Archive pour le Tag 'Mélenchon'

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Union avec le PS ? « Conte de fée »(Mélenchon)

Union avec le PS ? « Conte de fée »(Mélenchon)

 

Pour Jean-Luc Mélenchon, le ralliement avec le camp socialiste est possible mais seulement dans un seul sens : derrière Mélenchon. Pour lui l’inverse relève du conte de fée. En l’état actuel des sondages qui lui confèrent une assez nette avance sur le parti socialiste, Mélenchon ironise sur les conditions de ralliement possible. En clair pour lui si le parti socialiste veut sauver sa peau (c’est-à-dire son nombre de députés), il n’y a qu’une seule alternative se ranger derrière le candidat du parti de gauche et sans condition. Finalement, le même raisonnement qu’Emmanuel Macron qui le dit avec moins de brutalité : c’est au parti socialiste de ce rallier.  Jean-Luc Mélenchon a donc exclu dimanche toute candidature commune avec Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon si l’un de ces deux socialistes devait être investi pour la présidentielle, l’hypothèse relevant selon lui du « conte de fée». Lui-même candidat de « La France insoumise », l’eurodéputé accepterait seulement un ralliement derrière lui mais en aucun cas un accord avec le vainqueur de la primaire de la fin janvier, a-t-il dit lors du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro. « C’est vos contes de fée, c’est la Belle au bois dormant », a répondu Jean-Luc Mélenchon, interrogé sur le sujet. « C’est des histoires pour les enfants (…) Là, on parle de choses sérieuses. Il s’agit de gouverner la cinquième puissance du monde au moment où la guerre généralisée se dessine. » « Je ne suis pas intéressé à la carabistouille », a-t-il insisté, tout en disant qu’il serait « clairement » préférable que le candidat désigné le 29 janvier, à l’issue de la primaire de la « Belle alliance populaire », se range derrière lui. Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, classés à la gauche du PS, ont à plusieurs reprises lancé des appels à l’union, destinés en premier lieu à Jean-Luc Mélenchon.

Les banques doivent prêter au FN (Mélenchon)

Les banques doivent prêter au FN (Mélenchon)

il y a sans doute autant de malice que de sincérité dans cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon qui a jugé lundi « injustes » les réticences des banques à l’égard du Front national, qui peine à trouver les financements pour sa campagne présidentielle, et exhorté les établissements à faire preuve de « pitié ». Le raisonnement de Mélenchon n’est complètement faux d’un point de vue démocratique. Dès lors que le Front national est reconnu et que le surcroît il obtient autour de 25 % des voix, il paraît justifier qu’il puisse bénéficier de prêts bancaires d’établissement français au lieu de rechercher ces financements à l’extérieur notamment en Russie. Selon les dirigeants frontistes, qui sollicitent des prêts de la part de banques en France et à l’étranger, il leur manque « la moitié » des fonds nécessaires, soit plusieurs millions d’euros. « C’est injuste. Parce que, ou bien le Front national était interdit comme un parti dangereux pour la démocratie ou bien c’est un parti qui a des élus. (…) Et dans ce cas, il n’y a pas de raison pour un banquier de faire de l’ostracisme », a déclaré le candidat de « La France insoumise » sur BFM TV. »Je ne plaide pas pour qu’ils aient de l’argent, mais je suis d’accord pour leur donner ce coup de pied de l’âne et de dire aux banquiers ‘ayez pitié’ du Front national », a ajouté le député européen.   »D’habitude vous n’avez pas de morale, alors ne faites pas semblant d’en avoir une cette fois-ci », a encore dit Jean-Luc Mélenchon à l’adresse des banques. L’occasion pour Mélenchon d’adresser aussi une critique au monde bancaire. Pour autant juridiquement on ne peut évidemment imposer à une banque de prêter à un parti politique.

 

Sondage popularité : hausse de Macron, Mélenchon et Montebourg, baisse de Valls

Sondage popularité : hausse de Macron, Mélenchon et Montebourg, baisse de Valls

 

Des hausses mais aussi des baisses chez Valls et Fillon.  Arnaud Montebourg gagne 5 points en un mois et se hisse en 3e position à 51%, à égalité avec Emmanuel Macron (51%, +2), devant Jean-Luc Mélenchon (49%, +2). Martine Aubry perd 2 points à 47%, François Bayrou 5 à 46% et Manuel Valls, qui ne profite pas de l’annonce de sa candidature à la primaire socialiste, perd 5 points à 45% selon un sondage Ifop-Fiducial.  La popularité de François Hollande fait un bond de 14 points après sa décision de ne pas se représenter en 2017 et le premier ministre Bernard Cazeneuve se hisse en tête du classement des personnalités au détriment d’Alain Juppé, selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé aujourd’hui. Avec 35% de bonnes opinions, le chef de l’État retrouve le milieu du tableau, après avoir stagné durant des mois en bas de classement. Quelques jours après sa nomination à Matignon, Bernard Cazeneuve gagne 8 points à 56% et détrône le vaincu de la primaire de la droite, désormais deuxième avec 54% de bonnes opinions, selon cette enquête pour Paris Match et Sud Radio. Deux semaines après sa victoire à la primaire, François Fillon cède pour sa part 6 points à 48%. Nicolas Sarkozy perd 3 points à 32% et Marine Le Pen est stable à 30%. Par ailleurs, 53% des personnes interrogées disent préférer Emmanuel Macron à Manuel Valls (36%). Mais le résultat est inversé auprès des sympathisants du Parti socialiste, avec 62% pour Valls et 34% pour Macron. Le duel Valls/Montebourg tourne en faveur d’Arnaud Montebourg, qui recueille 49% de réponses favorables contre 45% à l’ex-premier ministre. Manuel Valls devance en revanche Benoît Hamon, l’un de ses concurrents à la primaire, avec 49% de réponses positives, contre 42% pour l’ancien ministre de l’Education. 69% des proches du PS disent préférer Valls à Hamon (28%). Enquête réalisée par téléphone du 9 au 10 décembre auprès de 1.004 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4% à 3,1%.

 

Mélenchon et Macron à Cambadélis : cause toujours !

Mélenchon et  Macron à Cambadélis : cause toujours !

 

Pour Cambadélis secrétaire du parti socialiste il y a à gauche un candidat de trop, au moins. Du coup Cambadélis demande aussi bien à Mélenchon qu’à Macron de rejoindre la primaire du parti socialiste. Le constat d’un candidat de trop est partagé à gauche, le problème étant  de savoir lequel. En effet les sondages annoncent un score de 13 à 15 % autant pour Mélenchon que pour Macron alors que le parti socialiste ne peut espérer aujourd’hui qu’environ 10 %. Du coup mathématiquement si un candidat devait se retirer ce devrait être celui du parti socialiste dont  l’existence se trouve menacée pas seulement à cause des candidatures extérieures mais aussi en raison de ses divergences idéologiques internes qui vont des trotskistes au  sociaux libéraux en passant par les sociaux démocrates. Du coup Mélenchon renvoie Cambadélis dans ses baskets. Même chose pour Macon qui en outre n’entend pas se référer uniquement à la gauche et qui pense que le clivage traditionnel gauche droite est dépassé. Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Jean-Christophe Cambadélis s’est donc  à nouveau adressé à l’ancien ministre de l’Economie, insistant sur la nécessité pour la gauche de surmonter ses divisions pour conserver des chances. « Emmanuel Macron a toujours été désigné, il n’a jamais été élu, donc il a un peu peur de ce type de sélection », a-t-il dit. « J’ai envie de dire ‘Emmanuel, n’aie pas peur, on ne peut pas devenir président sans débat et sans combat’ », a-t-il ajouté. Pour le Premier secrétaire du PS, « c’est essentiel que la primaire rassemble la totalité des candidats de gauche (…) de façon à ce qu’il y en ait qu’un si l’on veut être au deuxième tour de la présidentielle. » Dans une interview au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron lui répond que, quand bien même la primaire se passerait bien, la gauche actuelle ne parviendra pas à se qualifier pour le second tour de la présidentielle. Pour Emmanuel Macron comme pour Jean-Luc Mélenchon, cette primaire est de fait celle du Pari socialiste. « Ils ont le droit de le faire », a déclaré sur FR3 le candidat de la France insoumise. Mais « le parti radical de gauche a son candidat à l’extérieur, le parti Europe Ecologie-Les Verts a son candidat à l’extérieur (…) Pourquoi vient-on me demander à moi de rallier cette primaire? Personne ne peut croire un instant que je vais y aller », a ajouté Jean-Luc Mélenchon.

Mélenchon : une conversion à l’écologie (Hulot)…. mais tardive

Mélenchon : une conversion à l’écologie (Hulot)…. mais tardive

 

Un brevet d’écologie à été décerné par Nicolas Hulot à Jean-Luc Mélenchon en matière d’écologie. Il est vrai que l’ancien trotskiste productiviste a changé son logiciel de production en insistant particulièrement sur la transition énergétique. Reste à savoir s’il s’agit d’une vraie conviction ou d’une posture pour récupérer les voix d’un parti des verts en voie d’extinction. Le soutien du parti communiste, lui, toujours nettement sur un modèle productiviste justifie de s’interroger. D’après RTL Jean-Luc Mélenchon fait partie des gens avec qui Nicolas Hulot discute régulièrement. Il n’est pas le seul, d’ailleurs : il y a aussi Emmanuel Macron, par exemple. Mais sur Mélenchon, Hulot est affirmatif : « C’est le seul qui a bossé sur l’écologie ». L’ex-envoyé spécial de François Hollande pour la COP21 va même plus loin : « C’est celui avec lequel j’ai le plus de plaisir à dialoguer. Sur certains dossiers c’est même lui qui m’en apprend, notamment sur la mer. Ah ça quand il bosse Mélenchon, il ne fait pas semblant ».  C’est dire si Nicolas Hulot est sous le charme du candidat de la France insoumise. De là à envisager de le soutenir à l’élection présidentielle, il y a un grand pas que l’écologiste n’est pas prêt à franchir. « Mélenchon est trop clivant « , dit-il. Depuis qu’il a renoncé lui-même à se présenter, Nicolas Hulot n’exclut rien complètement. Mais il a bien envie surtout de peser sur les idées avec ATD Quart Monde et Emmaüs. Il travaille ces jours-ci à un pacte, un contrat, un « socle de préalables », un peu sur le modèle de ce qu’il avait fait en 2007 (son pacte écologique qu’il avait fait signer à dix candidats avec une dizaine de propositions). Sauf que cette fois-ci, il veut le soumettre aux Français fin février-début mars. Il n’y sera pas question que d’écologie. Il fera aussi des propositions en matière de fiscalité et de démocratie notamment. Dit autrement, cela donne : « Moi je ne participe pas à la primaire des gens, je participe à la primaire des idées ».

2017: Valls à 9% préféré à Hollande à 7% mais loin derrière Macron et Mélenchon

2017: Valls à 9% préféré à Hollande à 7% mais  loin derrière Macron et Mélenchon

Si effectivement selon le sondage Elabe pour BFMTV, Les Echos et Radio Classique, 62% des Français % préfèrent Valls à Hollande, il n’en reste pas moins que le candidat du PS fera à peine 10% dans tous les cas : autour de 7% pour Hollande et 9% pour Valls. Macron et Mélenchon devancent  le candidat socialiste avec chacun autour de 13. François Hollande termine en 5e position avec 7% des intentions de vote au premier tour, derrière Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Idem pour Manuel Valls qui est lui crédité de 9 points.

Sondage 2017 : Fillon-Le Pen, Valls en tête, Macron- Mélenchon outsiders, le PS dernier

 

 

 

Un sondage qui n’est qu’une photo à un moment donné qui met en tête Fillon et le pen avec deux outsiders macron ET MELENCHON. Loin derrière le candidat du parti socialiste EN CINQUIEME POSITION. Un sondage toutefois à relativiser parce que la campagne entre les principaux candidats n’a pas encore vraiment commence et parce qu’il faut tenir compte de la marge d’erreur pour une fois affichée par les sondeurs (+ OU -3 %).  

Fillon arriverait en tête au 1er tour de la présidentielle, avec près de 30% des voix, et l’emporterait nettement au second face à Marine Le Pen, selon un sondage Kantar-Sofres-Onepoint diffusé mardi. Lundi, deux autres enquêtes réalisées par Harris Interactive et Odoxa étaient arrivées à des résultats similaires. Manuel Valls et Emmanuel Macron apparaissent quant à eux comme les «meilleurs candidats» pour représenter la gauche en 2017, loin devant François Hollande. Avec 29% d’intentions de vote, François Fillon devancerait dans l’ordre Marine Le Pen (23%), Emmanuel Macron (15%), Jean-Luc Mélenchon (12%), François Hollande (7,5%) et François Bayrou (6%) au 1er tour, selon cette enquête pour LCI, RTL et Le Figaro. Sans candidatures Bayrou ni Macron, le vainqueur de la primaire de la droite grimpe à 34%, Marine Le Pen monte à 26% et François Hollande double pratiquement son score à 14%. La présidente du Front national se qualifierait pour le second tour dans tous les cas de figure. Dans l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls à la place de François Hollande, François Fillon est crédité de 28%, Marine Le Pen de 24%, Emmanuel Macron de 13%, Jean-Luc Mélenchon de 12% et l’actuel Premier ministre de 9,5%. Sans candidature Bayrou, Manuel Valls grimpe à 11%. Arnaud Montebourg, candidat socialiste, recueille 6% à 7% d’intentions de vote. (27% à 31% des personnes interrogées ne sont pas certaines de voter où n’ont pas exprimé de choix au 1er tour.) Au second tour, François Fillon l’emporterait avec 66% des voix, contre 34% à Marine Le Pen. Interrogés sur «le meilleur candidat» pour représenter la gauche, les Français interrogés dans leur ensemble désignent Emmanuel Macron (61% à 62% selon les hypothèses) devant Manuel Valls (46% à 50%), loin devant François Hollande crédité de 13% (deux réponses possibles). Les seuls sympathisants de gauche placent quant à eux Manuel Valls (58% à 63%) devant Jean-Luc Mélenchon (48% à 50%) et Emmanuel Macron (44% à 52%). François Hollande et Arnaud Montebourg recueillent chacun 31% d’avis favorables.

 

* Enquête réalisée en ligne le 28 novembre auprès de 1.011 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de + ou – 3,1%.

 

Ralliement à Mélenchon : la fin du parti communiste ?

Ralliement à Mélenchon : la fin du parti communiste ?

En se ralliant à la candidature de Mélenchon, on peut se demander si la fin du parti communiste n’est pas programmée. En effet c’est la démonstration que le parti communiste est incapable de présenter un candidat suffisamment crédible pour recueillir un score pas trop ridicule. Ce ralliement à un homme n’est guère dans la tradition du parti communiste. Certes on peut comprendre que le PC ne souhaite pas cette fois une union avec des socialistes avec lesquels ils sont en désaccord à peu près surtout. Pour autant le soutien à Mélenchon repose sur des bases très fragiles et relativement éphémères. Mélenchon ne dispose pas d’un véritable parti ; le parti de gauche est une sorte de rassemblement qui tient surtout à la personnalité de Mélenchon et à sa qualité indiscutable de tribun. Le parti communiste lui tient encore grâce à son organisation et à ses élus. La démarche un peu bonapartiste et autoritaire risque de faire des vagues au sein de communiste qui pourraient s’engager après cette alliance d’abord dans la voie de la soumission à un homme puis  vers l’extinction progressive. Les militants du Parti communiste français (PCF) ont voté à 53,6% en faveur d’un soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle, contre 46,4% qui lui préféraient une candidature indépendante, annonce samedi 26 novembre la direction du PCF. La conférence nationale du PCF – qui réunit les cadres du parti – avait voté au début du mois pour une candidature communiste indépendante à 55,69%, l’option du soutien au co-fondateur du Parti de gauche ne recueillant que 44,31% des voix. Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, qui avait initialement soutenu sans grande conviction un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon, au nom du rassemblement, s’est depuis engagé plus franchement en faveur de cette approche. Le grand gagnant de cette opération de rapprochement sera sans doute Mélenchon qui pourra ainsi tenir les parrainages nécessaires pour 2017. Une victoire de l’ancien trotskiste qui laissera des traces au sein du PCF.

Communistes : le PC dit non à Mélenchon

Communistes : le PC dit non à Mélenchon

 

 

Contre toute attente, les responsables communistes se sont prononcés contre l’alliance avec Mélenchon. Pourtant le secrétaire national Pierre Laurent était en faveur de cette alliance. En cause sans doute la peur des communistes de disparaître complètement dans le mouvement de Mélenchon ; lequel veut imposer une charte draconienne lors des prochaines parlementaires pour imposer une soumission totale à ses représentants. En clair le risque était de voir les communistes disparaître complètement en tant qu’organisation politique indépendante. Du coup,  il se pourrait que le parti communiste passe à nouveau des accords avec le parti socialiste dans certaines circonscriptions ce qui lui permettra à la fois de sauver les meubles et de demeurer encore pour un temps une force politique indépendante. D’une certaine manière Mélenchon par sa posture quasi stalinienne vis-à-vis de ses soutiens risque de se priver d’un apport qui lui aurait permis vraisemblablement d’être le candidat de gauche le mieux placé au premier tour des présidentielles. Les délégués nationaux du Parti communiste français se sont donc prononcés samedi contre un ralliement à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017, rapporte le PCF sur son compte Twitter. La conférence nationale du PCF, qui se réunissait samedi à Paris, devait choisir entre deux options: soutenir le cofondateur du Parti de gauche ou présenter un candidat communiste. L’option du soutien à Jean-Luc Mélenchon a recueilli 44,31% des voix des délégués, contre 53,69% des voix pour l’option d’une candidature indépendante. Cet avis devra désormais être entériné dans les fédérations par les militants du parti. Vendredi, le secrétaire national du Parti communiste français, Pierre Laurent, avait laissé entendre qu’il privilégiait l’option Mélenchon, jugeant celle d’une candidature autonome « peu crédible ». Au-delà des présidentielles se posent surtout la question des alliances du parti communiste dans un premier temps au Parlement et tard dans les sélections locales. Or il est clair que Mélenchon ne dispose pas sur le terrain d’une implantation suffisamment ancrée et dense.

Les communistes vont soutenir Mélenchon et disparaître

Les communistes vont soutenir Mélenchon et disparaître

Avec le ralliement possible des communistes à Mélenchon ce pourrait bien être la fin du parti communiste en tant qu’organisation autonome. On sait en effet que Mélenchon  veut faire appliquer une charte aux candidats qui se présenteront aux législatives qui les contraindra de se plier à la discipline parlementaire. Autant dire qu’ils n’auront plus de marges de manœuvres. D’une certaine manière, c’est une question existentielle qui se pose pour les communiste ou disparaitre dans le cadre d’une alliance avec le PS ou pratiquement ne plus exister mais sauver les meubles avec Mélenchon. En tout cas pour la gauche une page va se tourner  avec le quasi mise en sommeil du PC d’une part et la marginalisation pour longtemps du parti socialiste dépassé d’une part par Mélenchon, d’autre part par Macron. . Bref un séisme total à gauche.  Deux options seront soumises samedi au vote de la conférence, celle d’un soutien à Jean-Luc Mélenchon et celle d’une candidature PCF. Cette dernière option, « ce n’est pas l’option que je privilégie », a déclaré Pierre Laurent au cours d’une conférence de presse. La décision finale appartiendra toutefois aux adhérents du PCF, appelés à se prononcer a priori fin novembre. Mercredi, le Parti communiste avait annoncé qu’il réfléchissait à soutenir une candidature de Jean-Luc Mélenchon mais pas dans le cadre de « La France insoumise ». « Si on veut pousser l’hypothèse Jean-Luc Mélenchon, il faudra trouver un cadre qui n’est pas celui de La France insoumise », a déclaré à l’AFP Marie-Pierre Vieu, chargée des relations extérieures du PCF.  »Si l’hypothèse Mélenchon est retenue le 5 (samedi, ndlr), on la travaillera, a-t-elle conclu. Mais le PCF continuera de développer ses propres arguments. » En fait il s’agit surtout de sauver une boutique en voie d’obsolescence politique.

Législatives 2017 : la charte de Mélenchon cadenasse les communistes

Législatives 2017 : la charte de Mélenchon cadenasse les communistes

Finie la liberté de vote pour les futurs députés étiquetés Mélenchon notamment les communistes. Les aspirants députés devront affirmer, par la ratification de ce texte, leur soutien sans appel au candidat de la présidentielle, une adhésion à son programme l’Avenir en commun, le versement d’une cotisation à l’association de financement de la France insoumise et l’engagement de reconnaître les assemblées citoyennes locales. Visée par cette charte: la liberté de vote dont les députés du PCF jouissent depuis 1992. Pour certains élus communistes, la charte relève du casus belli. «Mélenchon déteste la liberté de vote. Il veut un retour au fonctionnement de la IIIe Internationale, avec un chef qui dicte la décision», ironise le député André Chassaigne, en référence aux usages du stalinisme. «Il souhaite revenir à l’époque ou nous étions inféodés à la discipline de parti. Mais, en démocratie, les élus ne sont mandatés que par leurs électeurs», renchérit Alain Bocquet, député PCF du Nord. Ce vétéran du Palais Bourbon en est persuadé: «Cette charte vise à écarter les députés PCF de l’Assemblée», à l’occasion des prochaines législatives. L’état-major de Mélenchon a en effet prévenu: la «France insoumise» sera bien présente dans chaque circonscription, quitte à s’inviter sur les terres des communistes récalcitrants. Au sein du groupe parlementaire, «on ne craint rien ni personne». On espère même, à la faveur de l’effritement du vote socialiste depuis 2012, regagner un peu du terrain perdu, notamment à Saint-Denis, Montreuil ou Gennevilliers, en région parisienne. Une chose est sûre, l’un des principaux verrous qui restent pour obtenir un rapprochement de Mélenchon et des communistes est à débloquer du côté de l’Assemblée.

Un gouvernement de millionnaires. (Mélenchon)

Un gouvernement de millionnaires. (Mélenchon)

 

 

On peut ne pas être d’accord avec eux Mélenchon mais force est de constater que certaines de ses critiques sont pertinentes. Exemple lorsqu’il constate que la France est gouvernée par des millionnaires (14 membres du gouvernement le sont et on ne compte pas Cahuzac). Pas vraiment une sociologie à l’image de ceux  que les socialistes sont supposés représenter. Samedi 10 septembre, sur le plateau en direct de l’émission On n’est pas couchéJean-Luc Mélenchon répond aux questions de Laurent Ruquier et ses deux chroniqueurs Vanessa Burggraf et Yann Moix. L’entretien en vient à discuter du budget de l’État, de  l’argent dont dispose l’Élysée pour redresser la France, et de la façon dont les richesses du pays sont partagées entre les différentes forces de la société. Et en la matière, le leader du mouvement la France insoumise estime que les membres du gouvernement sont à blâmer… Un gouvernement composé de fortunes bien trop importantes selon l’homme politique. En pleine diatribe sur la question, le candidat à l’élection présidentielle de 2017 en profite pour tacler sèchement l’entourage ministériel de François Hollande, et un individu en particulier : « Il y a quatorze millionnaires au gouvernement. Ah non, il n’y en a plus que treize, parce que Macron est parti« .  Jean-Luc Mélenchon critiquait-il l’opulence généralisée des membres du gouvernement ou visait-il plus particulièrement Emmanuel Macron ? S’il ne s’est pas étendu sur le sujet, il n’a pour autant jamais caché son opinion sur l’ancien ministre de l’Économie. Lorsque ce dernier avait annoncé son départ du gouvernement, le candidat du mouvement La France insoumise l’avait qualifié de « monstre » politique sur son compte Twitter.

« Rocard, un anti communiste primaire » (Mélenchon)

« Rocard, un anti communiste primaire » (Mélenchon)

Si Michel Rocard était un anticommuniste absolument primaire comme le déclare Mélenchon que dire de ce dernier. Un anti capitaliste néandertalien ? S’il y a bien un reproche qu’on ne peut faire à Michel Rocard c’est d’avoir été primaire dans ses analyses y compris celles concernant le communisme. On ne pourra en dire autant de Mélenchon, homme de culture certes mais à peu près ignare en matière économique et dont les  modèles comme celui de Cuba ou du Venezuela laissent  perplexe sur sa lucidité économique mais aussi idéologique. Contrairement à beaucoup d’autres politiques Mélenchon est loin d’être idiot mais il a choisi la voie du populisme et renonçant ainsi à toute forme d’intelligence ;  l’inverse évidemment de Michel Rocard qui a toujours mit ses compétences  intellectuelles au service de sa rigueur d’analyse et de son éthique. Plus que primaire l’analyse de Mélenchon quand il propose de ne plus rembourser l’argent emprunté ! Mélenchon qui  réfute toute filiation spirituelle entre Michel Rocard et Manuel Valls. «Non, non, Rocard n’aurait pas affronté comme cela une majorité syndicale à coups de triques, n’aurait pas fait matraquer des manifestants, n’aurait pas permis tout ça, comme Premier ministre», a réagi le député européen sur BFMTV. . Rocard fait figure quasiment de gauchisme à côté des Valls, des Macron», a poursuivi le candidat à l’élection présidentielle. «Le projet social-démocrate à la suédoise de Michel Rocard, ce n’est pas Clémenceau, plus des CRS et ainsi de suite. Ce n’est pas ça», a-t-il insisté. «Michel Rocard était un personnage extrêmement intéressant, toujours très fécond intellectuellement. J’ai rarement été d’accord avec lui (…) Il était un anti-communiste absolument primaire… Mais c’était un esprit engagé dans la gauche», a développé encore l’ancien membre du PS.

(20 minutes)

 

Mélenchon refuse la primaire de gauche où il est en tête !

Mélenchon refuse la primaire de gauche où il est en tête !

Difficile de comprendre les subtilités de la politique en particulier à gauche : jusque-là Mélenchon refusait  la primaire alors qu’un sondage le met assez nettement en tête. Pour les sympathisants de gauche Mélenchon serait le meilleur candidat (autour de 35 %) alors que tous les autres Valls, Macron, Hulot,  Hollande et  Montebourg sont loin derrière (autour de 20 %). De toute évidence, Mélenchon à commis une grave erreur stratégique en refusant d’entrer dans une primaire de toute la gauche car il supposait  que le candidat du PS serait en tête et qu’il devrait donc se rallier à ce dernier. Devant ce refus, le parti socialiste a donc décidé de réduire la primaire au cercle très restreint des partis de gouvernement, plus exactement de la majorité gouvernementale. En clair essentiellement le parti socialiste ; du coup,  Mélenchon pourrait changer sa posture compte tenu des résultats de ce sondage. Pas sûr cependant que le parti socialiste accède  de maintenant l’exercice d’une primaire unitaire de la gauche compte tenu des possibles résultats qui élimineraient son candidat. À noter cependant que la consultation de l’ensemble des Français donne des résultats différents, Mélenchon leader chez les sympathisants de gauche ne l’est plus dans l’ensemble de la population. Un bel imbroglio qui pourrait conduire la gauche à s’enfoncer encore plus dans ses contradictions. Suite au brexit, la question européenne risque cependant de rebattre les cartes et de redistribuer en même temps les préférences des sympathisants de gauche comme celle des Français.  Un nouveau sondage montre donc  que la candidature de Jean-Luc Mélenchon séduit de nombreux sympathisants de gauche, qui sont 86% à être favorables à une primaire à gauche. Une enquête TNS Sofres-One Point réalisée pour RTL-Le Figaro-LCI montre que le leader du mouvement politique « La France Insoumise » est le candidat préféré des sympathisants de gauche dans l’hypothèse d’une primaire à gauche, devant l’écologiste Nicolas Hulot. La gauche non-gouvernementale est donc plébiscitée, contrairement aux deux têtes de l’exécutif, le Premier ministre Manuel Valls, qui arrive en troisième position, et François Hollande en 5e position. 35% des personnes Jean-Luc Mélenchon, Il devance Nicolas Hulot (23), Manuel Valls (21%,). Emmanuel Macron est en quatrième position de ce sondage (20%) juste devant le président de la République, François Hollande (19%,).

Brexit : un modèle pour Le Pen et Mélenchon !

Brexit : un modèle pour Le Pen et Mélenchon !

  • Curieux cette convergence entre Le Pen  et Mélenchon qui considèrent  le brexit comme un modèle pour sortir la France de la situation certes difficile dans laquelle elle se trouve. Avec des philosophies théoriquement opposées le Pen  et Mélenchon se retrouvent dans de nombreux domaines pour rivaliser en matière de populisme de démagogie et de dogmatisme. Ces  deux partis se caractérisent par une incompétence totale en matière économique et du coup jouent  sur toutes les peurs et sur la corde du nationalisme. Une attitude de partis irresponsables soucieux essentiellement de ratisser très large même en additionnant toutes les contrevérités et toutes les contradictions. Et ça marche  puisque les deux parties recueillent à deux 40 % des suffrages en l’état actuel des sondages. Pour peu que Sarkozy joigne sa voix à ces deux formes de populisme–ce qu’il est en train de faire dans un combat désespéré pour se qualifier au primaire face à Juppé–le populisme en France pourrait devenir majoritaire. Pour preuve Sarkozy a annoncé lui aussi qu’il n’excluait pas un référendum à propos de l’Europe. Or on sait que le recours à un référendum et le plus souvent instrumentalisé pour permettre d’exprimer toutes les oppositions, toutes les insatisfactions, et toutes les rancœurs mêmes lorsqu’elles n’ont que très peu à voir  avec la question posée. C’est d’ailleurs de cette manière que De Gaulle a été viré.  La Grande-Bretagne va connaître une crise grave caractérisée en particulier une récession certaine avec ses conséquences en termes de chômage. Certes l’union européenne n’est pas sans  défaut, c’est même un euphémisme, sa bureaucratie, son immobilisme alimentent  le rejet. Mais un référendum pour quitter l’Europe pour aller où ? Pour faire quoi ? Les conséquences seraient immédiates dévaluation, inflation, récession, et chômage. Il suffit d’analyser la structure de notre production et de nos échanges extérieurs pour constater que la France ne résisterait pas à une forme de sécession avec l’Europe. En cause notamment un manque de compétitivité qui serait encore aggravée avec les promesses sociales irresponsables des deux partis en cause. Avec ce type de référendum détourné de son objet la démocratie trouve ses limites car pour ratisser large pas d’autres solutions que de faire dans le populisme et  la démagogie. Cela d’autant plus facilement que les Français souffrent depuis toujours d’une insuffisance congénitale en matière de connaissances économiques (dixit Jean Tyrol prix Nobel d’économie).

 

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