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Syrie – frappe américaine : Mélenchon, Le Pen et Fillon défendent Assad

Syrie – frappe américaine : Mélenchon, Le Pen et Fillon défendent Assad

 

La frappe américaine contre une base irakienne en réplique à l’utilisation de gaz toxique contre des Syriens confirme le clivage net entre ceux qui soutiennent l’alliance Assad Poutine et ceux qui la condamnent. En clair  Macron et Hamon condamnent nettement les crimes du président syrien soutenu par Poutine. D’un autre côté Fillon, Mélenchon et Le Pen trouvent  des excuses à Assad et critiquent  donc l’intervention américaine  Cette fracture reflète les désaccords exprimés ces dernières semaines entre ces mêmes candidats sur l’attitude à avoir vis-à-vis de la Russie, alliée du régime syrien. « Je suis un peu étonnée, parce que (le président américain) Trump avait indiqué à plusieurs reprises qu’il n’entendait plus faire des Etats-Unis le gendarme du monde et c’est exactement ce qu’il a fait hier », a dit Marine Le Pen, déplorant sur France 2 que la frappe ait eu lieu avant que la responsabilité du régime syrien ait été établie par l’Onu. « Ce que je voudrais, c’est qu’on ne retrouve pas le même scénario qu’on a pu voir en Irak, en Libye, qui en réalité sont des processus qui ont entraîné le chaos, qui ont fini par conforter le fondamentalisme islamiste et les structures terroristes qui, du coup, ont profité de ce renforcement pour venir nous frapper sur notre sol », a ajouté la candidate du Front national. Une inquiétude partagée par François Fillon, qui se présente en champion d’une lutte contre le « totalitarisme islamique ». Emmanuel Macron a répété la position qu’il avait exprimée quelques heures avant que la frappe américaine soit connue. « Mon souhait, c’est qu’il y ait une action coordonnée sur le plan international en représailles au régime de Bachar al Assad et aux crimes qui ont été commis », a dit le candidat d’En Marche ! Lors d’un déplacement en Corse.

Mélenchon: personnalité politique préférée des Français ?

Mélenchon personnalité politique préférée des Français ?

 

Curieux ce nouveau sondage de BVA,  le seul institut à constater la nette remontée de Fillon avec il faut dire une méthodologie assez approximative. Une méthodologie dont  BVA se sert aussi pour mesurer la popularité des responsables politiques. Certes Mélenchon remonte sans doute quant à son image eu égard à ses bonnes prestations mais sûrement pas d’un coup de20 points. Pour parler clair, les sondages de BVA semblent nettement teintés de bidouillage. Rappelons la méthodologie de BVA : elle s’appuie sur une enquête auprès des électeurs mais corrigée par l’avis d’observateurs politiques et de remontées  des sentiments d’Internet. D’une manière plus générale,  il faudra s e méfier des derniers sondages de BVA et des autres à la veille des élections d’autant qu’il faut rappeler que la marge d’erreur est toujours d’au moins 3 % chez les lectecteurs certains d’aller voter  et qu’on ignore l’orientation de ceux  qui ne savent pas encore s’ils se rendront aux urnes (entre 30 et 40 pour cent)., selon la dernière enquête discutable de  BVA-La Tribune-Orange Mélenchon  détrône Emmanuel Macron qui reste cependant à la deuxième place.  Avec un tel score, l’ancien sénateur connaît une hausse de… 15 points par rapport à la mesure de BVA effectuée en mars. Il est également intéressant de constater que le Jean-Luc Mélenchon version 2017 est davantage consensuel que le modèle 2012. De fait, il « séduit » dans tous les camps, même si c’est principalement à gauche, bien entendu. Sa cote d’influence est ainsi de 78% à gauche, en hausse de… 18 points, mais aussi donc à droite  avec 21%, en hausse de 9 points. Et elle progresse de 19 points auprès des sympathisants du Front National (33%). À noter que l’effet Mélenchon entraîne aussi une remontée de la popularité du Parti de Gauche : 30% des Français disent maintenant en avoir une bonne opinion (+ 6 points). De son côté, Emmanuel Macron progresse également de deux points à 43% et descend donc à la seconde place. Sans surprise, ses soutiens sont plus hétérogènes que ceux de Jean-Luc Mélenchon. Il reste en effet soutenu aussi bien par les sympathisants de la gauche (47%, +7 points) que par ceux de la droite (47%, +4 points). Et, signe des difficultés rencontrées par Benoît Hamon dans son propre camp, avec 65% de cote d’influence auprès des sympathisants PS (+ 5 points), Emmanuel Macron se situe devant le candidat officiel socialiste auprès de cette population (63%). S’agissant justement de Benoit Hamon, sa cote d’influence reste stable à 30% globalement, mais elle baisse de trois points auprès des sympathisants de la Gauche (59%). Il faut sans doute voir là un effet « vase communiquant » avec la hausse de Jean-Luc Mélenchon. De l’autre côté de l’échiquier politique, François Fillon continue de se débattre avec ses difficultés. Avec 25% des Français qui souhaitent qu’il ait davantage d’influence ( – 1 point), il arrive en 15e position des personnalités politiques… Le candidat « Les Républicains » pourra se consoler en constatant qu’il reste très bien positionné auprès de ses sympathisants (74%) et de ceux de la droite en général (55%, – 1 point). Quant à Marine Le Pen, avec un « petit » 28% de cote d’influence, son image reste très clivée. Elle fait un « carton » chez les sympathisants FN qui la plébiscitent à hauteur de 96%, mais sa cote tombe à 9% à gauche et à 29% à droite. Chez les autres candidats, on assiste à quelques surprises, notamment à la suite des débats télévisés. Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan se place désormais à la 5e place des personnalités politiques avec 30%, + 7 points). Et Philippe Poutou, le candidat NPA qui a marqué les esprits lors du débat du 4 avril, gagne 10 points en un mois, avec 26% des Français qui souhaitent qu’il ait davantage d’influence à l’avenir. Mais encore une fois,  un sondage à prendre avec des pincettes !

 

Mélenchon devant Fillon ?

Mélenchon devant Fillon ?

 

C’est une hypothèse qui n’est pas impossible, il n’y a que deux points entre les deux candidats. Reste que la popularité de Mélenchon est surtout fondée sur ses qualités de tribun, le meilleur indiscutablement qui n’a pas son pareil pour démonter les contradictions de la politique actuelle mais dont le projet est dangereux et incohérent. Ses propositions économiques sont plus qu’approximatives et son mépris des équilibres financiers inquiétant. Bref un bon candidat d’opposition mais sûrement pas un profil de président même sil a bien pris soin ce derniers temps d’adoucir sérieusement sa rhétorique. Plusieurs enquêtes récentes donnent le candidat de La France insoumise à un souffle de François Fillon à la troisième place, dont le sondage Harris Interactive pour France Télévisions publié ce jeudi. Jean-Luc Mélenchon est à 17% des intentions de vote, à un point du principal candidat de la droite, soit un bond de 3,5 points depuis la précédente enquête, il y a 15 jours. « On ne peut exclure qu’il dépasse François Fillon grâce à une dynamique certaine et un débat qui a été bien réussi aux yeux des téléspectateurs, encore plus que la fois précédente », a dit à Reuters Jean-Daniel Lévy, de Harris Interactive. Talentueux tribun, l’ancien ministre a en effet été considéré comme le plus convaincant lors de la rencontre entre les onze candidats à l’élection présidentielle de mardi dernier sur les chaînes d’information continue. « Je suis prêt à gouverner », déclarait ce soir-là le chantre de la VIe République, qui propose à longueur de réunions publiques bien remplies d’ »en finir avec l’argent roi, parce que c’est lui qui divise les êtres humains et qui épuise la nature ». Le phénomène actuel aura du mal à se traduire dans les urnes, affirment ses détracteurs, tel ce proche d’Emmanuel Macron qui le décrit comme « une sorte de Georges Marchais, une grande gueule dont on ne fera pas un président ». « Mélenchon a atteint un plafond », voulait croire la semaine dernière le candidat socialiste Benoît Hamon, dont le recul sous la barre des 10% d’intentions de vote consterne la majorité sortante. La énième demande de l’ancien « frondeur » à Jean-Luc Mélenchon de se retirer en sa faveur est restée lettre morte. « Non. Je ne m’occupe pas de lui. Je ne veux pas être dans une bataille de bac à sable entre deux personnes qui se disputent le même seau ! Les électorats ne s’additionnent pas », a répliqué l’intéressé dans le Journal du dimanche.

Présidentielle: Mélenchon à 17%

Présidentielle: Mélenchon à 17%

Macron est Marine Le Pen à 23,5% au premier tour de l’élection présidentielle, François Fillon a 19 et surtout à Jean-Luc Mélenchon (17%) qui se rapproche un peu plus de François Fillon (19%, selon un sondage Elabe diffusé mercredi soir et réalisé après le débat télévisé de mardi.  Le candidat d’En Marche! enregistre toutefois une baisse de deux points sur une semaine et celle du Front national recule d’un demi-point. En troisième position, François Fillon gagne à nouveau un point à 19%, selon cette enquête pour L’Express et BFMTV, réalisée au lendemain du débat télévisé entre les 11 candidats à la présidentielle et à 18 jours du premier tour. A gauche, Jean-Luc Mélenchon, crédité de 17% (+2), continue sa forte progression (+7 points en deux mois). Le leader de La France insoumise n’est plus très loin de François Fillon et creuse encore plus l’écart avec le socialiste Benoît Hamon (9%, -1), qu’il devance désormais de huit points. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est stable à 4,5%, devant Philippe Poutou, qui progresse d’un point à 1,5%, ainsi que le centriste Jean Lassalle (1%, =) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (1%, +0,5), les autres candidats François Asselineau et Jacques Cheminade étant crédités de moins de 0,5% chacun. 7% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intentions de vote au 1er tour. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait toujours nettement avec 62% (-1) des voix, face à Marine Le Pen, 38%. Mais 21% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intentions de vote. Le potentiel de participation s’établit à 64% (soit un bond de 5 points en une semaine) des personnes interrogées qui se disent «tout à fait certaines d’aller voter» au 1er tour. Plus de deux électeurs sur trois (70%, +3) se disent désormais sûrs de leur choix. C’est le cas de 81% (-5) de ceux de Marine Le Pen, de 81% (+5) de ceux de François Fillon, de 67% (+5) de ceux d’Emmanuel Macron. Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, le taux est de 61% (-1), comme chez ceux de Benoît Hamon, dont le socle se redresse spectaculairement (+19) après la dégringolade (-22) de la semaine dernière.

Débat télé 2017 : Mélenchon, le plus convaincant et Macron, le plus présidentiel

Débat télé 2017 : Mélenchon, le plus convaincant et Macron, le plus présidentiel

Selon un sondage Elabe pour BFMTV*, Jean-Luc Mélenchon a été jugé le candidat à la présidentielle le plus convaincant lors du premier débat télévisé à onze, organisé mardi 4 avril, avec 25%, devant Emmanuel Macron (21%), puis François Fillon (15%) et Marine Le Pen (11%). Arrivent ensuite Benoît Hamon (9%), Nicolas Dupont-Aignan (6%) et Philippe Poutou (5%). Le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste s’est fait remarquer en se lançant dans des tirades contre Marine Le Pen et François Fillon sur les affaires judiciaires. « Nous, on n’a pas d’immunité ouvrière », a-t-il signifié à la présidente du Front national. Nathalie Arthaud (3%), François Asselineau (3%), Jean Lassalle (1%) et Jacques Cheminade (0%) ferment la marche. Si Jean-Luc Mélenchon a été jugé le plus convaincant, c’est Emmanuel Macron (27%) qui, aux yeux des sondés, a le plus les qualités nécessaires pour être président de la République. Il devance Jean-Luc Mélenchon (21%), François Fillon (20%). Marine Le Pen (13%) et Benoît Hamon (10%) sont distancés.  En revanche, c’est à nouveau le candidat de la France insoumise qui arrive en tête, lorsque l’on demande aux sondés : « Qui comprend le mieux les gens comme vous ? » 26% répondent en effet Jean-Luc Mélenchon, loin devant Marine Le Pen (14%), Emmanuel Macron (12%), Philippe Poutou (12%) et François Fillon (10%).

 

Sondage 2017 : Macron en tête, Mélenchon juste derrière Fillon

Sondage 2017 : Macron en tête, Mélenchon juste derrière Fillon,  

Deux sondages, coup sur coup, indique la consolidation de Macron en tête (26%) suivi de Le Pen à (entre 25 et 25.5), de Fillon entre 17 et 17.5 enfin de Mélenchon de 14.5 à 16% ; Hamon, lui, s’écroule (entre 8 et 10%. Premier sondage : Emmanuel Macron et Marine Le Pen restent en tête des intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle alors que Jean-Luc Mélenchon talonne pour la première fois François Fillon pour la troisième place, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Point diffusé vendredi. Le candidat d’En Marche ! occupe la première position (26%), un score quasi stable depuis le 19 mars, devant la présidente du Front national (25%), en léger recul d’un point. Le candidat Les Républicains François Fillon accuse une baisse de deux points et tombe à 17% des intentions de vote. Mais le phénomène nouveau de ce sondage est la progression du candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui bondit de 5,5 points avec 16% des intentions de vote. S’il parvient à une telle poussée, c’est parce que le candidat socialiste Benoît Hamon est en chute libre à 8% (-4,5%), souligne l’institut de sondage. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait toujours très largement avec 59% contre 41%, mais il baisse sensiblement depuis dix jours, son avance étant réduite de 5 points. Ce sondage a été effectué les 29 et 30 mars auprès d’un échantillon de 1.019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Second sondage : Macron à  26,%, reste en tête des intentions de vote devant Marine Le Pen (25,5%) en vue du premier tour de l’élection présidentielle, selon un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié jeudi. L’ex-ministre de l’Economie et la présidente du Front national sont stables. Derrière eux, François Fillon reste à 17,5%, un plancher qu’il a atteint à plusieurs reprises depuis le début de ses ennuis judiciaires et des révélations dans la presse sur son train de vie. A gauche, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) progresse de 0,5 point, avec 14,5% des intentions de vote, tandis que son concurrent socialiste Benoît Hamon est crédité de 10,0% (stable). Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre l’emporterait avec 60%, un résultat stable, contre 40%. Le sondage a été réalisé en ligne du 27 au 30 mars auprès d’un échantillon de 2.215 personnes inscrites sur les listes électorales.

2017 : Mélenchon dit non à Hamon pour avoir enfin la peau du PS

2017 : Mélenchon dit non à Hamon pour avoir enfin la peau du PS

 

Benoît Hamon acculé dans les sondages et qui risque de passer même sous la barre des 10 % a lancé un appel désespéré à Mélenchon pour une union illusoire lors des présidentielles. Sans surprise, Mélenchon a opposé une fin de recevoir à cette requête un peu naïve. En effet l’objectif de Mélenchon n’est pas tellement de se qualifier pour le second tour des présidentielles même si actuellement il progresse et atteint environ  15 %. Son objectif est à plus long terme, il s’agit d’écraser définitivement le parti socialiste et de prendre sa place. Du coup on voit mal pourquoi il aiderait au sauvetage d’un candidat lâché par la plupart des dirigeants importants du parti socialiste. L’objectif de Mélenchon n’est pas nouveau, il a été réitéré à de nombreuses reprises : il veut faire disparaître ce parti qui n’a de socialiste que le nom de son point de vue. En quelque sorte,  il veut définitivement réparer son erreur de 2012 quand il a soutenu François Hollande. D’une certaine façon Benoît ha mon paye pour François Hollande. Certes le parti socialiste ne disparaîtra pas forcément immédiatement mais il aura sans doute le sort du parti communiste et avec l’éclatement maintenant inévitable, le parti socialiste maintenu de Benoît Hamon et autres frondeurs crypto marxistes ce retrouvera avec 5 % des voix. Jean-Luc Mélenchon a donc refusé l’appel à l’unité lancé par le vainqueur de la belle alliance populaire. Quelques heures plus tôt. « J’ai marché mon chemin, sans ne céder à rien, je ne vais pas commencer aujourd’hui« , s’est exclamé le candidat de la France Insoumise, mercredi 29 mars lors d’un meeting au Havre. Il a toutefois ménagé le socialiste, en assurant ne pas être « en compétition » avec lui, préserver le « code de bonne conduite » établi entre eux mais vouloir simplement « rattraper Fillon » puis ensuite « rattraper le suivant ». Plus tôt dans la journée, peu après l’annonce du soutien officiel de Manuel Valls à Emmanuel Macron, Benoît Hamon avait lancé un « appel solennel » à Jean-Luc Mélenchon pour qu’il se range derrière sa candidature. « J’appelle désormais tous les électeurs, ceux qui sont engagés dans la lutte contre les injustices, j’appelle les sociaux-démocrates intimement attachés au progrès social et à la démocratie, mais aussi le Parti communiste, les communistes et Pierre Laurent, les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, à réunir leurs forces aux miennes ».

Sondage 2017 : Mélenchon devant Hamon

Sondage  2017 : Mélenchon devant Hamon

 

 

selon un sondage Elabe pour BFMTV et « l’Express »*, publié mardi 21 mars au soir, Jean-Luc Mélenchon est crédité de 13,5% (+0,5), contre 11,5% pour Benoit Hamon (-2). l’enquête a été menée après le débat télévisé du 20 mars sur TF1. Il convient également d’être très prudent car l’écart entre les deux hommes se situe dans la marge d’erreur. Il n’empêche que pour Benoit Hamon le coup doit être rude, après avoir fait salle comble lors de son grand meeting parisien du dimanche 19 mars. Par ailleurs, Toujours selon cette enquête, Emmanuel Macron ferait la course en tête avec 26% des intentions de vote (+ 0,5 point), devant Marine Le Pen en léger recul (24,5%, -0,5). En revanche, pour François Fillon cela devient préoccupant avec un nouveau recul de 0,5 point à 17%. L’ancien premier ministre ne profite donc pas d’une dynamique post-débat du 20 mars, au contraire, il semble pâtir des nouvelles révélations le concernant. Le fait marquant de ce sondage est la « percée » de Nicolas Dupont Aignan qui gagne deux points à 5%. Le candidat de Debout la France, profite sans doute là de son « coup de gueule » lors du 20 heures de TF1 le 18 mars. Il avait alors protesté – et quitté le plateau- contre le fait que la chaine organise un débat qu’avec les cinq « grands » candidats. Les cinq autres candidats, Jean Lassalle, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, François Asselineau et Jacques Cheminade, ne dépassent pas 1% d’intentions de vote. Au second tour, Emmanuel Macron (64%, +1) l’emporterait face à Marine Le Pen (36%). François Fillon, lui, gagnerait aussi mais de façon moins nette avec « seulement » 54% des voix… en baisse de deux points.

*Sondage réalisé en ligne le 21 mars, auprès d’un échantillon représentatif de 997 personnes inscrites sur les listes électorales, avec la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,6 à 3,2 points.

Pour l’insurrection citoyenne (Mélenchon)

Pour l’insurrection citoyenne (Mélenchon)

Samedi Mélenchon a lancé à Paris son mot d’ordre d’insurrection citoyenne contre la monarchie présidentielle et les puissances de l’argent. Un appel un peu désespéré voire pathétique car Mélenchon prend sans doute conscience que son rêve de France insoumise a peu de chances de trouver une traduction politique susceptible de peser réellement en 2017. Mélenchon se voyait déjà face à Le Pen pour le deuxième tour mais  les sondages ne lui donnent actuellement qu’autour de 10 %. Il n’occupe  pour l’instant que la cinquième position et n’a strictement aucune chance de se qualifier pour le second tour des présidentielles. Les espérances du tribun d’extrême gauche retombent. Mélenchon prenant enfin conscience de sa situation politique réelle se met donc à rêver d’un troisième tour social. Une sorte d’aveu politique d’impuissance qui délègue aux syndicats gauchistes le soin d’assumer une responsabilité politique qu’il ne possède pas. Bref le vieux rêve révolutionnaire de cet admirateur de Castro et autres dictateurs marxistes. Jean-Luc Mélenchon, candidat de « La France insoumise » à l’élection présidentielle, a donc prédit mardi un « troisième tour social » au vu de la colère grandissante notamment des agents de la fonction publique hospitalière qui sont, selon lui, à bout. A la question de savoir s’il pensait qu’on se dirigeait vers un « troisième tour social » et s’il sentait monter une certaine forme de colère, le co-fondateur du Parti de Gauche a répondu sur RTL : « Dans l’hôpital, c’est tout à fait évident ». « Ce qui est sûr c’est qu’il y a une illusion parmi les technocrates, ils sont dans des logiques d’entreprise, ils croient qu’on peut toujours presser sur le citron et qu’il continuera à couler du jus », a-t-il souligné. « Ce n’est pas vrai. » « On est en train d’atteindre la limite de ce que les gens peuvent donner », a-t-il poursuivi. « Nous avons deux situations possibles : l’une qui serait la colère qui exploserait à l’ancienne – moi je la souhaite et j’aimerais bien qu’elle intervienne avant même l’élection présidentielle – ou bien il y a une autre hypothèse qui existe, c’est des pays qui s’effondrent et c’est plutôt ça que je crains ».

 

 

« Troisième tour social » de Mélenchon

« Troisième tour social » de Mélenchon

 

 

Mélenchon prend sans doute conscience que son rêve de France insoumise à peu de chances de trouver une traduction politique susceptible de peser réellement en 2017. Mélenchon se voyait déjà face à Le Pen pour le deuxième tour mais  les sondages ne lui donnent actuellement qu’autour de 10 %. Il n’occupe  pour l’instant que la cinquième position et n’a strictement aucune chance de se qualifier pour le second tour des présidentielles. Les espérances du tribun d’extrême gauche retombent. Mélenchon prenant enfin conscience de sa situation politique réelle se met donc à rêver d’un troisième tour social. Une sorte d’aveu politique d’impuissance qui délègue aux syndicats gauchistes le soin d’assumer une responsabilité politique qu’il ne possède pas. Bref le vieux rêve révolutionnaire de cet admirateur de Castro et autres dictateurs marxistes. Jean-Luc Mélenchon, candidat de « La France insoumise » à l’élection présidentielle, a donc prédit mardi un « troisième tour social » au vu de la colère grandissante notamment des agents de la fonction publique hospitalière qui sont, selon lui, à bout. A la question de savoir s’il pensait qu’on se dirigeait vers un « troisième tour social » et s’il sentait monter une certaine forme de colère, le co-fondateur du Parti de Gauche a répondu sur RTL : « Dans l’hôpital, c’est tout à fait évident ». « Ce qui est sûr c’est qu’il y a une illusion parmi les technocrates, ils sont dans des logiques d’entreprise, ils croient qu’on peut toujours presser sur le citron et qu’il continuera à couler du jus », a-t-il souligné. « Ce n’est pas vrai. » « On est en train d’atteindre la limite de ce que les gens peuvent donner », a-t-il poursuivi. « Nous avons deux situations possibles : l’une qui serait la colère qui exploserait à l’ancienne – moi je la souhaite et j’aimerais bien qu’elle intervienne avant même l’élection présidentielle – ou bien il y a une autre hypothèse qui existe, c’est des pays qui s’effondrent et c’est plutôt ça que je crains ». Entre 10.000 et 12.000 personnes ont manifesté mardi à Paris, selon la préfecture de police, pour défendre les services publics, à l’appel des fédérations de fonctionnaires CGT, FO, Solidaires et FA-FP. Plusieurs candidats à l’Elysée – François Fillon (Les Républicains) et Emmanuel Macron (En Marche!) – préconisent notamment dans leur programme une réduction des effectifs des fonctionnaires. « L’hôpital public a été traité comme une entreprise, on a inventé le paiement à l’acte », a dit Jean-Luc Mélenchon, qui a participé à la manifestation. « On manque de personnel partout » ! Dans certain services soignants de l’hôpital sans doute mais partout sûrement pas.

Défense européenne : « pas d’intérêt »! (Mélenchon)

Défense européenne : « pas d’intérêt »! (Mélenchon)

 

Insoumise sur le plan intérieur,  la France doit rester insoumise au plan international et même refuser toute idée de coopération européenne d’après Mélenchon. Une posture qui découle du cocktail souverainiste, anticapitaliste, anti impérialiste et pacifiste qui caractérise les orientations de Mélenchon. Une posture par ailleurs proche de celle du Front National sur deux nombreux points et pas seulement sur le plan économique. Les seules différences concernent le champ sociétal. On sait pourtant que la France est engagée dans de nombreux théâtres d’opérations militaires et qu’elle est à bout de souffle du fait de l’indifférence de nombre de pays européens bien contents de bénéficier de cette engagement mais bien content aussi de ne pas y participer même sur le plan financier. Sur le plan économique,  l’obsession souverainiste conduit donc aussi à l’isolement militaire alors qu’on sait  très bien que la France n’a plus les moyens financiers pour assurer seule la défense de ses intérêts. En outre, le pacifisme affiché conduit de fait à légitimer la politique agressive de la Russie. Pour preuve cette déclaration à propos de l’éventualité d’une politique de défense européenne commune : « Car ça voudrait dire que nous nous trouverions engagés dans tous les conflits qui pourraient survenir dans toute l’Europe, y compris ceux que pourraient déclencher inopinément les pays qui sont mitoyens de la Russie et qui ont des comptes à régler avec elle depuis au moins un millénaire? Il ne peut pas en être question », a-t-il dit. « Les Russes sont nos partenaires et ils devraient être impliqués dans une politique de paix européenne comme des partenaires et pas comme des adversaires », a-t-il ajouté.  L’idée d’une Europe de la Défense, que Paris et Berlin souhaitent faire avancer à l’occasion des 60 ans du traité fondateur de l’Union européenne le 25 mars, n’a aucun intérêt et soulève de nombreuses questions, a estimé lundi Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle. »Il n’y a pas d’intérêt à une coopération militaire en Europe », a dit le leader du mouvement de « La France insoumise » lors d’une conférence de presse à Paris consacrée à ce dossier. « Ce n’est pas une idée raisonnable du tout, on ne peut pas avoir une défense commune pour une entité qui n’a pas de souveraineté commune (…) la Défense est la question ultime que l’on met en commun dans un rassemblement de nations », a ajouté le co-fondateur du Parti de Gauche. « Je ne le ferai pas, je m’y opposerai, je suis pour la paix et je ne suis pas pour la constitution d’ensembles militaires qui finissent toujours par avoir besoin de se donner des raisons d’exister », a-t-il ajouté.  » Une réflexion pas totalement fausse mais qui s’applique autant à un ensemble purement français !  Dans une interview au Monde publiée lundi, François Hollande a pour sa part préconisé une « coopération structurée, pour fédérer les pays qui veulent aller beaucoup plus loin » en matière de défense, estimant que l’UE, ébranlée par le Brexit, pouvait se relancer par la Défense. « Penser qu’on va reconstruire l’Europe, la relancer comme l’a dit le président Hollande, par l’Europe de la défense, c’est une vision terrible, on n’a pas fait l’Europe pour ça, on a fait l’Europe pour faire la paix », a réagi Jean-Luc Mélenchon. Raccourci évidemment simpliste comme souvent chez Mélenchon qui ne fait pas dans la dentelle pour convaincre ses partisans.

Mélenchon en recul prêt à monter dans le corbillard du PS mais comme conducteur !

Mélenchon en recul prêt  à monter dans le corbillard du PS mais comme conducteur !

 

Mélenchon continue d’entretenir le flou quant à une éventuelle alliance avec Benoît Hamon. La dialectique je t’aime moi non plus continue entre le leader de la France insoumise et le frondeur Hamon. Si Jean-Luc Mélenchon entrouvre à nouveau la porte d’une discussion avec les socialistes, c’est sans doute en raison de son net affaiblissement dans les sondages puisque désormais il stagne à 10 %. Hamon de son côté, ne décolle pas vraiment non plus avec autour de 13 %. Mélenchon veut donner l’impression qu’il n’est pas le responsable de la désunion à gauche. Du coup, celui qui avait déclaré ne pas vouloir monter dans le corbillard du PS se déclare prêt cependant à monter dans le véhicule mais à condition de le conduire. Depuis le début, on sait très bien que Mélenchon ne renoncera jamais à sa candidature non seulement pour des questions d’ego mais aussi parce qu’il a trop peur d’être à nouveau trahi par les promesses électorales du PS.  Le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’est donc déclaré jeudi ouvert au dialogue avec le socialiste Benoît Hamon, affirmant ne « fermer aucune porte » à deux mois du premier tour de l’élection présidentielle. A la question de savoir s’il pourrait retirer sa candidature après avoir obtenu des garanties de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon a répondu : « Pourquoi il ne la retirerait pas, lui ? » « J’ai 65 ans, vous croyez que je commence une carrière de candidat ? Ce n’est pas mon sujet. Mon sujet, c’est le triomphe d’un ordre d’idées et d’une capacité à rassembler. Je ne veux pas dilapider ça », a-t-il ajouté. « Je dois convaincre, je suis obligé de le faire. Eh bien, lui aussi, il doit en faire autant, M. Benoît Hamon ». Jean-Luc Mélenchon a aussi opposé une fin de non recevoir à l’appel lancé jeudi par l’écologiste Yannick Jadot l’invitant à se retirer, comme lui, de la course à l’Elysée et à rejoindre Benoît Hamon pour barrer la route à l’extrême droite. « Je l’entends dire ‘c’est un pari, je me lance dans la grande aventure ». Moi je ne fais aucun pari et je ne suis pas un aventurier », a-t-il déclaré. De toute manière, ni à mon nid Mélenchon ne se place dans une perspective de gouvernance. La conquête du pouvoir étend hors de portée il préfère s’enfermer dans leur posture d’opposants.

Mélenchon et Le Pen candidats de la haine (CRIF)

Mélenchon et Le Pen candidats de la haine (CRIF)

 

Mélenchon et Le Pen n’ont pas été invités au dîner annuel traditionnel du CRIF. Sur RTL, le président du CRIF, Francis Kalifat, a invoqué une raison « très simple » pour expliquer que ni Marine Le Pen ni Jean-Luc Mélenchon n’aient été conviés. « Tous les deux véhiculent la haine », a-t-il dit. « D’un côté, à l’extrême droite, c’est la haine de l’autre et le rejet de l’étranger (…) et à l’extrême gauche c’est la haine d’Israël et la déligitimation d’Israël. Donc je crois qu’ils n’ont pas leur place dans ce dîner », a-t-il ajouté.  Jean-Luc Mélenchon s’est dit « profondément choqué, il ne devrait pourtant pas l’être car ses propos très clivant et très agressifs ne participent pas de la recherche d’un climat apaisé entre les différentes communautés. « Le Président du CRIF m’insulte ce matin. J’en suis profondément choqué », écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. Pour Jean-Luc Mélenchon, il s’agit là d’une attitude « antirépublicaine ». « Si le CRIF représente le gouvernement israélien et, pour cette raison, considère que j’en suis un opposant, je confirme que, comme beaucoup d’Israéliens d’ailleurs, je ne soutiens pas le gouvernement de (Benjamin) Netanyahu (le Premier ministre israélien, NDLR), ni ceux qui ne s’offusquent pas de la violation des résolutions de l’ONU », ajoute-t-il. Sur ce dernier point Mélenchon a sans doute raison de défendre sa position. Par contre ses  reproches « antirépublicains »sont  un peu contradictoires quand il s’agit de qualifier le refus d’une institution religieuse de recevoir un responsable politique. Mélenchon fait une interprétation juridique particulière de la loi de 1905, aussi du concept de laïcité.

Mélenchon 273 milliards dépenses mais envolée de la dette et du chômage

Mélenchon 273 milliards dépenses mais envolée  de la dette et  du chômage

 

La gauche en général entretient de mauvaises relations avec l’économie mais avec Mélenchon c’est l’ignorance complète. Son programme de dépenses se traduirait rapidement par une  hausse de fiscalité, par l’inflation et par une croissance du chômage. Le taux de prélèvement obligatoire passerait de 46 % à près  50 % ce qui amputerait la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat. Jean-Luc Mélenchon promet notamment une Augmentation des salaires, uen sixième semaine de congés 100 milliards d’euros d’investissements dans des projets écologiques et « socialement utiles » sont prévus ainsi que 173 milliards d’euros de dépenses nouvelles pour financer, notamment, une hausse du salaire minimum de 16% (à 1.300 euros nets par mois) dès 2017, la retraite à taux plein à 60 ans ou encore un plan de construction d’un million de logements. Notons que les importations seraient taxées entraînant un renchérissement des produits et services consommés par les Français du fait de cette taxation mais aussi en raison de la dégradation de la compétitivité des entreprises françaises. Au bas mot l’ensemble des mesures provoquerait  un chômage supplémentaire d’environ 1 million. Théoriquement il y aurait bien une hausse de la demande intérieure mais elle serait satisfaite soit par une production interne ou par des importations dont les prix seraient en nette hausse. Le plus grave serait évidemment de plomber la compétitivité des entreprises françaises ce qui ce répercuterait sur les consommateurs, sur la demande étrangère et déséquilibrerait  encore un peu plus une balance commerciale déjà catastrophique. En clair le risque est de détruire massivement des emplois. Ne parlons pas des grands équilibres financiers car cela aggraverait la dette et son coût de près de 200 milliards. Un programme économique et social finalement assez proche de celui de Marine Le Pen même si dans le domaine sociétal les propositions sont assez opposées. Pour résumer,  un programme qui promet tout à tout le monde mais aussi le contraire. À savoir notamment l’augmentation des salaires, des pensions mais avec rapidement une envolée de l’inflation qu’il chiffre à 4 % mais qui pourrait être beaucoup plus considérable avec la croissance notamment des taux d’intérêt. Taux  d’intérêt en nette hausse compte tenu du manque total de crédibilité d’un tel programme. Un programme qui aurait pu être inspiré par Fidel Castro ou Hugo Chavez qui ont conduit leur pays au désastre économique.

 

Mélenchon : la relance par l’impôt, l’emprunt et l’inflation

Mélenchon : la relance par l’impôt, l’emprunt et l’inflation

 

 

Bien qu’il s’en défende Mélenchon reprend les vieilles méthodes socialistes qui consistent à augmenter les dépenses sans les recettes équivalentes. Paradoxe,  Mélenchon qui souhaitait  ne pas remboursait la dette (plus de 2000 milliards soit environ 33 000 € par habitant) prévoit de faire un emprunt de 100 milliards. Et bien sûr il promet la croissance, la réduction du chômage l’augmentation des salaires. l’embauche de nombreux fonctionnaires.  Les prélèvements obligatoires (c’est-à-dire le tout d’impôt) dont la France détient déjà le record du monde avec 46 % passerait à 50 %. Le miracle de ce bouclage économique de coin de table c’est  qu’il aboutirait à une réduction du déficit public. On se demande bien comment !  Finalement un programme qui n’est pas trop éloigné de celui du front national. Les divergences par ailleurs assez fondamentales se situent essentiellement sur le terrain sociétal. Mélenchon promet donc ramener le taux de chômage de 10% aujourd’hui à 6% en 2022 et promet une croissance de la richesse nationale supérieure à 2% par an dès l’année prochaine. Des prévisions largement supérieures à celles du gouvernement actuel, de la Commission européenne ou du FMI. Mais l’équipe de Jean-Luc Mélenchon justifie ce sursaut économique par « l’efficacité » de son programme, « l’Avenir en commun ». Très vite après son arrivée à l’Élysée, Jean-Luc Mélenchon débloquerait  100 milliards d’euros d’investissements, financés par l’emprunt. Lors d’une émission entièrement consacrée au chiffrage et de son projet et retransmise en direct sur YouTube et Facebook, le candidat a expliqué qu’il s’agit « d’injecter une masse suffisante qui remette en route l’activité ».  Parallèlement, quelque 173 milliards d’euros supplémentaires seront ajoutés, sur l’ensemble du quinquennat, à la dépense publique actuelle, compensés notamment par la suppression du pacte de responsabilité ou la lutte contre la fraude fiscale. L’équipe d’experts du candidat compte en outre sur une forte progression des recettes (190 milliards d’euros sur cinq ans), liée à la baisse du chômage, mais aussi à un taux d’inflation qui bondirait de proche de zéro aujourd’hui à plus de 4% à la fin du quinquennat.  Ce cadrage prévoit également l’augmentation des salaires de six points en moyenne, avec notamment une augmentation du Smic net de 173 euros par mois, quelque 3,5 millions d’emplois créés, dont 2 millions dans le secteur marchand. Il prévoit également une augmentation du taux de prélèvements obligatoires, passant de 45% du PIB aujourd’hui à 49,2% en 2022, compensé par de meilleurs services publics.  Effet vertueux de cette politique économique, le déficit public (Etat, protection sociale et collectivités territoriales) serait réduit de 3,3% en 2016 à 2,5% du PIB à la fin du quinquennat. Mais en dérogeant à la règle européenne des 3% en 2018, où il se creuserait à 4,8%. Et la part de la dette publique passerait de 95,8% du PIB à l’heure actuelle à 87% en 2022, après également un sursaut à 96,8% en 2018.

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