Archive pour le Tag 'méditerranée'

Changement climatique Méditerranée : en cause l’urbanisation

Changement climatique Méditerranée : en cause l’urbanisation

. «Les vagues de chaleur augmentent en raison du changement climatique en Méditerranée et sont amplifiées dans les villes en raison des politiques d’urbanisme», provoquant maladies et décès, a déclaré le Giec dans son rapport de 2022 sur les impacts du changement climatique et sur l’adaptation.

Le rapport du Giec a averti que le changement climatique aggraverait les pénuries d’eau «dans la plupart des endroits» de la région. Il prévoit jusqu’à 45% de baisse des lacs et réservoirs au cours du siècle et jusqu’à 55% de déclin de la disponibilité des eaux de surface en Afrique du Nord. Dans le même temps, «les écosystèmes terrestres et d’eau douce sont touchés par le changement climatique en Méditerranée, entraînant une perte d’habitats et de biodiversité».

Selon l’Observatoire européen de la sécheresse, les nappes phréatiques de la moitié de la région méditerranéenne étaient déjà basses en juin. Politiquement, la sécheresse en Espagne a soulevé des tensions avant les élections générales du 23 juillet.
Le niveau de la mer dans le bassin méditerranéen a augmenté de 2,8 mm par an au cours des dernières décennies, menaçant les rivages et les villes comme Venise, qui subit de plus en plus d’inondations. «L’élévation du niveau de la mer touche déjà les eaux côtières du pourtour méditerranéen et devrait augmenter les risques d’inondation, d’érosion et de salinisation des côtes», souligne le Giec. «Ces impacts pourraient affecter l’agriculture, la pêche et l’aquaculture, le développement urbain, les opérations portuaires, le tourisme, les sites culturels et de nombreux écosystèmes côtiers.»
es espèces invasives

Méditerranée: mer en péril

Méditerranée: mer en péril

Du Maroc au Liban, un collectif de vingt-cinq maires, à l’initiative du Marseillais Benoît Payan (PS), demande, dans une tribune au « Monde », que des normes plus sévères en matière d’émissions polluantes soient appliquées pour les navires croisant en Méditerranée.

Tribune.

 

La Méditerranée est la mer de tous les passages et de tous les commerces depuis l’Antiquité : elle ne représente que 1 % de la surface des mers du globe, mais elle concentre 25 % du trafic maritime et 30 % du trafic pétrolier. Sa biodiversité est unique au monde, 500 millions de personnes peuplent ses côtes et, pourtant, le retard pris dans la protection de la nature et des populations est majeur. Notre jardin commun se meurt, et nous ne pouvons rester silencieux.

Maires de communes qui entourent la mer Méditerranée – ce patrimoine, berceau de notre humanité –, nous constatons tous les jours le drame écologique qui se noue. Nous l’avons affirmé en septembre 2021 lors du congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature [à Marseille] : la mer Méditerranée est un joyau en péril.

 

Le résultat est déjà sous nos yeux, le bassin méditerranéen est en première ligne face aux changements climatiques : canicules, inondations, sécheresses, incendies dévastateurs, montée des eaux. S’ajoute à cela la pollution de l’air causée par les bateaux, parfois hors d’âge, qui la traversent, et ceux qui y sont à quai. 

Et ce sont ceux qui vivent grâce et auprès d’elle qui en paient le prix. Ces catastrophes climatiques et écologiques affectent notre nature et nos concitoyens, en particulier les plus fragiles. Face à la fatalité, nous opposons une volonté politique sans faille.

Notre mobilisation fait écho à celle des acteurs de la société civile, des Etats, de l’Union européenne et des institutions internationales.

Ensemble, nous demandons l’adoption au plus vite d’une zone de réglementation des émissions de polluants atmosphériques, dite zone ECA, en Méditerranée, pour lutter contre la pollution de l’air des navires et réduire les pluies acides qui s’abattent sur notre mer et notre littoral. [Ce dispositif impose à tous les navires circulant dans le périmètre des normes plus sévères en matière d’émissions polluantes.] Une décennie après la mise en place de zones ECA sur les côtes est et ouest de l’Amérique du Nord, après également les Caraïbes, les mers Baltique, du Nord et de Chine, il est urgent d’agir. Par cet appel, nous voulons porter la voix des citoyens qui vivent en première ligne sur toutes les rives de la Méditerranée et peser sur les discussions qui auront lieu dans quelques mois.

 

Nous, maires des villes et ports méditerranéens, ne pouvons plus accepter la pollution massive engendrée par la circulation de navires obsolètes et dangereux, qui nuit gravement à la santé des populations, contribue au réchauffement climatique, participe à la perte de la biodiversité et mine l’attractivité de nos territoires. 

Climat : Vers la désertification de la zone Méditerranée

Climat : Vers la désertification de la zone Méditerranée

 

D’après le rapport sur l’état de l’environnement et du développement en Méditerranée (RED 2020) le bassin méditerranéen est particulièrement vulnérable au réchauffement climatique et risque des dommages « mettant en danger la santé et les moyens de subsistance » des populations

Ce rapport était attendu par de nombreux experts car il concerne 21 pays riverains de la Méditerranée. Et ses conclusions font froid dans le dos. « L’exploitation des ressources et des organismes, la pollution et le changement climatique devraient exacerber les fragilités préexistantes (…), mettant en danger la santé et les moyens de subsistance », selon le rapport, dont la précédente version remonte à 2009. Ainsi, 15% des décès dans le bassin méditerranéen seraient déjà attribuables à des causes environnementales évitables, selon les données compilées.

La zone méditerranéenne est particulièrement exposée au changement climatique. Elle se réchauffe ainsi « 20% plus rapidement que la moyenne mondiale », que ce soit la température ambiante ou celle de l’eau. Ces modifications ont des conséquences directes dramatiques pour la région En terme de précipitations, les projections annoncent de jusqu’à 30% de baisse d’ici à 2080. Les saisons d’incendies vont s’allonger et la prolifération d’espèces invasives menace la biodiversité et la pêche.

L’un des points saillant de cette vaste étude est l’augmentation importante du niveau de la mer. Il pourrait atteindre de 0,5 à 2,5 mètres d’ici à la fin du siècle. Ce dernier phénomène menace les habitants des zones côtières, soit un tiers des quelques 510 millions d’habitants des pays du bassin méditerranéen. En outre, « la grande majorité des sites du patrimoine culturel sont côtiers et à basse altitude », souligne François Guerquin, alors que la région est la première destination touristique mondiale. Ce qui accentue par ailleurs d’autres pressions environnementales, comme l’urbanisation côtière, mais représente en moyenne 11% du PIB.

Tensions en Méditerranée : vers des négociations ?

Tensions en Méditerranée : vers des négociations ?

Il semble bien que l’Allemagne ait  repris en main le dossier des tensions en Méditerranée. Ainsi Angela Merkel a favorisé  la reprise de discussions entre la Turquie et la Grèce d’une part et entre la Turquie et la France d’autre part.

Mardi, Recep Tayyip Erdogan s’est ainsi entretenu par téléphone avec Emmanuel Macron, qui l’a appelé à s’engager « sans ambiguïté dans la construction d’un nouvel espace de paix et de coopération en Méditerranée », selon l’Elysée. En retour, le président turc a dit attendre de la France « du bon sens et une attitude constructive », a indiqué Ankara. Un entretien qui est en soi un signe d’apaisement, les deux chefs ayant échangé des invectives violentes à ce sujet ces dernières semaines.

 

Vendredi, déjà, le président turc s’était dit ouvert à rencontrer le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s’il voyait des signes de « bonnes intentions » de sa part. Mardi, selon la présidence, il a prévenu Angela Merkel que « l’élan visant à faire baisser les tensions et à exploiter les canaux de dialogue doit être appuyé par des mesures réciproques ».

 

Turquie : sanctions de l’UE pour ses actions de déstabilisation en Méditerranée

Turquie : sanctions de l’UE pour ses actions de déstabilisation en Méditerranée

 

La Turquie semble engagée dans un processus de déstabilisation en Méditerranée en prétextant la recherche d’hydrocarbures dans des zones très contestées.  Il s’agit pour la Turquie d’exister davantage sur les marchés énergétiques mais aussi pour le président Erdogan de réveiller le sentiment nationaliste, cela pour faire oublier la grave crise économique et politique dont il est responsable. En outre, la popularité d’Erdogan et de son clan est maintenant largement hypothéquée et cela se vérifie dans les élections

Josep Borrell, Haut représentant aux Affaires étrangères, a donc déclaré que l’UE était prête à sanctionner des navires turcs, à leur interdire l’accès à des ports européens ou à couper leur approvisionnement. Des sanctions pourraient également viser l’économie turque.

“Nous pourrions aller vers des mesures ciblant des activités sectorielles (…) dans lesquelles l’économie turque est connectée à l’économie européenne”, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Pour autant, Josep Borrell et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas ont souligné que l’UE voulait d’abord donner une chance au dialogue pour tenter d’apaiser les tensions entre la Grèce et la Turquie, qui sont toutes deux membres de l’Otan.

Ankara est également engagée dans des discussions formelles en vue d’une adhésion à l’UE mais cette procédure est également menacée et pourrait être suspendue en guise de sanction, selon des diplomates européens.

Deux diplomates européens de haut rang ont précisé à Reuters que les ministres des Affaires européennes s’étaient accordés pour laisser le dernier mot aux chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept, qui doivent se réunir pour deux jours à Bruxelles, fin septembre.

“Rien ne sera décidé avant le Conseil européen de septembre”, a déclaré l’un d’eux, tout en précisant que la Turquie pourrait aussi bénéficier d’un accès élargi au marché européen et à ses 450 millions de consommateurs si elle cessait ses opérations de prospection d’hydrocarbures.

Athènes et Ankara se disputent la souveraineté d’une zone de Méditerranée orientale riche en hydrocarbures.

Le lancement d’opérations turques de prospection sismique il y a deux semaines, avec le déploiement du navire Oruç Reis dans une zone située entre la Crète et Chypre, a exacerbé les tensions dans la région, la Grèce jugeant cette initiative illégale car empiétant sur son domaine sous-marin.

Méditerranée: la Turquie provoque

Méditerranée: la Turquie provoque

Il est clair que Erdogan cherche la provocation après ses déboires économiques et politiques. Il compte en effet sur une résurgence du nationalisme pour ressouder une opinion aujourd’hui très divisée et très critique à son égard. Dans une notice maritime (Navtex) publiée jeudi, la marine turque a indiqué qu’elle mènerait des «exercices de tir» le 1er et le 2 septembre au large d’Iskenderun, dans une zone située au nord-est de l’île de Chypre. Malgré les appels à la désescalade, des manoeuvres militaires rivales, incluant d’un côté des navires de guerre turcs et américains, et de l’autre des bâtiments grecs, chypriotes, français et italiens, ont eu lieu mercredi en Méditerranée orientale.

La découverte d’importants gisements gaziers ces dernières années a aggravé des disputes anciennes entre la Grèce et la Turquie leurs frontières maritimes. «Nous continuerons ces activités (de recherche d’hydrocarbures) aussi longtemps que ce sera nécessaire. Il n’y a pas de date limite», a affirmé jeudi le ministre turc de la Défense Hulusi Akar dans un entretien à l’agence de presse étatique turque Anadolu.

Hulusi Akar a par ailleurs accusé jeudi la France de contribuer à l’escalade en Méditerranée orientale en déployant des avions de guerre à Chypre pour exprimer son soutien à Athènes. «Le temps des caïds est révolu. Vous n’avez aucune chance d’obtenir quoi que ce soit de nous en agissant de la sorte», a-t-il affirmé. Akar a en outre appelé la Grèce à un dialogue direct avec la Turquie. «Nos voisins grecs devraient savoir qu’ils ne pourront rien obtenir en appelant les pays comme la France (…) Nous, les Turcs et les Grecs, devons résoudre nos problèmes nous-mêmes par le dialogue».


Erdogan cherche la provocation en Méditerranée

Erdogan cherche la provocation en Méditerranée

 

 

De toute évidence , Erdogan cherche la provocation pour redorer son blason terni par une crise économique et politique en Turquie. Ils provoque ainsi la Grèce et l’union européenne pour nourrir le sentiment nationaliste turc. Cette fois Erdogan annonce  une extension des opérations de recherche de pétrole près de Chypre. Le message de la Turquie éclaire «Nous déconseillons fermement de se rendre dans la zone de recherche», met en garde la marine turque . L’annonce de l’extension de ces opérations intervient dans un contexte de tensions croissantes en Méditerranée orientale, où la découverte ces dernières années d’importants gisements gaziers a aiguisé l’appétit de la Turquie.

La semaine dernière, Ankara a déployé le navire de recherche sismique Oruç Reis, escorté par des bâtiments de guerre, dans une zone revendiquée par la Grèce, suscitant la colère d’Athènes et la préoccupation de l’UE. L’Oruç Reis, qui a été déployé entre Chypre et l’île grecque de Crète, doit mener ses opérations jusqu’au 23 août.

Réagissant à l’annonce turque dimanche, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a appelé Ankara à cesser «immédiatement» ses recherches de gisements gaziers. L’extension des activités turques au large de Chypre accroît «regrettablement les tensions et l’insécurité», a ajouté M. Borrell dans un communiqué.

. La France, dont les rapports avec la Turquie se sont tendus ces derniers mois, a renforcé jeudi sa présence militaire en Méditerranée orientale pour soutenir Athènes.

Méditerranée : la poubelle de l’Europe

Méditerranée : la poubelle de l’Europe  

Méditerranée : la poubelle de l’Europe ; en effet   la Méditerranée est la mer la plus polluée d’Europe, malgré une hausse modérée depuis 2009 de la quantité de déchets marins qui s’y trouvent, révèle mercredi 24 juillet l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), qui tente de caractériser cette pollution, et notamment les déchets flottants, en les photographiant.

L’Ifremer a mené, entre 1994 et 2017, une vaste étude de suivi des déchets marins méditerranéens: « Si la quantité de déchets marins en Méditerranée fluctue chaque année, elle affiche néanmoins une augmentation globale depuis 2009″, annonce dans un communiqué l’institut basé à Brest, relevant la présence de sacs et bouteilles plastiques, canettes métalliques et emballages alimentaires, cordes synthétiques et filets de pêche ou encore vêtements.

« Dans les années 90, leur densité fluctuait autour de 100 déchets par km2″,note Olivia Gérigny, océanographe au centre Ifremer de Toulon et auteure principale de l’étude publiée sur le site du Marine Pollution Bulletin. « Depuis 2012, cette densité se situe plutôt autour de 200 déchets par km2, avec un maximum de près de 300 atteint en 2015. Le plastique représente plus de 60% de ces déchets », affirme la chercheuse, pour qui cette hausse s’explique par une augmentation de la production de plastique sur la période, mais aussi un recensement plus systématique.

Ces macro-déchets ont été recensés sur près de 90% de la surface échantillonnée dans les deux zones d’étude: le golfe du Lion et la côte orientale corse. « La Méditerranée est la mer européenne la plus polluée par les déchets », assure Olivia Gérigny, soulignant que dans une étude comparable menée en mer du Nord, les densités annuelles restaient inférieures à 50 déchets par km2.

Des déchets ont été retrouvés dans les 30 canyons sous-marins étudiés, selon l’Ifremer, qui note deux autres zones principales d’accumulation: au large de Marseille et au nord-est de la Corse.

 

Migrants : SOS Méditerranée « incohérences » de l’UE (SOS Méditerranée)

Migrants : SOS Méditerranée « incohérences » de l’UE (SOS Méditerranée)

 

L’organisation humanitaire SOS Méditerranée a dénoncé samedi les “contradictions et les incohérences” des décisions prises dans l’Union sur ce dossier brûlant. L’une d’entre elles concerne sans doute l’escale de l’Aquarius à Marseille, une escale seulement technique car la France refuse le débarquement qui aura lieu en Espagne. Pourtant la France a promis d’accueillir certains migrants de ce bateau. “Il n’y a aucune lisibilité dans ce modèle. C’est absolument flou et on ne peut pas repartir dans ces conditions”, a dit à la presse la co-fondatrice et directrice générale de SOS Méditerranée, Sophie Beau. “Il y a une espèce de criminalisation des ONG. Mais le droit maritime et humanitaire s’applique en Méditerranée”, a-t-elle ajouté. La directrice de SOS Méditerranée a dit “vouloir prendre le temps” pour éclaircir des décisions qui ne sont pas simplement une question française mais européenne. Le président de l’association humanitaire, Francis Vallat, a évoqué le “contexte extraordinairement changeant et confus” dans lequel les membres de l’Aquarius, actuellement en escale technique à Marseille, ont été “embarqués” contre leur gré. “L’issue du Conseil européen et l’officialisation par l’Organisation maritime internationale d’un Centre de coordination des sauvetages en Libye ajoutent aux contradictions et incohérences du cadre dans lequel s’effectuent les secours en Méditerranée centrale. Il est urgent de revenir à une lecture stricte du droit comme unique et seul fondement à l’assistance des personnes en danger”, a-t-il souligné. “Le fait de criminaliser et de décrédibiliser les opérations de sauvetage n’est qu’un écran de fumée pour détourner l’attention de ce qui se passe en Méditerranée”, a ajouté le médecin MSF à bord de l’Aquarius, David Beversluis. “Nous sommes donc en colère et extrêmement frustrés que les dirigeants européens ne voient pas ces personnes en détresse, qu’ils ne s’inquiètent pas des corps des morts qui flottent en mer.” Pour les ONG, les autorités politiques se sont dédouanées de leurs responsabilités morales de sauver les personnes en situation de détresse en Méditerranée.

La Méditerranée sert de poubelle

La Méditerranée sert de  poubelle

C’est en mer Méditerranée que l’on observe le plus haut taux de concentration de plastiques, 250 milliards de micro plastiques. Ces particules peuvent être d’une taille infime, invisible à l’œil nu, certains éléments pouvant être pathogènes. L’association WWF France abonde, clamant que la Méditerranée est en «burn out». Thierry Lavoux, de Plan Bleu, affirme que «700 tonnes de déchets sont déversés en Méditerranée tous les jours».  «La Méditerranée est une poubelle», estime  Thierry Lavoux, président de l’ONG Plan Bleu. Mer à demi-fermée, elle est considérée comme la plus polluée au monde. Elle ne représente que 1% des eaux internationales mais c’est l’une des principales routes maritimes au monde avec 30% des navires qui y naviguent. D’après l’organisation de défense de l’Environnement WWF, ce flux devrait doubler d’ici à 2030. A cela, il faut ajouter chaque été quelque 250 millions de touristes qui se pressent sur les côtes méditerranéennes, désormais la première destination estivale au monde. Une place qui devrait se confirmer à l’avenir puisque WWF table sur 500 millions de touristes à l’horizon 2030.   Une nouvelle donne est à prendre en compte avec le pétrole. Depuis quelques années, la découverte de gisements pétroliers se multiplie dans la partie méridionale d’une mer riche en ressources naturelles. En 2015, l’exploitant italien ENI annonçait la découverte du plus grand gisement de la mer Méditerranée, au large de l’Egypte, de quoi assurer des décennies de réserves à ce pays. Mais l’exploitation du pétrole offshore, c’est-à-dire dans les eaux, a des conséquences néfastes sur l’écosystème méditerranéen. En mai 2015, la ville de Gênes, en Italie, et la Côte d’Azur étaient menacées par une marée noire, après la fuite d’un oléoduc près de la ville italienne. De son côté, la WWF estime que 20% de la mer est occupée par l’activité de forages qui «pourrait progresser de 60% entre 2010 et 2010, passant de 0,7 millions de barils par jours à 1,12 million».

Record de migrants morts en Méditerranée

Record de  migrants morts en Méditerranée

 

 

Un double record celui du nombre de migrants depuis le début de l’année et celui du nombre de morts noyés en Méditerranée. De quoi illustrer l’impuissance de l’Europe d’une part à mettre en œuvre une politique de migration régulée, d’autre part à empêcher des drames humains tellement banalisés que les médias n’en parlent pratiquement plus. La problématique n’est évidemment pas simple car la vague de migration est liée d’une part au conflit du Moyen-Orient,  d’autre part à la misère économique notamment en Afrique de l’Est et dans les régions du Sahel. Pour avoir déstabilisé les dictatures en place ( Libye, Irak Syrie)  les occidentaux ont créé les conditions d’un terrible exode, exode par ailleurs souvent mortel. Second facteur négatif l’incapacité totale de l’Occident à mettre en œuvre des politiques de développement pour favoriser les économies locales et maintenir les populations sur place. En cause,  l’insuffisance des moyens de la politique de développement et des institutions dont certains représentants confondent coopération et tourisme ;  dans le même temps où de très petites structures privées se battent avec de très petits moyens pour des résultats autrement plus significatifs. Près de 2.900 migrants sont morts en tentant de traverser la Méditerranée au cours du premier semestre 2016, le plus meurtrier jamais enregistré, rapporte vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le nombre de décès en mer a presque doublé par rapport aux six premiers mois de 2015, où 1.838 migrants avaient péri ou avaient été portés disparus. En 2014, l’OIM avait comptabilisé 743 morts au premier semestre. Les six premiers mois de cette année, 225.665 migrants ont atteint les côtes italiennes, grecques, chypriotes ou espagnoles. L’année dernière à la même période, l’OIM dénombrait 146.000 arrivées par la mer.

(Avec Reuters)

Méditerranée : Mort de 40 migrants dans l’indifférence

Méditerranée : Mort de 40 migrants dans l’indifférence

Encore une tragédie en Méditerranée avec 40 migrants morts  d’asphyxie dans la cale d’un bateau d’un bateau de pêche, a annoncé la marine italienne samedi. Depuis le début de l’année ce sont plusieurs milliers de morts qui ont été enregistrés. Des victimes de la guerre, des conflits religieux et de la famine. Jusqu’à maintenant l’Europe s’est montrée incapable d’apporter une solution efficace et humaine pour gérer cette migration. Pour résumer chaque pays se limite à tenter de repousser les migrants dans le pays voisin. L’action de l’union européenne ce caractérise par une grande indigence, elle est très critiquée même par l’ONU. Il est évident qu’une réflexion reste à entreprendre pour élargir la problématique de l’immigration. La question n’est pas simple car de nombreux facteurs explicatifs sont à prendre en compte (impact des anciennes colonisations, pillage des ressources des pays concernés, corruption, interventions militaires déstabilisatrices, lutte contre l’État islamique, conditions de circulation à l’intérieur de l’Europe, efficacité de l’aide au développement etc.) Les dernières  victimes de la méditerranée  étaient 40 probablement mortes d’avoir inhalé des émanations de carburant alors qu’une voie d’eau s’était déclarée dans la cale du bateau, a expliqué le capitaine du navire qui a porté secours aux naufragés. Le commandant Massimo Tozzi a précisé que les membres de son équipage ont découvert les corps des victimes baignant « dans l’eau, le carburant et des excréments humains » dans la cale. L’amiral Pierpaolo Libuffo, chef des opérations de secours menées par la marine italienne, a annoncé sur la télévision italienne que 312 survivants, dont 45 femmes et trois enfants, avaient été récupérés. Les corps de sept migrants ont été transférés sur le navire de secours et une trentaine d’autres se trouvaient toujours dans la cale, a-t-il ajouté. Le bateau de pêche a été remorqué en direction de l’île de Lampedusa. Les migrants qui sont arrivés en Italie ont raconté que les passeurs opérant en Libye exigeaient entre 1.200 et 1.800 dollars par personne pour une place sur le pont d’un bateau. Le prix est divisé par deux pour ceux qui acceptent de faire le trajet dans la cale. Mardi soir, une cinquantaine de migrants qui se trouvaient à bord d’un canot pneumatique ont été portés disparus en mer tandis que près de 2.000 personnes ont été secourues au cours de la semaine.

 

Migrants : 200 morts dans un naufrage en Méditerranée dans l’indifférence générale

Migrants : 200 morts dans un naufrage en Méditerranée dans l’indifférence générale

Un nouveau naufrage a fait 200 morts au large de la Libye. Depuis le début de l’année c’est environ 2000 migrants qui sont ainsi décédés dans des conditions identiques ;  des drames qui pourtant suscitent peu d’intérêt dans une Europe  incapable de définir une politique. Faut-il rappeler que l’Europe et la France en particulier sont largement responsables de la déstabilisation politique de la Libye. Depuis le départ de Kadhafi la porte a été largement ouverte à l’État islamique et autres factions rebelles.   »Nous assistons à un génocide provoqué par l’égoïsme européen », a déclaré Leoluca Orlando, le maire de Palerme, à l’arrivée du bâtiment de la marine irlandaise « LE Niamh », à bord duquel se trouvaient environ 370 survivants du naufrage ainsi que 25 corps, dont ceux de plusieurs enfants. Leoluca Orlando, qui s’exprimait à la télévision italienne, a appelé les pays européens à empêcher de nouvelles tragédies et à accueillir un plus grand nombre de réfugiés fuyant la guerre. Des bâtiments des marines italienne et irlandaise et de l’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières (MSF) ont sauvé environ 400 personnes embarquées à bord du bateau qui a chaviré mercredi au large des côtes libyennes. On estime que le bateau pourrait avoir pris la mer avec jusqu’à 600 passagers. Les secouristes n’ont retrouvé aucun autre survivant jeudi. En fin de journée, des bâtiments italiens restaient dans la zone du naufrage pour poursuivre les recherches, a dit un porte-parole des garde-côtes.  D’après les premières estimations, 700 personnes se trouvaient à bord de l’embarcation, mais les témoignages de survivants, en majorité des Syriens fuyant la guerre civile dans leur pays, ont conduit à revoir ce chiffre à la baisse et il pourrait encore être réduit. La police italienne a annoncé avoir procédé à cinq arrestations, des hommes soupçonnés d’avoir piloté le bateau et d’être impliqués dans les réseaux de passeurs.

 

Sondage migrants méditerranée: l’Europe inefficace pour 66% des français

Sondage migrants méditerranée: l’Europe inefficace pour 66% des français

U sondage qui confirme l’inertie et d’une certaine manière l’hypocrisie de l’Europe à l’égard des migrants de Méditerranée. Selon cette étude, 66% des Français ne font pas confiance à l’Europe pour éviter des drames en Méditerranée. Pour eux, l’UE est le plus souvent perçue comme étant en théorie le bon échelon pour la prise de décision en matière de politiques internationales, mais se révèle « inefficace » dans la pratique. Ce manque de confiance est très marqué chez les sympathisants de droite (76%), et reste majoritaire chez les sympathisants de gauche (53%), « traditionnellement moins eurosceptiques », selon les sondeurs. Ces derniers n’interprètent pas ce résultat comme « un rejet de l’Europe », mais plutôt comme le constat de son impuissance pour régler ce genre de situations. Selon cette étude, les Français souhaitent que les dirigeants européens adoptent une « ligne dure » et sont majoritairement favorables à une intervention militaire contre les passeurs. Cette mesure, que l’Europe ne prendrait qu’avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU, est soutenue par 59% des Français et elle n’est pas polémique puisqu’elle est approuvée par 67% des sympathisants de droite et 60% de ceux de gauche. Enfin, les Français montrent plus de sévérité à l’égard des populations concernées par l’immigration. 76% de nos concitoyens estiment qu’il faut durcir les conditions de régularisation des migrants en Europe plutôt que de les alléger. Quasiment tous les sympathisants de droite le pensent (90%) et une majorité de sympathisants de gauche (53%) est sur cette ligne. Odoxa note un basculement opéré durant la crise économique de 2008. Avant cela, les Français étaient majoritairement favorables à la régularisation des sans-papiers. Ils y sont devenus majoritairement hostiles.

Migrants méditerranée : une rustine comme plan

 

 

C’est véritablement nen rustine ce plan de 9 millions mensuels de L’Union européenne. En outre se pose la question de la faisabilité de l’opération qui consiste notamment  à détruire les bateaux  des passeurs mais évidemment lorsqu’ils sont vides de passagers.  Cela peut quand même dissuader mais d’autres filiales par d’autres voies se mettront en place. L’ONU prévoit ‘ailleurs qu’environ 500 000 migrants tenteront leur chaque en 2014. Un plan en tout cas qui ne traite pas la racine du mal, notamment la lute contre l’Etat Islamique, le rétablissement de la paix et la question  du développement. En fait l’Europe n’a aucune politique étrangère ( ni de défense) et réagit de manière tés partielle et limitée à la question des violences, de la faim et de la déstabilisation politique dans certains pays. L’Europe a donc a annoncé jeudi soir qu’elle triple le budget de son opération de surveillance et de sauvetage en mer Triton, actuellement de trois millions d’euros par mois, pour prévenir de nouveaux drames de l’immigration en Méditerranée. Pour ne pas être ridicule l’Europe  décidé de moyens à la hauteur de ce que l’Italie faisait seule dans l »opération « mare Nostrum ».   « Nous voulons agir vite, ce qui signifie tripler les ressources financières » de cette opération, a déclaré avec uen certaine hypocrisie  la chancelière allemande Angela Merkel, au terme d’un sommet de dirigeants européens convoqué après le naufrage d’un chalutier qui a fait entre 800 et 900 morts en Méditerranée dimanche dernier.  Les 28 étaient réunis pour un Conseil européen extraordinaire convoqué après le naufrage de ce chalutier dans la nuit de samedi à dimanche au large des côtes libyennes, qui a fait jusqu’à 900 morts. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a précisé que le budget de la mission « Triton » de l’Union en Méditerranée serait désormais équivalent à celui de l’ex-mission italienne « Mare Natrum« , un programme déjà insuffisant.

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