on fait le total des concessions qu’a fait ce gouvernement, c’est 90 milliards », a-t-il développé. L’ancien candidat à la présidentielle qui a quitté la co-présidence du Parti de gauche vendredi a affirmé qu’il était hors de question qu’il se « rassemble » avec « des gens qui sont en train de ruiner le pays et d’étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre ». Il affirme également que l’exécutif en train de « ruiner » la France et « d’étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre ». Jean-Luc Mélenchon n’a pas été plus tendre avec les députés frondeurs du PS, qu’il accuse de manquer de courage. « Ils confondent l’Assemblée nationale avec le congrès du PS (…) Je leur dis: ‘Assumez! Pourquoi vous contentez-vous de couiner? Si vous n’êtes pas d’accord avec le budget votez contre’ », leur a-t-il intimé. Appelant de ses vœux un « grand mouvement populaire », il a affirmé qu’il œuvrerait à la construction d’un « collectif avec des gens qui ne travaillent pas ensemble », en faveur de la VIe République.  »C’est la règle du jeu qu’il faut changer. Il faut que les Français aillent au bout de leur dégoût, de leur rejet de la caste qui dirige », a estimé Jean-Luc Mélenchon. Il s’est notamment dit prêt à travailler avec les écologistes qui partagent son analyse. « Mme Duflot, elle a enlevé la muselière, je la félicite. Il lui a fallu deux ans de plus qu’à nous pour comprendre de quoi il retournait », a-t-il pointé. Jean-Luc Mélenchon doit prononcer dimanche matin le discours de clôture du « Remue-méninges », l’université d’été du PG.

 

 » Hollande, un planqué de l’esprit » (Mélenchon)

 » Hollande, un planqué de l’esprit » (Mélenchon)

                    

Sur ce point Mélenchon n’a pas tort, Hollande ne se caractérise pas par une grande clairvoyance et un grand courage. D’une certaine manière, il est même dans la lignée des énarques type Chirac, finalement peu cultivé, sans volonté et à la pensée politique filandreuse. Le coprésident du Parti de Gauche estime que, contrairement à Jean Jaurès, le président de la République est « un planqué de l’esprit ». La France rend hommage à Jean Jaurès, assassiné le 31 juillet 1914. Le premier président du Parti socialiste est, depuis, devenu une figure politique invoquée par la droite et la gauche. « C’est assez troublant et une autre manière de l’assassiner », estime Jean-Luc Mélenchon. L’eurodéputé, qui salue le « caractère humain » de Jean Jaurès, établit un parallèle peu flatteur avec le président de la République. « Jaurès, ce n’est pas Hollande et son baratin fumeux pour dire des mots qui veulent dire le contraire de ce qu’il dit. Hollande, c’est un planqué de l’esprit, qui va passer son temps à fuir ». Jean-Luc Mélenchon considère d’ailleurs que les personnalités politiques qui citent Jean Jaurès ne le lisent « pas vraiment » et ne sont que dans la posture. Selon lui, François Hollande, qui lui avait rendu hommage il y a trois mois, « rabougrit Jaurès » dont il serait le  »liquidateur ». « En 1910 a été votée la décision des retraites ouvrières à 65 ans (…) Jaurès a dit : ‘on va l’améliorer progressivement’ et la gauche l’a fait. Et ce type (François Hollande, ndlr) fait la retraite à 66 ans, soit un an de plus », raconte-t-il. Existe-t-il alors de dignes héritiers au socialiste ? « Ceux qui tiennent tête et qui, dans la fureur des passions, essayent de maintenir un chemin de raison et d’argumentation », estime l’élu, qui refuse de se considérer comme le tenant de la pensée jaurésienne.

 

Sondage : Mélenchon, c’est la gauche pour les français

Sondage : Mélenchon, c’est la gauche  pour les français

 

On ne vote pas nécessairement pour lui, pourtant c’est Mélenchon qui représente  la vraie gauche. Pour 29% des personnes interrogées par BVA, le co-président du parti de gauche est en effet la personnalité symbolisant le mieux la gauche. Derrière lui, Martine Aubry convainc 25 % des sondés contre 23% pour Manuel Valls. Mais chez les sympathisants de gauche, la maire de Lille devance très légèrement Jean-Luc Mélenchon (33 % contre 32 %) quand le Premier ministre arrive loin derrière (16%). Quant à François Hollande et Arnaud Montebourg, crédités respectivement de 8% et 6%, ils peuvent difficilement rivaliser. Un écart qui se confirme au sein des sympathisants de gauche puisque le président arrive 7 points derrière le chef du gouvernement alors que le ministre de l’Economie enregistre 10 points de moins que Manuel Valls. Mais c’est surtout l’ancienne ministre du Logement, Cécile Duflot, qui fait figure de grande perdante du classement BVA. Elle arrive en dernière position avec seulement 1 % de convaincus (2% chez les sympathisants de gauche).  Selon ce même sondage, 45% des Français et 52% des sympathisants de gauche approuvent une possible alliance des députés socialistes frondeurs aux écologistes et communistes pour s’opposer ou s’abstenir sur les prochains textes budgétaires.

« Retournement » : Hollande a consulté une voyante (Mélenchon)

« Retournement » : Hollande a consulté une voyante (Mélenchon)

« Réaction de Mélenchon au « retournement » : « Hollande a du consulter une voyante ! . « Ce n’est pas possible (…) Je désapprouve une nouvelle fois le recours aux méthodes d’illusionniste ». C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a qualifié le retour de la croissance annoncé dimanche par François Hollande qui a notamment déclaré, cité par « Le Journal du Dimanche » : « On est entrés dans la deuxième phase du quinquennat, le redressement n’est pas terminé, mais le retournement économique arrive», « Tous les clignotants sont au rouge et lui ne les voit pas », a encore affirmé le coprésident du Parti de Gauche qui a ajouté que « de la manipulation, il y en a toujours eu chez lui, c’est quasiment une seconde nature (…) Je l’ai toujours connu dans cet aspect de duplicité permanent ». « Il a dû aller voir une voyante (…) on ne demande pas à un gouvernement ni au président de la République de faire des prévisions, on leur demande de gouverner », a commenté de son côté le député UMP, Henri Guaino, sur iTélé. « C’est le grand bluff de François Hollande saison 3, après le redressement dans la justice qui s’est traduit par un matraquage fiscal sans précédent, après l’inversion de la courbe du chômage qui finalement ne s’est pas inversée. », a estimé quant à elle l’ex-ministre UMP du Budget Valérie Pécresse. Ce dimanche, François Bayrou a lui parlé de « pensée magique ». Selon le président du MoDem, « Il y a 20 ou 25 ans qu’on a entendu vingt formules qui vont dans le même sens », a-t-il dit en citant « le bout du tunnel » de Pierre Mauroy, Premier ministre de 1981 à 1984. « Je ne crois pas que la question des difficultés économiques de la France soit une question de météorologie européenne ou internationale (…) Ce n’est pas le vent qui manque, c’est le bateau qui n’est pas en état de prendre le vent si le vent vient », a ajouté le maire de Pau.

La manipulation chez Hollande, une seconde nature (Mélenchon)

La manipulation chez Hollande, une seconde nature (Mélenchon)

 

« Un bilan consterné ». L’anniversaire des deux ans de l’élection de François Hollande amène Jean-Luc Mélenchon à un constat amer. Le coprésident du Parti de Gauche lui reproche l’ensemble de sa politique. « Je connaissais François Hollande idéologiquement, je savais qu’il était éloigné de l’idée de départ du socialisme », déplore Jean-Luc Mélenchon. Pis, le candidat à la présidentielle de 2012 considère que le Président « mène une politique économique de droite ». Il ajoute : « On pouvait penser qu’il était social-démocrate, il ne l’est pas ». Au rang des griefs viennent s’ajouter des critiques concernant l’ensemble de la méthode du chef de l’Etat. « Il dit des choses qui n’ont aucun rapport avec la réalité. Il y a toujours eu de la manipulation en lui, c’est une seconde nature ». Et Jean-Luc Mélenchon de rappeler le jour où François Hollande s’était fait passer pour un homme de droite, en 1983, et d’affirmer que le président de la République a écrit « un livre de Max Gallo » : « J’ai toujours connu cette duplicité ».

 

Ecoutes : » Hollande était « informé »(Mélenchon)

Ecoutes : » Hollande était « informé »(Mélenchon)

Dimanche soir, dans l’émission Tous politiques diffusée sur France Inter et France24, Jean-Luc Mélenchon est revenue sur la semaine de polémiques autour de l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy. Le coprésident du Parti de gauche (PG) s’est dit « certain » que François Hollande était « parfaitement informé » de ces écoutes judiciaires.  »Personne ne nous fera croire que les écoutes démarrent et personne n’est au courant dans les rouages de l’Etat? Si c’est vrai, alors c’est que ce sont des irresponsables absolus », a-t-il ainsi déclaré Jean-Luc Mélenchon. « Si j’ai une certitude, c’est celle-là. Il était parfaitement informé, il était au courant », a encore martelé Jean-Luc Mélenchon en évoquant le président de la République. Interrogé pour savoir s’il pensait que François Hollande et Jean-Marc Ayrault mentent lorsqu’ils disent qu’ils n’étaient pas informés, Jean-Luc Mélenchon a répondu : « Oui bien sûr, ce n’est pas grave, c’est habituel, ils mentent tout le temps. » « Les rois des menteurs, c’est eux. Ils avaient dit qu’ils renégocieraient le traité européen, ils ne l’ont pas fait; ils ont dit qu’ils feraient la retraite à 60 ans, ils ne l’ont pas fait », a-t-il enchaîné avant de s’en prendre également à Manuel Valls.  »Les officiers de police judiciaire sont placés sous l’autorité du juge qui prend la décision mais la voix hiérarchique c’est toujours la police nationale. Bien sûr que tous ces gens savaient », a-t-il conclu après avoir précisé qu’il ne demandait pas pour autant la démission de Christiane Taubira.

 

Notre Dame des Landes : le projet sera abandonné (Mélenchon)

Notre Dame des Landes : le projet sera abandonné ( Mélenchon)

Il a raison Mélenchon, le projet de Notre dame des Landes sera abandonné dès que Ayrault ne sera plus Premier ministre ; Aucun autre gouvernement ne voudra s’encombrer de ce dossier contesté et contestable. Le futur gouvernement aura assez à faire ailleurs. Invité ce lundi de France Info, le co-président du Parti de gauche est revenu sur la polémique entre le Premier ministre, le PS et les Verts à propos de Notre-Dame-des-Landes. Il parle d’une perte de temps car selon lui ce projet d’aéroport sera abandonné quand Jean-Marc Ayrault quittera Matignon, « bientôt ». « Pour ma part j’ai participé à une manifestation tranquille, je n’ai rien vu de ces violences » assure Jean Luc-Mélenchon.  Et le co-président du Parti de gauche assure que « ce n’est pas un évènement sans racines. Il s’est installé un climat dont Manuel Valls est le responsable. Lorsqu’il a fallu évacuer la zone du projet d’aéroport, les ordres qu’il a donnés étaient d’une dureté incroyable. Il y a des scènes d’une violence terrible dans les bois, des médecins avaient parlé d’état de guerre ». Mais pour Jean-Luc Mélenchon, ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est ce projet d’aéroport : « Je suis contre, des tas de gens sont contre. Cet aéroport est absurde. C’est de l’obstination de la part de Jean-Marc Ayrault. Tout le monde le sait. Et l’aéroport cessera le jour où Jean-Marc Ayrault ne sera plus Premier ministre, bientôt ». Et le co-président du Parti de gauche de dénoncer l’attitude de Jean-Marc Ayrault à l’égard des partis de la majorité : « Il a une mentalité qui est comme ça, il fait de la police politique. Tout le monde doit être en ordre, une seule tête. Il a l’habitude de nous traiter tous d’une manière insupportable… »

 

Conseil stratégique de l’attractivité, « le café du commerce » ( Mélenchon)

Conseil stratégique de l’attractivité, « le café du commerce » pour Mélenchon

Jean-Marc Ayrault a reçu dimanche soir à Matignon les patrons de 26 entreprises internationales, à la veille de la tenue à l’Elysée d’un « Conseil de l’attractivité », a constaté une journaliste de l’AFP.   »Nous sommes heureux de partager avec vous, et de discuter de la richesse de vos expériences », a déclaré M. Ayrault, selon des propos rapportés par son entourage.   »L’investissement est, et a été, dès le départ, une priorité de mon gouvernement », a-t-il ajouté, précisant que son « ambition est que la France soit à la hauteur des grandes mutations du monde ».  Le Conseil stratégique de l’attractivité qui se tiendra lundi matin à l’Elysée a pour but de convaincre les patrons étrangers « que la France est un pays où l’on peut investir », avait expliqué vendredi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici.  L’objectif est de « leur expliquer tout ce que nous faisons sur la compétitivité, sur la simplification, sur l’amélioration de l’environnement réglementaire et fiscal », avait-il dit.  Selon M. Moscovici, le message de François Hollande, qui a été celui de sa visite aux Etats-Unis, est de dire que « la France est un pays dans lequel on peut avoir confiance ».  . « Réunir des grands patrons en disant aujourd’hui ‘c’est la journée de l’attractivité’, c’est le café du commerce ce  truc », a  ironisé Mélenchon sur BFM.

« La presse va mal, c’est bien fait » (Mélenchon)

« La presse va mal, c’est bien fait » (Mélenchon)

Mélenchon s’en prend à la perse complaisante. Il a raison car le spectacle qu’a donné cette presse institutionnelle en particulier lors de la conférence de presse de Hollande est lamentable ; ce n’est plus de la complaisance c’est de la complicité. On a même vu des journalistes qui tremblaient en posant pourtant des questions pourtant bien ampoulées. Une presse unanime pour féliciter Hollande aussi bien sur l’affaire Dieudonné que sur son virage pseudo social démocrate. Résultat, 73 % des français ont considéré que toute le gouvernement en a fait beaucoup trop sur cette affaire du comique  (notamment en s’attaquant à la liberté d’expression) ; et Valls dégringole dans les sondages ; depuis, silence dans la presse ! C’est le même résultat sur le fantastique virage de Hollande, 25% seulement lui font confiance. La presse va mal, c’est sûr parce qu’elle ne procède pas à des analyses (quitte  se tromper évidemment) mais se contente de reprendre les propos à la mode dans les salons parisiens et les dépêches officielles.Qui parle aujourd’hui par exemple de l’abandon par Hollande de son objectif d’inversion du chômage. ? Pour ses vœux à la presse, Jean-Luc Mélenchon a lui gardé le verbe tranchant et les attaques ciselées. La presse, d’abord.  « Elle va très mal, mais pour une partie d’entre elle, c’est bien fait », a-t-il commencé afin d’installer une ambiance détendue. Sans un mot sur la droite, il a ensuite ciblé, comme à son habitude, le gouvernement. En remerciant cette fois la presse d’avoir poussé Hollande à faire son « coming out libéral ». « Il ne pouvait pas donner le sentiment de tromper tout le monde la même semaine », a-t-il ajouté dans une allusion à la vie privée d’Hollande. Toujours soucieux de décoller les écolos du PS, il est revenu sur une des phrases marquantes du discours d’Hollande : « Oser dire que c’est l’offre qui crée la demande, il n’y a aucun écologiste qui peut accepter ça ». Et d’ajouter sur l’orientation du gouvernement : « Comment une politique pareille pourrait produire autre chose que du chômage? ». Pour lui, Hollande ne fait « pas le choix des entreprises mais du capital ».

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