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Société- Foot : Stéphanie Frappart, meilleure arbitre féminine du monde pour la cinquième année consécutive

Société- Foot : Stéphanie Frappart, meilleure arbitre féminine du monde pour la cinquième année consécutive


L’arbitre française a été désignée pour la cinquième année consécutive, meilleure arbitre féminine du monde par la Fédération internationale de l’histoire du football et des statistiques (FIHFS), mercredi 3 janvier. Avec 116 points, celle qui est devenue en 2022 la première femme à officier lors d’un match de phase finale de Coupe du monde masculine, devance l’Américaine Tori Penso (99 points), arbitre de la finale du Mondial féminin 2023. La Galloise Cheryl Foster (54 points) complète le podium.

Pionnière dans son domaine en étant la première femme à être l’arbitre principale d’un match de Ligue 1 (Amiens-Strasbourg, le 28 avril 2019) puis de Ligue des champions (Juventus-Dynamo Kiev, le 2 décembre 2020), Stéphanie Frappart se rapproche, avec ce cinquième sacre d’affilée, du record absolu, établi par Pierluigi Collina. Entre 1998 et 2003, l’Italien a obtenu six FIHFS awards consécutifs.

Chez les hommes, c’est le Polonais Szymon Marciniak, arbitre de la finale de la dernière Coupe du monde qui s’est imposé. Les Français Clément Turpin (troisième) et François Letexier (sixième), ont intégré le top 10.

Une question cependant pourquoi classer séparément les hommes et les femmes alors que les uns et les autres arbitrent désormais les mêmes matchs ?

Assemblée : vers une meilleure représentation sociologique, enfin !

Assemblée : vers une meilleure représentation sociologique, enfin !

 

L’arrivée à l’Assemblée nationale de quelques dizaines deux députés issus des couches moyennes constituent évidemment une innovation démocratique. Jusque-là en effet est depuis longtemps, la politique est appropriée surtout par les professionnels, les fonctionnaires et professions supérieures. Bref tout cela aboutit à une représentation complètement déformée sociologiquement et donc en décalage avec les réalités sociaux économiques. Le pire dans ce domaine a sans doute été réalisé par le parti socialiste qui pratiquement depuis son origine n’a jamais compté réellement de représentants des couches moyennes et défavorisées. Essentiellement des fonctionnaires, des politicards et des cadres.

Évidemment une grande différence avec les partis sociaux-démocrates des pays européens qui eux ont toujours su intégrer une grande partie de ceux qu’ils sont supposés représenter. Résultat , le parti socialiste est mort pour avoir ignoré ses mandants. L’affaire n’est pas nouvelle. Le déclin a été celui d’abord de la SFIO pour les mêmes raisons.

Certes une meilleure représentation sociologique est indispensable même si elle ne garantit pas forcément à elle seule l’efficacité et la cohérence. Et il y a encore un énorme chemin à parcourir

On peut s’étonner que la gauche en France (PC excepté) compte aussi peu de responsables issus des organisations syndicales ou associatives engagées.

La vérité c’est que la gauche -comme la droite- est complètement noyautée par les professions supérieures et par les anciens élèves des instituts politiques qui commencent comme conseiller d’un élu avant de devenir eux-mêmes représentants du peuple.

L’élection d’une femme comme  Rachel Keke,  femme de ménage élue dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, face à l’ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu constitue un événement significatif, d’autres nouveaux députés exercent des métiers que l’on n’a pas l’habitude de croiser au Palais-Bourbon. Car du point de vue des catégories socio-professionnelles représentées parmi les élus, ce sont les cadres de la fonction publique (75 députés), devant les cadres administratifs et commerciaux d’entreprise (66) et les professions libérales (58), qui restent les plus représentés.

Rachel kéké ne sort pas d’un institut politique mais elle a suffisamment d’expérience personnelle et syndicale plus que compenser ce « manque » après avoir mené un combat de plus de 22 mois pour faire valoir les droits des femmes de ménage d’un hôtel où elle travaillait.

 

Rachel Kéké ( Wikipedia)

Rachel Keke est née en 1974 dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, d’une mère vendeuse de vêtements et d’un père conducteur d’autobus. Son grand-père combat avec les forces françaises pendant la Seconde Guerre mondiale4. Elle perd sa mère à l’âge de 12 ans et commence à travailler à 16 ans comme coiffeuse. Elle travaille également ensuite comme caissière et comme aide à domicile pour personnes âgées. À la suite du coup d’état de décembre 1999 en Côte d’Ivoire, elle arrive en France à 26 ans7 et y exerce son métier dans le salon de coiffure de son oncle8Naturalisée française en 2015, elle a cinq enfants et s’est remariée en 2016 à un chanteur de zouglou, une musique urbaine ivoirienne.

Elle commence à travailler comme femme de chambre à l’hôtel Ibis Batignolles en avril 2003, employée par les sous-traitants successifs. Longtemps à temps partiel, ses demandes pour passer à plein temps n’aboutissent qu’en 2017. Elle devient gouvernante en 2019. Ses conditions de travail ont des effets sur sa santé et elle est en arrêt maladie en février 2019. Son salaire mensuel net passe de 1 300 à 1 700 euros grâce au succès de la mobilisation de 2019 – 202. Elle indique au sujet de ce métier qu’il « détruit le corps. Il y a des syndromes du canal carpien, des tendinites, des maux de dos… »4. Dans le cadre de ce travail, elle est également confrontée au racisme et à des tentatives d’agressions sexuelles.

Le 17 juillet 2019, vingt-huit femmes de chambres de l’hôtel Ibis Batignolles majoritairement africaines, dont Rachel Keke, se mettent en grève pour une durée illimitée. Elles dénoncent alors leurs conditions de travail et leur sous-rémunération auprès de leurs employeurs le groupe hôtelier Accor et son sous-traitant STN15.

Accompagnée de ses collègues, et notamment de la porte-parole Sylvie Kimissa8,16, elles subsistent grâce aux caisses de soutien et cagnottes en ligne mises en place par les syndicats et donateurs anonymes.

Le combat des femmes de chambre prend fin en mai 2021 par un accord où elles obtiennent une revalorisation des qualifications et des salaires, la prise en compte des heures supplémentaires et une prime de repas. Par contre, elles n’obtiennent pas la fin de la sous-traitance et l’intégration chez Accor.

 

Politique et théologie catho: une meilleure note pour Macron !

Politique et théologie catho: une meilleure note pour Macron !

 

Si 40 % des catholiques de France ont soutenu au premier tour un candidat d’extrême droite, il faut néanmoins constater que le programme de Marine Le Pen est plus éloigné de la doctrine de l’Eglise que celui d’Emmanuel Macron, remarque l’historien Charles Mercier.

 
Une évaluation qui pourrait être largement contestée car un peu trop partielle et partiale NDLR

 

Tribune.

 

Une enquête IFOP pour La Croix a montré que 40 % de l’ensemble des catholiques (et 40 % également des pratiquants réguliers) avaient voté pour un candidat d’extrême droite, soit huit points de plus que l’ensemble des Français.

Les griefs de certains fidèles et de certains clercs contre Emmanuel Macron, le sentiment d’un déclin, les tendances au repli et le non-positionnement des évêques amènent à penser qu’une partie non négligeable de ce qui reste le premier groupe religieux de France choisira un bulletin blanc ou un bulletin Le Pen, le 24 avril. Les catholiques étaient restés relativement hermétiques aux sirènes du Front national pendant de nombreuses années.

Pour justifier le choix de la candidate nationaliste, certains, comparant son programme à celui de son concurrent, discernent une moindre incompatibilité avec le magistère catholique, notamment sur les questions de la fin de vie. Pourtant, remises en perspective avec l’ensemble de la doctrine de l’Eglise, les propositions de Marine Le Pen sont bien moins « catho-compatibles » que celles d’Emmanuel Macron.

Il faut se rappeler que les papes successifs ont toujours défendu le principe d’une Loi fondamentale, inscrite par Dieu dans la conscience humaine, supérieure à la volonté d’une majorité à un instant T. Jean Paul II voyait la forme moderne de cette « loi naturelle » dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, qui s’ouvre par la reconnaissance « de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables ».

La perspective lepéniste selon laquelle un référendum permettrait de modifier le principe constitutionnel d’égalité (issu de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui a inspiré celle de 1948), afin d’institutionnaliser la « préférence nationale », c’est-à-dire la discrimination entre Français et étrangers, s’inscrit en faux contre la théologie politique du catholicisme.

Le populisme juridique de la candidate d’extrême droite risque d’ailleurs de décevoir les catholiques qui pensent qu’en l’élisant ils feraient barrage à une légalisation de l’euthanasie : dans le nouveau régime constitutionnel que le Rassemblement national (RN) appelle de ses vœux, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité pourrait aisément obtenir l’organisation d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) dont l’issue ne ferait guère de doute, étant donné l’état de l’opinion publique sur cette question.

La culture , meilleure arme contre contre l’islamisme

La culture , meilleure arme contre  contre l’islamisme

 

Par Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation pour l’islam de France (FIF) dans l’Opinion.

 

 

Si la prospérité révèle nos vices et l’adversité nos vertus, alors le beau et le bon qu’il y a en l’homme devront se manifester car des crises éprouvent notre humanité et notre nation. A la crise sanitaire qui nous endeuille et nous affaiblit s’ajoute une autre, sécuritaire, qui nous afflige, nous interroge et appelle notre dénonciation, notre engagement et notre union. La sécurité et le renseignement sont les premiers leviers par lesquels la nation répond et se protège assurément.

La République est également attendue sur le temps long, celui de l’éducation et de la culture, seules à même d’assécher le terreau du salafisme et de tarir les sources de l’islamisme radical. C’est la raison d’être de la Fondation de l’Islam de France (FIF), institution laïque, reconnue d’utilité publique, et de son ambitieux programme éducatif et culturel pour promouvoir un Islam d’intelligence, de beauté, de progrès arrimé à la République.

Face aux carapaces identitaires rivales qui, en chiens de faïence, tétanisent régulièrement médias et réseaux sociaux et fragmentent toujours plus l’opinion, l’action de la FIF doit être poursuivie et amplement développée. A la clé, l’édification d’un Islam bien ancré dans la société française et la déconstruction des préjugés, en montrant notamment les liens intimes et étroits qui lient la France et l’Islam. C’est la vocation de la FIF d’être le fer de lance de cette transformation humaniste et universelle face à toutes les dérives mettant à mal nos valeurs et notre unité nationale.

« Cause nationale ». Comment opérer cette transformation ? En déclarant la lutte contre l’idéologie djihadiste « cause nationale » tout en investissant massivement les champs de l’éducation et de la culture. Aussi, la Fondation met-elle toutes ses forces pour dirimer les « contre-projets de société » salafistes. Elle offre pour ce faire d’autres clés de lecture ainsi que des contenus positifs éveillant la raison et le sens critique. Ce travail de démantèlement des pièges fondamentalistes est complété et décuplé par une vision programmatique et une prospective stratégique.

Plusieurs chantiers d’envergure constituent le cœur de cette action :

— La mise en œuvre de l’institut académique d’islamologie appliquée, appelé de ses vœux par le Président Macron, se veut un espace d’études et d’innovation qui aiguiseront l’entendement et mettront en pratique la batterie de disciplines des sciences de l’homme et de la société. L’institut préparera, entre autres, à « l’intelligence de la laïcité et de la foi » des imams ; ils seront ainsi riches d’un savoir dual : théologique et civique. L’institut formera également les ministres du culte, les médiateurs du fait religieux et de la laïcité et les autres professionnels dont les acteurs sociaux et les services publics ont tant besoin.

— Le développement de l’« ingénierie éducative » initiée par la FIF via les multiples productions audiovisuelles destinées à disséquer les « contre-projets de société » de la sphère salafiste. Trois critères caractérisent cette palette didactique : aucune question n’est taboue ; un traitement direct clair et intelligible ; la connaissance comme arme de dissuasion massive. Au cœur du dispositif, des médias, fers de lance de l’offensive émancipatrice : Web TV et Web radios éducatives, voulues d’envergure, afin de porter et de faire résonner la gamme des contenus positifs élaborés par la FIF. Ces médias en appui au campus numérique, « Lumières d’Islam », président au perfectionnement continu de ces contenus confrontés au réel et à la mesure des résultats. Sur un autre plan, le projet d’édification de lycées dotés d’internats, sous contrat d’association avec l’Etat, offrira une issue à la jeunesse tentée par la délinquance ou l’islamisme.

— La réalisation d’expositions relatives à l’imprégnation civilisationnelle de l’Islam en Europe et en particulier en France.

Sédimentation. La France est une réalité stratifiée : des histoires, des rêves, des représentations et des politiques s’y sont déposés au fil du temps, y sont restés et se sont transfigurés. Cette grande sédimentation crée des proximités, souvent fructueuses, à l’origine d’hybridations créatrices et de mélanges interrogatifs. Ces rencontres ont quelquefois induit des oppositions et des confrontations, mais le génie du peuple français a su transcender ces frictions, les a surmontées et converties en gisements de possibles et chances nouvelles.

L’Islam comme réalité séculaire dans notre pays aura à se séculariser ; il fait partie depuis le second Empire de ces ferments venus catalyser l’alchimie nationale par les tributs du sang, de la sueur et des larmes. Ce faisant, il éprouve ses propres capacités à l’interaction positive et à la réactivation de ses humanités conjuguées avec l’humanisme des Lumières. L’Islam interroge aussi sa place dans la nation, cette « religion de France » aura à trouver dans la République un ciel clément pour se réinventer, libérer les consciences et entrer de plain-pied dans la modernité.

Ghaleb Bencheikh est islamologue, président de la Fondation pour l’Islam de France depuis décembre 2018, membre du Conseil des sages de la laïcité et président de la Conférence mondiale des religions pour la paix en France.

« La meilleure science économique est celle qui fait le moins de bruit »

« La meilleure science économique est celle qui fait le moins de bruit »

Prix Nobel d’économie en 2019, les deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology publient « Economie utile pour des temps difficiles » (Seuil), dans lequel ils montrent comment les économistes peuvent apporter des réponses aux questions du moment : réchauffement climatique, inégalités, immigration… En avant-première, « Le Monde » publie des extraits du premier chapitre, intitulé « MEGA : Make Economics Great Again ».

Bonnes feuilles. Nous vivons une époque de polarisation croissante. De l’Inde à la Hongrie, des Philippines aux Etats-Unis, du Brésil au Royaume-Uni, de l’Italie à l’Indonésie, le débat public entre droite et gauche se réduit de plus en plus à des affrontements bruyants, où l’invective laisse peu de place à la nuance et à la réflexion. Aux Etats-Unis, où nous vivons et travaillons, le nombre d’électeurs qui votent pour un parti différent aux diverses élections est à son plus bas niveau historique. Parmi les Américains qui s’identifient à l’un des deux grands partis, 81 % ont une opinion négative du parti adverse ; 61 % des démocrates jugent les républicains racistes, sexistes et sectaires, et 54 % des républicains jugent les démocrates malveillants. Un tiers des Américains seraient profondément déçus si un membre de leur famille proche épousait une personne de l’autre camp.

En France et en Inde, deux autres pays où nous passons beaucoup de temps, la montée de la droite dure est commentée, au sein de l’élite progressiste « éclairée » à laquelle nous appartenons, en des termes toujours plus apocalyptiques. La peur ne cesse de grandir : la civilisation telle que nous la connaissons, fondée sur le débat et la démocratie, serait désormais menacée.

 

Nous sommes des économistes, c’est-à-dire des chercheurs en sciences sociales. Notre métier consiste à présenter des faits et une interprétation des faits qui seront susceptibles, nous l’espérons, de réduire ces divisions et d’aider chaque camp à mieux comprendre l’autre, afin de parvenir, sinon à un consensus, du moins à une sorte de désaccord raisonnable. La démocratie ne peut certes pas vivre sans conflit, mais à condition qu’il y ait du respect de part et d’autre ; et le respect suppose la compréhension mutuelle.

Ce qui rend la situation actuelle particulièrement inquiétante, c’est que l’espace permettant un débat de ce type semble se réduire chaque jour un peu plus. On observe une « tribalisation » des opinions, non seulement dans le domaine strictement politique, mais aussi en ce qui concerne les principaux problèmes de société et les solutions qu’il conviendrait de leur apporter. (…)

Cela est d’autant plus regrettable que nous rentrons dans des temps difficiles. Les folles années de forte croissance mondiale, alimentée par l’expansion du commerce international et l’incroyable réussite économique de la Chine, sont sans doute terminées : la croissance chinoise ralentit et des guerres commerciales éclatent ici et là. Les pays qui ont prospéré sur cette déferlante – en Asie, en Afrique, en Amérique latine – commencent à s’inquiéter de ce qui les attend. Bien sûr, dans la plupart des pays riches, en Occident, cette croissance lente ne date pas d’hier, mais le détricotage du tissu social qui l’accompagne la rend particulièrement préoccupante aujourd’hui. Il semble que nous soyons revenus à l’époque des Temps difficiles de Charles Dickens, les riches se dressant contre des pauvres de plus en plus aliénés et privés de perspective d’avenir.

 

 

 

Croissance zone euro : La meilleure croissance depuis une dizaine d’années

Croissance zone euro : La meilleure  croissance depuis une dizaine d’années

 

Ce que prévoient 40 économistes interrogés par Reuters.  La Commission européenne a d’ailleurs nettement rehaussé ses prévisions de croissance en zone euro pour 2017 et 2018, confiante dans la robustesse de la reprise économique malgré les incertitudes liées au Brexit. « L’économie de la zone euro est en bonne voie pour croître cette année à son rythme le plus rapide depuis dix ans », la croissance devant atteindre 2,2% en 2017 et 2,1% en 2018, a commenté la Commission, qui tablait en mai sur 1,7% en 2017 et 1,8% en 2018. L’exécutif européen a également livré sa toute première prévision pour 2019, tablant sur une croissance de 1,9%. « Les résultats affichés par l’économie européenne cette année sont nettement meilleurs que ce qui était prévu, en raison de la résilience de la consommation privée, du renforcement de la croissance mondiale et du recul du chômage », a expliqué la Commission.  L‘inflation, qui a atteint 1,4% en rythme annuel en octobre, devrait rester en deçà de l‘objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d‘une hausse des prix légèrement inférieure à 2%, au moins jusqu‘au second semestre 2019, selon cette enquête menée auprès de plus de 80 économistes entre les 13 et 16 novembre. La croissance dans la zone euro a été étonnamment robuste cette année, dépassant à la fois celle des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne pour la première fois depuis la crise financière de 2007-2008 et la plupart des économies du bloc en ont profité. A la question de savoir si la reprise va se prolonger au-delà de leurs prévisions, seuls quatre économistes sur les 40 interrogés répondent par la négative. Aucune enquête de Reuters menée depuis la crise financière n‘a montré un tel degré de confiance dans la performance économique de la zone euro. “Si on regarde les indicateurs prospectifs (…), alors on observe que cette croissance a de l’élan, et qu‘il perdurera en 2018, ce qui est vraiment une bonne nouvelle – et ce sentiment est général”, déclare Peter Vanden Houte, chef économiste d‘ING Financial Markets pour la zone euro. Soixante pour cent des économistes estiment également que leurs prévisions de croissance pourraient être revues à la hausse, 30% qu‘elles devraient rester stables et seulement 10% qu‘elles pourraient être révisées à la baisse. Un peu plus de la moitié d‘entre eux estime que leurs prévisions d‘inflation devraient rester stables. Plus de 35% pensent qu‘ils pourraient les relever et moins de 10% que l‘inflation pourrait être plus faible. “Les astres restent alignés, baisse du poids de la fiscalité, politique monétaire accommodante, niveau correct de l‘euro, solide confiance dans l’économie”, relève Louis Harreau, économiste chez CA-CIB, qui ajoute que l‘inflation remontera l‘année prochaine.  Les bonnes prévisions de croissance pour la zone euro confortent la décision de la BCE en octobre de réduire son programme mensuel de rachats d‘actifs à 30 milliards d‘euros à partir de janvier, et de le prolonger jusqu‘en septembre 2018. La croissance du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de ayant opté pour la monnaie unique a atteint 0,6% au troisième trimestre par rapport au deuxième et 2,5% par rapport au troisième trimestre 2016.

Sondage Croissance : confiance des ménages un peu meilleure mais ce n’est pas encore le pied

Sondage   Croissance : confiance des ménages  un peu meilleure mais ce n’est pas encore le pied

 

Il y a du mieux dans la perception de l’économie de la part des ménages mais ce n’est pas encore le pied. L’indicateur demeure encore en dessous de sa moyenne de longue durée ; En cause sans doute le chômage qui s’est encore dégradé en août.  L’indicateur mesurant la confiance des ménages est en hausse en septembre. Les Français sont en effet  plus confiants sur la situation économique et leur situation financière personnelle notamment. L’indice reste néanmoins inférieur à sa moyenne de longue période.  Les Français un peu plus optimistes en septembre qu’en août. L’indicateur mesurant le moral des ménages en France s’est amélioré ce mois-ci pour atteindre 97 points, a annoncé l’Insee vendredi 25 septembre. La confiance des consommateurs a ainsi augmenté de trois points par rapport au mois dernier où l’indice avait stagné. Il reste à son plus haut niveau depuis octobre 2007. L’indice reste toutefois inférieur à sa moyenne de longue période, fixée à 100 points, rappelle l’Institut national de la statistique et des études économiques. En septembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle, passée et future, s’est améliorée, selon l’Insee. Ils ont ainsi été « plus nombreux qu’en août à considérer comme opportun de faire des achats importants » (quatre points de plus que le mois dernier), relève l’institut. L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne s’est également nettement redressée, gagnant 5 points pour « l’épargne actuelle » et 9 points pour « l’épargne future », au-dessus de leur moyenne de long terme. Sur la situation économique, l’opinion des ménages s’est là encore améliorée, avec une hausse de 4 points sur le niveau de vie passé et de 6 points sur le niveau de vie futur, après trois mois de stabilité. Et même, sur le front du chômage, les craintes ont reculé pour le deuxième mois consécutif (-6 points), mais restent largement au-dessus de leur moyenne de long terme. A noter que l’étude de l’Insee n’a pas pu prendre en compte les chiffres du chômage du mois d’août, dévoilés jeudi 24 septembre. Celui-ci a augmenté de 0,6% avec 20.000 demandeurs d’emplois.




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