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Mélenchon ou le retour du communisme en France ( presse étrangère)

  • Mélenchon ou le retour du communisme en France ( presse étrangère)
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La presse étrangère. La presse étrangère et notamment anglo saxonne suit avec un certain intérêt et une certaine surprise l’évolution de la campagne électorale française caractérisée en particulier par la montée de Le Pen et Mélenchon. C’est-à-dire de l’extrême droite à peine relookée et du communisme teinté de vert. Cette campagne est un sujet de curiosité en raison des propositions démagogiques et irresponsables qui sont faites par les candidats extrêmes. Des propositions qui promettent auprès à tout le monde en s’affranchissement de  toutes les contraintes internationales et qui conduiront évidemment le pays rapidement vers la ruine. Sur le plan économique comme sur le plan politique,  le choix pour le second tour apparaît pour la presse étrangère à la fois comme burlesque et pathétique si Le Pen et Mélenchon se qualifient. Il faudrait alors choisir en un fascisme banalisé, dédiabolisé et un communisme repeint en vert. Sky News se penche sur la « montée d’un maverick [franc-tireur] d’extrême gauche », décrit comme « un ancien trotskyste soutenu par le parti communiste qui admire d’Hugo Chavez et veut réduire la durée du travail à 32 heures ». Foreign Policy relève que « les socialistes sont en train de perdre face à un communiste », qui « alimente l’intense nostalgie de la gauche d’avant-garde ». « Les socialistes sont attaqués de trois directions : le centre de Macron, l’extrême gauche et l’extrême droite, qui séduit les ouvriers », analyse le site. La percée du leader de la France insoumise inquiète surtout les sites à dominance économique. Financial Review y va carrément et titre sur « le scénario cauchemar : Le Pen vs Mélenchon ». « Les investisseurs feraient face à un choix indigeste : Mme Le Pen veut ressusciter le franc. Mr Mélenchon veut un salaire maximum, une semaine de 32 heures, la retraite à 60 ans, quitter l’Otan et renégocier les traités européens. », « Les risques » pour l’économie « montent » avec une élection « imprévisible » et « ce fan d’Hugo Chavez et Fidel Castro ». L’article cite une note du banquier anglais Bill Blain à ses clients : en cas de second tour Mélenchon-Le Pen, « la France aurait un choix binaire entre un communisme rétrograde et un fascisme décomplexé ».

Perspective d’un duel Le Pen-Mélenchon : la ruine du pays

Perspective d’un  duel Le Pen-Mélenchon : la ruine du pays

 

 

Deux programmes complètement délirants sur le plan économique celui de Marine Le pen  et celui de Mélenchon. Des candidats qui recueilleraient d’après les sondages 25 % pour lune  et 18 % pour l’autre. Si l’on ajoute le score de Benoît  Hamon dont le programme est également surréaliste (notamment son fameux revenu universel)  on constate qu’environ la moitié des Français serait prêt à voter pour des candidats qui conduiraient le pays vers la ruine (ajouter les scores de quelques gauchistes et candidats marginaux farfelus). En clair,  il y a sans doute en France aujourd’hui une majorité pour engager le pays dans la voie de l’irresponsabilité totale. Marine Le Pen  avec sa sortie de l’euro et son catalogue de promesses précipiterait le suicide économique. Cette sortie avec la dévaluation inévitable -reconnue par le FN- se traduirait par une baisse de pouvoir d’achat de 200 à 400 milliards pour les Français, aussi par une hausse d’environ  50 milliards pour le remboursement de la dette publique française (qui représente près de 100 % du PIB) et par une hausse encore supérieure pour les entreprises (dont l’endettement représente 250 % du PIB). Si l’on ajoute à cela les promesses fallacieuses relatives à la hausse des salaires, des pensions, des allocations en moins de six mois,  ce serait la ruine totale du pays. Mélenchon lui ne propose pas la sortie immédiate de l’euro mais il prévoit une hausse de 270 milliards d’euros des dépenses publiques et un coup de massue fiscal de 120 milliards. Jean-Luc Mélenchon qui a élaboré un programme inspiré des révolutionnaires sud-américains, notamment  le Vénézuélien Hugo Chavez -dont le pays est aujourd’hui en pleine décomposition économique- et  pour lequel le candidat de La France insoumise ne cache pas son admiration. Son projet se caractérise par une explosion des dépenses publiques, qu’il chiffre à 270 milliards d’euros, et une collectivisation massive de l’économie. Mélenchon prévoit également une hausse de 120 milliards d’euros d’impôts et la confiscation de tous les revenus supérieurs à 400.000 euros annuels. Toutes ces mesures, auxquelles s’ajoutent une sixième semaine de congés payés et le retour aux 35 heures pures et dures, porteraient un coup fatal à l’économie nationale. Les Français ont sans doute raison de critiquer le système politique et les responsables qui l’animent. Pour autant,  ils ont sans doute aussi une responsabilité pour accorder autant de suffrages à des responsables comme Le Pen et  Mélenchon qui conduiraient le pays vers la ruine économique et le désastre social.

2017 sondages 11 avril – deux duels : en tête Le Pen-Macron à 24% et Fillon –Mélenchon à 18%

2017 sondages 11 avril - deux duels : en tête Le Pen-Macron à 24% et Fillon –Mélenchon à 18%

Si l’on s’en  tient à la dizaine de sondages les plus récents Le Pen et Macron sont à 24% mais Macron écraserait Le Pen au second tour.  Jean-Luc Mélenchon consolide sa montée en puissance récente et oscille et attient 18% juste au dessus de Fillon.  Fillon  par les affaires judiciaires (dernière révélation Pénélope aurait eu un emploi fictif dans administration dès 1980 !). , cible celui qu’il considère comme son rival et dont l’électorat est jugé volatil à l’approche du premier tour du 23 avril. L’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy est convaincu de pouvoir refaire son retard dans les ultimes moments de cette campagne inédite, comme il y est parvenu pour la primaire de la droite et du centre en novembre 2016. Il insiste sur l’inexpérience présumée d’Emmanuel Macron, son incapacité à former, selon lui, une future majorité cohérente, et la « supercherie » de son aspiration au renouvellement des pratiques politiques, lui « l’héritier » de François Hollande qu’il a surnommé « Emmanuel Hollande ». Il avait évoqué dimanche un échange privé avec le candidat d’En Marche ! Prouvant selon lui ses revirements sur la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité. La réplique d’Emmanuel Macron, invité de Public Sénat et Sud Radio, a été cinglante : « François Fillon est un homme de peu de valeur, (…) Il a perdu tout repère : éthique, moral, de comportement. » Son président, Pierre Gattaz, a mis les électeurs français en garde contre l’éventualité d’un second tour entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui mèneraient selon lui à la « catastrophe absolue ».

Présidentielle: Hamon votera Mélenchon !

Présidentielle: Hamon votera Mélenchon !

En indiquant qu’il votera Mélenchon au second tour, Benoît Hamon met en évidence deux événements essentiels.  D’abord défaite probablement catastrophique au premier tour où sans doute il se situera en dessous de 10 %. Deuxièmement il envoie un message très net en direction des socialistes réformistes qui se sont déjà prononcés pour Macron ou qui vont le faire. Une position sans doute logique compte tenu des positions gauchistes de Benoît Hamon mais qui ne manquera pas d’interroger non de responsables socialistes réformistes qui ne se reconnaissent pas dans la politique minoritaire du frondeur Hamon et encore moins dans celles de Mélenchon. D’une certaine manière Benoît amont pratique la politique de la terre brûlée en se coupant définitivement du pôle réformiste du parti socialiste. Il préparerait l’éclatement du PS qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Il est en effet complètement irresponsable d’annoncer à l’avance sa défaite et pire de designer un concurrent t comme préférence.  Benoit Hamon a en effet  indiqué qu’il appellerait à voter plutôt pour Jean-Luc Mélenchon que pour François Fillon ou Emmanuel Macron s’il n’était pas qualifié au second tour. Le vainqueur de la primaire de la Belle Alliance a fait cette confidence à Laurent Ruquier, samedi soir, dans le cadre de l’émission On n’est pas couché.  Moi, je vais vous répondre franchement : Mélenchon », a-t-il lâché, suscitant une salve d’applaudissements dans le public. Avant de détailler son choix. « Parce que je considère qu’il y a, sur le fond, des proximités politiques. Sinon, nous n’aurions pas essayé de nous rassembler [avec Jean-Luc Mélenchon]. ». Justement son erreur fatale car mieux vaut l’original du gauchisme (surtout quand ce dernier est tribun talentueux) que sa pâle  copie

2017 : Mélenchon devant Fillon

2017 : Mélenchon devant Fillon,

D’après un sondage émanant de médias qui ne sont pas spécialement de gauche, Mélenchon serait maintenant devant Fillon. L’ancien Premier ministre ne joue donc plus dans la cour des grands mais est en train de batailler pour éviter la quatrième place. Selon un sondage Kantar Sofres One Point pour Le Figaro, LCI et RTL publié dimanche. Jean-Luc Mélenchon passe en effet  pour la première fois devant François Fillon dans les intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle qui placent toujours en tête Emmanuel Macron et Marine Le Pen, selon un sondage Kantar Sofres One Point pour Le Figaro, LCI et RTL publié dimanche. Le candidat de la France insoumise gagne six points et est désormais crédité de 18% des intentions de vote, devant le candidat de la droite et du centre dont le score reste stable (17%) par rapport à la mi-mars. Le fondateur du mouvement En Marche! et la candidate du Front national cèdent eux deux points, à 24%. Quant au candidat socialiste Benoît Hamon, il passe en dessous de la barre des 10%, à 9%. Pour le second tour, Marine Le Pen serait battue à la fois par Emmanuel Macron (39 contre 61), François Fillon (45 contre 55) et Jean-Luc Mélenchon (43 contre 57). Dans le cas d’un duel entre Emmanuel Macron et François Fillon, le candidat d’En Marche! l’emporterait face à l’ancien Premier ministre (66 contre 34).

L’enquête a été réalisée en ligne du 5 au 7 avril auprès d’un échantillon de 1.515 personnes inscrites sur les listes électorales représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

Sondage 2017 du 10 avril : Le Pen (24%) , Macron (23%), Fillon (18,5%) et Mélenchon (18%)

Sondage 2017 du 10 avril :  Le Pen (24%) , Macron (23%), Fillon (18,5%) et Mélenchon (18%)

 

Selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio, publié lundi, la candidate du Front national recule de 0,5 point, tout comme Emmanuel Macron (En Marche !), François Fillon (Les Républicains) étant stable et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) gagnant un point. Ce dernier a progressé de trois points en une semaine. Le candidat socialiste Benoît Hamon perd quant à lui 0,5 point, à 9%. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) serait sixième, avec 4,0%, en baisse de 0,5 point. Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre de l’Economie l’emporterait avec 58% des voix. Le sondage a été réalisé en ligne du 6 au 10 avril auprès de 2.616 personnes issues d’un échantillon de 2.800 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Syrie – frappe américaine : Mélenchon, Le Pen et Fillon défendent Assad

Syrie – frappe américaine : Mélenchon, Le Pen et Fillon défendent Assad

 

La frappe américaine contre une base irakienne en réplique à l’utilisation de gaz toxique contre des Syriens confirme le clivage net entre ceux qui soutiennent l’alliance Assad Poutine et ceux qui la condamnent. En clair  Macron et Hamon condamnent nettement les crimes du président syrien soutenu par Poutine. D’un autre côté Fillon, Mélenchon et Le Pen trouvent  des excuses à Assad et critiquent  donc l’intervention américaine  Cette fracture reflète les désaccords exprimés ces dernières semaines entre ces mêmes candidats sur l’attitude à avoir vis-à-vis de la Russie, alliée du régime syrien. « Je suis un peu étonnée, parce que (le président américain) Trump avait indiqué à plusieurs reprises qu’il n’entendait plus faire des Etats-Unis le gendarme du monde et c’est exactement ce qu’il a fait hier », a dit Marine Le Pen, déplorant sur France 2 que la frappe ait eu lieu avant que la responsabilité du régime syrien ait été établie par l’Onu. « Ce que je voudrais, c’est qu’on ne retrouve pas le même scénario qu’on a pu voir en Irak, en Libye, qui en réalité sont des processus qui ont entraîné le chaos, qui ont fini par conforter le fondamentalisme islamiste et les structures terroristes qui, du coup, ont profité de ce renforcement pour venir nous frapper sur notre sol », a ajouté la candidate du Front national. Une inquiétude partagée par François Fillon, qui se présente en champion d’une lutte contre le « totalitarisme islamique ». Emmanuel Macron a répété la position qu’il avait exprimée quelques heures avant que la frappe américaine soit connue. « Mon souhait, c’est qu’il y ait une action coordonnée sur le plan international en représailles au régime de Bachar al Assad et aux crimes qui ont été commis », a dit le candidat d’En Marche ! Lors d’un déplacement en Corse.

Mélenchon: personnalité politique préférée des Français ?

Mélenchon personnalité politique préférée des Français ?

 

Curieux ce nouveau sondage de BVA,  le seul institut à constater la nette remontée de Fillon avec il faut dire une méthodologie assez approximative. Une méthodologie dont  BVA se sert aussi pour mesurer la popularité des responsables politiques. Certes Mélenchon remonte sans doute quant à son image eu égard à ses bonnes prestations mais sûrement pas d’un coup de20 points. Pour parler clair, les sondages de BVA semblent nettement teintés de bidouillage. Rappelons la méthodologie de BVA : elle s’appuie sur une enquête auprès des électeurs mais corrigée par l’avis d’observateurs politiques et de remontées  des sentiments d’Internet. D’une manière plus générale,  il faudra s e méfier des derniers sondages de BVA et des autres à la veille des élections d’autant qu’il faut rappeler que la marge d’erreur est toujours d’au moins 3 % chez les lectecteurs certains d’aller voter  et qu’on ignore l’orientation de ceux  qui ne savent pas encore s’ils se rendront aux urnes (entre 30 et 40 pour cent)., selon la dernière enquête discutable de  BVA-La Tribune-Orange Mélenchon  détrône Emmanuel Macron qui reste cependant à la deuxième place.  Avec un tel score, l’ancien sénateur connaît une hausse de… 15 points par rapport à la mesure de BVA effectuée en mars. Il est également intéressant de constater que le Jean-Luc Mélenchon version 2017 est davantage consensuel que le modèle 2012. De fait, il « séduit » dans tous les camps, même si c’est principalement à gauche, bien entendu. Sa cote d’influence est ainsi de 78% à gauche, en hausse de… 18 points, mais aussi donc à droite  avec 21%, en hausse de 9 points. Et elle progresse de 19 points auprès des sympathisants du Front National (33%). À noter que l’effet Mélenchon entraîne aussi une remontée de la popularité du Parti de Gauche : 30% des Français disent maintenant en avoir une bonne opinion (+ 6 points). De son côté, Emmanuel Macron progresse également de deux points à 43% et descend donc à la seconde place. Sans surprise, ses soutiens sont plus hétérogènes que ceux de Jean-Luc Mélenchon. Il reste en effet soutenu aussi bien par les sympathisants de la gauche (47%, +7 points) que par ceux de la droite (47%, +4 points). Et, signe des difficultés rencontrées par Benoît Hamon dans son propre camp, avec 65% de cote d’influence auprès des sympathisants PS (+ 5 points), Emmanuel Macron se situe devant le candidat officiel socialiste auprès de cette population (63%). S’agissant justement de Benoit Hamon, sa cote d’influence reste stable à 30% globalement, mais elle baisse de trois points auprès des sympathisants de la Gauche (59%). Il faut sans doute voir là un effet « vase communiquant » avec la hausse de Jean-Luc Mélenchon. De l’autre côté de l’échiquier politique, François Fillon continue de se débattre avec ses difficultés. Avec 25% des Français qui souhaitent qu’il ait davantage d’influence ( – 1 point), il arrive en 15e position des personnalités politiques… Le candidat « Les Républicains » pourra se consoler en constatant qu’il reste très bien positionné auprès de ses sympathisants (74%) et de ceux de la droite en général (55%, – 1 point). Quant à Marine Le Pen, avec un « petit » 28% de cote d’influence, son image reste très clivée. Elle fait un « carton » chez les sympathisants FN qui la plébiscitent à hauteur de 96%, mais sa cote tombe à 9% à gauche et à 29% à droite. Chez les autres candidats, on assiste à quelques surprises, notamment à la suite des débats télévisés. Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan se place désormais à la 5e place des personnalités politiques avec 30%, + 7 points). Et Philippe Poutou, le candidat NPA qui a marqué les esprits lors du débat du 4 avril, gagne 10 points en un mois, avec 26% des Français qui souhaitent qu’il ait davantage d’influence à l’avenir. Mais encore une fois,  un sondage à prendre avec des pincettes !

 

Mélenchon devant Fillon ?

Mélenchon devant Fillon ?

 

C’est une hypothèse qui n’est pas impossible, il n’y a que deux points entre les deux candidats. Reste que la popularité de Mélenchon est surtout fondée sur ses qualités de tribun, le meilleur indiscutablement qui n’a pas son pareil pour démonter les contradictions de la politique actuelle mais dont le projet est dangereux et incohérent. Ses propositions économiques sont plus qu’approximatives et son mépris des équilibres financiers inquiétant. Bref un bon candidat d’opposition mais sûrement pas un profil de président même sil a bien pris soin ce derniers temps d’adoucir sérieusement sa rhétorique. Plusieurs enquêtes récentes donnent le candidat de La France insoumise à un souffle de François Fillon à la troisième place, dont le sondage Harris Interactive pour France Télévisions publié ce jeudi. Jean-Luc Mélenchon est à 17% des intentions de vote, à un point du principal candidat de la droite, soit un bond de 3,5 points depuis la précédente enquête, il y a 15 jours. « On ne peut exclure qu’il dépasse François Fillon grâce à une dynamique certaine et un débat qui a été bien réussi aux yeux des téléspectateurs, encore plus que la fois précédente », a dit à Reuters Jean-Daniel Lévy, de Harris Interactive. Talentueux tribun, l’ancien ministre a en effet été considéré comme le plus convaincant lors de la rencontre entre les onze candidats à l’élection présidentielle de mardi dernier sur les chaînes d’information continue. « Je suis prêt à gouverner », déclarait ce soir-là le chantre de la VIe République, qui propose à longueur de réunions publiques bien remplies d’ »en finir avec l’argent roi, parce que c’est lui qui divise les êtres humains et qui épuise la nature ». Le phénomène actuel aura du mal à se traduire dans les urnes, affirment ses détracteurs, tel ce proche d’Emmanuel Macron qui le décrit comme « une sorte de Georges Marchais, une grande gueule dont on ne fera pas un président ». « Mélenchon a atteint un plafond », voulait croire la semaine dernière le candidat socialiste Benoît Hamon, dont le recul sous la barre des 10% d’intentions de vote consterne la majorité sortante. La énième demande de l’ancien « frondeur » à Jean-Luc Mélenchon de se retirer en sa faveur est restée lettre morte. « Non. Je ne m’occupe pas de lui. Je ne veux pas être dans une bataille de bac à sable entre deux personnes qui se disputent le même seau ! Les électorats ne s’additionnent pas », a répliqué l’intéressé dans le Journal du dimanche.

Présidentielle: Mélenchon à 17%

Présidentielle: Mélenchon à 17%

Macron est Marine Le Pen à 23,5% au premier tour de l’élection présidentielle, François Fillon a 19 et surtout à Jean-Luc Mélenchon (17%) qui se rapproche un peu plus de François Fillon (19%, selon un sondage Elabe diffusé mercredi soir et réalisé après le débat télévisé de mardi.  Le candidat d’En Marche! enregistre toutefois une baisse de deux points sur une semaine et celle du Front national recule d’un demi-point. En troisième position, François Fillon gagne à nouveau un point à 19%, selon cette enquête pour L’Express et BFMTV, réalisée au lendemain du débat télévisé entre les 11 candidats à la présidentielle et à 18 jours du premier tour. A gauche, Jean-Luc Mélenchon, crédité de 17% (+2), continue sa forte progression (+7 points en deux mois). Le leader de La France insoumise n’est plus très loin de François Fillon et creuse encore plus l’écart avec le socialiste Benoît Hamon (9%, -1), qu’il devance désormais de huit points. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est stable à 4,5%, devant Philippe Poutou, qui progresse d’un point à 1,5%, ainsi que le centriste Jean Lassalle (1%, =) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (1%, +0,5), les autres candidats François Asselineau et Jacques Cheminade étant crédités de moins de 0,5% chacun. 7% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intentions de vote au 1er tour. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait toujours nettement avec 62% (-1) des voix, face à Marine Le Pen, 38%. Mais 21% des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intentions de vote. Le potentiel de participation s’établit à 64% (soit un bond de 5 points en une semaine) des personnes interrogées qui se disent «tout à fait certaines d’aller voter» au 1er tour. Plus de deux électeurs sur trois (70%, +3) se disent désormais sûrs de leur choix. C’est le cas de 81% (-5) de ceux de Marine Le Pen, de 81% (+5) de ceux de François Fillon, de 67% (+5) de ceux d’Emmanuel Macron. Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, le taux est de 61% (-1), comme chez ceux de Benoît Hamon, dont le socle se redresse spectaculairement (+19) après la dégringolade (-22) de la semaine dernière.

Débat télé 2017 : Mélenchon, le plus convaincant et Macron, le plus présidentiel

Débat télé 2017 : Mélenchon, le plus convaincant et Macron, le plus présidentiel

Selon un sondage Elabe pour BFMTV*, Jean-Luc Mélenchon a été jugé le candidat à la présidentielle le plus convaincant lors du premier débat télévisé à onze, organisé mardi 4 avril, avec 25%, devant Emmanuel Macron (21%), puis François Fillon (15%) et Marine Le Pen (11%). Arrivent ensuite Benoît Hamon (9%), Nicolas Dupont-Aignan (6%) et Philippe Poutou (5%). Le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste s’est fait remarquer en se lançant dans des tirades contre Marine Le Pen et François Fillon sur les affaires judiciaires. « Nous, on n’a pas d’immunité ouvrière », a-t-il signifié à la présidente du Front national. Nathalie Arthaud (3%), François Asselineau (3%), Jean Lassalle (1%) et Jacques Cheminade (0%) ferment la marche. Si Jean-Luc Mélenchon a été jugé le plus convaincant, c’est Emmanuel Macron (27%) qui, aux yeux des sondés, a le plus les qualités nécessaires pour être président de la République. Il devance Jean-Luc Mélenchon (21%), François Fillon (20%). Marine Le Pen (13%) et Benoît Hamon (10%) sont distancés.  En revanche, c’est à nouveau le candidat de la France insoumise qui arrive en tête, lorsque l’on demande aux sondés : « Qui comprend le mieux les gens comme vous ? » 26% répondent en effet Jean-Luc Mélenchon, loin devant Marine Le Pen (14%), Emmanuel Macron (12%), Philippe Poutou (12%) et François Fillon (10%).

 

Sondage 2017 : Macron en tête, Mélenchon juste derrière Fillon

Sondage 2017 : Macron en tête, Mélenchon juste derrière Fillon,  

Deux sondages, coup sur coup, indique la consolidation de Macron en tête (26%) suivi de Le Pen à (entre 25 et 25.5), de Fillon entre 17 et 17.5 enfin de Mélenchon de 14.5 à 16% ; Hamon, lui, s’écroule (entre 8 et 10%. Premier sondage : Emmanuel Macron et Marine Le Pen restent en tête des intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle alors que Jean-Luc Mélenchon talonne pour la première fois François Fillon pour la troisième place, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Point diffusé vendredi. Le candidat d’En Marche ! occupe la première position (26%), un score quasi stable depuis le 19 mars, devant la présidente du Front national (25%), en léger recul d’un point. Le candidat Les Républicains François Fillon accuse une baisse de deux points et tombe à 17% des intentions de vote. Mais le phénomène nouveau de ce sondage est la progression du candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui bondit de 5,5 points avec 16% des intentions de vote. S’il parvient à une telle poussée, c’est parce que le candidat socialiste Benoît Hamon est en chute libre à 8% (-4,5%), souligne l’institut de sondage. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait toujours très largement avec 59% contre 41%, mais il baisse sensiblement depuis dix jours, son avance étant réduite de 5 points. Ce sondage a été effectué les 29 et 30 mars auprès d’un échantillon de 1.019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Second sondage : Macron à  26,%, reste en tête des intentions de vote devant Marine Le Pen (25,5%) en vue du premier tour de l’élection présidentielle, selon un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié jeudi. L’ex-ministre de l’Economie et la présidente du Front national sont stables. Derrière eux, François Fillon reste à 17,5%, un plancher qu’il a atteint à plusieurs reprises depuis le début de ses ennuis judiciaires et des révélations dans la presse sur son train de vie. A gauche, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) progresse de 0,5 point, avec 14,5% des intentions de vote, tandis que son concurrent socialiste Benoît Hamon est crédité de 10,0% (stable). Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre l’emporterait avec 60%, un résultat stable, contre 40%. Le sondage a été réalisé en ligne du 27 au 30 mars auprès d’un échantillon de 2.215 personnes inscrites sur les listes électorales.

2017 : Mélenchon dit non à Hamon pour avoir enfin la peau du PS

2017 : Mélenchon dit non à Hamon pour avoir enfin la peau du PS

 

Benoît Hamon acculé dans les sondages et qui risque de passer même sous la barre des 10 % a lancé un appel désespéré à Mélenchon pour une union illusoire lors des présidentielles. Sans surprise, Mélenchon a opposé une fin de recevoir à cette requête un peu naïve. En effet l’objectif de Mélenchon n’est pas tellement de se qualifier pour le second tour des présidentielles même si actuellement il progresse et atteint environ  15 %. Son objectif est à plus long terme, il s’agit d’écraser définitivement le parti socialiste et de prendre sa place. Du coup on voit mal pourquoi il aiderait au sauvetage d’un candidat lâché par la plupart des dirigeants importants du parti socialiste. L’objectif de Mélenchon n’est pas nouveau, il a été réitéré à de nombreuses reprises : il veut faire disparaître ce parti qui n’a de socialiste que le nom de son point de vue. En quelque sorte,  il veut définitivement réparer son erreur de 2012 quand il a soutenu François Hollande. D’une certaine façon Benoît ha mon paye pour François Hollande. Certes le parti socialiste ne disparaîtra pas forcément immédiatement mais il aura sans doute le sort du parti communiste et avec l’éclatement maintenant inévitable, le parti socialiste maintenu de Benoît Hamon et autres frondeurs crypto marxistes ce retrouvera avec 5 % des voix. Jean-Luc Mélenchon a donc refusé l’appel à l’unité lancé par le vainqueur de la belle alliance populaire. Quelques heures plus tôt. « J’ai marché mon chemin, sans ne céder à rien, je ne vais pas commencer aujourd’hui« , s’est exclamé le candidat de la France Insoumise, mercredi 29 mars lors d’un meeting au Havre. Il a toutefois ménagé le socialiste, en assurant ne pas être « en compétition » avec lui, préserver le « code de bonne conduite » établi entre eux mais vouloir simplement « rattraper Fillon » puis ensuite « rattraper le suivant ». Plus tôt dans la journée, peu après l’annonce du soutien officiel de Manuel Valls à Emmanuel Macron, Benoît Hamon avait lancé un « appel solennel » à Jean-Luc Mélenchon pour qu’il se range derrière sa candidature. « J’appelle désormais tous les électeurs, ceux qui sont engagés dans la lutte contre les injustices, j’appelle les sociaux-démocrates intimement attachés au progrès social et à la démocratie, mais aussi le Parti communiste, les communistes et Pierre Laurent, les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, à réunir leurs forces aux miennes ».

Sondage 2017 : Mélenchon devant Hamon

Sondage  2017 : Mélenchon devant Hamon

 

 

selon un sondage Elabe pour BFMTV et « l’Express »*, publié mardi 21 mars au soir, Jean-Luc Mélenchon est crédité de 13,5% (+0,5), contre 11,5% pour Benoit Hamon (-2). l’enquête a été menée après le débat télévisé du 20 mars sur TF1. Il convient également d’être très prudent car l’écart entre les deux hommes se situe dans la marge d’erreur. Il n’empêche que pour Benoit Hamon le coup doit être rude, après avoir fait salle comble lors de son grand meeting parisien du dimanche 19 mars. Par ailleurs, Toujours selon cette enquête, Emmanuel Macron ferait la course en tête avec 26% des intentions de vote (+ 0,5 point), devant Marine Le Pen en léger recul (24,5%, -0,5). En revanche, pour François Fillon cela devient préoccupant avec un nouveau recul de 0,5 point à 17%. L’ancien premier ministre ne profite donc pas d’une dynamique post-débat du 20 mars, au contraire, il semble pâtir des nouvelles révélations le concernant. Le fait marquant de ce sondage est la « percée » de Nicolas Dupont Aignan qui gagne deux points à 5%. Le candidat de Debout la France, profite sans doute là de son « coup de gueule » lors du 20 heures de TF1 le 18 mars. Il avait alors protesté – et quitté le plateau- contre le fait que la chaine organise un débat qu’avec les cinq « grands » candidats. Les cinq autres candidats, Jean Lassalle, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, François Asselineau et Jacques Cheminade, ne dépassent pas 1% d’intentions de vote. Au second tour, Emmanuel Macron (64%, +1) l’emporterait face à Marine Le Pen (36%). François Fillon, lui, gagnerait aussi mais de façon moins nette avec « seulement » 54% des voix… en baisse de deux points.

*Sondage réalisé en ligne le 21 mars, auprès d’un échantillon représentatif de 997 personnes inscrites sur les listes électorales, avec la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,6 à 3,2 points.

Pour l’insurrection citoyenne (Mélenchon)

Pour l’insurrection citoyenne (Mélenchon)

Samedi Mélenchon a lancé à Paris son mot d’ordre d’insurrection citoyenne contre la monarchie présidentielle et les puissances de l’argent. Un appel un peu désespéré voire pathétique car Mélenchon prend sans doute conscience que son rêve de France insoumise a peu de chances de trouver une traduction politique susceptible de peser réellement en 2017. Mélenchon se voyait déjà face à Le Pen pour le deuxième tour mais  les sondages ne lui donnent actuellement qu’autour de 10 %. Il n’occupe  pour l’instant que la cinquième position et n’a strictement aucune chance de se qualifier pour le second tour des présidentielles. Les espérances du tribun d’extrême gauche retombent. Mélenchon prenant enfin conscience de sa situation politique réelle se met donc à rêver d’un troisième tour social. Une sorte d’aveu politique d’impuissance qui délègue aux syndicats gauchistes le soin d’assumer une responsabilité politique qu’il ne possède pas. Bref le vieux rêve révolutionnaire de cet admirateur de Castro et autres dictateurs marxistes. Jean-Luc Mélenchon, candidat de « La France insoumise » à l’élection présidentielle, a donc prédit mardi un « troisième tour social » au vu de la colère grandissante notamment des agents de la fonction publique hospitalière qui sont, selon lui, à bout. A la question de savoir s’il pensait qu’on se dirigeait vers un « troisième tour social » et s’il sentait monter une certaine forme de colère, le co-fondateur du Parti de Gauche a répondu sur RTL : « Dans l’hôpital, c’est tout à fait évident ». « Ce qui est sûr c’est qu’il y a une illusion parmi les technocrates, ils sont dans des logiques d’entreprise, ils croient qu’on peut toujours presser sur le citron et qu’il continuera à couler du jus », a-t-il souligné. « Ce n’est pas vrai. » « On est en train d’atteindre la limite de ce que les gens peuvent donner », a-t-il poursuivi. « Nous avons deux situations possibles : l’une qui serait la colère qui exploserait à l’ancienne – moi je la souhaite et j’aimerais bien qu’elle intervienne avant même l’élection présidentielle – ou bien il y a une autre hypothèse qui existe, c’est des pays qui s’effondrent et c’est plutôt ça que je crains ».

 

 

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