Archive pour le Tag '« médiocre »'

Bac: niveau moyen ou même médiocre en maths

Bac:  niveau moyen ou même médiocre en maths 

 

Pour Martin Andler, professeur émérite de mathématiques à l’université de Versailles Saint-Quentin, interrogé ce mercredi sur franceinfo, « il y a lieu de s’inquiéter ». Il s’appuie sur des études internationales qui montrent que « nos élèves ont un niveau moyen ou même médiocre ». L’étude internationale consacrée aux mathématiques et aux sciences (TIMMS) place la France  »en queue de tous les pays avancés. C’est une très, très, très mauvaise nouvelle », s’inquiète-t-il.

 Le taux de réussite au bac a beaucoup augmenté, cependant…

Martin Andler : Le bac était avant un diplôme d’accès à l’enseignement supérieur qui qualifiait, maintenant c’est plutôt un diplôme de fin d’études qui certifie que les gens ont atteint un niveau correct à la fin de leurs études secondaires. On est passé quand même de 60%-65% de réussite au baccalauréat à 90% de réussite. Ce n’est pas parce que brusquement le niveau a beaucoup augmenté, c’est que la nature de l’examen a changé. On a quand même des indications par des études internationales. Selon l’étude du Programme International pour le Suivi des Acquis des Élèves (PISA) et l’étude internationale consacrée aux mathématiques et aux sciences (TIMMS), montrent que nos élèves ont un niveau moyen ou même médiocre. L’étude TIMMS nous met tout à fait en queue de tous les pays avancés. C’est une très, très, très mauvaise nouvelle. On considère en général que ces études sont plutôt fiables. Mais quand on voit qu’on est placé en avant-dernière ou dernière position de tous les pays riches dans l’étude TIMMS, il y a lieu de s’inquiéter.

Le niveau s’est-il écroulé ces dernières années ?

Il y a eu une étude TIMMS au niveau de la terminale que la France à faite il y a 20 ans. Et puis, elle l’a fait de nouveau il y a deux ans. En vingt ans, nos élèves avaient perdu 100 points sur à peu près 600. Donc, c’est une très, très grosse diminution du niveau de nos élèves en terminale scientifique.

Le retour des mathématiques dans le tronc commun est donc une bonne nouvelle ?

Remettre une heure trente dans le tronc commun, de mon point de vue, c’est du bricolage, un sparadrap qui ne va pas vraiment changer la situation. Ensuite, quand on parle du niveau moyen, il faut s’entendre sur ce qu’on dit. Est-ce qu’on a besoin de former des scientifiques de haut niveau ? On a besoin de cadres scientifiques, d’ingénieurs. On a besoin de professeurs de mathématiques. Puis on a besoin de gens qui vont faire des études dans lesquelles les mathématiques jouent un rôle, mais pas un rôle central, comme en médecine ou en économie. Et puis, on a besoin que tout le monde ait un niveau de mathématique qui leur permette d’être des citoyens efficaces. Ce n’est pas les mêmes questions. En ce moment, à tous les niveaux, il y a une inquiétude. Par exemple, l’étude TIMMS montre que nous avons très, très peu de bons étudiants, de bons élèves qui sont capables de suivre des études scientifiques.

Pourtant, le Français Hugo Duminil-Copin est lauréat 2022 de la médaille Fields. Comment expliquer ce paradoxe ?

La France produit efficacement des mathématiciens et chercheurs de premier plan. On produit plusieurs dizaines, peut-être une petite centaine de très, très bons mathématiciens chaque année, qui font des doctorats. Là, c’est une question qui concerne 800 000 élèves d’une classe d’âge. Ce n’est pas la même question.

Macron : un bilan économique médiocre

Macron : un bilan économique médiocre 

L’économiste Bruno Alomar constate, dans une tribune au « Monde », que la présidence d’Emmanuel Macron avait bien commencé avant que les crises des « gilets jaunes », de la réforme des retraites et celle due au Covid-19 ne surviennent.

Tribune.

 

A quelle aune juger de la performance économique du quinquennat qui s’achève ? La question est d’importance, car, si certains candidats ont décidé de mettre les sujets économiques au second plan, le président de la République et ses soutiens estiment que l’économie a toujours été son point fort. Si le sujet est complexe, quatre grandeurs macroéconomiques sont suffisamment partagées pour permettre de porter un jugement : le commerce extérieur, le chômage, les prélèvements obligatoires et les finances publiques.

Naturellement, avant toute évaluation, certaines précautions s’imposent. La première, la plus évidente, est que la France de 2017 se trouvait en un certain état, et que, une fois dissipées les illusions d’une campagne électorale, l’économie connaît une inertie qu’il faut admettre. La seconde, c’est la crise liée au Covid-19, dont il faut rappeler qu’elle aura été pour la France en 2020 deux fois plus grave (8,8 % de récession en année glissante) que la crise financière de 2008 (3,9 % de récession en 2009), et qu’elle a très gravement perturbé tous les indicateurs économiques, rendant encore plus difficile un bilan « toutes choses étant égales par ailleurs ».

 

De telles précautions appellent elles-mêmes des nuances. Car, hélas, les crises reviennent de plus en plus souvent. Plus encore, si les crises sont exogènes, tous les pays ne réagissent pas avec le même sérieux. Enfin, si l’on considère les deux dernières grandes crises (2008 et 2020), les quinquennats de Nicolas Sarkozy et d’Emmanuel Macron avaient bien commencé avant qu’elles ne surviennent. Il ne faut donc pas craindre de regarder les faits et les chiffres tels qu’ils sont. Et ils sont têtus. 

En matière de compétitivité, le constat est sévère. En 2017, le solde de la balance commerciale était déficitaire à hauteur de 58,5 milliards d’euros, selon l’Insee. Les données les plus récentes de l’administration des douanes font état d’un déficit de 77,6 milliards entre décembre 2020 et novembre 2021, venant confirmer les prévisions de la plupart des observateurs : le déficit de notre commerce extérieur excédera en 2021 les 85 milliards, soit le plus dégradé que la France a eu depuis plusieurs décennies, et le plus élevé, de très loin, de toute la zone euro.

Si la compétitivité d’un pays se juge largement à l’aune de son commerce extérieur, la situation déjà peu brillante de la France ne s’est pas améliorée. L’excédent allemand en 2021 sera de l’ordre de 200 milliards, selon Destatis, l’homologue allemand de l’Insee.

EDF : résultats médiocre en 2017

EDF : résultats médiocre en 2017

Bénéfice en hausse en 2017 mais de manière un peu artificielle afin notamment de soutenir le cours de l’action. EDF a souffert en 2017.  le bénéfice net du groupe a certes progressé de 11,3% à 3,2 milliards d’euros -aidé par la plus-value enregistrée sur la cession d’une part du réseau RTE-, son excédent brut d’exploitation (Ebitda) a quant à lui plongé de 16,3% à 13,7 milliards d’euros. En cause une réduction de la production. La production nucléaire française a reculé de 1,3% à 379,1 térawatts-heure (TWh) l’an dernier en raison d’indisponibilités techniques et d’arrêts pour maintenance, mais aussi de l’arrêt temporaire de la centrale du Tricastin (Drôme) pour des travaux à la demande de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).  La production hydraulique a, de son côté, souffert d’un manque de pluie. En 2018, EDF  table aussi sur une production nucléaire en France supérieure à 395 térawatts-heure (TWh), contre 379 TWh en 2017, avant de décliner en 2019 en raison notamment de la fermeture programmée de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), qui ne sera pas encore pleinement compensée par le démarrage de l’EPR de Flamanville (Manche), qui doit monter en puissance progressivement. Le groupe propose un dividende de 0,46 euro par action au titre de 2018, avec l’option maintenue d’un paiement en actions nouvelles.

 

Croissance : très médiocre au second trimestre (Banque de France)

Croissance : très médiocre au second trimestre (Banque de France)

 

 Il se confirme que le deuxième trimestre devrait être très décevant avec une croissance limitée à 0,2 % au lieu de 0,6 au premier trimestre d’après une enquête de la Banque de France. Une tendance confirmée avec l’augmentation du chômage en mai et le recul de la production industrielle en juin (ce dernier recul par ailleurs enregistré dans toute la zone euro).  Après avoir signé un bond de 0,6% au premier trimestre, le PIB ne progresserait donc plus que de 0,2% au deuxième selon la dernière estimation de la Banque de France publiée lundi matin qui repose sur son enquête mensuelle auprès des chefs d’entreprise. Pour autant la Banque de France maintient sa perspective de croissance de 1,4%. Cette décélération trouve son origine dans le « retour à la normale » de l’activité, notamment dans l’industrie manufacturière. En janvier, la Banque de France avait notamment observé une très franche accélération de l’activité. Un pic qui ne s’est pas reproduit au cours du deuxième trimestre – si l’on observe les résultats des enquêtes de l’Insee et du cabinet Markit – marqué toutefois par une reprise de l’activité dans le secteur du bâtiment.

 

France : une croissance médiocre (Pierre Sabatier)

France : une croissance médiocre (Pierre Sabatier)

 

(Pierre Sabatier, président du cabinet de recherche financière PrimeView dans uen interview au Figaro donne son point de vue sur la croissance.

Quelle est la situation de l’économie française ?

Pierre Sabatier:

L’économie française a en réalité mieux résisté que les autres économies européennes à la récession mondiale de 2008-2009 (avec un recul du PIB réel de -2,9% en 2009, contre -5,6% en Allemagne, -5,5% en Italie, -3,3% aux Pays-Bas, -3,6% en Espagne et -4,5% pour la zone euro dans son ensemble). La conséquence est simple: une fois la récession passée, la France a moins rebondi que ses voisins. Aujourd’hui, l’économie hexagonale se trouve au milieu du gué, puisqu’elle a certes dépassé son niveau d’avant crise (PIB nominal supérieur de 8,7% au-dessus de son dernier point haut), mais reste loin des grands pays industrialisés (les PIB nominaux de l’Allemagne et des Etats-Unis sont supérieurs respectivement de 16% et de 20% au-dessus de leur niveau d’avant crise) tout en se trouvant en meilleure posture que l’Italie ou l’Espagne (dont les PIB sont respectivement inférieurs de 1% et de 3% en-dessous de leur niveau d’avant crise).

Pourquoi la médiocrité de la croissance

Pierre Sabatier

On  peut dire que l’économie française évolue à un rythme relativement médiocre et légèrement en deçà de son potentiel. Cela étant dit, il est vrai que le gouvernement actuel a, surtout dans sa première période d’exercice, fait preuve d’une grande maladresse en provoquant une crainte des entreprises (second contributeur à la croissance en représentant 20% du PIB) et surtout des ménages (premier contributeur à la croissance en représentant 55% du PIB). Cette situation les a incités à rester prudents, ce qui s’est traduit par le fait de repousser leurs investissements et leur consommation, entraînant par là-même une reprise moins intense de l’économie que chez nos voisins. En d’autres termes, la population française semble, plus qu’ailleurs, douter de la capacité des autorités hexagonales à mettre les agents privés (ménages et entreprises) dans les meilleures conditions possibles pour investir et consommer, dans un environnement structurellement moins favorable que lors des années 1980-2010.

Quelle crédibilité des prévisions gouvernementales ?

Pierre Sabatier:

Les prévisions en économie, en particulier lorsqu’elles sont réalisées par un gouvernement, sont un mélange de réalisme (exercice toutefois difficile car prédictif et sensible au comportement des agents privés que sont les entreprises et les ménages) et de volontarisme (optimisme pour peser positivement sur les comportements de ces mêmes agents privés en les poussant à investir et consommer). Le problème, c’est que les autorités ont fini par se décrédibiliser au cours des dernières années en anticipant des croissances jamais atteintes… Cette année est quelque peu différente: en annonçant +1%, le gouvernement a fait preuve de prudence, sans doute pour pouvoir dire «a posteriori» que son anticipation a été atteinte et qu’il a donc rempli les objectifs fixés. «Nous pourrions continuer à assister, contre toute attente, à la poursuite du marasme économique en même temps qu’à la hausse des marchés actions, avec comme conséquence le gonflement d’une nouvelle bulle»

 

Quelle évolution des marchés boursiers

Pierre Sabatier:

 

La valorisation des marchés boursiers est aujourd’hui (et cela depuis plusieurs années désormais) tout à fait déconnectée de la réalité des économies concernées, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, notamment en raison de politiques monétaires au niveau mondial démesurément favorables à ces derniers. L’Europe n’échappe pas à la donne, avec une politique de création monétaire extrêmement agressive mise en place par la Banque Centrale Européenne depuis quelques mois, et qui devrait soutenir les marchés actions européens, français y compris. Nous pourrions donc continuer à assister, contre toute attente, à la poursuite du marasme économique en même temps qu’à la hausse des marchés actions, avec comme conséquence le gonflement d’une nouvelle bulle risquant d’éclater au moment où les politiques monétaires deviendront moins accommodantes.

Bilan Hollande: « médiocre » selon la presse

Bilan Hollande: « médiocre » selon la presse

Un bilan médiocre pour Holande selon la presse et rejeté par plus de 75% des français. La première année de François Hollande à l’Elysée est commentée par plusieurs quotidiens nationaux et régionaux qui constatent un bilan « médiocre » du président « normal » et attendent un « changement de braquet » du chef de l’Etat. « Un an après l’élection de François Hollande, la France se vit en crise. Politique, économique, sociale, morale », déplore Fabrice Rousselot dans Libération. Et l’éditorialiste d’affirmer : « Le président ‘normal’ n’a pas su, pour l’instant, gagner la confiance de ses compatriotes ». « Un an plus tard, nous voilà à rebours de nos rêves », relève de son côté Jean-Claude Souléry pour la Dépêche du Midi.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol