Archive pour le Tag 'médiocrité'

Ligue 1 foot: Compte tenu de la médiocrité aucun candidat pour téléviser

Ligue 1 foot: Compte tenu de la médiocrité aucun candidat pour téléviser


La ligue de football le français espérait une recette d’un milliard pour la télévision des matchs mais aucun candidat n’a voulu prendre le risque de répondre à l’appel d’offres. La preuve que la médiocrité générale du football français qui n’attire pas vraiment les mordus du sport a des conséquences économiques.

Sans discussion possible le spectacle offert par le championnat français n’a rien à voir avec d’autres championnats notamment évidemment le championnat anglais .

Le foot français joue aujourd’hui en deuxième division au plan des clubs loin derrière les Anglais, les Allemands, l’Espagne et même l’Italie.

La France joue en deuxième division comme le prouve d’ailleurs les résultats particulièrement médiocres dans les différentes compétitions européennes. En règle générale, tous les clubs français sont à peu près éliminé de ces compétitions vers la fin de l’année.

Il y a une vraie réflexion engagée à propos de la faiblesse du niveau du football français en club. On objectera que les résultats de l’équipe de France, eux, sont notoirement plus satisfaisants. Sans doute en raison du fait que la plupart des joueurs jouent précisément dans les grands championnats étrangers avec notamment un autre engagement physique.

L’absence de candidat pour télévisé les matcha constitue un camouflet pour le foot français. « Aucun des cinq lots » des droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 n’a été attribué aux enchères mardi, a annoncé la Ligue de football professionnel (LFP), précisant que le « processus de commercialisation » allait se poursuivre. « Après avoir reçu plusieurs offres qualitatives et dispositifs de garantie financière sur l’ensemble des lots 1 à 5, LFP Media indique qu’aucun des cinq lots n’a été attribué ce jour, conformément aux dispositions de l’appel à candidatures Ligue 1 », écrit la LFP dans un communiqué.

Des négociations de gré à gré entre la LFP et les médias intéressés vont désormais commencer, et pourraient durer plusieurs semaines. Parmi les candidats pressentis, Prime Vidéo, beIN Sports, la plateforme de streaming sportif DAZN ou encore Apple. Canal+ pourrait aussi se réinviter dans la danse, alors que le président du directoire du groupe Maxime Saada avait prévenu la Ligue que la chaîne cryptée ne participerait pas aux enchères, fin septembre.

Leurs conditions « ont achevé de nous convaincre que votre seul objectif était d’en écarter Canal+ et de favoriser Amazon », avait-il écrit dans le courrier révélé par L’Equipe. « Vous n’avez eu de cesse de pénaliser Canal+ ». Ces enchères infructueuses sont un premier revers pour le président de la LFP, Vincent Labrune. Il avait dit espérer, cet été, atteindre un milliard d’euros de droits TV à redistribuer aux clubs professionnels, en comptant la vente des droits vers l’étranger – dont l’appel d’offres a été lancé le 6 octobre.

(avec AFP)

zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

En zone euro, la productivité, c’est-à-dire la richesse produite par emploi, est très loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise. Selon une nouvelle étude d’Allianz Trade dévoilée ce jeudi 4 mai, les gains de productivité sont en chute libre en zone euro. En cause la désindustrialisation mais aussi des emplois de moindre qualité notamment dans les services.

. Les économistes d’Allianz évoquent des phénomènes de « rétention » dans certains secteurs. Pendant la pandémie, de nombreux Etats européens ont mis en place des mesures d’urgence pour soutenir les entreprises et les salariés. Parmi les dispositifs employés, le chômage partiel a notamment permis d’éviter une hécatombe et des destructions de postes par millions. « Il y a sûrement eu des rétentions de main d’œuvre dans certains secteurs », a déclaré l’économiste de l’OFCE, Eric Heyer, lors d’un point presse.

« L’industrie n’a pas ajusté l’emploi à la conjoncture. Notamment dans la fabrication du matériel de transport, les entreprises ont préféré attendre une baisse des tensions sur l’approvisionnement des pièces plutôt que de débaucher , a-t-il ajouté. Dans les services, il y a sans doute un moindre recours aux heures supplémentaires ». La poursuite des aides aux entreprises a pu favoriser le maintien « d’entreprises zombies ». « Beaucoup d’entreprises ont été maintenues sous perfusion et auraient dû faire faillite sans les aides », a indiqué Mathieu Plane également économiste à l’OFCE.

L’autre facteur avancé par quelques économistes est le volume de travail par salarié. «Malgré les tensions sur le marché du travail, la durée du travail n’est pas revenue à son niveau d’avant crise. Cela permet de créer du travail », a ajouté Mathieu Plane. Le chercheur a également pointé le développement de l’apprentissage en France qui a sans doute contribué à la baisse de la productivité dans les entreprises. En effet, les apprentis sont comptabilisés dans les effectifs des entreprises alors qu’ils passent un volume de temps important en formation.

Enfin, les emplois créés peuvent également jouer en défaveur de la productivité. L’expansion des emplois de services aux entreprises (marketing, communication et à la personne (santé, enfance, vieillesse, livraisons) en Europe ne peuvent pas vraiment contribuer à améliorer les gains de productivité contrairement aux emplois industriels.

En outre, la précarisation du marché du travail avec des emplois de faible qualité et des revenus peu valorisés ne permettent pas non plus d’améliorer les gains de productivité alors que la rotation de la main d’œuvre est souvent élevée sur certains postes. Reste à savoir si le paradoxe d’une faible croissance riche en emplois va se prolonger.

Bac: «Jusqu’où la médiocrité ?»

Bac: «Jusqu’où  la médiocrité ?»

 

En 1995, il y avait 75% de réussite et dix ans plus tard quasiment 80%, puis 88% en 2015, et plus de 90% en 2020 et 2021.

Dans les années 50 ont comptait 5 % de bacheliers dans une génération pour plus de 80 % dans les années 2020.Le problème, c’est qu’on a perdu en qualité ce qu’on a gagné en quantité. La romancière Sylvie Germain s’interroge pour savoir jusqu’où ira la médiocrité

«On n’élabore pas grand-chose intellectuellement quand on a une mauvaise maîtrise de sa langue, de sa structure et de son vocabulaire», déclare Sylvie Germain.  dans le Figaro. 

ENTRETIEN - La romancière Sylvie Germain, menacée de mort par des élèves après une épreuve du bac de français sur l’une de ses œuvres, défend l’importance d’«éveiller leur intérêt pour le vocabulaire, la saveur et la force des mots».

En juin dernier, un extrait du roman Jours de colère (Gallimard) de Sylvie Germain a été proposé aux candidats du bac de français. Un texte «trop difficile» à analyser selon certains élèves, qui se sont déchaînés sur les réseaux sociaux au point de menacer de mort la romancière.

- Certains lycéens ont considéré que votre texte (tombé au bac français général) et celui de Leïla Slimani (au bac professionnel) étaient «trop difficiles». L’étaient-ils?

Sylvie GERMAIN. - Je reste dubitative, ces textes ne présentent pas de difficultés, ils n’ont rien d’hermétique. Faudrait-il désormais proposer au bac des extraits de livres pour enfants? Et ensuite, au bac de philosophie, que feront-ils devant un texte de Platon, Kant ou Sartre? Faut-il baisser les bras à mesure que baisse le niveau de certains élèves? Jusqu’où ira-t-on dans la facilité, la médiocrité?

Il vaudrait mieux donner tôt le goût et l’intelligence de la lecture aux élèves, éveiller leur curiosité et leur intérêt pour le vocabulaire…

Produits alimentaires : toujours davantage de sucre pour cacher la médiocrité

 

Produits alimentaires : toujours davantage de sucre pour cacher la médiocrité

En dépit des annonces et des produits qualifiés sans sucre ajouté, nombre de produits alimentaires contiennent  toujours autant de sucre sinon  davantage. L’objectif du sucre excessif ( comme le sel) est évidemment de masquer la mauvaise qualité des produits.  L’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) vient par exemple de publier une étude sur les yaourts et desserts lactés dans laquelle elle dénonce la présence de taux de sucre très élevés. Les desserts lactés d’origine animale (crèmes, mousses, flans…) contiennent ainsi l’équivalent de 4 morceaux de sucre pour un pot de 125g. D’ailleurs, certains sont tellement sucrés qu’ils ne devraient même pas être considérés comme des « produits lactés ».

De multiples études ont démontré que le sucre favorisait, outre le diabète et l’obésité, de nombreuses autres maladies. En augmentant le taux de triglycérides et de cholestérol, le sucre fait le lit de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires. Le sucre favorise également le développement de certains cancers : côlon, estomac, pancréas, utérus et sein.

Dans l’intestin, en attaquant la flore bactérienne, il affaiblit nos défenses immunitaires. Le sucre favorise également la fermentation intestinale et crée un milieu propice au développement de mycoses intestinales et des cellules cancéreuses. Enfin, le sucre entraîne un vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme, y compris de la peau.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), reprenant la même démarche que celle qui a entraîné la réduction du taux de sel dans les aliments, a pour objectif d’obtenir une diminution de 25 % par jour (soit 20 g) de la consommation de sucres simples (par exemple, le saccharose, le glucose, le fructose), particulièrement les sucres simples ajoutés.

Si les recommandations quant aux apports en glucides totaux demeurent inchangées (50 à 55 % des apports énergétiques journaliers), il s’agit de diminuer nettement le pourcentage de sucres simples et d’augmenter le pourcentage de glucides complexes, sources d’amidon. Ces glucides complexes dont notre organisme à impérativement besoin et que nous apportent le pain, les céréales, les pommes de terre et autres féculents.

La baisse de sucre, et plus globalement la volonté d’améliorer la qualité nutritionnelle des produits, est surtout liée à la mise en place du Nutri-Score depuis 2016. Ce système d’étiquetage nutritionnel (de A pour les aliments les plus sains à E pour ceux qui contiennent de fortes teneurs en sel, sucre ou matière grasse par exemple) est devenu un réflexe d’achat pour les consommateurs et donc, un argument marketing.

Audiovisuel : Multiplication des chaînes et TNT : gouffre financier et médiocrité

Audiovisuel : Multiplication des chaînes et TNT :  gouffre financier et médiocrité

 

 

La multiplication des chaînes surtout les canaux y compris la TNT génèrent nombre de situations déficitaires pour les chaînes. Cette multiplication était justifiée par un souci de diversité. Or compte tenu de l’éclatement de l’audience et des difficultés financières les chaînes sont contraintes au contraire de ce copier mutuellement et de tirer le niveau vers le bas. Ainsi tous les journaux d’info se ressemblent puisqu’ils ne sont que copie conformes des agences de presse. Les films et séries repassent sans fin. Les jeux se ressemblent tous quant à la production elle est réduite à pas grand-chose étouffé par des productions étrangères à bas prix. Conséquence aussi l’envahissement de la pub partout comme aux États-Unis. Depuis leur lancement, le 12 décembre 2005, les «petites» chaînes censées injecter de la diversité dans le paysage audiovisuel français ont surtout servi à plomber les comptes. Cumulées, leurs pertes d’exploitation atteignaient près d’1,4 milliard d’euros en 2019, selon les chiffres des bilans financiers annuels des chaînes gratuites du CSA.

 

La première génération, composée de BFMTV, C8, CStar, CNews, Gulli, NRJ 12, TMC, TFX et W9, auxquelles s’ajoute LCI, passé en gratuit, a totalisé plus de 1 milliard d’euros de pertes. La seconde vague de chaînes (6ter, Chérie 25, RMC Story, RMC Découverte, TF1 Séries Films et L’Équipe, lancé en 2012), affichent de leur côté 367 millions d’euros de pertes d’exploitation… Durant l’exercice 2019, «sept chaînes de la TNT étaient bénéficiaires» contre trois seulement, quatre ans plus tôt, remarque le CSA. Il y a certes du mieux. De là à crier victoire, on en est loin.

« L’humour , une violence »( F. Beigbeder) …. et la médiocrité ?

« L’humour ,  une violence »( F. Beigbeder) …. et  la médiocrité ?

 

4:Frédéric Beigbeder , écrivain mondain de la droite bête et méchante condamne la dictature du rire  qui d’après lui sévit partout en France dans les médias, la politique et plus généralement dans la société. C’est vrai, qu’il n’y a guère de motifs de  se divertir  même de manifester son intérêt à l’égard d’ une œuvre sorte de cocktail de sensationnalisme, de recettes de pub et  de préoccupations superficielles de l’ ancien de Sciences-po. L’intéressé est un pur produit de la démarche marketing qu’il dénonce par ailleurs. Son talent se réduit à ses relations dans les médias.  jamais dans ses propos, il n’a été capable de faire preuve de la moindre intelligence, la moindre originalité. Des propos plats, réactionnaires souvent et surtout caractérisés par une absence de talent. Du coup, assez aigri ,  l’intéressé commence à fatiguer son auditoire des salons  mondains. Sans doute aussi parce qu’il  ne témoignent pas lui-même  de la moindre goutte d’humour  , qu’il est particulièrement ennuyeux en plus d’être sentencieux voir moralisateur. Sa fausse provocation n’est que  l’outil classique pour promouvoir des œuvres assez nulles. On pourrait dire que Frédéric Beigbeder est à la littérature ce que McDo est à la gastronomie. Pour preuve cette interview  sur Europe 1.  « Quand l’humour devient la norme, c’est qu’on est complètement paumés. » Invité de La voix est livre dimanche, Frédéric Beigbeder a évoqué son dernier livre, L’homme qui pleure de rire (Grasset), un roman aux faux airs de pamphlet. Il y dresse une critique acerbe de la « dictature du rire » qui régit selon lui les sociétés contemporaines.  »Aujourd’hui, la drôlerie est obligatoire. Les présentateur plaisantent, les hommes politiques badinent, les chauffeurs de taxi galéjent, même les pilotes d’avion tentent des blagues au micro », écrit-il dans son livre, dont la couverture, dénuée de titre, est floquée d’un large « smiley » hilare.

« La grand rigolade est universelle », soupire Frédéric Beigbeder au micro d’Europe 1. L’écrivain voit dans cet humour « sacré » une manière d’éviter de faire face aux vrais problèmes. « C’est une forme de fuite devant apocalypse. Toujours plaisanter, sans jamais rien faire pour changer les choses… On veut fuir dans les blagounettes », regrette-il.

L’humour, selon lui, envahit même la politique, et souvent, aujourd’hui, pour le pire. « Ça a commencé avec Coluche en France, puis il y a eu l’élection de Beppe Grillo en Italie. Donald Trump est un animateur de télé-réalité, et Boris Johnson et surnommée ‘Bojo le clown’ en Angleterre. Sans oublier Volodymyr Zelensky, humoriste élu président de l’Ukraine », énumère-il. « L’humour est devenu un système. »

Après de tels propos il n’y a vraiment pas matière à rire mais plutôt à pleurer !

 

Connaissances mathématiques des élèves : un rapport pour sortir la France de la médiocrité

Connaissances mathématiques des élèves : un rapport pour sortir la France de la médiocrité

Les Français derniers en maths et en sciences, un classement qui confirme le recul régulier du niveau scolaire des Français lors d’évaluation au plan mondial (PISA). (Classement jeunes de 15ans). En cause notamment,  la dictature du pédagogisme  qui privilégie la méthode par rapport a l’apprentissage des savoirs fondamentaux et aussi la manque de formation (sans doute aussi de qualification et de rémunération) des enseignants. Le mathématicien Cédric Villani, médaillé Fields et député La République en marche, ainsi que Charles Torossian, inspecteur général de l’Éducation nationale, remettent lundi 12 février à 11 heures au ministre de l’Éducation un rapport visant à redonner le goût des maths et améliorer leur enseignement à l’école. Dernier classement en date, publié en 2013, à partir des données recueillies en 2012. La France est arrivée à la 25e place sur 65 :

Rang Pays Score
1 Shanghaï-Chine 613
2 Singapour 574
3 Hong-Kong-Chine 561
4 Taipei chinois 560
5 Corée 554
6 Macao-Chine 538
7 Japon 536
8 Liechstentein 535
9 Suisse 531
10 Pays-Bas 523
11 Estonie 521
12 Finlande 519
13 Pologne 518
13 ex. Canada 518
15 Belgique 515
16 Allemagne 514
17 Viêt-nam 511
18 Autriche 506
19 Australie 504
20 Irlande 502
21 Slovénie 501
22 Nouvelle-Zélande 500
22 ex. Danemark 500
24 République tchèque 499
25 France 495
26 Royaume-Uni 494

 

 

L’enquête internationale Timss, elle,  porte  sur les résultats d’élèves en mathématiques et en sciences. « Timss », pour « Trends in mathematics and science study » (étude sur les tendances en mathématiques et en science), scrute tous les quatre ans la performance du système scolaire de pays du monde entier, et ce depuis 20 ans. Moins connus en France que l’enquête Pisa, ses tests de niveau reconnus à l’échelle internationale ont décelé de sérieuses difficultés chez les CM1, et des Terminales S en régression. Une association internationale de chercheurs, l’IEA, organise ces tests. Les 4 870 élèves testés au sein de l’échantillon français ont obtenu le score moyen de 488 points pour les maths et 487 points pour les sciences. Soit un résultat inférieur aux moyennes internationale (500) et européenne (525).  . L’enquête a été réalisée au printemps 2015 auprès de dizaines de milliers d’enfants en quatrième année de scolarité obligatoire (CM1 en France), dont quelque 5.000 en France.  Pour la seule Union européenne, la France est tout en bas, juste après la Slovaquie. L’Irlande du Nord, l’Irlande et l’Angleterre sont sur le podium.  En sciences, les cinq pays d’Asie cités plus haut sont également en tête, suivis par la Russie. La Finlande, premier pays de l’UE, est au 7e rang. Pour la seule UE, la France est avant-dernière, juste avant Chypre.

 

2017 : des électeurs complices de la médiocrité des débats

2017 : des électeurs complices de la médiocrité des débats

La mise en cause du système politique est légitime, de même que la critique de ses responsables. Une crise dont les facteurs explicatifs sont conjoncturels mais aussi structurels. Au plan conjoncturel, la nature et l’ampleur de la crise économique interrogent  évidemment sur la capacité des candidats à engager des réformes à la hauteur des enjeux. Des candidats dont l’origine sociologique est mal préparée pour traiter de telles questions. Parmi ces candidats, la quasi-totalité n’a jamais été voir mis les pieds dans une entreprise. Il faut aussi prendre en compte des facteurs plus structurels liés aux modalités actuelles de la démocratie qui font émerger le plus souvent des apparatchiks, des bavards et des marchands d’illusions. En l’état actuel des sondages, une majorité des électeurs se dégage en faveur de candidats complètement irresponsables et farfelus. Cela en raison des critiques- souvent justifiées-  qu’ils émettent à l’égard  des gestions précédentes depuis une trentaine d’années mais tout autant en raison des promesses faites à toutes les catégories socioprofessionnelles. C’est en cela que les électeurs eux-mêmes portent aussi une responsabilité vie vis-à-vis des risques que font courir ces candidats incompétents et dangereux. On peut évidemment justifier la critique des gestions antérieures tellement les résultats sont déficients tant en matière de croissance d’emploi ou  d’équilibre financier. Mais par désir de changement, vouloir s’en remettre à des programmes illusoires voire dangereux  relève de l’immaturité politique et économique. Une spécificité un peu trop française.

Canal+ : honte et médiocrité

Canal+ : honte et médiocrité

La diffusion d’un sketch à connotation raciste a entraîné de nombreuses réactions négatives à l’encontre de l’émission les guignols qui suit le  Grand journal. Un grand journal qui ne cesse de perdre de l’audience comme l’ensemble des autres émissions de Canal depuis la reprise en main musclée de la chaîne par Bolloré. « La honte absolue » Il a suffi d’un tweet de Stéphane Guillon en réaction à un sketch pour que Les Guignols reviennent sous les lumières médiatiques. Car, si l’émission satirique a beaucoup fait parler d’elle l’an passé, elle est désormais diffusée dans une indifférence quasi-générale. L’effet de curiosité s’est vite émoussé. Le 14 décembre, le premier numéro de la nouvelle mouture a rassemblé 1,5 million de téléspectateurs. Le lendemain, il y en avait 480.000 de moins au rendez-vous. Et encore, ces chiffres ne concernent que les premières minutes en clair, avant que le show se poursuive en crypté. Selon des statistiques citées par PureMédiasLes Guignols ne peuvent désormais plus compter que sur 695.000 fidèles en moyenne. Sur DailyMotion où sketches et émissions intégrales sont mis en ligne dans la foulée pour les non-abonnées, le nombre de vue des vidéos est très variable. Les extraits publiés depuis lundi, par exemple, cumulent entre 1.000 et 13.000 visionnages. Ce n’est pas ce que l’on appelle un vif enthousiasme.  « C’est l’empreinte Bolloré : il n’y a plus cette identité du Canal + historique qui misait sur les émissions en clair pour séduire le public et l’inciter à acheter un décodeur », explique Virginie Spies, analyste des médias. « Les Guignols ne font plus partie de la boutique Canal + », affirme Cécile Chave, analyste des médias et fondatrice de Mediastat. « Il n’y a plus aucun buzz, on ne les voit plus circuler. Certes, ils figurent dans la grille de la chaîne mais ils ne répondent plus aux attentes des téléspectateurs », poursuit-elle.  Presque 100 000 abonnés en moins pour Canal+. C’est le résultat de la reprise en main de la chaîne par l’industriel Bolloré qui conduit l’évolution éditoriale à coups de trique et de coups de pied au cul ; témoin,  la reprise en main par exemple des Guignols, émission jugée trop sarcastique par l’intéressé sans parler des journalistes virés. Ce qui pose évidemment plus généralement la question de l’indépendance de l’information vis-à-vis des milieux  économiques mais aussi politiques. Or dans la période on constate la montée en puissance des groupes économiques et financiers dans la plupart des grands médias. D’où cette impression d’un affadissement général des lignes éditoriales sans originalité qui évite les sujets qui fâchent. D’où aussi effort logiquement la baisse d’audience de ces médias. Le buzz négatif généré par la reprise en main de Canal Plus par Vincent Bolloré semble avoir eu un effet sur le portefeuille d’abonnés. , la chaîne justifie cette baisse par « un contexte économique et concurrentiel difficile », et précise: « la chaîne premium enregistre une légère hausse du nombre de ses nouveaux abonnés au 3ème trimestre, mais cette évolution ne compense pas le nombre de résiliations ». Rappelons que, selon les études internes, un tiers des recrutements sont motivés par l’image de la chaîne. Or cette image a été écornée par la reprise en main musclée opérée par l’industriel breton.  Ces études montrent aussi que le recrutement de nouveaux abonnés est corrélé aux audiences des tranches en clair. Or celles-ci ont chuté de près de moitié à la rentrée.  Globalement, la chaîne a vu son audience tomber à 2,4%, soit un recul de 0,7 point (le plus important de toutes les chaînes), et surtout le plus mauvais score depuis… 20 ans.  Mais l’hémorragie d’abonnés ne se verra qu’au fur et à mesure. En effet, l’abonné ne peut résilier son contrat qu’à sa date anniversaire, soit une fois par an…  Notons toutefois que le nombre d’abonnés chutait déjà avant la reprise en main par l’industriel breton. Depuis fin 2008, le nombre d’abonnés individuels en France métropolitaine a ainsi chuté de 471.000, dont 98.000 durant le seul premier semestre 2015.




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