Archive pour le Tag 'médiatique'

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Après le pacte de responsabilité, le conseil stratégique de l’attractivité pour occuper l’espace médiatique pendant 24 heures

Après le pacte de responsabilité, le conseil stratégique  de l’attractivité pour occuper l’espace médiatique pendant 24 heures

 

Encore un nouveau machin, en tout cas de quoi occuper l’espace médiatique pendant 24 heures à défaut d’une politique économique efficace. Après le pacte de stabilité, c’est le conseil stratégique de l’attractivité pour une opération séduction des patrons étrangers. Ce qu’il va en sortir ? Sans doute rien (comme pour l’autre conseil stratégique de la dépense) ; on va évoquer évidemment le poids des prélèvements obligatoires en particulier la fiscalité sur les entreprises, la lourdeur de la réglementation du travail et les procédures administratives kafkaïennes. Et après rien ou pas grand chose ; quelques mesurettes ; Pourquoi pas aussi un conseil stratégique de l’emploi puisque 90% des chômeurs jugent que pôle emploi ne sert à rien ; Un conseil stratégique du redressement productif puisque l’écolo Placé considère que Montebourg est un ministre inutile. Mieux encore un conseil stratégique de l’orientation politique puisque le gouvernement est en plein potage. Aussi un conseil stratégique de l’avenir du PS dont Cambadélis pense qu’il va subir un massacre à la tronçonneuse. A chaque jour suffit sa peine, aujourd’hui c’est le conseil stratégique de l’attractivité, le café du commerce pour Mélenchon.  Le  gouvernement tentera de faire passer aux 34 dirigeants d’entreprises mondiales attendus ce lundi 17 février, à partir de 8h30, pour un conseil stratégique de l’attractivité. Ces patrons, qui ont dîné hier soir à Matignon, participeront à cette réunion censée leur montrer que la France, distancée sur plusieurs baromètres internationaux par le Royaume-Uni et l’Allemagne, est un pays dans lequel il faut investir. « Les investissements étrangers en France, c’est aussi une source de création d’emplois. Dans l’industrie, un emploi sur trois est un emploi qui vient de capitaux étrangers. On compte 20.000 entreprises implantées pour un million d’emplois (…). On peut faire plus, dans le respect de nos intérêts », estime Pierre Moscovici au micro de RTL. Ces chefs d’entreprise, « qui pèsent 850 milliards d’euros » selon le ministre de l’Économie, auront, eux, à cœur de faire connaître à l’exécutif leurs éventuelles réticences concernant des investissements en France. Clara Gaymard, PDG de General Electric France, aimerait par exemple savoir « sur quoi vont porter les 50 milliards d’économies » annoncés par le gouvernement. Ce conseil stratégique de l’attractivité sera l’occasion pour tous de méditer sur les déclarations de Carlos Ghosn. Le PDG de Renault  rappelait, durant Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI du dimanche 16 février, que « les entreprises aiment être aimées ». François Hollande conclura l’opération séduction par une allocution.

 

Croissance France : des risques de récession en 2014 mais peu de couverture médiatique.

Croissance France : des risques de récession en 2014  mais peu de couverture médiatique.

 

Sauf dans les Echos, le risque de récession annoncée mercredi par Markit ne fait pas la une. Pourtant près de 11% de chômage prévus en 2013, davantage en 2014, des investissements en panne, un recul encore des  exports (-2% en 2013 et moins 2.4% en 2014) une consommation des manges à plat. il ne faut pas décourager investisseurs et consommateurs alors on en parle peu. A la une, on traite surtout de la prostitution et des activités périscolaires, surréaliste !  Ce ne sera peut-être pas la récession en 2014 mais pas loin.   Personne ne peut en effet mesurer l’effet des hausses de fiscalité qui vont peser sur ménages et les entreprises. Une fiscalité qui a déjà amputé de 11 milliards les rentrées de TVA (donc l’activité) en 2013 et qui pèsera davantage en 2014. Pour les économistes de Reuters,  l’embellie promise de l’activité est loin d’être certaine ; même incertitude sur   le rééquilibrage budgétaire précisément du fait de l’insignifiance de la croissance  et d’économies sur les dépenses publiques qui demeurent encore très virtuelles.  François Hollande compte sur la reprise économique pour sortir d’une impopularité qui fragilise son action mais une embellie à court terme est loin d’être assurée, tout comme l’amélioration de l’emploi censée l’accompagner. Plusieurs indicateurs montrent que le rebond annoncé par l’exécutif a du plomb dans l’aile et de nombreux économistes jugent que les leviers pour redresser la situation font défaut. Profitant déjà à plein du délai accordé par l’Europe pour redresser ses comptes, la France ne dispose en particulier d’aucune marge de manœuvre pour stimuler l’activité par la dépense ou des baisses d’impôts. Pire, certaines hausses sont encore à venir, comme celle de la TVA le 1er janvier. « On est clairement dans une phase de fragilité de l’économie française », explique Philippe Waechter, chef économiste de Natixis AM, en commentant les derniers indicateurs macroéconomiques mardi sur son blog. Si l’on analyse à la fois la chute des indicateurs PMI de Markit en novembre et la stagnation du climat des affaires sous sa moyenne, « on n’est pas du tout en phase d’accélération de la conjoncture », dit-il. « Et comme l’activité était très molle, ça ne suggère pas de signaux très forts sur le dernier trimestre 2013 et sur le début d’année 2014″, ajoute-t-il, en soulignant parallèlement des tendances négatives sur le front de l’emploi. Avant la publication de ces indicateurs, dont la version préliminaire avait fait dire à un économiste de Markit qu’ils auguraient d’une rechute de la France en récession, la Banque de France et l’Insee avaient annoncé prévoir un net rebond de l’économie au quatrième trimestre, après le repli du troisième. Les économistes invitent également à la prudence sur les chiffres de l’emploi, après la baisse du nombre de chômeurs inscrits en catégorie « A » en octobre, saluée par l’exécutif comme le début de l’inversion promise de la courbe du chômage. « Ce recul ne concerne pas les catégories en sous-emploi, les plus de 50 ans, ni le chômage de longue durée. Il s’agit donc d’une inversion encore très partielle de la courbe du chômage », a ainsi souligné Hélène Baudchon, de BNP Paribas. Si les problèmes dont souffre l’économie française sont connus, tout comme les leviers pour les résoudre à moyen terme, les ressorts à court terme manquent, estiment des économistes. Du fait de l’absence de marge de manœuvre budgétaire notamment, « il paraît difficile de mettre en place une politique économique qui évite la poursuite de la contraction du secteur exposé à la concurrence internationale à court terme », explique Patrick Artus, de Natixis, dans une note. D’autant que la maîtrise accrue des dépenses publiques, sur laquelle le gouvernement compte désormais exclusivement pour rééquilibrer les comptes publics est encore largement à faire. Et que les hausses d’impôts n’ont pas eu leur plein effet. « Nous nous inquiétons pour l’activité après la fin de l’année, quand les hausses d’impôts affecteront le revenu des ménages et le coût du travail des entreprises », note ainsi Dominique Barbet, chez BNP Paribas, jugeant cette perspective encore plus inquiétante que les signaux négatifs de novembre sur l’activité des entreprises et l’emploi. Un risque qui pourrait fragiliser la perception de la France par ses partenaires et les marchés, auprès desquels le pays continue de jouir d’une situation très favorable qui l’aide à tenir ses dépenses et à réduire ses déficits. Certains signes de divergence apparaissent, et plus seulement avec l’Allemagne. Pour Patrick Artus, « la France n’a pas une économie qui se redresse, alors que dans les autres pays de la zone euro on voit des signes d’amélioration ». Selon Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, « en France, l’activité industrielle subit depuis trois ans une lente érosion dont aucun indice ne permet d’anticiper l’enrayement ». « Ces signes d’une atonie persistante de l’investissement productif sont probablement les plus préoccupants pour le potentiel de croissance industrielle de la France relativement à ses partenaires européens », ajoute-t-il. Hollande lui et le gouvernement voient pourtant la reprise et l’inversion du chômage ; il serait pourtant nécessaire de changer rapidement de logiciels au lieu d’attendre les chiffres économiques catastrophiques qui seront publiés en  début d’année.

 

PSA: Varin recule sous la pression médiatique

 

 

PSA: Varin recule sous la pression médiatique

Varin a du renoncé à ses 21 millions comme cadeau de départ (sous forme de retraite complémentaire) « Compte tenu de la polémique que ce sujet a suscité, de l’émotion dans notre pays qui a aujourd’hui besoin d’être rassemblé plutôt que divisé (…) j’ai décidé de renoncer aux dispositions actuelles de mes droits à retraite », a déclaré M. Varin au cours d’un point presse improvisé dans l’après-midi au siège de PSA à Paris.  La polémique a incité M. Varin à y renoncer, ce montant ayant suscité la réprobation générale, du gouvernement aux syndicats, mais aussi dans les rangs de la gauche et d’une partie de la droite.   »C’est une décision sage, c’est le moins que l’on puisse dire, c’était d’ailleurs la seule possible au regard de la situation de l’entreprise, des efforts pour ne pas dire des sacrifices demandés aux salariés de Peugeot et compte tenu aussi de la garantie qui avait été apportée par l’Etat » à Peugeot, a réagi François Hollande lors d’une conférence de presse à Madrid.  Les organisations patronales Medef et Afep ont salué « le sens de la responsabilité et la décision courageuse » de celui qui démontre « l’efficacité de l’autorégulation instaurée par le code » de gouvernance qu’elles ont mis en place.  Plus tôt, cette somme avait été qualifiée d’ »inappropriée » et d’ »inadmissible » par les ministres de l’Economie Pierre Moscovici et du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, alors que l’Etat a récemment accordé une garantie de 7 milliards d’euros pour la banque PSA finance. Le gouvernement étudie également l’hypothèse d’une entrée de l’Etat au capital de PSA, avec le Chinois Dongfeng, pour sauver le constructeur.  Le montant de cette retraite chapeau a d’autant plus choqué que le bilan de Philippe Varin est loin d’être glorieux. Cet ancien de la sidérurgie passera la main courant 2014 à l’ancien numéro deux du concurrent Renault, Carlos Tavares. Il lui laisse un constructeur en crise, qui vient de troquer la suppression de 8.000 postes et un gel des salaires contre un maintien de sa production en France.   »Je suis choqué. Partir avec une retraite de cette importance-là quand on a échoué à la tête de Peugeot, quand on n’a pas été capable de sauver un certain nombre d’emplois, quand on demande des efforts aux salariés, je trouve ça tout simplement indécent », a tempêté l’ancien ministre de l’Agriculture et député UMP Bruno Le Maire, sur Radio Classique.   »Je n’ai pas à lui donner de leçon, mais ça me paraît excessif. (…) Le plus important pour moi, c’est de sauver PSA. C’est aux actionnaires d’en décider », a estimé le patron de l’UDI et député du Nord Jean-Louis Borloo, sur BFMTV.   »Je bénéficierai d?une retraite complémentaire, comme la plupart des cadres dirigeants de grandes entreprises. A ce titre, je percevrai un montant net annuel d’environ 300.000 euros net annuel (après impôts, NDLR). Je ne toucherai donc ni maintenant, ni plus tard, la somme des 21 millions d?euros dont on parle », avait tenté en vain de plaider M. Varin à la mi-journée sur France Info.  Le patron de PSA avait également rappelé qu’il ne toucherait « aucune indemnité de départ ». En 2011 et 2012, il avait aussi renoncé à la part variable (bonus et stock-options) de son salaire eu égard aux mauvais résultats du groupe.  La question a fait débat jusque dans le monde patronal, le haut-comité de gouvernement d’entreprise s’étant auto-saisi du cas Varin. Cette instance autonome, sorte de police déontologique du patronat français, a été créée en octobre après la révision du code Afep-Medef sur la gouvernance des entreprises.  Selon les documents officiels de PSA consultés par l’AFP, les 20,97 millions d’euros provisionnés pour la retraite complémentaire prévue pour Philippe Varin sont « conformes aux recommandations du code Afep-Medef applicables en la matière ».  Cette retraite chapeau, soumise à des charges sociales et dont le versement est étalée dans le temps, ne doit pas être confondue avec un parachute doré, acquitté en une fois par l’entreprise et exonéré de charges.

Leonarda: nouveau naufrage médiatique pour Hollande

Leonarda: nouveau naufrage médiatique  pour  Hollande

 

Fidèle à lui-même Hollande n’a pas tranché et s’est ridiculisé ; Toute la presse se montre sévère pour sa nouvelle prestation ratée. Dans Le Figaro, qui titre « Le Fiasco », Alexis Brézet ouvre le ban. « Dix-huit mois après l’élection de François Hollande, il nous aura donc été donné d’assister à ce naufrage », écrit-il, parlant de « l’échec cinglant d’une intervention présidentielle +solennelle+, motivée au départ par le souci d’enrayer la colère d’une poignée de lycéens et qui, à l’arrivée, n’aura pas même réussi à convaincre le premier secrétaire du Parti socialiste ». « Consternant ! », s’exclame-t-il.   »Pour le Président et sa majorité, la séquence est dévastatrice », renchérit Eric Decouty dans Libération. « L’affaire Léonarda, attisée par une frange du bureau national du PS, amplifiée par les querelles gouvernementales et agitée dans la rue par les lycéens, a mis au jour les divisions profondes qui traversent la gauche sur la question de l’immigration. Car, plus que l’histoire de la jeune Kosovare et de sa famille – au dossier administratif accablant-, et plus que la guerre froide entre Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, c’est l’impensé socialiste devant un sujet de société majeur qui frappe aujourd’hui. »  Selon l’éditorialiste de Libé, « ce sont des années de carence et de lâcheté politique que François Hollande paye aujourd’hui. Entre une droite tirée sur son extrême et une gauche radicalisée, le prix pourrait être élevé. »  Dominique Quinio dans La Croix estime que « l’affaire Leonarda… donne une bien piètre image de la décision politique », dénonçant notamment la proposition controversée de François Hollande sur un retour de la jeune collégienne sans sa famille. « La décision présidentielle, mi-chèvre, mi-chou, d’ailleurs rejetée par l’intéressée, frôle l’amateurisme », dénonce-t-elle. « Et l’on déplorera, aux prochaines élections, le niveau des abstentions ou le succès des formations politiques extrêmes! ».  Pour Patrick Apel-Muller, dans l’Humanité, « François Hollande voulait piéger l’enfant en lui donnant à choisir entre la France et sa famille ; c’est apparu comme une violation de la Convention internationale des droits de l’enfant dont la France est signataire et comme une inhumanité supplémentaire ».   »Ce genre de situation ne se règle pas comme une motion de synthèse au parti socialiste », ironise Bruno Dive (Sud-Ouest). « A vouloir contenter tout le monde, François Hollande n’a satisfait personne » et cette affaire « a fait apparaître, dans un climat hystérique presque effrayant, l’état de déliquescence dans lequel se trouve la majorité. »

 

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