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Décès d’Elizabeth II : Ras-le-bol de l’enflure médiatique

Décès d’Elizabeth II : Ras-le-bol de l’enflure médiatique

 

« Ce n’est plus seulement de l’information qui déferle sur les écrans de télévision et dans la presse. C’est un déluge d’hommages dégoulinant d’amour de la reine [...], à se demander si la Terre entière n’est pas devenue monarchiste, regrette Daniel Leburgue. Je déplore [...] que « Le Monde » se soit laissé emporter par cette « lilibeth mania » anesthésiante. »

 

Bien sûr que la mort d’une reine qui a traversé tant d’années d’histoire est un événement mondial qu’il faut relater, ainsi que la manière dont les populations réagissent à cet événement. Il est aussi important de parler du nouveau roi et de la façon dont la monarchie britannique, la plus en vue de toutes les monarchies constitutionnelles qui existent encore, fonctionne.

Mais ce n’est plus seulement de l’information qui déferle sur les écrans de télévision et dans la presse. C’est un déluge d’hommages dégoulinant d’amour de la reine, parfois sirupeux, à se demander si la Terre entière n’est pas devenue monarchiste, fascinée, tel le papillon attiré par la lumière, par les fastes clinquant dont la défunte semblait incarner à elle seule une image absolue et définitive. Cette image fait rêver les foules crédules par la beauté, le protocole fastueux, les supposées merveilleuses actions durant son règne et le supposé rôle important et fantastique joué dans le monde par la défunte.

Le Monde se devait bien sûr de rapporter les événements, mais… De là à proposer de suivre en direct l’allocution du nouveau roi, de là à envoyer trois mails par jour pour suivre plus ou moins en direct ce qui se passe à la cour royale, de là à en rajouter en relatant en détail, avec un déluge de photos toujours souriantes de « sa Gracieuse Majesté » à tous les âges de la vie, toutes sortes d’épisodes qui ont émaillé les soixante-dix ans de règne d’Elizabeth II, n’est-ce pas aller au-delà de l’information et de l’oraison funèbre ? Peut-on comparer le rôle mondial d’Elizabeth II à celui de Mikhaïl Gorbatchev, qui vient lui aussi de mourir ? L’un est anecdotique alors que l’autre a une autre dimension historique.

Fallait-il toutefois aller à la rescousse pour tenter d’expliquer, via des spécialistes de la monarchie britannique, la « lourde charge » d’un monarque alors qu’il est dénué de tout pouvoir politique. Forcément, il y aura toujours des « spécialistes » qui, venus de ce fonds de commerce que sont les potins de la cour britannique, vous expliqueront le rôle important du monarque.

Or aujourd’hui, dans un monde où le monarque constitutionnel n’a pas de pouvoir politique et où le soi-disant pouvoir politique est lui-même devenu trop souvent un vassal du pouvoir économique détenu par les grandes entreprises mondialisées et le monde de la finance, la monarchie n’est qu’une belle potiche clinquante n’ayant qu’un rôle de communication, fait d’apparats, de réceptions luxueuses et de paillettes qui entretiennent des nostalgies et des rêves désuets, comme s’il s’agissait d’une série encore plus réussie que Downtown Abbey, avec l’avantage qu’elle est sans fin et réelle, et non une fiction…

Je regrette que Le Monde, et il n’est hélas pas le seul organe de presse que je critique, se soit transformé en une sorte d’annexe de GalaParis-MatchPoint de Vue, etc., qui font rêver d’habitude les midinettes en mal de Cendrillon ou de châteaux en Espagne, pour participer à la résurgence de la nostalgie des fastes monarchiques.

Nous vivons depuis plusieurs décennies une période de régression de la démocratie et des valeurs républicaines. Elle s’accompagne en même temps de la montée de l’obscurantisme, qui se manifeste par un regain religieux fondamentaliste et/ou par le rejet de la science et du rationalisme. La montée de populismes mensongers et de dictatures est désormais basée sur la manipulation de l’esprit des populations via les moyens de communication principalement numériques qui renvoient les bonnes vieilles dictatures à l’ancienne par coup d’État militaire au rang de moyens de conquête révolus et dépassés.

Ces fossoyeurs des démocraties républicaines s’accommoderaient volontiers du retour du désir monarchique (comme on le voit au Brésil, par exemple) agissant comme une drogue anesthésiante de populations réduites au rang d’objets manipulés, et non plus de sujets de « Majestés » pas aussi gracieuses que l’image qu’on veut leur donner. Je déplore donc profondément que Le Monde se soit laissé emporter par cette « lilibeth mania » anesthésiante à laquelle nous assistons et participe ainsi à encore moins de défense et promotion de la République, déjà fissurée de toutes parts. Trop, c’est trop.

Daniel Leburgue.

Un article du présent site précédent tentait d’expliquer cette sorte de mélancolie monarchique.

D’une certaine manière, les reines et rois d’Angleterre illustrent   la tentation monarchique qui apparaît de temps en temps dans le monde et en particulier en France.

La France qui après avoir initié la révolution a réussi à concilier la démocratie avec les principes monarchiques.

Dans le monde moderne ( à l’exception donc des pays à régime autocratique), la France fait un peu exception avec un système politique très centralisé et très monarchique. En fait, un seul homme oriente et dirige : le président. Autour de lui, une vaste cour constituée essentiellement d’un clergé spécialisé et formé dans les instituts de formation politique ( Sciences-po, ENA etc.).

En France une fois pénétrée la cour monarchique, on sort difficilement de cet environnement politique qui par ailleurs entretient des liens ambigus avec les puissances économiques et financières.

En comparant la France et l’Angleterre, on peut se légitimement se demander quel est le régime le plus monarchique.

La tentation monarchique est largement entretenue en France par le relatif échec du système démocratique dont se détournent désormais une grosse majorité des citoyen. En cause, la lourdeur des institutions et le fait que la démocratie est largement appropriée par des professionnels et-ou  anciens fonctionnaires. Dans la plupart des autres pays, les responsables battus aux élections disparaissent du paysage politique ; pas en France, où les résurrections et reclassements  sont toujours possibles.

Consciemment ou inconsciemment, les Français rêvent d’un retour d’un roi ou d’une reine, pour le faste sans doute, le retour à l’histoire et l’illusion de la grandeur que cela confèrerait  au pays.

Macron encore plus que d’autres a bien compris les ambiguïtés démocratiques françaises. Il a bien essayé de restaurer la grandeur monarchique passée mais sans grand succès. Si la reine d’Angleterre a pu apparaître un peu comme aussi la reine de France, Macron, lui, n’a jamais pu être considéré comme la reine d’Angleterre. Une sorte d’injustice car cette posture lui conviendrait mieux que celle d’un président de la république française.

Bolloré et Zemmour : Le phénomène médiatique s’est dégonflé

 Bolloré et Zemmour : Le phénomène médiatique s’est dégonflé

 

Dans son traitement, la campagne présidentielle a été marquée par une surreprésentation des idées d’extrême droite et des télévisions et radios dépendantes du pouvoir politique, estime l’historien du journalisme dans une tribune au « Monde ».

 

 

 

Au soir du premier tour, dans l’heure précédant l’annonce des résultats, CNews a donné l’impression de vouloir manifester une dernière fois son soutien à Eric Zemmour. Aux côtés de Laurence Ferrari étaient en effet rassemblés Louis de Raguenel, Alexandre Devecchio, Eugénie Bastié, Mathieu Bock-Côté et Charlotte d’Ornellas. Les rédactions de CNews et d’Europe 1 avaient ainsi réuni une partie des journalistes qui, malgré son effondrement dans les sondages, ont défendu jusqu’au bout le polémiste d’extrême droite. Rien d’étonnant dès lors à ce que l’ambiance du plateau ait pris des airs de veillée funèbre devant l’imminence de la défaite. Comme mu par un élan de nostalgie, Mathieu Bock-Côté a préféré s’attarder sur la fin de l’année 2021 en rappelant que « la campagne a eu lieu avant la campagne », avec l’émergence de la « surprise Zemmour », avant de s’éteindre au cours des mois suivants.

Le dépit de ces figures de la presse néoréactionnaire ne doit cependant pas cacher l’essentiel : même s’ils ont échoué dans les urnes, Bolloré et Zemmour ont bel et bien gagné une bataille médiatique. A force de marteler les mêmes termes sur CNews ou sur Europe 1, les journalistes de la droite radicale ont réussi à imposer un vocabulaire, des idées et un imaginaire xénophobes. En témoigne le succès de l’expression « grand remplacement », théorie complotiste qui a fini par être reprise non seulement par les autres médias mais par plusieurs candidats à l’élection présidentielle. Les idées vantées sur CNews ont par ailleurs été représentées au second tour à travers la candidature de Marine Le Pen, qui a obtenu à cette occasion un score inédit pour l’extrême droite.

Bien sûr, la présidente du Rassemblement national a été attaquée pendant des mois sur les antennes du groupe Bolloré, où elle a été décrite comme une femme de gauche trop timorée pour être crédible et comme une dirigeante trop isolée pour être élue. Mais ce discours aura eu un effet paradoxal, celui de recentrer Marine Le Pen et de la délester de la radicalité désormais associée à Eric Zemmour. Les éditorialistes de CNews l’auront ainsi rendue sympathique dans le geste même qui avait pour but de la délégitimer.

Le combat culturel et politique mené par le groupe Bolloré a donc en partie été remporté. Mais comment expliquer l’attitude des médias audiovisuels et d’une partie de la presse écrite, qui ont eux aussi participé à la fabrication du phénomène Zemmour ? Dès la fin de l’été 2021, alors que l’éditorialiste de CNews n’était encore crédité que de quelques points dans les sondages, les chaînes de télévision et les radios ont ainsi donné un écho disproportionné à ses moindres faits et gestes.

Macon–Le Pen : image médiatique assez proche

Macon–Le Pen : image médiatique assez proche

 

 

Selon un sondage Kantar Public – Epoka pour Le Figaro, qui s’intéresse aux traits de personnalités des deux finalistes à l’élection présidentielle, l’une et l’autre apparaissent ainsi déterminés pour 8 Français sur 10, intelligents pour 7 sur 10, et autoritaires pour les deux tiers. Par ailleurs, pour près de 6 Français sur 10, les deux candidats apparaissent courageux.

«Il n’y a pas d’outsider, ce sont deux personnalités qui se ressemblent du point de vue de leur image», décrypte Laure Salvaing, directrice générale de Kantar Public France. «Les deux sont considérés comme des hommes et femmes politiques traditionnels, avec tout ce qu’ils peuvent concentrer comme rejet», analyse-t-elle.

La directrice de l’étude observe que, depuis 2017, «l’image de Marine Le Pen a remonté la pente en matière de compétence et de crédibilité». Dans ce domaine, la candidate du Rassemblement national fait quasiment jeu égal avec le président sortant selon les électeurs. Près d’un Français sur deux estime que le qualificatif s’applique bien pour l’un et l’autre même si Emmanuel Macron (53%) devance la candidate RN (50%).

Les deux prétendants à l’Élysée conservent tout de même des différences caractéristiques aux yeux des Français. Emmanuel Macron se voit reprocher d’être manipulateur par 59% d’entre eux (contre 49% pour Marine Le Pen). Un grief qui lui est plus rapidement associé qu’à la représentante du RN. Le chef de l’État est aussi jugé plus méprisant (53%) que la candidate nationaliste (41%). Sur la capacité d’écoute, Marine Le Pen l’emporte avec 48% des Français qui lui attribuent cette qualité, contre 38% à Emmanuel Macron.

Toutefois, la députée du Pas-de-Calais apparaît plus inquiétante que son adversaire (46%). «Ce reproche lui est assez mécaniquement associé, ce qui montre que la normalisation de son image n’est pas totale», analyse l’étude. Marine Le Pen est également jugée plus souvent agressive (48%) que le président sortant (42%).

Selon le sondage, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour, qui «détiennent en partie les clefs du second tour», se montrent beaucoup plus sceptiques s’agissant de l’honnêteté et la capacité d’écoute des deux finalistes, et sont plus nombreux que la moyenne à leur accoler des défauts. Les deux reproches qui leur sont associés le plus rapidement par les mélenchonistes sont «manipulateur» pour Emmanuel Macron et «agressive» pour Marine Le Pen.

Pour le «match retour» de l’élection présidentielle, «ce que craignent les Français sont la manipulation et le mépris de la part d’Emmanuel Macron. Du côté de Marine Le Pen, c’est l’agressivité», insiste Laure Salvaing. Des aspects de leur personnalité que les candidats chercheront à gommer lors du débat d’entre deux tours.

Zemmour et le dérapage médiatique

Zemmour et le dérapage médiatique

Le traitement par les chaînes de la course à l’Elysée aura été marqué par le poids des émissions d’« infotainment », qui se sont beaucoup concentrées sur le candidat d’extrême droite Eric Zemmour et ses outrances. ( Le Monde)

 

Analyse.

Alors que Léa Salamé et Gilles Bouleau sont en train de vérifier la fiabilité du chronomètre qui rythmera, mercredi 20 avril au soir, l’ultime débat de la campagne électorale, que retiendra-t-on du feuilleton télévisé de l’élection présidentielle de 2022 ? L’impression d’une certaine confusion, sans doute due à la profusion d’émissions proposées par les chaînes de télévision, qui, sommées de se distinguer les unes des autres, ont multiplié les formats susceptibles d’attirer les téléspectateurs.

La tendance n’est pas nouvelle : dans les années 1980-1990, les chaînes cherchaient déjà à renouveler la forme des émissions politiques, partant du principe que la politique, c’est ennuyeux et que cela divise. Mais l’ère de l’ « infotainment », caractérisée par ces rendez-vous mêlant information et divertissement et accueillant les personnalités politiques comme des people, a pris une nouvelle dimension en concentrant son attention sur Eric Zemmour. Cyril Hanouna, chantre du « soft power de l’anti-intellectualisme », selon l’historien et essayiste Stéphane Encel (Ce n’est pas que d’la télé, 2021, éditions David Reinharc), a fait alterner dans « Face à Baba » les confrontations « cash », façon matchs de boxe, et séances de câlinothérapie du candidat de Reconquête !.

Jean-Marc Morandini a promené son ancien collègue de CNews dans Drancy (Seine-Saint-Denis), sa ville d’origine. De son côté, BFM-TV a lancé la saison politique en mettant en scène, dès le mois de septembre, un duel entre Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et son adversaire d’extrême droite, alors que le journaliste du Figaro n’était pas encore candidat.

Lorsque l’Arcom (ex-CSA) a vérifié, début avril, l’équité des temps de parole entre les candidats sur la période du 2 janvier au 7 mars inclus, 11 médias différents (dont CNews, RTL, France Inter, TF1, France 5 et BFM-TV) se sont retrouvés épinglés pour surreprésentation du polémiste d’extrême droite. On concédera aux chaînes d’avoir dû composer avec les moyens du bord et la mauvaise volonté des postulants au fauteuil présidentiel, toujours moins enclins à jouer le jeu du débat démocratique tel que la télévision le pratique.

Entre le refus d’Emmanuel Macron de se rendre à l’émission politique « Elysée 2022 », sur France 2, celui de Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou de s’asseoir devant les micros d’Europe 1, et les tergiversations à n’en plus finir pour monter des débats qui conviennent aux uns sans valoriser les autres et inversement, les candidats aussi méritent de figurer sur le banc des accusés. Comment ne pas déplorer qu’en 2022 l’audiovisuel en soit encore à accepter que le personnel politique choisisse ses contradicteurs et ses intervieweurs ? Comment s’étonner, ensuite, qu’une partie des téléspectateurs en conclue que les dés démocratiques sont pipés, quand Emmanuel Macron et Marine Le Pen, pour une fois bien d’accord, n’ont pas envie qu’Anne-Sophie Lapix coanime l’ultime débat de l’élection présidentielle ? On ne saurait mieux encourager la défiance du public.

Symbolisme médiatique et pathologie politique

  • Symbolisme médiatique et  pathologie politique 
  • La représentation des choses prenant le pas parfois sur la réalité, certains en politique , notamment Macron, en déduisent qu’on peut s’affranchir du traitement du réel pour se mobiliser uniquement sur l’apparence.
  • Sans doute la pathologie politique la plus partagée y compris par un président de la république qui faute d’idéologie et de vision claire se satisfait d’empiler des symboles susceptibles de structurer sa propre histoire. Difficile en effet de décrypter ce que peut être le macronisme, une espèce de patchwork ou d’auberge espagnole dominée par des convictions libérales teintées de progressisme et de disruption  plus tapageurs que concrets.
  •  Dès lors , pour masquer la confusion et le vide, le recours au symbolisme médiatique devient incontournable. Ce qui compte, c’est n’est pas l’acte en tant que tel mais l’image qui en sera retranscrite médiatiquement. L’apparat compte davantage même que le pouvoir d’autant que la capacité d’agir n’est parfois  que vanité face à un monde de plus en plus complexe donc de plus en plus difficile à faire évoluer positivement et surtout rapidement.
  • La politique n’est plus le sujet mais l’effet de miroir que peut proposer son intention.
  • Bref un changement de paradigme  ontologique.
  • Les politiques conseillés par des publicistes n’ignorent pas que les capacités cognitives sont grandement affectées par l’utilisation excessive des supports numériques qui affectent, en tout cas diminuent, la profondeur de lecture et l’ouverture d’esprit. Ils recourent donc volontiers au symbolisme schématique qu’impose la mémorisation médiatique.
  • Ce n’est pas un hasard si Macron multiplie les occasions de commémoration à tout bout de champ pour tenter de s’insérer dans ce roman national dont il souhaite être l’un des héros entre Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle. Quitte d’ailleurs à élaborer des relations douteuses entre des événements contemporains et des faits historiques non contestés. Le problème , c’est que l’histoire, la vraie celle écrite par des historiens, aura du mal à isoler un événement significatif de Macron justifiant sa place dans l’histoire.

Société-Symbolisme médiatique ou la pathologie politique

  • Société-Symbolisme médiatique ou  la pathologie politique 
  • La représentation des choses prenant le pas parfois sur la réalité, certains en politique , notamment Macron, en déduisent qu’on peut s’affranchir du traitement du réel pour se mobiliser uniquement sur l’apparence.
  • Sans doute la pathologie politique la plus partagée y compris par un président de la république qui faute d’idéologie et de vision claire se satisfait d’empiler des symboles susceptibles de structurer sa propre histoire. Difficile en effet de décrypter ce que peut être le macronisme, une espèce de patchwork ou d’auberge espagnole dominée par des convictions libérales teintées de progressisme et de disruption  plus tapageurs que concrets.
  •  Dès lors , pour masquer la confusion et le vide, le recours au symbolisme médiatique devient incontournable. Ce qui compte, c’est n’est pas l’acte en tant que tel mais l’image qui en sera retranscrite médiatiquement. L’apparat compte davantage même que le pouvoir d’autant que la capacité d’agir n’est parfois  que vanité face à un monde de plus en plus complexe donc de plus en plus difficile à faire évoluer positivement et surtout rapidement.
  • La politique n’est plus le sujet mais l’effet de miroir que peut proposer son intention.
  • Bref un changement de paradigme  ontologique.
  • Les politiques conseillés par des publicistes n’ignorent pas que les capacités cognitives sont grandement affectées par l’utilisation excessive des supports numériques qui affectent, en tout cas diminuent, la profondeur de lecture et l’ouverture d’esprit. Ils recourent donc volontiers au symbolisme schématique qu’impose la mémorisation médiatique.
  • Ce n’est pas un hasard si Macron multiplie les occasions de commémoration à tout bout de champ pour tenter de s’insérer dans ce roman national dont il souhaite être l’un des héros entre Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle. Quitte d’ailleurs à élaborer des relations douteuses entre des événements contemporains et des faits historiques non contestés. Le problème , c’est que l’histoire, la vraie celle écrite par des historiens, aura du mal à isoler un événement significatif de Macron justifiant sa place dans l’histoire.

Symbolisme médiatique ou la pathologie politique

  • Symbolisme médiatique ou  la pathologie politique 
  • La représentation des choses prenant le pas parfois sur la réalité, certains en politique , notamment Macron, en déduisent qu’on peut s’affranchir du traitement du réel pour se mobiliser uniquement sur l’apparence.
  • Sans doute la pathologie politique la plus partagée y compris par un président de la république qui faute d’idéologie et de vision claire se satisfait d’empiler des symboles susceptibles de structurer sa propre histoire. Difficile en effet de décrypter ce que peut être le macronisme, une espèce de patchwork ou d’auberge espagnole dominée par des convictions libérales teintées de progressisme et de disruption  plus tapageurs que concrets.
  •  Dès lors , pour masquer la confusion et le vide, le recours au symbolisme médiatique devient incontournable. Ce qui compte, c’est n’est pas l’acte en tant que tel mais l’image qui en sera retranscrite médiatiquement. L’apparat compte davantage même que le pouvoir d’autant que la capacité d’agir n’est parfois  que vanité face à un monde de plus en plus complexe donc de plus en plus difficile à faire évoluer positivement et surtout rapidement.
  • La politique n’est plus le sujet mais l’effet de miroir que peut proposer son intention.
  • Bref un changement de paradigme  ontologique.
  • Les politiques conseillés par des publicistes n’ignorent pas que les capacités cognitives sont grandement affectées par l’utilisation excessive des supports numériques qui affectent, en tout cas diminuent, la profondeur de lecture et l’ouverture d’esprit. Ils recourent donc volontiers au symbolisme schématique qu’impose la mémorisation médiatique.
  • Ce n’est pas un hasard si Macron multiplie les occasions de commémoration à tout bout de champ pour tenter de s’insérer dans ce roman national dont il souhaite être l’un des héros entre Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle. Quitte d’ailleurs à élaborer des relations douteuses entre des événements contemporains et des faits historiques non contestés. Le problème , c’est que l’histoire, la vraie celle écrite par des historiens, aura du mal à isoler un événement significatif de Macron justifiant sa place dans l’histoire.

Société-Symbolisme médiatique : la pathologie politique

  • Société-Symbolisme médiatique : la pathologie politique 
  • La représentation des choses prenant le pas parfois sur la réalité, certains en politique , notamment Macron, en déduisent qu’on peut s’affranchir du traitement du réel pour se mobiliser uniquement sur l’apparence.
  • Sans doute la pathologie politique la plus partagée y compris par un président de la république qui faute d’idéologie et de vision claire se satisfait d’empiler des symboles susceptibles de structurer sa propre histoire. Difficile en effet de décrypter ce que peut être le macronisme, une espèce de patchwork ou d’auberge espagnole dominée par des convictions libérales teintées de progressisme et de disruption  plus tapageurs que concrets.
  •  Dès lors , pour masquer la confusion et le vide, le recours au symbolisme médiatique devient incontournable. Ce qui compte, c’est n’est pas l’acte en tant que tel mais l’image qui en sera retranscrite médiatiquement. L’apparat compte davantage même que le pouvoir d’autant que la capacité d’agir n’est parfois  que vanité face à un monde de plus en plus complexe donc de plus en plus difficile à faire évoluer positivement et surtout rapidement.
  • La politique n’est plus le sujet mais l’effet de miroir que peut proposer son intention.
  • Bref un changement de paradigme  ontologique.
  • Les politiques conseillés par des publicistes n’ignorent pas que les capacités cognitives sont grandement affectées par l’utilisation excessive des supports numériques qui affectent, en tout cas diminuent, la profondeur de lecture et l’ouverture d’esprit. Ils recourent donc volontiers au symbolisme schématique qu’impose la mémorisation médiatique.
  • Ce n’est pas un hasard si Macron multiplie les occasions de commémoration à tout bout de champ pour tenter de s’insérer dans ce roman national dont il souhaite être l’un des héros entre Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle. Quitte d’ailleurs à élaborer des relations douteuses entre des événements contemporains et des faits historiques non contestés. Le problème , c’est que l’histoire, la vraie celle écrite par des historiens, aura du mal à isoler un événement significatif de Macron justifiant sa place dans l’histoire.

Société-Symbolisme médiatique : la pathologie politique de Macron

  • Société-Symbolisme médiatique : la pathologie politique de Macron  
  • La représentation des choses prenant le pas parfois sur la réalité, certains en politique , notamment Macron, en déduisent qu’on peut s’affranchir du traitement du réel pour se mobiliser uniquement sur l’apparence.
  • Sans doute la pathologie politique la plus partagée y compris par un président de la république qui faute d’idéologie et de vision claire se satisfait d’empiler des symboles susceptibles de structurer sa propre histoire. Difficile en effet de décrypter ce que peut être le macronisme, une espèce de patchwork ou d’auberge espagnole dominée par des convictions libérales teintées de progressisme et de distribution  plus tapageurs que concrets.
  •  Dès lors , pour masquer la confusion et le vide, le recours au symbolisme médiatique devient incontournable. Ce qui compte, c’est n’est pas l’acte en tant que tel mais l’image qui en sera retranscrite médiatiquement. L’apparat compte davantage même que le pouvoir d’autant que la capacité d’agir n’est souvent que vanité face à un monde de plus en plus complexes donc de plus en plus difficile à faire évoluer positivement.
  • Les politiques conseillés par des publicistes n’ignorent pas que les capacités cognitives sont grandement affectées par l’utilisation excessive des supports numériques qui affectent, en tout cas diminuent, la profondeur de lecture et l’ouverture d’esprit. Ils recourent donc volontiers au symbolisme schématique qu’impose la mémorisation médiatique.
  • Ce n’est pas un hasard si Macron multiplie les occasions de commémoration à tout bout de champ pour tenter de s’insérer dans ce roman national dont il souhaite être l’un des héros entre Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle. Quitte d’ailleurs à élaborer des relations douteuses entre des événements contemporains et des faits historiques non contestés. Le problème , c’est que l’histoire, la vraie celle écrite par des historiens, aura du mal à isoler un événement significatif de Macron méritant sa place dans le grand roman. Ce n’est pas avec l’affaire Benalla ou des gilets jaunes que Macron pourra donner une légitimité à son rôle héroïque dans l’histoire.

Symbolisme médiatique : la pathologie politique de Macron

  • Symbolisme médiatique : la pathologie politique de Macron  
  • La représentation des choses prenant le pas parfois sur la réalité, certains en politique , notamment Macron, en déduisent qu’on peut s’affranchir du traitement du réel pour se mobiliser uniquement sur l’apparence.
  • Sans doute la pathologie politique la plus partagée y compris par un président de la république qui faute d’idéologie et de vision claire se satisfait d’empiler des symboles susceptibles de structurer sa propre histoire. Difficile en effet de décrypter ce que peut être le macronisme, une espèce de patchwork ou d’auberge espagnole dominée par des convictions libérales teintées de progressisme et de disruption  plus tapageurs que concrets.
  •  Dès lors , pour masquer la confusion et le vide, le recours au symbolisme médiatique devient incontournable. Ce qui compte, c’est n’est pas l’acte en tant que tel mais l’image qui en sera retranscrite médiatiquement. L’apparat compte davantage même que le pouvoir d’autant que la capacité d’agir n’est parfois  que vanité face à un monde de plus en plus complexe donc de plus en plus difficile à faire évoluer positivement.
  • La politique n’est plus le sujet mais l’effet de miroir que peut proposer son intention. Bref un changement de paradigme moral et ontologique.
  • Les politiques conseillés par des publicistes n’ignorent pas que les capacités cognitives sont grandement affectées par l’utilisation excessive des supports numériques qui affectent, en tout cas diminuent, la profondeur de lecture et l’ouverture d’esprit. Ils recourent donc volontiers au symbolisme schématique qu’impose la mémorisation médiatique.
  • Ce n’est pas un hasard si Macron multiplie les occasions de commémoration à tout bout de champ pour tenter de s’insérer dans ce roman national dont il souhaite être l’un des héros entre Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle. Quitte d’ailleurs à élaborer des relations douteuses entre des événements contemporains et des faits historiques non contestés. Le problème , c’est que l’histoire, la vraie celle écrite par des historiens, aura du mal à isoler un événement significatif de Macron méritant sa place dans le grand roman. Ce n’est pas avec l’affaire Benalla ou des gilets jaunes que Macron pourra donner une légitimité à son rôle héroïque dans l’histoire.

Recherche médicale :Une exposition médiatique malsaine

 

Dans une tribune au « Monde », l’épidémiologiste Marcel Goldberg répond à une autre tribune publiée dans notre journal qui critiquait des travaux auxquels il a pris part sur le Covid long. Il estime que les règles habituelles du débat scientifique argumenté ne sont pas respectées.

 

Tribune. 

 

Dans une tribune publiée dans Le Monde du 23 novembre dernier, intitulée « Le Covid long est-il vraiment une maladie imaginaire ? », un groupe composé majoritairement de médecins universitaires met gravement en cause un article publié dans la revue JAMA Internal Medicine qui suggère que les symptômes physiques persistants après une infection par le SARS-CoV-2 pourraient être associés davantage à la conviction d’avoir eu un épisode de Covid-19 qu’à une infection par le coronavirus. Selon les auteurs de cette tribune, l’article « accumule les erreurs méthodologiques », « n’apporte aucune information utilisable sur le Covid long » et empile les « ignorances ».

 

Je suis moi-même un des coauteurs de l’article incriminé, mais ce n’est pas en tant que tel que j’écris aujourd’hui. Je le fais car je suis profondément choqué par la façon dont ces collègues ont jugé bon de faire connaître leurs critiques concernant notre travail. Je ne conteste évidemment pas le fait d’émettre des critiques, même très sévères, sur une recherche. La controverse fait en effet partie inhérente de la démarche scientifique. Elle est source de progrès et d’amélioration des connaissances, nul n’étant à l’abri d’erreurs dans la conduite d’une recherche, et la critique constructive, basée sur des arguments scientifiques, permet souvent de faire avancer les connaissances.

 

Mais il existe dans le monde de la recherche des règles quant à la façon de débattre. Lorsqu’un scientifique formule des critiques sur un article publié, la manière qui fait habituellement consensus est l’envoi d’une « lettre à l’éditeur » de la revue dans laquelle est paru l’article controversé. La revue publie cette critique si elle la juge scientifiquement argumentée et publie la réponse des auteurs de l’article. Ainsi, les lecteurs de la revue peuvent juger de façon transparente des arguments scientifiques exposés par les uns et les autres. J’ajoute que cette procédure est parfois aussi une opportunité pour les auteurs de l’article initial de fournir des données complémentaires qui n’ont pas pu être exposées dans un premier temps en raison des contraintes d’espace imposées par les revues scientifiques.

Ce n’est pas la voie qu’ont choisie les auteurs de cette tribune du Monde qui, contrairement aux règles universellement adoptées par la communauté scientifique, ont préféré utiliser le canal d’un journal destiné au grand public, alors qu’ils sont eux-mêmes des scientifiques inévitablement au fait de ces règles. Je dois dire qu’en plus de quarante ans de recherche, portant sur des sujets parfois très sensibles sur le plan sociétal (amiante, champs électromagnétiques, téléphones portables, notamment), je n’avais encore jamais été confronté de la part de collègues du monde académique à une remise en cause publique des résultats des travaux auxquels j’ai été associé en dehors de toutes les règles de la discussion scientifique.

Spéculation-Tesla: quand la bulle médiatique éclatera

Spéculation-Tesla: quand   la bulle médiatique éclatera

 

On sait évidemment qu’il y a une certaine déconnexion entre la valeur des entreprises et l’estimation qui en est faite à la bourse. Toutefois il y a quand même des fondamentaux qui doivent être pris en compte comme le volume de production, la rentabilité et la situation financière. Rien de tout cela concernant Tesla dont le très médiatique président vent surtout du vent autant pour rouler sur la route que pour aller sur Mars !

 

L’entreprise cumule un endettement fou à une très faible production et pourtant sa capitalisation boursière dépasse la totalité de celle produit pourtant seulement 1 million de véhicules à comparer aux 70 millions de tous les autres.

 

Un endettement de 25 milliards auraient eu n’importent quelle autre entreprise automobile ou autre. En réalité la valeur d’hier de Tesla ne repose pas sur la production matérielle de véhicules mais sur la production de déclarations plus ou moins fantaisistes de son PDG. Pour l’instant il est suivi. Reste que la dette tourne toujours autour de 25 milliards que l’entreprise n’avait pas réalisés le moindre bénéfice en 2020 et que la valorisation boursière constitue une énorme bulle si un jour ou l’autre éclatera.

Avec l’annonce de la vente de 100 000 véhicules à Hertz, la capitalisation du constructeur américain de voitures électriques bat un nouveau record à 1085 milliards de dollars. Une valeur boursière cent fois supérieure à celle de Renault (9,15 milliards d’euros vers 16h30, soit 10,6 milliards de dollars)!

La capitalisation de Tesla (qui affiche une capacité annuelle de production d’un million de véhicules) équivaut à celles réunies des allemands Volkswagen (VW, Audi, Porsche, Skoda, Lamborghini, Bentley, Seat, Bugatti, Cupra, Scania, Ducatti, Man), Daimler (Mercedes-Benz, Smart, Maybach, AMG) et BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce), des américains General Motors (GMC, Buick, Cadillac, Chevrolet, Hummer) et Ford (Ford, Lincoln), des japonais Toyota (Toyota, Lexus, Scion, Daihatsu, Hino), Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun), Subaru et Suzuki, de l’indien Tata (Tata, Jaguar, Land Rover), du chinois Geely (Geely, Volvo, Lotus, Polestar, Proton…), de l’italien Ferrari, du français Renault (Renault, Dacia, Alpine, Lada) et du franco-italien Stellantis (Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Vauxhall, Ram et Peugeot). Ces quinze groupes vendaient avant la crise, près de 70 millions de véhicules par an.

Tesla: quand la bulle médiatique éclatera

Tesla: quand   la bulle médiatique éclatera

 

On sait évidemment qu’il y a une certaine déconnexion entre la valeur des entreprises et l’estimation qui en est faite à la bourse. Toutefois il y a quand même des fondamentaux qui doivent être pris en compte comme le volume de production, la rentabilité et la situation financière. Rien de tout cela concernant Tesla dont le très médiatique président vent surtout du vent autant pour rouler sur la route que pour aller sur Mars !

 

L’entreprise cumule un endettement fou à une très faible production et pourtant sa capitalisation boursière dépasse la totalité de celle produit pourtant seulement 1 million de véhicules à comparer aux 70 millions de tous les autres.

 

Un endettement de 25 milliards auraient eu n’importent quelle autre entreprise automobile ou autre. En réalité la valeur d’hier de Tesla ne repose pas sur la production matérielle de véhicules mais sur la production de déclarations plus ou moins fantaisistes de son PDG. Pour l’instant il est suivi. Reste que la dette tourne toujours autour de 25 milliards que l’entreprise n’avait pas réalisés le moindre bénéfice en 2020 et que la valorisation boursière constitue une énorme bulle si un jour ou l’autre éclatera.

Avec l’annonce de la vente de 100 000 véhicules à Hertz, la capitalisation du constructeur américain de voitures électriques bat un nouveau record à 1085 milliards de dollars. Une valeur boursière cent fois supérieure à celle de Renault (9,15 milliards d’euros vers 16h30, soit 10,6 milliards de dollars)!

La capitalisation de Tesla (qui affiche une capacité annuelle de production d’un million de véhicules) équivaut à celles réunies des allemands Volkswagen (VW, Audi, Porsche, Skoda, Lamborghini, Bentley, Seat, Bugatti, Cupra, Scania, Ducatti, Man), Daimler (Mercedes-Benz, Smart, Maybach, AMG) et BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce), des américains General Motors (GMC, Buick, Cadillac, Chevrolet, Hummer) et Ford (Ford, Lincoln), des japonais Toyota (Toyota, Lexus, Scion, Daihatsu, Hino), Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun), Subaru et Suzuki, de l’indien Tata (Tata, Jaguar, Land Rover), du chinois Geely (Geely, Volvo, Lotus, Polestar, Proton…), de l’italien Ferrari, du français Renault (Renault, Dacia, Alpine, Lada) et du franco-italien Stellantis (Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Vauxhall, Ram et Peugeot). Ces quinze groupes vendaient avant la crise, près de 70 millions de véhicules par an.

Tesla: la bulle médiatique éclatera

Tesla:  la bulle médiatique éclatera

 

On sait évidemment qu’il y a une certaine déconnexion entre la valeur des entreprises et l’estimation qui en est faite à la bourse. Toutefois il y a quand même des fondamentaux qui doivent être pris en compte comme le volume de production, la rentabilité et la situation financière. Rien de tout cela concernant Tesla dont le très médiatique président vent surtout du vent autant pour rouler sur la route que pour aller sur Mars !

 

L’entreprise cumule un endettement fou à une très faible production et pourtant sa capitalisation boursière dépasse la totalité de celle produit pourtant seulement 1 million de véhicules à comparer aux 70 millions de tous les autres.

 

Un endettement de 25 milliards auraient eu n’importent quelle autre entreprise automobile ou autre. En réalité la valeur d’hier de Tesla ne repose pas sur la production matérielle de véhicules mais sur la production de déclarations plus ou moins fantaisistes de son PDG. Pour l’instant il est suivi. Reste que la dette tourne toujours autour de 25 milliards que l’entreprise n’avait pas réalisés le moindre bénéfice en 2020 et que la valorisation boursière constitue une énorme bulle si un jour ou l’autre éclatera.

Avec l’annonce de la vente de 100 000 véhicules à Hertz, la capitalisation du constructeur américain de voitures électriques bat un nouveau record à 1085 milliards de dollars. Une valeur boursière cent fois supérieure à celle de Renault (9,15 milliards d’euros vers 16h30, soit 10,6 milliards de dollars)!

La capitalisation de Tesla (qui affiche une capacité annuelle de production d’un million de véhicules) équivaut à celles réunies des allemands Volkswagen (VW, Audi, Porsche, Skoda, Lamborghini, Bentley, Seat, Bugatti, Cupra, Scania, Ducatti, Man), Daimler (Mercedes-Benz, Smart, Maybach, AMG) et BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce), des américains General Motors (GMC, Buick, Cadillac, Chevrolet, Hummer) et Ford (Ford, Lincoln), des japonais Toyota (Toyota, Lexus, Scion, Daihatsu, Hino), Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun), Subaru et Suzuki, de l’indien Tata (Tata, Jaguar, Land Rover), du chinois Geely (Geely, Volvo, Lotus, Polestar, Proton…), de l’italien Ferrari, du français Renault (Renault, Dacia, Alpine, Lada) et du franco-italien Stellantis (Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Vauxhall, Ram et Peugeot). Ces quinze groupes vendaient avant la crise, près de 70 millions de véhicules par an.

Les Etats-Unis confirment leurs oppositions à la Chine mais sans le cirque médiatique de Trump

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Fondamentalement rien ne va sans doute changer quant au rapport politique et économique entre la Chine et les États-Unis. La forme cependant sera nettement plus policée et du côté des États-Unis on va éviter la provocation. Pour preuve,  cette réunion entre la Chine et les États-Unis qui a permis de faire l’état des divergences entre les deux puissances ;  un constat lucide mais débarrassé des provocations inutiles de Trump. « Nous nous attendions à avoir des discussions directes et difficiles sur un large éventail de questions, et c’est exactement ce que nous avons eu », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, Jake Sullivan, aux journalistes quelques instants après que la délégation chinoise a quitté la salle de réunion de l’hôtel.

Les membres de la délégation chinoise ont quitté l’hôtel sans s’adresser aux journalistes, mais le plus haut diplomate chinois, Yang Jiechi, a déclaré plus tard aux médias d’État chinois que les discussions avaient été constructives et bénéfiques, « mais que, bien sûr, des différences subsistaient. »

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui se tenait aux côtés de Jake Sullivan, a déclaré qu’il n’était pas surpris que les États-Unis aient reçu une « réponse défensive » de la Chine après avoir fait part de leurs préoccupations concernant les violations des droits de l’homme commises par la Chine au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong, ainsi que les cyberattaques et les pressions exercées sur Taïwan.

Mais Antony Blinken a déclaré que les deux parties avaient également des intérêts communs sur l’Iran, la Corée du Nord, l’Afghanistan et le changement climatique, et que les États-Unis avaient accompli au cours des réunions ce qu’ils étaient venus faire.

« En ce qui concerne l’économie, le commerce et la technologie, nous avons dit à nos homologues chinois que nous examinons ces questions en étroite consultation avec le Congrès, nos alliés et nos partenaires, et que nous irons de l’avant d’une manière qui protège et fait progresser les intérêts de nos travailleurs et de nos entreprises », a déclaré Antony Blinken.

Le conseiller d’État chinois Wang Yi, qui a pris part aux réunions, a été cité par la chaîne de télévision chinoise CGTN comme ayant déclaré que la souveraineté de la Chine était une question de principe et qu’il ne fallait pas sous-estimer la détermination de Pékin à la défendre.

Après les remarques préliminaires d’Antony Blinken sur le défi que représente la Chine pour l’ordre international fondé sur des règles, Yang Jiechi s’est emporté dans un discours critiquant la démocratie, la politique étrangère et la politique commerciale des États-Unis.

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