Archive pour le Tag 'meetings'

Pourquoi les meetings politiques sont-ils maintenus ?

Pourquoi les meetings politiques sont-ils maintenus ?

 

 

Le gouvernement a rétabli des jauges pour les rassemblements importants avec une exception pour les meetings politiques

« L’exercice du culte d’une part et les activités politiques et électorales d’autre part sont soumis à des dispositions spécifiques dans notre droit constitutionnel qui leur assurent une protection encore plus forte »a expliqué de manière très confuse le Premier ministre.

Pour justifier la non-limitation des jauges à 2 000 personnes en intérieur et à 5 000 personnes en extérieur dans les meetings politiques, le chef du gouvernement s’appuie sur l’article 58 de la Constitution. « Le Conseil constitutionnel veille à la régularité de l’élection du président de la République. Il examine les réclamations et proclame les résultats du scrutin », peut-on lire sur le site internet des Sages.

La problématique est d’abord sanitaire voit mal pourquoi un rassemblement de personnes serait interdit ici et autorisé là  pour des motifs politiques. Le virus de ce point de vue Ne fait pas la différence . La problématique est bien entendue politicienne. Il s’agit de ne pas créer un front d’opposition au gouvernement accusé alors de prendre des mesures de type dictatorial.

Sur le plan démocratique, on peut cependant se poser la question de l’intérêt réel de ces meetings dans une période caractérisée par le fait que la politique se traite, se véhicule est finalement se juge surtout dans les médias y comprit les réseaux sociaux. La vérité c’est que ces meetings organisés par les forces politiques n’ont qu’un objet montrer des muscles aux caméras des grands médias présents. La raison d’être d’un meeting est de créer l’événement médiatique et non de réellement participer à une démocratie participative active. D’ailleurs ces meetings ne sont que successions de discours de nature évangélique souvent d’ailleurs caricaturaux et destinés à plaire aux plus radicaux.

Bref, les organisations politiques pour retrouver du crédit devront imaginer d’autres supports pour donner un contenu autrement plus moderne et plus participatif que ces meetings un peu ringards mais surtout sanitaire ment dangereux.

Meetings LREM: jauge faute de participants ?

Meetings LREM: jauge faute de participants ? 

 

 

D’une certaine manière le parti pouvoir de la république en marche s’autocensure en décidant de lui-même d’appliquer la jauge de 2000 personnes imposé à la participation dans des lieux clos. On ne dépassera donc pas ce chiffre pour les meetings de la république en marche.

Un chiffre qui pourrait bien arranger la majorité présidentielle qui éprouve quelques difficultés à mobiliser des militants locaux dont beaucoup ont été déçus par la politique de Macron.

Certes ici ou là on pourra organiser des réunions avec une certaine participation mais de toute évidence il ne sera pas possible de les multiplier en l’absence d’implantation réelle du parti du président de la république.

Il se pourrait que cette autocensure de la république en marche puisse inspirer les orientations qui seront décidées après la concertation avec les autres forces politiques. En effet fin d’encadrer les meetings politiques, une commission sur l’organisation de l’élection présidentielle pourrait être réunie par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. L’ensemble des formations devraient y être invitées. Et ce, afin de « nous accorder sur des règles qui soient évidemment protectrices par rapport à la situation sanitaire mais qui tiennent compte de la spécificité de cette activité fondamentale.

Procès Bygmalion : l’organisateur des meetings accuse Nicolas Sarkozy

Procès Bygmalion : l’organisateur des meetings accuse Nicolas Sarkozy

 

 

Franck Attal, le responsable de la filiale événementielle de Bygmalion, Event & Cie accuse clairement tous les responsables de la campagne électorale Nicolas Sarkozy y compris ce dernier.

« Lors d’une rencontre avec des responsables de la campagne, ils nous ont demandé de sous-facturer les événements à venir et de facturer le reste à l’UMP au motif de ‘convention du parti de droite’. » De fausses conventions. « Les bras m’en tombent à ce moment-là, explique Franck Attal au tribunal. Je sors du bureau, je vais tout de suite voir mon supérieur. Moins de 24 heures après, il me fait un retour. Mes boss ont validé. »

 

« Il fallait s’adapter tout le temps, se souvient Franck Attal à la barre. Rien n’avait été cadré à l’avance avec l’UMP et le candidat prévoyait quatre ou cinq meetings au départ. Puis les demandes se sont précipitées. » Franck Attal en organisera au total 43, avec des exigences toujours plus importantes. « Fallait mettre le paquet, que ça pète ! », précise-t-il. Des écrans de 100 mètres, des caméras autoportées, des meetings grandioses qui font s’emballer les dépenses au-delà du plafond légal autorisé.

Des meetings « bidon « facturés à l’UMP

Des meetings  »bidon  »facturés  à l’UMP

 

 Libération affirme dans son édition de jeudi que L’UMP a réglé pendant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 près de 20 millions d’euros à une filiale de Bygmalion, agence de communication dirigée par des proches de Jean-François Copé. Expliquant avoir eu accès aux factures de la filiale Event&Cie, sur la période de janvier à juin 2012, couvrant la campagne présidentielle, Libération insiste en particulier sur les 12,7 millions d’euros versés par l’UMP pour au moins 55 « conventions thématiques » qui ont laissé peu de souvenir aux principaux intéressés. Le journal cite notamment une « conférence sur l’accès au crédit » le 30 mai 2012, trois semaines après la défaite de Sarkozy, facturée 299.000 euros. Or le député UMP Pierre Lellouche, supposé en être le principal intervenant, ne s’y est pas rendu selon ses agendas et ses souvenirs. Libération relève également une conférence salle Gaveau le 14 avril 2012, où il ne semble y avoir ni foule ni invités prestigieux, facturée pour la somme exorbitante de 680.950 euros et consacrée une semaine avant le premier tour à « La France avec les printemps africains – Regards croisés ». « Ont-elles existé? », s’interroge le quotidien à propos des fameuses « conventions ». Au sein du parti, « les cadres interrogés sursautent, voire s’étouffent, à l’énoncé des montants », assure Libération. « Ce sont des francs CFA? » s’étonne un ancien ministre UMP, cité par le journal. Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé, a confirmé à Libération l’existence de « 80 évènements » en 2012 et un chiffre global de 19 millions d’euros versés par l’UMP à Bygmalion pour cette même année. Il affirme avoir les preuves de la tenue de ces réunions sans accepter de les fournir au quotidien, qui évoque l’hypothèse de « frais de campagne déguisés ». Et ce alors que le plafond autorisé pour la campagne était de 22,5 millions d’euros et que les comptes de campagne de M. Sarkozy ont déjà été retoqués. L’avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve conteste dans le journal « toute accusation de surfacturation » et « toute rétrocommission ». Dans son édition du 27 février 2014, Le Point avait affirmé que Jean-François Copé avait favorisé Bygmalion, fondée par deux de ses proches, Bastien Millot et Guy Alvès. L’hebdomadaire évoquait alors une somme de 8 millions d’euros empochée par la société en « charge(ant) la mule sur certaines prestations facturées à l’UMP hors appel d’offres ». Pendant que Bygmalion jouit d’une santé financière « florissante », l’UMP a dû faire appel à ses sympathisants pour éponger les 11 millions manquants après l’invalidation des comptes du candidat Sarkozy, rappelait Le Point. En mars, Jean-François Copé avait dénoncé un « coup monté » et « un tissu de mensonges ». Il avait porté plainte contre Le Point. Event&Cie fait l’objet d’une enquête préliminaire pour faux, abus de biens sociaux et abus de confiance.




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