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Crise agricole : Xavier Beulin est responsable (Mélenchon)

Crise agricole : Xavier Beulin  est responsable (Mélenchon)

Mélenchon a clairement désigné Mélenchon a désigné le président de la FNSEA  comme en grande partie responsable de la crise agricole considérant que Xavier Belin représente surtout la filière industrielle et financière. Ce que confirme d’ailleurs Perico Lagasse journaliste à Marianne dans un autre article sur ce site «  Xavier Beulin est à la tête d’un empire industriel qui, non seulement n’a plus rien d’agricole au sens originel du terme, mais favorise un système économique qui, de surcroît, éradique la vraie agriculture. Contesté par sa base, discrédité auprès de ses adhérents pour avoir longtemps possédé des usines où l’on transforme du poulet industriel brésilien (tout en envoyant des commandos de la FNSEA pour protester contre les importations de volailles mettant à mal la filière française), le président Beulin faisait penser à un incendiaire traitant le marchand d’allumettes de pyromane. Après quoi ils sont allés se promener sous les huées, adressées à l’un comme à l’autre ».  Pour Jean-Mélenchon, ce aussi sont « les traités européens qui ont conduit à cette situation » de crise (la suppression des quotas laitiers par exemple NDLR). Des traités que le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, respecte, a-t-il souligné.  »Il est flanqué de M. Xavier Beulin, qui est le problème numéro 1 de l’agriculture française, à la tête de son syndicat, parce qu’il représente ce qui n’est plus vraiment de la paysannerie, une espèce de haute industrie liée à la finance et aux grandes transactions internationales », a enchaîné le co-fondateur du Parti de gauche. . Parmi les autres responsables, Jean-luc Mélenchon a chargé de front le modèle agricole actuel, cadré par la politique agricole commune de l’Europe. Pour lui, celui-ci est « mort » :  »il empoisonne la terre, il empoisonne l’air, il empoisonne les paysans, il empoisonne notre nourriture quotidienne », a-t-il énuméré, prônant une « agriculture paysanne relocalisée ». Avant de prévenir :  »plus vous tardez à prendre la décision de changer ce système dingue, plus ça vous coûtera cher après ».

Pour le retour de la conscription (Mélenchon)

Pour le retour de la conscription (Mélenchon)

 

 

 

Jean-Luc Mélenchon propose le retour de la construction considérant que la mobilisation des militaires pour assurer la protection intérieure est à la fois casse et épuisante pour les forces armées. Jean-Luc Mélenchon a sans doute raison de ce point de vue mais il conviendrait sans doute d’aller plus loin et de demander clairement le retour du service militaire. Un service réduit dans le temps mais un service obligatoire non seulement pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple. Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérante et la stratégie doit reposer sur la présence physique de force de surveillance et de leur on peut être en désaccord avec nombre de positions de Jean-Luc Mélenchon mais sur ce point il a au moins le mérite de faire preuve de courage par rapport aux principaux autres candidats de 2017 qui par peur de perdre des voix n’osent pas aborder cette question voient leur à travers un ersatz de service national pour aider les petits vieux à traverser la rue. La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes. «La menace terroriste il faut la traiter avec sérieux, sans gesticuler et en étant efficace», estime Jean-Luc Mélenchon invité sur iTélé ce dimanche soir. Et s’il est des «gesticulations» qui ne trouvent pas grâce à ses yeux, ce sont les patrouilles de militaires dans les rues des grandes villes françaises, instaurées dans le cadre du plan Vigipirate et renforcées depuis les attentats du 13 novembre. Selon le candidat à la prochaine élection présidentielle, les forces de l’ordre et de sécurité ont besoin de «plus de présence humaine», un apport qui serait dévolu à faire de l’infiltration, de la filature ou de la surveillance. Et pour libérer des forces à cet effet, le fondateur du Parti de gauche propose de rétablir une forme de conscription des jeunes Français dans le cadre d’une garde citoyenne dont les contours restent à préciser. «Les militaires dans les rues, j’ai l’honneur de vous dire que tout ceci ne sert à rien à part épuiser nos hommes et le matériel pour rien, car l’armée dans la rue ça ne change rien au problème de la menace terroriste», estime l’eurodéputé. «Sans vouloir inquiéter ceux qui nous écoutent, les points de faiblesse de la France ne sont pas dans les marchés de Noël, les points décisifs sont à d’autres endroits que l’on connaît et pour lesquels il faut un personnel nombreux pour assurer la surveillance et la protection», ajoute-t-il. «Tous les spécialistes de la sécurité savent que ça remplit la fonction de rassurer les populations, mais l’efficacité militaire et antiterroriste est égale à zéro. Par contre, l’épuisement des hommes, le nombre d’heures gaspillées pour rien… Ces gens-là sont des professionnels de la chose militaire, c’est un gâchis de les utiliser à cette tâche qui n’est pas la leur.  Ce constat posé, Jean-Luc Mélenchon avance une proposition: «Je suis pour que tout les jeunes Français et toutes les jeunes françaises soient appelés à participer à ce que l’on appellera ou une garde nationale ou une garde républicaine, et fassent le don du temps». Dans la bouche d’un responsable de la gauche radicale, où l’antimilitarisme reste une valeur de consensus, la proposition peut au premier abord surprendre. Elle n’est pourtant pas totalement neuve pour Mélenchon qui s’inspire d’une idée de son ancien bras droit, François Delapierre, décédé en juin 2015. Comme évoqué sur France 3 le 1er février dernier, il souhaite voir cette garde de conscrits consacrée aux «tâches de sécurité et de sûreté intérieures». «Hier, on mobilisait pour aller à l’armée. Je ne serais pas hostile au fait que l’on mobilise pour aller dans une garde nationale qui aurait des tâches de cette nature», avait déclaré Jean-Luc Mélenchon. Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire trotte dans l’esprit de nombreux responsables politiques. Dans Le Figaro du 23 novembre dernier, Xavier Bertrand, alors candidat Républicain à la présidence de la région Nord-Picardie, réclamait un service obligatoire de 6 mois. Dans une enquête publiée le 1er décembre 2015, un collectif de 80 parlementaires étiquetés souverainistes de droite et de gauche s’était aussi prononcé pour le rétablissement de la conscription, selon LCP.

2017- Mélenchon candidat….. Pour faire perdre la gauche

2017:  Mélenchon candidat….. Pour faire perdre la gauche

 

Jean-Luc Mélenchon a officiellement déclaré sa candidature. En fait une candidature qui vise surtout à faire perdre la gauche puisqu’en tout état de cause Mélenchon n’obtiendra que de l’ordre de 10 % en 2017 si l’on s’en tient aux sondages. Une sorte de candidature de témoignage mais qui mathématiquement enlève toute chance au principal candidat de la gauche de l’emporter. Jean-Luc Mélenchon s’oppose en effet aux primaires de la gauche pour ne pas se rallier à celui qui viendrait en tête. En fait une candidature qui n’a guère de sens et qui va sans doute participer à la fois de l’éclatement de la gauche mais aussi de sa marginalisation « Je vous propose ma candidature pour l’élection présidentielle de 2017″, déclare-t-il sur un site internet dédié aux soutiens à sa candidature. Comme d’habitude Mélenchon a choisi la grandiloquence ésotérique pour justifier son annonce de candidature « Cette élection peut être une chance pour notre peuple. C’est l’occasion de tourner pacifiquement et démocratiquement la page de l’ordre injuste et cruel dans lequel s’enfonce notre pays et notre continent », ajoute-t-il.   »Au début, vous verrez, on nous regardera un peu de haut. Et puis après, je sais que c’est la force du nombre, de l’élan, de l’enthousiasme des citoyens, qui fait la différence », dit-il. « Après MM. Juppé, Fillon, Sarkozy, Mme Le Pen (…) a annoncé sa candidature. Dans ces conditions, il faut passer à l’action, on ne peut pas rester sans voix », a-t-il expliqué. Il a de nouveau rejeté toute idée de participer à une primaire à gauche : « Moi, pour l’instant, la seule primaire dont je suis sûr c’est le premier tour de l’élection présidentielle. » « Je veux incarner la France insoumise et fière de l’être, celle qui n’a pas de muselière ni de laisse », a ajouté Jean-Luc Mélenchon, qui a déjà été candidat à l’élection présidentielle de 2012, remportée par François Hollande.

« Hollande : pire que Sarkozy » (Mélenchon)

« Hollande : pire que Sarkozy »  (Mélenchon)

 

Comme d’habitude Mélenchon ne fait pas dans la dentelle en considérant que la situation avec Hollande est pire  que celle qu’avait connue la France avec Sarkozy comme président de la république. Dans un certain nombre de domaines, ce n’est d’ailleurs pas complètement faux. Surtout sur l’aspect essentiel du chômage. En cinq ans en effet le nombre de chômeurs aura augmenté d’environ 800 000. Une petite inversion ni changera rien. Sauf  bricolage méthodologique concernant les statistiques, l’inversion  ne se produira d’ailleurs pas en 2016 compte tenu du niveau de croissance prévue (1.3% probables). Comme tous les Français, Mélenchon a donc des raisons d’être mécontent mais il y rajoute des motifs économiques ou de nature sociétale que ne partagent pas nécessairement les Français (dernier exemple ;l’ état d’urgence ou de déchéance de nationalité). Mélenchon considère que François Hollande est non seulement inefficace mais qu’en plus il divise. . « Il divise tout et tout le monde : le mouvement social, la gauche, sa propre majorité, son gouvernement. Maintenant, il nomme comme nouveau garde des Sceaux quelqu’un qui a proposé de fusionner le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur, et qui traitait les frondeurs de « djihadistes ». Taubira est partie dégoûtée. Maintenant que tous les dégoûtés sont partis, il ne reste que les dégoûtants. » Déclare-t-il au JDD ». » Nous avons élu François Hollande pour nous débarrasser de la politique de Sarkozy. Un an avant la fin du quinquennat, sur tous les marqueurs de l’époque – et au premier rang le chômage – la situation est pire que sous Sarkozy. Quant aux dommages moraux, ils sont vertigineux. François Hollande est le nom de toutes nos misères et de toutes nos désillusions. »

Mélenchon : en 2017 pour faire perdre Hollande

Mélenchon : en 2017 pour faire perdre Hollande

 

Mélenchon se prépare pour 2017 d’autant qu’à la gauche de la gauche aucune autre personnalité ne semble vraiment émerger. Cécile Duflot voudrait bien aussi se présenter pour les écolos mais pour l’instant les sondages ne lui donnent que 3 % d’intentions de vote. Du côté des communistes,  on voudrait bien éviter de s’isoler mais le choix n’a pas encore été fait soit rejoindre le candidat du PS,  soit une alliance avec la gauche de la gauche. Dans les sondages Mélenchon est crédité d’environ 10 % de voix qui pourraient peut-être monter jusqu’à 15 % s’il réussit à rallier des socialistes opposés à Hollande. Reste que ce score sera incapable de le qualifier pour le second tour. Par ailleurs Mélenchon refuse toute idée de primaires à gauche qui pourrait le marginaliser et surtout le contraindre à faire voter pour le socialiste vainqueur de cette épreuve. Du coup sa candidature pour 2017 sera surtout destinée à faire battre Hollande au premier tour. Pas vraiment une candidature de construction mais de déconstruction ;  de toute manière l’échéance de 2017 risque de provoquer un immense éclatement de la gauche avec en même temps un affaiblissement historique. Ce qui n’empêche pas Mélenchon de s’entêter   »J’ai toujours dit que je me préparais. Je suis fin prêt », confie-t-il, selon RFI. Le week-end dernier, l’homme aux 11% en 2012 a organisé, à Paris, le premier sommet internationaliste pour un plan B en Europe afin de proposer une alternative à la politique économique menée par Bruxelles. « Un acte historique » face à une Europe qui est « dans une impasse humaine, économique, écologique », a lancé Jean-Luc Mélenchon lors de son discours de clôture. Désignant les socialistes au pouvoir et Europe Ecologie – Les Verts, il a affirmé « n’avoir rien en commun » avec ceux qui « sont d’accord pour les traités budgétaires européens ». « Nous sommes supposés appartenir au même code génétique historique […], la gauche. Celle des beaux-quartiers. […] Non, ceci n’est plus notre camp », a conclu le député européen.

« Non aux jeux olympiques »( Mélenchon)

« Non aux jeux olympiques »( Mélenchon)

 

Mélenchon dit non aux jeux olympiques compte tenu de l’ampleur des dépenses à prévoir. Il n’a sans doute pas complètement tort car rares ont été les jeux qui prévoyaient des retombées économiques positives qui ont atteint leur but. Pire pour la Grèce, cela a sans doute été le début de la crise. En tout cas un facteur aggravant. On comprend évidemment que face à une  situation économique catastrophique les politiques tentent de déplacer le centre des préoccupations. La méthode n’est pas nouvelle. De ce point de vue si une manifestation mondiale devait se dérouler en France il est clair que l’exposition universelle serait certainement plus utile à la croissance mais sans doute moins sexy que les  jeux.  Paris officialisera cependant sa candidature à l’organisation des Jeux Olympiques 2024, ce mardi 23 juin à midi. « Je suis contre », déclare Jean-Luc Mélenchon. Déplorant les « dépenses considérables » engendrées par cet événement, le député européen considère que « l’urgence pour la France » serait plutôt de réaliser des « dépenses d’investissement dans le développement puissant de l’économie de la mer ». Le candidat à la présidentielle 2012 considère qu’il ne « sert à rien d’engorger la région parisienne ». Et de rappeler l’exemple grec : « La Grèce, sous un gouvernement de droite, a eu la sottise d’accueillir les JO. Aujourd’hui, on peut visiter les ruines remplies d’herbes des stades et des hôtels qui avaient été prévus pour cette occasion qui n’a pas peu contribué à l’endettement stupide de la Grèce ».

Kerviel : Sarkozy a couvert tout ça ( Mélenchon)

Kerviel : Sarkozy a couvert tout ça ( Mélenchon)

 

 

Mélenchon a raison le scandale D4Etta que constitue l’affaire de la société générale n’a pas pu exister sans l’aval du pouvoir en place, relayé ensuite pas le pouvoir actuel ( Sapin a traité Kerviel d’escroc !).  Il est clair qu’il fallait préserver les intérêts de la banque ( comme ceux des autres banques) , faire plonger un lampiste ( au demeurant qui n’a pas pris la précaution de sortir de sciences, de l’ENA ou de polytechnique). En fait un étranger à l’oligarchie qui ne pouvait remettre en cause la logique des banques. Une logique de spéculation avec les dépôts et les prêts de la BCE . car ce sont sur ces activités spéculatives que les banques réalisent de prodigieux profits, que les grands patrons s’en mettent plein les poches ( plus de 300 millionnaires parmi les dirigeants des banques françaises) et arrosent les actionnaires. En 2009 on avait promis de mettre fin à ces activités spéculatives des banques de dépôt. Mais Hollande, qui l’avait aussi promis a refusé ( avec Moscovici) de séparer activités de marchés ( spéculatives) et activités de dépôt. Conclusion on continue comme avant et c’est en spéculant sur les actions, les taux de change, les matières premières ( y compris alimentaires quitte à affamer les pays pauvres) que les banques se remplissent les poches. Avec parfois des prises de risques considérables  qui dépassent leurs fonds propres. Du coup il fallait ne pas briser cette belle logique qui rapporte tant et enfoncer ce pauvre type de Kerviel. Pire on attribué 1.7 milliards à la société générale ( l’argent du contribuable), distribués ensuite aux dirigeants et aux actionnaires en compensation du préjudice ! C’est évidemment le un scandale et le pouvoir en place à l’époque , Sarkozy en tête  a étouffé l’affaire société générale. « C’était le président de la république Nicolas Sarkozy qui a couvert tout ça », affirme l’ancien candidat du Parti de gauche à RTL.  »On ne peut pas décider d’attribuer 1,7 milliard d’euros à une banque sans que la décision vienne du plus haut sommet de l’État« , explique-t-il. Dans la foulée, il en appelle à Nicolas Sarkozy afin de donner des explications.  « Rien n’a été contrôlé, par conséquent il va falloir que monsieur Sarkozy rembobine le film et nous explique pourquoi il a pris cette décision. Il y a eu une grande manœuvre« , insiste Jean-Luc Mélenchon. 

 

 

Migrants : Juncker est « un hypocrite » (Mélenchon)

Migrants : Juncker est « un hypocrite »(Mélenchon)

C’est le jugement de Mélenchon à propos de la politique des quotas. Un Mélenchon qui n’a pas tort sur le constat mais plus court sur les solutions. Il notamment raison quand il signale que la politique agricole européenne tue les productions vivrières en Afrique. (les produits européens sont moins chers que les produits locaux grâce aux subventions).  Pour le leader de gauche, « nous avons notre part de responsabilités, car la politique économique de l’Europe massacre les économies locales par conséquent l’Europe est directement responsable de l’immigration » avant de comparer la politique des quotas et de répartition des migrants à une « ânerie ». Selon Jean-Luc Mélenchon, il faut avant tout « arrêter cette stratégie des partenariats économiques qui demandent à tous ces pays d’abattre leurs droits de douanes si bien que les marchandises européennes submergent les marchés locaux ».   Et si le co-fondateur du parti de Gauche reconnaît que l’Union européenne n’influence guère l’économie au Soudan, en Érythrée ou en Somalie, il dénonce volontiers les guerres sur place. « Dans toutes ces guerres, il n’y en a aucune qui soient des guerres spontanées. Dans toutes ces guerres, il n’y en a aucune qui ne soient pas aux mains des grandes puissances car le matériel, ainsi que le fric, vient de quelque part ».  Selon lui, un véritable travail en amont est nécessaire afin d’apporter des réponses sérieuses, loin de la politique des quotas. « Autrefois on allait chercher les gens au milieu de la mer, maintenant on les empêche d’arriver », a conclu Jean-Luc Mélenchon.

Patrick Buisson conseiller de Mélenchon ?

Patrick Buisson conseiller de  Mélenchon

D’après   l’ agence Reuters , l’ancien journaliste d’extrême droite Patrick Buisson a conseillé non seulement Nicolas Sarkozy, mais aussi le fondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, écrivent deux journalistes du Monde dans un livre à paraître jeudi. Ariane Chemin et Vanessa Schneider affirment dans « Le mauvais génie » que Patrick Buisson et l’ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 se connaissent depuis 22 ans et qu’ils ont noué une relation d’amitié. « Mélenchon a pris l’habitude de consulter son nouvel ami avant chaque décision stratégique. Buisson met avec plaisir sa science des sondages à son service. Il est de ceux qui l’encouragent à quitter le Parti socialiste en 2008″, écrivent-elles selon les bonnes feuilles publiées mardi par Le Monde. « Les conseils du collaborateur de Nicolas Sarkozy ne sont évidemment pas désintéressés : tout ce qui peut déstabiliser le Parti socialiste est bon à prendre. Lorsque l’ami Jean-Luc se décide à concourir à la présidentielle, son conseiller occulte le convainc, chiffres à l’appui, qu’il a un espace à conquérir à gauche du PS », ajoutent Ariane Chemin et Vanessa Schneider. Selon les journalistes, une alliance objective se serait même nouée, le président sortant citant le nom de Jean-Luc Mélenchon – « la meilleure façon de le faire exister » – tandis que le député européen « réserve ses flèches les plus venimeuses à François Hollande ». En avril 2012, le leader du Parti de gauche avait reconnu sur BFM TV avoir assisté en 2007 à la remise de la Légion d’honneur de Patrick Buisson par l’ancien chef de l’Etat tout en assurant qu’il n’était pas son « ami ». Dès lors on se demande ce qu’il faisait à cette cérémonie ! »Qu’est-ce que c’est que cette invention ? », avait-il répondu alors qu’on lui demandait s’il était ami du conseiller de Nicolas Sarkozy.  Jean-Luc Mélenchon n’a pas pu être joint dans l’immédiat mardi et son bureau n’était pas en mesure de réagir. Olivier Besancenot, le leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a dit ne pas croire à une telle proximité entre le député européen et Patrick Buisson. « C’est incompatible, je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon va s’exprimer et lever ce malentendu », a-t-il dit sur iTélé.

 

Mélenchon et les «chantiers de la bêtise» ( Cohn Bendit)

Mélenchon et les «chantiers de la bêtise» ( Cohn Bendit)

 

 

Celui qui a renoncé à tout mandat politique n’a pas complètement tort en critiquant les verts aujourd’hui partagés entre ceux qui voudraient être ministres et ceux qui se rapprochent de Mélenchon,  un drôle de grand écart être le libéral -socialisme et le socialisme à la Cubaine.  La vérité c’est les verts comme le PS n’a plus beaucoup de corpus idéologique et les rapprochements  sont surtout nourris par les ambitions personnelles. Certes Mélenchon dans ses critiques dit pas toujours que des bêtises mais son programme, comme celui des autres extrêmes,  relève de la fumisterie populiste et  électorale.   Daniel Cohn-Bendit ne voit donc pas du tout d’un bon oeil le rapprochement actuel entre Europe-Ecologie (EELV) et le Front de gauche. Alors que Jean-Luc Mélenchon était ce mardi au siège d’EELV pour discuter «ces convergences» entre les deux partis, l’ancien député européen s’en est pris aux chantiers de l’espoir, appel signé par des membres de la direction des deux formations pour «construire une alternative». «Chantiers de la bêtise et du désespoir avec une primaire Mélenchon-Cécile (ndlr : Duflot) à l’horizon», a regretté Cohn-Bendit dans un mail destiné à ses proches au sein d’EELV. Il répondait ainsi au texte de son ami Jean-Paul Besset, ancien eurodéputé, qui dénonce lui aussi ce «changement de cap» du parti écolo. «Bravo Jean-Paul. On a perdu et pour de bon. C’est malheureux la vie…»

 

Présidentielles 2017 : » je suis disponible » (Mélenchon)

 

Présidentielles 2017 : » je suis disponible » (Mélenchon)

Ce qui se passe en Espagne avec Podemos et ses marches auxquelles inspire Mélenchon présent  samedi à Madrid. S’adressant aux socialistes dissidents, aux écolos et à ses partenaires du Front de gauche, il leur demande de « se rassembler » – « une exigence morale » – afin de travailler à un « programme partagé », pour préparer une « candidature commune » en 2017. Une échéance pour laquelle il se déclare « disponible ». (Interview JDD)

Vous avez applaudi à la victoire de Syriza en espérant dans toute l’Europe un effet domino. Mais la Grèce a un taux de chômage de 25% et la France de 10%!
Ce qui est commun à toute l’Europe, ce sont les politiques d’austérité qui détruisent nos sociétés. Et elles aggravent le problème de la dette en prétendant le résoudre. François Hollande nous a enfermé dans cette impasse.

En France, de quoi rêvez-vous? D’un rassemblement, d’une alliance?
Le Front de gauche a atteint sa limite : il faut voir bien plus grand. Quand nous, les Verts, les socialistes dissidents, Nouvelle Donne, ne votons pas le budget et ne participons pas à la majorité gouvernementale, nous avons le devoir de proposer autre chose aux Français. Nous rassembler est une exigence morale. Les couteaux sans lame ne servent à rien! Ne perdons pas de temps. Car il faut mettre le peuple en appétit! Il a montré de quoi il est capable seul avec la manif Charlie! Alors le temps des simples cartels de partis est fini. Je souhaite une alliance citoyenne où le peuple commande. Aujourd’hui, le peuple est grand, mais la politique est petite! Avec la Grèce commence un nouveau cycle. Et la France aussi doit passer de la résistance au libéralisme à la libération.

Vous dites que, pour 2017, vous ne voulez pas être un « obstacle » au rassemblement de cette gauche alternative…
Ma situation est simple : je suis disponible. De bon cœur, j’irai au poste de combat que l’on m’assignera. Je ne suis pas un simple protestataire. Si nous devions gouverner, je saurais le faire. Je veux notre victoire. Je crois qu’il faut travailler à une candidature commune. Pour cela, il faut un programme partagé. Nous avons commencé avec les Chantiers de l’espoir. Avec Cécile Duflot, Pierre Laurent, Clémentine Autain et bien d’autres, nous venons de signer un texte pour un programme partagé en affirmant vouloir gouverner ensemble. Mais l’essentiel pour moi est que cette élection-là serve à changer la règle du jeu politique. Si à la prochaine présidentielle est resservi le potage habituel, les Français se détourneront de l’assiette. La meilleure candidature en 2017 c’est la VIe République, celle où les citoyens refondent leur pays en définissant une nouvelle Constitution! L’idée peut rassembler de tous côtés. Sinon, le désastre est certain.

 

Hollande va dissoudre l’assemblée nationale (Mélenchon)

Hollande va dissoudre l’assemblée nationale (Mélenchon)

 

Mélenchon a peut-être raison car Hollande n’a plus guère d’autres solutions ; D’une part il n’est pas certain de conserver une majorité au parlement et dans ce cas la dissolution est incontournable ; Surtout, s’il n’abandonne pas l’idée de se représenter, il voudra alors diviser et discréditer la droite qui nécessairement devra accepter l’alternance. Il comptera ainsi se resolvabiliser politiquement. Bref la manœuvre politicienne qui avait réussi à Mitterrand.   Jean-Luc Mélenchon en est sûr : François Hollande n’a pas beaucoup d’options pour sortir de l’impasse. L’ancien président du Parti de gauche prédit donc dans L’Opinion de vendredi une dissolution de l’Assemblée nationale. Le chef de l’Etat  »va dissoudre! Peut-être même avant les cantonales de mars prochain. Il ne croit en rien, il n’a rien à défendre. Comment faire pire à notre pauvre pays que ce qu’il lui a déjà infligé? », explique ainsi Jean-Luc Mélenchon, selon qui le chef de l’Etat « va tenter une astuce politicienne ». « La dissolution lui offrira la liquidation de ses adversaires au PS et chez les Verts. Et il divisera la droite avec le choix du Premier ministre », explique l’ancien sénateur socialiste, qui se « félicite de voir le PS se disloquer de l’intérieur ». « Le système va se défendre. Il est très puissant. François Hollande ne se laissera pas couler sans réagir », affirme-t-il encore. Jean-Luc Mélenchon se dit en revanche rassuré par les critiques de Martine Aubry, qui a éreinté la politique économique du couple exécutif dans le JDD, dimanche dernier. « Je suis content de voir que d’autres rejoignent les critiques que j’ai formulées. Encore faut-il qu’elle aille au bout de ce qu’elle dit », soutient-il ainsi.

 

« Députés PS des béni-oui-oui »(Mélenchon)

« Députés PS des béni-oui-oui »(Mélenchon)

 

Le vote de confiance à l’égard de Valls demandé aux députés sera forcément cornélien pour les élus PS. S’ils votent contre, ils prennent le risque de la dissolution et pour la plupart à peu près sont  certains de ne pas être réélus. Sils votent pour, ils risquent là de se déconsidérer un peu plus vis-à-vis de l’opinion qui n’appréciera pas leur posture de godillots. C’est pour quoi sans doute Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) a interpellé dimanche 7 septembre les députés socialistes avant le vote de confiance au gouvernement le 16 septembre, les appelant à mettre leurs « actes » en accord avec leurs « pensées » et cesser d’être les « béni oui-oui » de François Hollande et de Manuel Valls. « Il faut mettre vos actes en accord avec vos pensées. Ca suffit de faire les grognons et puis après, hop! Tout le monde va aller directement (jouer) les béni-oui-oui de François Hollande et de Manuel Valls », a-t-il dit sur France 5, en référence au vote de confiance du 16 septembre à l’Assemblée.  »Sur le terrain, les militants (socialistes) sont totalement désespérés. Beaucoup viennent vers moi ». « Je suis un peu leur mauvaise conscience. Dès fois, ils sont un peu penauds et (…) je me charge de leur rappeler que cela fait un moment qu’ils se trompent. Mais je leur dis bienvenue à tous », a-t-il poursuivi.

 

« Hollande : pire que Sarkozy (Mélenchon)

« Hollande : pire que Sarkozy (Mélenchon)

C’est le jugement de Mélenchon qui n’a pas complètement tort. Hollande passé sans état d’âme en deux ans d’une  politique socialiste, à une version social démocrate puis purement libérale. François Hollande est « pire » que Nicolas Sarkozy. La vérité est d’ailleurs encore plus cruelle car en faiat Hollande n’a aucune autre politique que la conquête et le maintien au pouvoir (comme beaucoup d’autres responsables politiques y compris Sarkozy). La sentence vient d’un des plus grands contempteurs du gouvernement depuis plusieurs mois, Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche). L’ancien candidat à la présidentielle note que chez « monsieur Sarkozy, c’était la retraite à 62 ans, monsieur Hollande, c’est la retraite à 66 ans. Monsieur Sarkozy et monsieur Fillon ont donné 35 milliards (d’euros) au patronat en deux plans d’austérité. Quand on fait le total des concessions qu’a fait ce gouvernement, c’est 90 milliards », a-t-il développé. L’ancien candidat à la présidentielle qui a quitté la co-présidence du Parti de gauche vendredi a affirmé qu’il était hors de question qu’il se « rassemble » avec « des gens qui sont en train de ruiner le pays et d’étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre ». Il affirme également que l’exécutif en train de « ruiner » la France et « d’étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre ». Jean-Luc Mélenchon n’a pas été plus tendre avec les députés frondeurs du PS, qu’il accuse de manquer de courage. « Ils confondent l’Assemblée nationale avec le congrès du PS (…) Je leur dis: ‘Assumez! Pourquoi vous contentez-vous de couiner? Si vous n’êtes pas d’accord avec le budget votez contre’ », leur a-t-il intimé. Appelant de ses vœux un « grand mouvement populaire », il a affirmé qu’il œuvrerait à la construction d’un « collectif avec des gens qui ne travaillent pas ensemble », en faveur de la VIe République.  »C’est la règle du jeu qu’il faut changer. Il faut que les Français aillent au bout de leur dégoût, de leur rejet de la caste qui dirige », a estimé Jean-Luc Mélenchon. Il s’est notamment dit prêt à travailler avec les écologistes qui partagent son analyse. « Mme Duflot, elle a enlevé la muselière, je la félicite. Il lui a fallu deux ans de plus qu’à nous pour comprendre de quoi il retournait », a-t-il pointé. Jean-Luc Mélenchon doit prononcer dimanche matin le discours de clôture du « Remue-méninges », l’université d’été du PG.

 

 » Hollande, un planqué de l’esprit » (Mélenchon)

 » Hollande, un planqué de l’esprit » (Mélenchon)

                    

Sur ce point Mélenchon n’a pas tort, Hollande ne se caractérise pas par une grande clairvoyance et un grand courage. D’une certaine manière, il est même dans la lignée des énarques type Chirac, finalement peu cultivé, sans volonté et à la pensée politique filandreuse. Le coprésident du Parti de Gauche estime que, contrairement à Jean Jaurès, le président de la République est « un planqué de l’esprit ». La France rend hommage à Jean Jaurès, assassiné le 31 juillet 1914. Le premier président du Parti socialiste est, depuis, devenu une figure politique invoquée par la droite et la gauche. « C’est assez troublant et une autre manière de l’assassiner », estime Jean-Luc Mélenchon. L’eurodéputé, qui salue le « caractère humain » de Jean Jaurès, établit un parallèle peu flatteur avec le président de la République. « Jaurès, ce n’est pas Hollande et son baratin fumeux pour dire des mots qui veulent dire le contraire de ce qu’il dit. Hollande, c’est un planqué de l’esprit, qui va passer son temps à fuir ». Jean-Luc Mélenchon considère d’ailleurs que les personnalités politiques qui citent Jean Jaurès ne le lisent « pas vraiment » et ne sont que dans la posture. Selon lui, François Hollande, qui lui avait rendu hommage il y a trois mois, « rabougrit Jaurès » dont il serait le  »liquidateur ». « En 1910 a été votée la décision des retraites ouvrières à 65 ans (…) Jaurès a dit : ‘on va l’améliorer progressivement’ et la gauche l’a fait. Et ce type (François Hollande, ndlr) fait la retraite à 66 ans, soit un an de plus », raconte-t-il. Existe-t-il alors de dignes héritiers au socialiste ? « Ceux qui tiennent tête et qui, dans la fureur des passions, essayent de maintenir un chemin de raison et d’argumentation », estime l’élu, qui refuse de se considérer comme le tenant de la pensée jaurésienne.

 

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