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Sondage professions à contenu public: Médecins en tête

Sondage professions à contenu public: Médecins en tête


L’institut de sondage Ipsos a interrogé les citoyens de 31 pays à travers le monde, dont la France, sur les professions les plus dignes de confiance selon eux.

En tête Médecins et scientifiques; ces Professions recueillent respectivement 64% et 59% de taux de confiance (contre 11% et 12% de méfiance). Soit des proportions supérieures aux moyennes mondiales.

En troisième position, on retrouve les enseignants (52%), qui devancent cette année les militaires (49%).

Pourtant au cœur de polémiques dans des affaires de violences, les policiers se maintiennent dans le top 5 des métiers qui inspirent le plus confiance. La France est même l’un des pays étudiés à faire le plus confiance aux forces de l’ordre (47% contre 36% pour la moyenne mondiale). «On peut faire l’hypothèse que dans un contexte où la criminalité et la violence préoccupent plus ou moins constamment un tiers des Français, avec des pics en fonction de l’actualité, les forces de l’ordre incarnent le rempart à l’insécurité qu’ils attendent», tente d’expliquer Yves Bardon, directeur du programme Flair d’Ipsos.

Dans la suite de ce classement des cotes de confiance, les Français citent ensuite leurs propres concitoyens (38%), juste devant les juges (37%) et les agents de la fonction publique (37%). «Ce qui fait de la France le pays qui a le plus confiance» dans les fonctionnaires, devant Singapour et l’Inde, souligne Alexandre Guérin, directeur général d’Ipsos France. Le taux de confiance moyen dans le monde s’élevant à seulement 25%.

Dans le palmarès inverse, celui des métiers dont les Français se méfient le plus, la palme revient encore cette année aux politiciens (61%), juste devant les publicitaires (60%). La France est même le pays étudié à faire preuve de plus de méfiance vis-à-vis de ces derniers, la moyenne mondiale s’élevant à 43%. Suivent les membres du gouvernement (57%), puis les banquiers (47%, contre 38% dans le monde). On retrouve ensuite le personnel religieux (41% de méfiance), les journalistes (40%) et les présentateurs TV (39%).

Des médecins impose des consultations à 30 € au lieu de 25

Des médecins impose des consultations à 30 € au lieu de 25


Des médecins généralistes Du secteur 1 ont passé leur tarif de consultation à 30 euros et parfois plus en raison de l’insuffisance du tarif fixé par la sécurité sociale

Une manière de protester contre l’augmentation de 1,50 euro, proposée par l’Assurance maladie en avril dernier et faisant passer la consultation à 26,50 euros, à l’automne prochain.

Un médecin généraliste gagne entre 4 297 € bruts et 17 072 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 10 684 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.

Régulation géographique des médecins : le cas allemand

Régulation géographique des médecins : le cas allemand

par
Matthias Brunn
Chercheur affilié en sciences politiques au LIEPP – Sciences Po, Sciences Po dans The Conversation

Dans le débat actuel sur la liberté d’installation des médecins en France et les « déserts médicaux », les expériences à l’étranger sont utilisées de manière très variable par les défenseurs comme les détracteurs d’une régulation plus stricte que celle qui existe aujourd’hui.

Concrètement, à l’heure actuelle, un médecin libéral en France peut s’installer où le veut. Néanmoins, l’« Accessibilité potentielle localisée » ou APL (établie selon le nombre de médecins généralistes jusqu’à 65 ans, le temps d’accès pour les patients, etc.) commence à être prise en compte au sein des « Territoires vie-santé » qui maillent le pays (voir la carte ci-dessous).

Il y a ainsi des incitations financières pour promouvoir une installation dans une zone « sous-dense » en personnel médical. En parallèle, l’idée de restreindre l’installation en zone « sur-dense » se développe et alimente des propositions parfois très discutées. Les polémiques les plus récentes concernent l’ajout d’une quatrième année à l’internat de médecine générale, assortie de l’obligation de l’effectuer en cabinet de ville. Dans un Territoire de vie-santé sous-dense, un habitant a accès à moins de 2,5 consultations par an ; 3,8 millions de personnes étaient concernées en 2018, contre 2,5 millions en 2015.

L’Allemagne, voisin le plus proche géographiquement, est doté d’un système de régulation de l’installation parmi les plus stricts au monde. Pourtant, il est très peu évoqué dans le débat français. Au-delà de la barrière linguistique, la faible diffusion de l’évaluation des politiques en place outre-Rhin ne facilite pas les échanges d’expériences.

Cet article décrypte le système allemand actuel, et son historique, et donne un aperçu des effets. En outre, il discute la transférabilité de ces enseignements vers la France.

Les bases de la « planification des besoins » (Bedarfsplanung) sont jetées en 1976 avec l’introduction de statistiques sur la répartition des praticiens sur le territoire. Une évolution majeure a lieu en 1993 avec le découpage du pays en 395 zones de planification et la fixation de « densités cibles » pour 14 catégories de médecins (généralistes, neurologues et psychiatres, etc.).

L’objectif est d’éviter les zones sur-denses en médecins. L’installation n’est possible que si ce seuil de densité n’est pas dépassé de plus de 10 %.

Depuis 2013, le calcul du seuil est plus fin et tient compte de la structure démographique (âge et sexe) de la population. L’objectif est désormais, aussi, d’éviter les zones sous-denses.

En 2021, est lancée une dernière évolution du mode de calcul. Sont intégrés progressivement l’état de santé dans le territoire (basé sur les données administratives fournies par les médecins), les distances (en voiture) entre population et cabinets, puis la multiplication des zones de planification, notamment pour les généralistes (actuellement environ 883 zones).

Un point important est à souligner : cette politique contraignante est largement acceptée par les organisations de médecins. Il faut noter que, au sein des comités de pilotage régionaux (associations de médecins conventionnés et caisses d’Assurance maladie) et au niveau du cadrage fédéral (un comité regroupant essentiellement les médecins, les caisses et les hôpitaux sous supervision légale du ministère de la Santé), ces organisations contribuent à l’évolution du dispositif.

Depuis 1999, la régulation de l’installation est par ailleurs étendue aux psychologues exerçant en tant que psychothérapeutes dans le cadre de leur conventionnement avec l’Assurance maladie. À l’instar des médecins, en échange du bénéfice du remboursement de leur prise en charge, les psychothérapeutes acceptent certaines contraintes, y compris la limitation de l’installation.

Concrètement, en 2021, 31 300 psychologues-psychothérapeutes et 152 000 médecins conventionnés étaient concernés en Allemagne par ce système de maîtrise de l’installation.

Ce système a jusqu’ici donné de bons résultats qui, s’ils ne bénéficient pas d’évaluations scientifiques, sont basés sur des données assez robustes quant à ses effets. La discussion autour de cette politique est en effet essentiellement basée sur des rapports rédigés par des instituts privés et financés par les différentes parties prenantes.

Une expertise approfondie et indépendante publiée en 2018 a conclu que l’accès est très bon pour la plupart des habitants en Allemagne : 99,8 % de la population est à moins de dix minutes de voiture d’un généraliste, et 99,0 % à moins de 30 minutes pour la plupart des spécialistes. Il s’agit, bien entendu, d’un indicateur d’accès purement géographique, en supposant qu’une voiture est à disposition. En ce qui concerne la disponibilité des médecins, la majorité des personnes interrogées ont répondu qu’elles obtiennent des rendez-vous en quelques jours seulement.

En France, une étude de 2017 a trouvé des chiffres relativement proches pour les généralistes : 98 % de la population est à moins de dix minutes en voiture. Faute de méthode identique, les autres données de ces deux études ne sont pas comparables. Il ne faut non plus occulter les différences systémiques entre les deux pays, qui empêchent de conclure que les résultats parfois divergents ne seraient dus qu’à la régulation de l’installation.

Le débat sur le « manque » de médecins (Ärztemangel) est moins intense en Allemagne qu’en France. Et pour cause : s’il existe aussi des différences régionales, l’Allemagne recensait, en 2020, 40 % de médecins de plus que l’Hexagone – par rapport à la population et tous secteurs confondus (hôpital, ambulatoire, etc.) (voir tableau).

La question de la ruralité ne se pose pas non plus de la même manière dans les deux pays. Dans la « campagne profonde », en Allemagne, on n’est jamais très loin d’un centre urbain. Cela se traduit, schématiquement, par une densité de la population presque deux fois plus élevée qu’en France.

L’Allemagne compte 4,5 médecins en exercice par 1000 habitants contre 3,2 pour la France dont la population est deux fois moins dense

Par conséquent, un médecin s’installant dans la campagne allemande ne se sent pas (automatiquement) éloigné d’un certain nombre de services publics, culturels, etc. Cela renvoie à l’idée, dans le débat en France, que les « déserts médicaux » sont aussi, en partie, des « déserts de service public et privé ».

Il convient également de souligner que, si la limitation de l’installation n’est pas contestée, ce sont les médecins allemands eux-mêmes qui la mettent en œuvre.

Ils disposent en effet de larges compétences pour gérer l’organisation de leur exercice : de la formation (définition des cursus pour les études de médecine, etc.) à la permanence de soins, en passant par la distribution du budget ambulatoire. Ils sont en négociation quasi permanente avec l’Assurance maladie et sont bien représentés au niveau politique. L’intégration institutionnelle des médecins, par les organes les représentant, est donc forte.

Cette intégration entraîne toutefois une grande complexité afin que le périmètre et les compétences de chaque partenaire (associations de médecins conventionnés, caisses d’Assurance maladie, Comité fédéral commun…) soit clairement défini.

En Allemagne, la rémunération repose essentiellement sur un système de capitation : une somme fixe pour chaque patient pris en charge par un médecin, par trimestre. S’y ajoute, en sus, une rémunération à l’acte, dont le montant baisse en fonction du nombre d’actes prodigués. On parle de « dégression » : plus il y a des actes, moins élevé est le prix par acte. Comme mentionné plus haut, ce sont les médecins eux-mêmes qui gèrent cette enveloppe dite « à moitié fermée ».

A contrario, en France, domine toujours la rémunération à l’acte qui est non dégressive, et donc à prix fixe.

Des différences empêchant toute transférabilité ?

A priori non, car il existe tout de même de nombreuses similitudes rendant les deux systèmes comparables dans une certaine mesure.

À la différence d’autres systèmes tels que celui en vigueur en Angleterre, France et Allemagne offrent un accès assez peu restreint à de nombreux spécialistes en dehors de l’hôpital. En France, cependant, le « parcours de soins » incite financièrement les patients à passer d’abord par un généraliste – hors gynécologues, ophtalmologues, psychiatres et stomatologues, qui sont accessibles directement sans pénalité financière.

Les deux pays introduisent aussi de plus en plus de dispositifs semblables, qui redessinent l’organisation du système de soins : des maisons ou centres de santé regroupant plusieurs professionnels, des soins plus coordonnés pour les patients atteints de maladies chroniques, l’usage de référentiels pour améliorer la qualité, etc.

Dans l’organisation du système de soins, on note également, en Allemagne comme en France, que l’État est de plus en plus pilote de ces politiques. Ce qui est lié à la notion de contrôle budgétaire, devenue une préoccupation primordiale et un moyen de cadrer les changements du système de santé.

Limiter l’installation des médecins : une politique efficace mais complexe

L’exemple allemand montre que la limitation de l’installation est une politique efficace… mais qui ne peut être mise en place qu’au prix d’un mille-feuille administratif assez épais. Chaque nouvelle modification, comme en 2021, venant ajouter (encore) des variables dans un modèle de planification déjà très complexe. Il faut donc multiplier la collecte, la remontée et l’analyse de données, les concertations, etc.

Mais il faut surtout retenir que cet outil a été mis en place (et a longtemps servi) pour « corriger » les zones sur-denses dans un pays plutôt bien doté en médecins et lits d’hôpitaux. Cette planification a été conçue afin de maîtriser les coûts et éviter une compétition trop élevée entre médecins qui opèrent avec le système d’enveloppe à moitié fermée. Cette trajectoire structure encore les débats et les actions en Allemagne.

Or, ce sont les zones sous-denses qui sont au cœur des débats en France. À titre d’exemple, la densité de médecins généralistes est de 46 % plus élevée dans la région la plus dotée (PACA), par rapport à la moins dotée (Centre), en 2021. Afin de pallier aux « déserts médicaux », il conviendrait plus de se pencher sur les outils incitatifs. Ceux qui existent sont par ailleurs assez similaires dans les deux pays : aide financière à l’installation, ouverture de sites de formation ou d’antennes d’universités dans les territoires ruraux, incitation au recrutement d’internes, etc.

L’approche outre-Rhin apporte donc des pistes de réflexion qui méritent d’être analysées. Toutefois, afin de mener un débat éclairé, il est essentiel de distinguer les notions de zone sous- versus sur-dense, et de tenir compte des spécificités du système de notre voisin – proche… mais pas tout à fait similaire.

L’auteur remercie Lucie Kraepiel, doctorante au CSO (Centre de sociologie des organisations) et assistante de recherche à l’axe santé du LIEPP (Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques) de Sciences Po, pour sa relecture de cet article.

Euthanasie : l’Ordre des médecins « défavorable »

Euthanasie : l’Ordre des médecins « défavorable »


Alors que les conclusions de la convention citoyenne (qui par parenthèses n’a aucune légitimité ) sur la fin de vie pourraient engendrer un changement de loi avant fin 2023 en la matière en se prononçant sur la légalisation d’une « aide active à mourir »,, l’Ordre des médecins estime qu’un praticien ne peut « provoquer délibérément la mort par l’administration d’un produit létal ». Il se dit également « défavorable à toute possibilité de mettre en place une procédure d’aide active à mourir pour les mineurs et les personnes hors d’état de manifester leur volonté ».

L’Ordre des médecins se montre plus souple sur le suicide assisté, à certaines conditions. « Dans l’hypothèse d’une légalisation du suicide assisté », poursuit le communiqué, le conseil demanderait l’établissement d’une « clause de conscience » pour les médecins, « qui pourrait être mise en exergue à tout moment de la procédure ». Il souhaite également que « l’évaluation, la décision d’éligibilité pour une aide active à mourir, et la responsabilité devraient être collégiales ». Si le Conseil est « défavorable à la participation active du médecin lors de la prise du produit létal par le patient », il estime « que le médecin qui n’aurait pas fait valoir sa clause de conscience pourrait rester présent et accompagner son patient jusqu’à ses derniers instants ».

Fin de vie et euthanasie : l’Ordre des médecins « défavorable »

Fin de vie et euthanasie : l’Ordre des médecins « défavorable »


Alors que les conclusions de la convention citoyenne (qui par parenthèses n’a aucune légitimité et aucune compétence) sur la fin de vie, qui pourrait engendrer un changement de loi avant fin 2023 en la matière en se prononçant sur la légalisation d’une « aide active à mourir », sont attendues dimanche 2 avril, l’Ordre des médecins estime qu’un praticien ne peut « provoquer délibérément la mort par l’administration d’un produit létal ». Il se dit également « défavorable à toute possibilité de mettre en place une procédure d’aide active à mourir pour les mineurs et les personnes hors d’état de manifester leur volonté ».

L’Ordre des médecins se montre plus souple sur le suicide assisté, à certaines conditions. « Dans l’hypothèse d’une légalisation du suicide assisté », poursuit le communiqué, le conseil demanderait l’établissement d’une « clause de conscience » pour les médecins, « qui pourrait être mise en exergue à tout moment de la procédure ». Il souhaite également que « l’évaluation, la décision d’éligibilité pour une aide active à mourir, et la responsabilité devraient être collégiales ». Si le Conseil est « défavorable à la participation active du médecin lors de la prise du produit létal par le patient », il estime « que le médecin qui n’aurait pas fait valoir sa clause de conscience pourrait rester présent et accompagner son patient jusqu’à ses derniers instants ».

MÉDECINS LIBÉRAUX: GRÈVE LE 14 FÉVRIER

MÉDECINS LIBÉRAUX: GRÈVE LE 14 FÉVRIER

Les principaux syndicats de médecins libéraux, déjà mobilisés fin décembre, appellent à une « fermeture des cabinets » et un rassemblement devant le Sénat le 14 février prochain.

Les médecins libéraux demandent une meilleure rémunération de leurs prestations et redoutent en plus que les gardes le soir, le week-end et les jours fériés, qui relèvent actuellement du volontariat, redeviennent obligatoires pour les médecins et soignants libéraux.

Ils estiment que les gardes obligatoires risquent d’aggraver les problèmes d’attractivité et de creuser, contre le but recherché, les difficultés d’accès aux soins. Cette obligation a été supprimée, à l’orée des années 2000, après une mobilisation des médecins libéraux mais est réclamée depuis plusieurs mois par des représentants de la Fédération hospitalière pour éviter un engorgement des
Les syndicats réclament à Matignon « une enveloppe financière supplémentaire » pour éviter « un échec des négociations » en cours avec l’Assurance maladie.

Les médecins libéraux demandent que le samedi matin soit comptabilisé comme permanence de soins. Objectif: obtenir une meilleure rémunération et bénéficier de « deux jours de repos, comme tout le monde », souligne MG France, premier syndicat de généralistes.

Une perspective que le ministre de la Santé, François Braun, a semblé écarter, « pas certain que ce soit la meilleure solution » aux difficultés d’accès aux soins.

La proposition de loi du député Renaissance Stéphanie Rist est censée lutter contre les « déserts médicaux » est donc contestée par la profession.

Santé- Les justes revendications des médecins généralistes libéraux

Santé- Les justes revendications des médecins généralistes libéraux

Il est clair que les conditions de travail et de rémunération des médecins libéraux généralistes surtout méritent une autre reconnaissance. D’autant plus si on compare par exemple avec les médecins spécialisés. 25 € la consultation pour les généralistes et le double au moins pour les spécialistes qui ne passent pas en moyenne davantage de temps avec les patients. Et qui compte tenu des conditions de rémunération peuvent en outre s’offrir de larges plages de congés.

En outre, ces médecins libéraux assurent une sorte de service public avec souvent une amplitude de travail démentielle . Et maintenant on leur demande de suppléer les carences de l’hôpital dont les urgences refusent désormais des patients. Toutefois le risque est grand de créer une sorte d’amalgame des revendications de médecins libéraux dans les conditions de travail sont très différentes ou encore avec les médecins salariés dont les situations sont différentes.

Plusieurs collectifs dont « Médecins pour demain » appellent les médecins libéraux à faire grève et ne pas recevoir de patients entre ce lundi 26 décembre et le lundi 2 janvier, dans le but d’obtenir une revalorisation des tarifs de leurs consultations de 25 à 50 euros.

Les collectifs de médecins réclament un doublement du tarif de consultation de base qui passerait alors de 25 à 50 euros. Une revalorisation des revenus des professionnels libéraux qui devrait, d’après les collectifs interrogés, créer un « choc d’attractivité » vers une médecine de ville en manque criant d’effectifs. D’après les organisations de médecins, les jeunes soignants ne seraient plus attirés par la médecine généraliste faute de revenus suffisants et d’une trop forte quantité de tâches administratives.

François Braun a redit jeudi soir qu’il reverrait « dès janvier (l’offre de soins), territoire par territoire », sur la base des travaux du Conseil national de la refondation (CNR).On se demande bien quelle est la compétence de ce conseil national de la Refondation, gadget de MacroN qui tourne en . Il a promis de « prendre à bras le corps le système de santé pour le réformer ».

Les justes revendications des médecins généralistes libéraux

Les justes revendications des médecins généralistes libéraux

Il est clair que les conditions de travail et de rémunération des médecins libéraux généralistes surtout méritent une autre reconnaissance. Surtout si on compare par exemple avec les médecins spécialisés. 25 € la consultation pour les généralistes et le double au moins pour les spécialistes qui ne passent pas en moyenne davantage de temps avec les patients. Et qui compte tenu des conditions de rémunération peuvent en outre s’offrir de larges plages de congés.

En outre, ces médecins libéraux assurent une sorte de service public avec souvent une amplitude de travail démentielle . Et maintenant on leur demande de suppléer les carences de l’hôpital dont les urgences refuse désormais des patients. Toutefois le risque est grand de créer une sorte d’amalgame des revendications de médecins libéraux dans les conditions de travail sont très différentes

Plusieurs collectifs dont « Médecins pour demain » appellent les médecins libéraux à faire grève et ne pas recevoir de patients entre ce lundi 26 décembre et le lundi 2 janvier, dans le but d’obtenir une revalorisation des tarifs de leurs consultations de 25 à 50 euros.

Les collectifs de médecins réclament un doublement du tarif de consultation de base qui passerait alors de 25 à 50 euros. Une revalorisation des revenus des professionnels libéraux qui devrait, d’après les collectifs interrogés, créer un « choc d’attractivité » vers une médecine de ville en manque criant d’effectifs. D’après les organisations de médecins, les jeunes soignants ne seraient plus attirés par la médecine généraliste faute de revenus suffisants et d’une trop forte quantité de tâches administratives.

François Braun a redit jeudi soir qu’il reverrait « dès janvier (l’offre de soins), territoire par territoire », sur la base des travaux du Conseil national de la refondation (CNR).On se demande bien quelle est la compétence de ce conseil national de la Refondation, gadget de MacroN qui tourne en . Il a promis de « prendre à bras le corps le système de santé pour le réformer ».

Santé-former les médecins spécialistes africains……en Afrique

  Santé-former les médecins spécialistes africains……en Afrique 

 

Stéphan Bretones, du centre hospitalier Saint-Joseph-Saint-Luc de Lyon, et Kora Tushune, de l’université éthiopienne de Jimma, appellent à repenser les projets de collaboration Nord-Sud.

 

Tribune.

 

Les collaborations Nord-Sud en médecine ne sont pas cantonnées aux missions humanitaires sur fond de guerre ou de catastrophes naturelles. Des échanges féconds existent de longue date dans le domaine de l’enseignement. En Afrique, il existe des universités de médecine dans la plupart des pays. On y forme des généralistes et des spécialistes, et si toutes les spécialités ne sont pas enseignées dans tous les établissements, elles sont accessibles ailleurs sur le continent, pour peu que l’on soit disposé à voyager.

Il en va différemment des surspécialités, qui concernent soit des compétences très pointues, soit des spécialités d’un seul organe à l’intérieur d’une même spécialité. Leur enseignement s’organise depuis de nombreuses années dans les systèmes de santé du Nord, mais manque cruellement au Sud. Il arrive donc que des universités africaines fassent appel à des homologues occidentaux pour des cours, des présentations ou des démonstrations opératoires, mais, le plus souvent, ces formations ont lieu en Europe ou aux Etats-Unis. Des déplacements qui sont coûteux pour les intéressés et peu rentables.

 

D’abord parce que beaucoup d’étudiants finissent par rester à l’étranger pour pallier les pénuries locales de personnel, ce qui prive les Etats africains d’enseignants dont les Etats ont besoin pour que leurs systèmes de santé évoluent. Ensuite parce que les médecins africains formés en Occident ne disposent pas toujours, dans leur pays d’origine, des technologies qu’ils ont appris à utiliser au Nord, ce qui peut poser problème dans leur pratique.

Nous pensons qu’il est préférable et surtout plus utile de former les futurs spécialistes africains en Afrique. Pour y parvenir, des projets de collaboration Nord-Sud respectueux de chacun et qui fonctionnent dans la durée sont possibles, comme en témoigne le partenariat entre le centre hospitalier Saint-Joseph-Saint-Luc de Lyon, les Hospices civils de Lyon et l’université de Jimma, en Ethiopie.

C’est l’université qui a sollicité, en 2016, l’équipe lyonnaise pour mettre en place une formation d’urogynécologie. Cette équipe, comprenant un professeur des universités et deux chirurgiens gynécologues, s’est engagée à assurer une formation sur place une semaine tous les deux mois pendant deux ans. Ces trois gynécologues ont permis d’assurer une formation théorique et pratique qui s’est soldée par une remise de diplômes d’urogynécologie de l’université de Jimma à cinq gynécologues obstétriciens éthiopiens.

 

Depuis, deux promotions ont été formées par les diplômés et une troisième est en cours. Aujourd’hui, le projet s’étend dans le pays puisqu’un nouvel enseignement d’urogynécologie s’ouvre prochainement dans la capitale, Addis-Abeba. Ce succès est lié en grande partie à l’engagement des acteurs locaux, mais aussi à l’entente entre les membres des équipes du Nord et du Sud. D’autres formations sont en cours à Jimma selon le même modèle. Chacun de ces enseignements fait suite à une demande de l’équipe médicale locale appuyée par l’université de Jimma.

Pour tous ces projets, il est important de souligner que l’université et son vice-président se sont engagés au niveau financier. Cela leur a permis de rester maîtres à bord et d’avoir un certain degré d’exigence sur le déroulement des formations. Trop de projets de collaboration dans le domaine de la santé prennent fin quand les fonds se tarissent. L’engagement des Etats africains et de leurs universités dans le financement de surspécialités est donc un point à ne pas négliger dans le futur.

Si la collaboration entre Lyon et Jimma a été fructueuse, c’est aussi parce que les équipes occidentales se sont impliquées sur le long terme, avec des professionnels aux profils variés. L’enseignement universitaire diplômant requiert bien évidemment le concours de professeurs d’universités pour assurer la partie théorique. Mais la formation des spécialistes passe aussi par le compagnonnage et l’apprentissage auprès des pairs. Dans les hôpitaux du Nord, c’est auprès de praticiens hospitaliers des services publics et privés que les futurs spécialistes sont formés.

Les universitaires sont peu nombreux et souvent trop occupés pour pouvoir s’engager seuls dans des programmes de formation à l’étranger. Les médecins non universitaires sont beaucoup plus nombreux, parfois plus jeunes, et souvent très motivés pour donner de leur temps dans des projets de partage de compétences. La mobilité des étudiants et de leurs professeurs français a permis de combiner de manière équilibrée l’observation au Nord avec une formation pratique et concrète au Sud. Ce point est important pour optimiser l’apprentissage, car la seule observation, tel que c’est le cas pour la plupart des médecins africains lorsqu’ils viennent apprendre une surspécialité au Nord, ne donne pas les compétences requises et forme les résidents en dehors du contexte dans lequel ils travaillent.

 

Si la France veut jouer un rôle dans le transfert de compétences du Nord vers le Sud, il faudrait dès à présent mettre en commun les forces vives du ministère de la santé et du ministère de l’enseignement supérieur, en collaboration avec le ministère des affaires étrangères, afin de construire les enseignements diplômants souhaités par les pays du Sud. Il faut pouvoir utiliser les compétences et envies de chacun pour permettre la formation de ceux qui donneront au pays ses spécialistes et surspécialistes.

Déserts médicaux :La faute à l’ordre des médecins

Déserts médicaux :La faute à l’ordre des médecins

 

Face à l’avancée des déserts médicaux, Michel Debout, professeur émérite de médecine légale et de droit de la santé, s’indigne dans une tribune au « Monde » du fait que l’ordre des médecins n’ait rien fait pour alerter les pouvoirs publics. Cette institution de droit privé a pourtant une connaissance exacte de la démographie médicale.

 

La santé des Français est la première victime de l’installation, partout sur le territoire national, zones rurales et urbaines comprises, des déserts médicaux. Alors que l’on s’interroge sur les responsabilités des ministres de la santé successifs, de droite et de gauche, depuis 1971, date de l’instauration du numerus clausus limitant drastiquement, chaque année, le nombre d’étudiants en médecine (donc celui des médecins en exercice dans le futur !), le rôle négatif de l’ordre des médecins n’est jamais évoqué : il est, pour moi, essentiel.

Cette institution de droit privé, chargée d’une mission de service publique, devait être supprimée après l’élection de François Mitterrand, selon la 85e proposition du programme qu’il avait présenté aux Français, mais rien n’en a été. Il a été maintenu, avec quelques modifications devant rendre son organisation plus démocratique et plus proche des praticiens.

Le premier rôle de l’ordre est d’être le gardien de la déontologie médicale qui dispose dans le 1er article de son code : « Le médecin exerce sa mission dans l’intérêt de ses patients et de la santé publique. » Comment ne pas admettre que le premier intérêt de la santé publique est que notre pays dispose d’un nombre suffisant de médecins, dans chaque spécialité d’exercice, et répartis équitablement sur le territoire national ?

 

Bien plus, lorsque l’on se rend sur le site officiel de l’ordre, on peut lire, dans la rubrique démographie médicale, l’affirmation suivante : « L’ordre des médecins dispose d’une expertise unique pour analyser la démographie médicale française grâce aux données des tableaux de l’ordre. » S’il est un organisme qui avait une connaissance précise, depuis des décennies, sur ce qui allait advenir en termes de démographie médicale, département par département, avec les données expertes sur les modes et le type d’exercice (influence de la féminisation de la profession), de l’âge de départ à la retraite, des spécialités en tension, c’est bien l’ordre !

Covid-médecins rasssuristes contre les catastrophistes

Covid-médecins rasssuristes contre les catastrophistes

Pour schématiser à outrance, on pourrait dire qu’il y a deux types d’experts : les catastrophistes et les rassuristes.  Et d’autres  bien sûr plus mesurés qui s’en tiennent surtout à ce qu’ils constatent. Parmi les rassuristes,  il faut citer Martin Blachier et Gérald Kierzek qu’on voit régulièrement sur les chaînes de télé et qui semblent  y avoir pris goût. D’une certaine manière ,les uns comme les autres sont d’ailleurs tombés dans le piège des médias. Des médias qui forcent les experts à se prononcer y compris quand ils ne disposent pas d’éléments scientifiques suffisants.

Il y a aussi ceux  qui profitent  de la pandémie pour montrer qu’ils existent soit auprès de la hiérarchie médicale, soit auprès du gouvernement. Notons que les rassuristes  ( comme d’ailleurs les catastrophistes) ce sont aussi souvent trompés quant aux perspectives de la sortie du tunnel sanitaire. Faut-il rappeler par exemple qu’au cours de l’été ont considéré que la pandémie était terminée !

Depuis le début de la crise sanitaire, les épidémiologistes ou autres médecins sont devenus les personnalités phares des émissions de télévision et de radio. Deux figures reviennent régulièrement pour faire un point sur la situation. Le docteur Martin Blachier et Gérald Kierzek, qui est médecin urgentiste. Cependant, leur vision des choses ne semble pas convenir à tout le monde. Ce mardi 28 décembre, un urgentiste a interpellé ses deux “confrères” sur son compte Twitter. “Message pour [Gérald Kierzek] et [Martin Blachier] et autres ‘scientifiques’ ou ‘sachant’ qui continuent à nier la réalité”, a-t-il commencé à publier.

Pour ce professionnel de santé, Martin Blachier et Gérald Kierzek se raccrochent à de fausses idées au sujet de l’évolution de l’épidémie en France. Il a également affirmé que les données chiffrées des courbes analysées par les deux médecins étaient fausses. Face à ce constat, l’urgentiste a proposé une solution à ses “confrères” afin qu’ils se rendent compte de la réalité des choses : les nombreux patients atteints du Covid, le manque de place et de lits, les enchaînements de cellules de crise ou encore les déprogrammations et report de soins. “Je vous propose (vraie proposition, je vous invite vraiment) de passer une journée avec moi”, a-t-il écrit dans l’un de ses posts en faisant allusion à une nuit de garde aux urgences.

Covid-Le courant des médecins rasssuristes

Covid-Le courant des médecins rasssuristes

Pour schématiser à outrance, on pourrait dire qu’il y a deux types d’experts : les catastrophistes et les rassuristes.  Et d’autres  bien sûr plus mesurés qui s’en tiennent surtout à ce qu’ils constatent. Parmi les rassuristes,  il faut citer Martin Blachier et Gérald Kierzek qu’on voit régulièrement sur les chaînes de télé et qui semblent  y avoir pris goût. D’une certaine manière ,les uns comme les autres sont d’ailleurs tombés dans le piège des médias. Des médias qui forcent les experts à se prononcer y compris quand ils ne disposent pas d’éléments scientifiques suffisants.

Il y a aussi ceux  qui profitent  de la pandémie pour montrer qu’ils existent soit auprès de la hiérarchie médicale, soit auprès du gouvernement. Notons que les rassuristes  ( comme d’ailleurs les catastrophistes) ce sont aussi souvent trompés quant aux perspectives de la sortie du tunnel sanitaire. Faut-il rappeler par exemple qu’au cours de l’été ont considéré que la pandémie était terminée !

Depuis le début de la crise sanitaire, les épidémiologistes ou autres médecins sont devenus les personnalités phares des émissions de télévision et de radio. Deux figures reviennent régulièrement pour faire un point sur la situation. Le docteur Martin Blachier et Gérald Kierzek, qui est médecin urgentiste. Cependant, leur vision des choses ne semble pas convenir à tout le monde. Ce mardi 28 décembre, un urgentiste a interpellé ses deux “confrères” sur son compte Twitter. “Message pour [Gérald Kierzek] et [Martin Blachier] et autres ‘scientifiques’ ou ‘sachant’ qui continuent à nier la réalité”, a-t-il commencé à publier.

Pour ce professionnel de santé, Martin Blachier et Gérald Kierzek se raccrochent à de fausses idées au sujet de l’évolution de l’épidémie en France. Il a également affirmé que les données chiffrées des courbes analysées par les deux médecins étaient fausses. Face à ce constat, l’urgentiste a proposé une solution à ses “confrères” afin qu’ils se rendent compte de la réalité des choses : les nombreux patients atteints du Covid, le manque de place et de lits, les enchaînements de cellules de crise ou encore les déprogrammations et report de soins. “Je vous propose (vraie proposition, je vous invite vraiment) de passer une journée avec moi”, a-t-il écrit dans l’un de ses posts en faisant allusion à une nuit de garde aux urgences.

Justice et corporatisme: le professeur Raoult devant les médecins de Molière

Justice et corporatisme: le professeur Raoult devant les médecins de Molière

 

 

La convocation du professeur Raoult devant la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre obéit à des considérations d’ego de certains mandarins jaloux de l’autorité internationale de l’expert marseillais. Certes l’intéressé  a sans doute usé largement  voire abusé des médias, il a pu aussi se tromper. Mais quel expert au cours de la récente pandémie ne s’est pas complètement contredit ? Quel expert n’a pas été en contradiction avec un autre ? Les ministres de la santé n’ont-ils pas considéré au départ que le masque était inutile ?

 

En outre le motif de la convocation à savoir entorses à la déontologie couvre des divergences d’appréciation au plan scientifique mais aussi la dénonciation de nombre de mandarins dont certains règnent dans les circuits administratifs et autres institutions et sont ainsi coupés des malades depuis longtemps. Évidemment, cette dénonciation par le professeur Raoult n’a guère été appréciée.

D’une façon générale, l’ordre des médecins créations de Vichy impose dans le milieu une curieuse déontologie : celle du silence un peu comme dans l’armée avec la grande muette mais la discipline en moins si  l’on en juge par le grand bavardage contradictoire de tous les experts ou déclarés comme tels qui se sont exprimés pendant la pandémie. On suppose que Didier Raoult va rester dans le champ privilégié qu’il maîtrise bien à savoir le champ scientifique quand son tribunal lui ressemblera surtout aux médecins de Molière lui reprochant surtout d’avoir critiqué la pensée dominante. Ce qui ne confère pas forcément la pertinence mais ne mérite pas ce règlement de comptes.

L’avocat de Didier Raoult, Fabrice Di Vizio, a dénoncé face à la juridiction ordinale « une tempête dans un verre d’eau ».

« Le professeur veut être jugé ici par les armes du droit, il n’est pas au-dessus ni au-dessous, et c’est bien le drame de cette affaire », a lancé le conseil. « Tout cela n’est qu’un problème de personne, quelle que soit la décision que vous allez prendre, elle sera mauvaise », a admonesté l’avocat.

« Emmanuel Macron appelle le professeur régulièrement. Il écoute mais il entend pas forcément », a affirmé Fabrice Di Vizio. « Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir jeté un pavé dans la mare, que nous avions un problème dans la gestion de cette crise », a-t-il incriminé.

Santé et justice: le professeur Raoult devant les médecins de Molière

Santé et justice: le professeur Raoult devant les médecins de Molière

 

 

La convocation du professeur Raoult devant la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre obéit à des considérations d’ego de certains mandarins jaloux de l’autorité internationale de l’expert marseillais. Certes l’intéressé  a sans doute usé largement  voire abusé des médias, il a pu aussi se tromper. Mais quel expert au cours de la récente pandémie ne s’est pas complètement contredit ? Quel expert n’a pas été en contradiction avec un autre ?

 

En outre le motif de la convocation à savoir entorses à la déontologie couvre des divergences d’appréciation au plan scientifique mais aussi la dénonciation de nombre de mandarins dont certains règnent dans les circuits administratifs et autres institutions et sont ainsi coupés des malades depuis longtemps. Évidemment, cette dénonciation par le professeur Raoult n’a guère été appréciée.

D’une façon générale, l’ordre des médecins créations de Vichy impose dans le milieu une curieuse déontologie : celle du silence un peu comme dans l’armée avec la grande muette mais la discipline en moins si  l’on en juge par le grand bavardage contradictoire de tous les experts ou déclarés comme tels qui se sont exprimés pendant la pandémie. On suppose que Didier Raoult va rester dans le champ privilégié qu’il maîtrise bien à savoir le champ scientifique quand son tribunal lui ressemblera surtout aux médecins de Molière lui reprochant surtout d’avoir critiqué la pensée dominante. Ce qui ne confère pas forcément la pertinence mais ne mérite pas ce règlement de comptes.

L’avocat de Didier Raoult, Fabrice Di Vizio, a dénoncé face à la juridiction ordinale « une tempête dans un verre d’eau ».

« Le professeur veut être jugé ici par les armes du droit, il n’est pas au-dessus ni au-dessous, et c’est bien le drame de cette affaire », a lancé le conseil. « Tout cela n’est qu’un problème de personne, quelle que soit la décision que vous allez prendre, elle sera mauvaise », a admonesté l’avocat.

« Emmanuel Macron appelle le professeur régulièrement. Il écoute mais il entend pas forcément », a affirmé Fabrice Di Vizio. « Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir jeté un pavé dans la mare, que nous avions un problème dans la gestion de cette crise », a-t-il incriminé.

Justice : le professeur Raoult devant les médecins de Molière

Justice: le professeur Raoult devant les médecins de Molière

 

 

La convocation du professeur Raoult devant la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre obéit à des considérations d’ego de certains mandarins jaloux de l’autorité internationale de l’expert marseillais. Certes l’intéressé  a sans doute usé largement  voire abusé des médias, il a pu aussi se tromper. Mais quel expert au cours de la récente pandémie ne s’est pas complètement contredit ? Quel expert n’a pas été en contradiction avec un autre ?

 

En outre le motif de la convocation à savoir entorses à la déontologie couvre des divergences d’appréciation au plan scientifique mais aussi la dénonciation de nombre de mandarins dont certains règnent dans les circuits administratifs et autres institutions et sont ainsi coupés des malades depuis longtemps. Évidemment, cette dénonciation par le professeur Raoult n’a guère été appréciée.

D’une façon générale, l’ordre des médecins créations de Vichy impose dans le milieu une curieuse déontologie : celle du silence un peu comme dans l’armée avec la grande muette mais la discipline en moins si  l’on en juge par le grand bavardage contradictoire de tous les experts ou déclarés comme tels qui se sont exprimés pendant la pandémie. On suppose que Didier Raoult va rester dans le champ privilégié qu’il maîtrise bien à savoir le champ scientifique quand son tribunal lui ressemblera surtout aux médecins de Molière lui reprochant surtout d’avoir critiqué la pensée dominante. Ce qui ne confère pas forcément la pertinence mais ne mérite pas ce règlement de comptes.

L’avocat de Didier Raoult, Fabrice Di Vizio, a dénoncé face à la juridiction ordinale « une tempête dans un verre d’eau ».

« Le professeur veut être jugé ici par les armes du droit, il n’est pas au-dessus ni au-dessous, et c’est bien le drame de cette affaire », a lancé le conseil. « Tout cela n’est qu’un problème de personne, quelle que soit la décision que vous allez prendre, elle sera mauvaise », a admonesté l’avocat.

« Emmanuel Macron appelle le professeur régulièrement. Il écoute mais il entend pas forcément », a affirmé Fabrice Di Vizio. « Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir jeté un pavé dans la mare, que nous avions un problème dans la gestion de cette crise », a-t-il incriminé.

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