Archive pour le Tag 'Médiator'

Mediator: l’Agence nationale de sécurité du médicament complice

 

Mediator: l’Agence nationale de sécurité du médicament complice

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et les laboratoires Servier ont été condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire du Mediator, un médicament qui serait responsable de plusieurs centaines de décès en France, selon des médias français.

Le groupe Servier, qui a commercialisé ce médicament jusqu’à son interdiction en 2009, a été reconnu coupable de « tromperie aggravée » et « homicides et blessures involontaires » et condamné à 2,7 millions d’euros d’amende.

Reconnue coupable de négligence, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) – qui a succédé en 2012 à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à la suite de ce scandale sanitaire – a été condamnée à 303.000 euros d’amende.

Commercialisé comme antidiabétique depuis 1976, le Mediator (benfluorex) était indiqué dans le traitement des diabétiques en surpoids mais a largement été prescrit comme un coupe-faim.

Les doutes sur son utilité médicale et les soupçons sur sa nocivité étaient connus depuis la fin des années 1990 mais il n’a été retiré du marché qu’en 2009 en France.

Selon des études épidémiologiques officielles datant de 2010, le Mediator serait responsable d’au moins 500 morts en France mais d’autres analyses plus récentes suggèrent que le bilan national pourrait atteindre 2.000 décès.

Au total, 14 personnes physiques et 11 personnes morales avaient été renvoyées devant le tribunal dans ce dossier.

Mediator : une sénatrice UMP mise en examen

Mediator : une sénatrice UMP mise en examen

L’Ancienne -sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le N.2 de Servier, Jean-Philippe Seta, sont soupçonnés d’être intervenu dans la rédaction d’un rapport sénatorial sur le Médiator. Leurs mises en examen interviennent dans le cadre du volet des poursuites pour trafic d’influence, ouvert fin 2011 et visant les laboratoires Servier, soupçonnés d’être intervenus pour qu’un rapport sénatorial minimise leur responsabilité dans l’affaire du Mediator et insiste sur celle de l’Agence du médicament. L’information judiciaire pour trafic d’influence est conduite à Paris en parallèle avec plusieurs autres enquêtes : l’une pour tromperie et escroquerie dans laquelle le patron des Laboratoires Servier et six sociétés du groupe ont été mis en examen, l’autre pour « homicides et blessures involontaires » dans laquelle Jacques Servier, a été mis en examen. Un premier procès doit s’ouvrir sur le volet tromperie le mois prochain à Nanterre. En effet le 19 mars l’Agence du médicament elle même, ancienne Afssaps, est mise en examen pour homicides et blessures involontaires. Les juges se demandent si l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) n’aurait pas négligé la dangerosité du Mediator entre 1995 et 2009. Or ce rapport sénatorial de Marie-Thérèse Hermange, publié en juin 2011, épingle justement l’Afssaps de l’époque, soulignant qu’elle semblait « avoir redécouvert tardivement des travaux publiés pourtant dès les années 1970 » sur le Mediator. « L’infiltration tentaculaire des laboratoires Servier au sein de notre République est intolérable » (Dr Irène Frachon) Pour le docteur Irène Frachon, la pneumologue dont les travaux ont révélé la dangerosité du Mediator, ces nouvelles mises en examens vont dans le bon sens. Et le médecin n’est pas étonné des liens entre le laboratoire Servier et le monde politique : « Il y a eu une complaisance à l’égard des laboratoires Servier qui m’a scotchée quand j’ai lu le rapport sénatorial« , se souvient-elle. Le médicament aurait causé 220 à 300 décès à court terme, 1.300 à 1.800 à long terme selon un autre rapport des experts missionnés par les juges chargés de l’instruction de l’affaire. Ce même rapport dénonce par ailleurs la stratégie de dissimulation de Servier et estime que la commercialisation du médicament aurait dû être suspendue entre 1998 et 2003 au vu des premiers signalements de maladies.

 

 

Mediator : le médicament était interdit en Belgique et en Suisse.

Mediator : le médicament était interdit en Belgique et en Suisse.

 

Les  doutes apparaissent en Suisse en 1996 concernant le Mediator – qui s’appelle en Suisse le Mediaxal -. Une patiente suivie à Genève et souffrant d’hypertonie artérielle pulmonaire est à l’origine de l’alerte. « Ces effets secondaires peuvent-ils être découverts sans que les médecins soient formés quant à la similitude chimique entre le benfluorex (molécule du Mediator) et le fenfluramine (molécule coupe-faim réputée pour ses effets indésirables) ? », demande l’OICM qui souhaite diffuser largement l’infirmation auprès des médecins. Le groupe pharmaceutique Servier répond, mais pas avec assez de rigueur au goût de Genève qui dit vouloir « identifier les complications médicales possibles ». Puis en 1998, le laboratoire abandonne de lui-même l’idée de commercialiser le Mediator en Suisse. Le juge Gand, à Geneve, a demandé à Rudolf Stoller, ancien responsable de la pharmacovigilance si il avait « été surpris que Servier renonce à l’enregistrement (en Suisse) de son médicament. Réponse : « Pas vraiment, c’est ce que nous souhaitions. » Servier, de son côté, estimait qu’il n’y avait pas de place pour son produit sur le marché suisse. En Belgique, c’est dès l’année 1978 que la commission belge des médicaments écrit aux laboratoires Servier : avis défavorable concernant le Mediator. « Le dossier toxico-pharmacologiuque présente des lacunes importantes » soulignent dans un courrier du 3 février 1978  les responsables belges qui soulignent surtout l’effet anorexigène de la molécule, c’est-à-dire que, déjà, ils considèrent le Mediator comme un coupe faim. Dans une lettre de la commission belge des médicaments du 30 novembre 1978, le diagnostic des sévère sur le Mediator : « L’effet anorexigène de la molécule (peut) à lui seul expliquer beaucoup des résultats soit disant favorables obtenus » ! Les autorité de santé françaises ne prendront la décision de retrait du marché du Mediator que trente-et-un ans plus tard, en 2009, après plusieurs investigations médicales notamment l’étude Regulate lancée en 2005. Mardi, les juges d’instruction chargés de l’affaire du Mediator ont mis en examen l’agence du médicament comme personne morale.

Scandale Médiator : mise en examen de l’agence du médicament

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Scandale Médiator : mise en examen de l’agence du médicament

Les juges enquêtant sur l’affaire du Médiator ont mis en examen l’ANSM ce mardi pour homicides et blessures involontaires. Elle a été placée sous contrôle judiciaire. L’Agence est soupçonnée d’avoir négligé la surveillance de la potentielle dangerosité du Mediator entre 1995 et 2009.  Nouveau développement dans l’affaire du Mediator. L’Agence du médicament a été mise en examen ce mardi pour homicides et blessures involontaires. L’Agence a été placée sous contrôle judiciaire. Selon un source judiciaire, cela implique le versement d’un cautionnement de 100.000 euros. Les juges soupçonnent l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) d’avoir négligé la dangerosité du Mediator entre 1995 et 2009.  Pour Michel Courtois, le président de l’Association des victimes du Mediator, cette mise en examen est « une très bonne nouvelle« . Il estime qu’il est « tout à fait normal que tous les acteurs de ce scandale soir mis en cause, et pas seulement les laboratoires Servier« . Pour lui, l’affaire du Mediator a pris une telle ampleur car il y a eu « un laxisme » au niveau de l’Agence du médicament.

Médiator : mise en examen de salariés de l’ « agence du médicament » lobby de l’industrie pharmaceutique

Médiator : mise en examen de salariés de l’ « agence du médicament » lobby de l’industrie pharmaceutique

Agence du médicament ou lobby pharmaceutique ; difficile d’y croire ! L’onde de choc provoquée par l’enquête sur le Mediator continue : après les mises en examen de Jacques Servier et de plusieurs dirigeants de sociétés, pour « tromperie aggravée et escroquerie », voire pour « homicides et blessures involontaires », c’est au tour de l’Agence nationale de sécurité du médicament d’être touchée. Deux anciens salariés ont été, selon nos informations, mis en examen ces derniers jours. Le premier, Jean-Michel Alexandre, est professeur de pharmacologie. Il a été l’un des hommes les plus influents en matière de médicament en France de 1980 à 2000. Il a notamment été le président de la commission d’autorisation de mise sur le  marché de 1993 à 2000. Il a été mis en examen le 12 février pour participation illégale d’un fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée. Le second, Eric Abadie, est diabétologue. Il a été recruté par Jean-Michel Alexandre au sein  de l’agence en 1994. Il a été mis en examen le 14 février pour prise illégale d’intérêt.Enfin une troisième personne a également été mise en examen.  Il s’agit de Marlène May Garnier. Cette ancienne salariée de Servier est, selon le Figaro du 25 janvier dernier, à l’origine de la création d’une société en Allemagne. Une société baptisé CRIS, en partie financée par le laboratoire et qui aurait servi d’entreprise écran entre Servier et Jean-Michel Alexandre.  Présenté comme antidiabétique mais prescrit comme coupe-faim, le Mediator pourrait avoir fait de 500 à 2.000 morts de 1976 à 2009, selon des rapports officiels. Une refonte du système de surveillance des médicaments a été décidée dans la foulée de ce scandale.

 

 

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