Archive pour le Tag 'méconnaissance'

Société-Méconnaissance des Français dans le domaine financier

Méconnaissance des Français dans le domaine financier

Le groupe Allianz avait déjà montré dans une précédente enquête que sur 19 pays européens la France était située dernière en matière de connaissance financière. Une insuffisance encore confirmée par l’étude du gendarme boursier français qui montre que les connaissances des épargnants concernant les marchés financiers n’ont pas progressé . De quoi peut-être aussi expliquer la bienveillance des Français vis-à-vis du laxisme financier du pouvoir !

Selon une nouvelle enquête réalisée par l’assureur allemand Allianz auprès d’un millier de personnes dans sept pays différents (Etats-Unis, Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Australie) et publiée en août dernier, un Français sur quatre (26%) n’aurait pas la culture financière nécessaire pour prendre des décisions éclairées. Et seulement 10% des Français interrogés auraient un niveau « élevé » en matière financière, soit deux fois moins qu’en Italie (18%).

L’enquête soulignait, en outre, les écarts entre les hommes et les femmes qui persistent même s’ils se réduisent un peu en France. Ainsi, 29% des Françaises ont un faible niveau de connaissances financières, contre 22% pour les hommes quand c’est l’inverse en Allemagne. Comme le baromètre de l’AMF, l’étude d’Allianz pointait la faible connaissance des plus jeunes malgré leur forte exposition à des contenus concernant l’investissement en Bourse.

Méconnaissance des Français dans le domaine financier

Méconnaissance des Français dans le domaine financier

Le groupe Allianz avait déjà montré dans une précédente enquête que sur 19 pays européens la France était située dernière en matière de connaissance financière. Une insuffisance encore confirmée par l’étude du gendarme boursier français qui montre que les connaissances des épargnants concernant les marchés financiers n’ont pas progressé . De quoi peut-être aussi expliquer la bienveillance des Français vis-à-vis du laxisme financier du pouvoir !

Selon une nouvelle enquête réalisée par l’assureur allemand Allianz auprès d’un millier de personnes dans sept pays différents (Etats-Unis, Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Australie) et publiée en août dernier, un Français sur quatre (26%) n’aurait pas la culture financière nécessaire pour prendre des décisions éclairées. Et seulement 10% des Français interrogés auraient un niveau « élevé » en matière financière, soit deux fois moins qu’en Italie (18%).

L’enquête soulignait, en outre, les écarts entre les hommes et les femmes qui persistent même s’ils se réduisent un peu en France. Ainsi, 29% des Françaises ont un faible niveau de connaissances financières, contre 22% pour les hommes quand c’est l’inverse en Allemagne. Comme le baromètre de l’AMF, l’étude d’Allianz pointait la faible connaissance des plus jeunes malgré leur forte exposition à des contenus concernant l’investissement en Bourse.

Méconnaissance en économie: une menace pour la démocratie ?

Méconnaissance en économie: une menace pour la démocratie ?

Par Pierre-Pascal Boulanger, Président-fondateur du Printemps de l’économie
dans la Tribune

Un article intéressant qui brasse beaucoup de sujets mais finalement le thème posé est insuffisamment traité. Une étude du groupe Allianz avait démontré par exemple en matière de connaissances économiques que la France se situait à dernière position de 19 pays européens sondés NDLR

En 2020, le thème du Printemps de l’économie était « Guerre(s) et Paix : le grand basculement du monde ». Que nous eussions préféré avoir tort ! Car hélas, la guerre est là, à nos portes. Un type de guerre classique, de tranchées, longue et cruelle, et qu’on croyait définitivement révolue. Quant aux guerres commerciales, technologiques, cyber, sociales etc., elles s’intensifient jour après jour. Chine et Etats-Unis rivalisent dans la course au leadership mondial, et l’Europe « bisounours » comme disait à l’époque Hubert Védrine semble enfin se réveiller. Saura-t-elle agir à la hauteur des défis géopolitiques, mais également climatiques ou de souveraineté ? C’est pour cette raison qu’en 2021 le thème de la 9e édition du Printemps de l’économie fut « Bifurcations : l’heure des choix ». Nos sociétés pourraient-elles s’adapter ? Et si le capitalisme, cette fois-ci, n’arrivait pas à muter ? Faudrait-il changer de modèle ? Le questionnement autour des bifurcations devait être pertinent, repris l’année suivante aux Journées de l’économie de Lyon, ou au sommet de l’économie de Challenges.

Parmi les bifurcations possibles, celle de la sobriété nous est vite apparue évidente. Mais force est de constater que la sobriété version gouvernementale n’est pas un choix par philosophie. Ce n’est en aucun cas, pour l’instant du moins, une bifurcation. C’est un choix contraint par les événements, la guerre en Ukraine et la rareté de l’énergie qui en a résulté. Notre logiciel, celui de notre système, semble donc être resté intact : nous nous contentons d’un mode particulier de gestion de la rareté. Là encore, nous ne nous étions pas trompés en choisissant dès mars 2022 comme thème de notre 10e édition « Sobriété : l’essence de demain ? » Et ce, bien avant qu’elle ne fasse son apparition dans le langage officiel et ne se traduise par quelques mesures dont seul l’avenir nous dira si elles auront été à la hauteur des enjeux.

Alors quoi de plus logique pour notre 11e édition que le thème « Action ! L’heure de l’engagement » ! Il nous semble que nombre de choix n’ont pas encore été clairement faits, que les actions enclenchées – car on ne peut pas dire qu’il n’y en a pas – ne sont pas à la hauteur, que le moment de la décision publique a été reporté alors qu’il existe pourtant de très nombreuses initiatives locales ainsi qu’un consensus sur le diagnostic des dérèglements climatiques et autres dossiers chauds du moment. Et, à défaut, nul ne peut nier un certain nombre d’urgences : santé, vieillesse et dépendance, inégalités, justice sociale dans la répartition des efforts, montée du protectionnisme, contestation du multilatéralisme, désir de souveraineté et… péril démocratique.

Eux, que l’on dit souvent trop hâtivement nuls en économie, sont bien conscients de tout. Nos sondages 2021 et 2022 le prouvaient déjà. Ils adressaient alors une forte demande d’action à nos gouvernants nationaux et supranationaux. Le sondage OpinionWay pour le Printemps de l’économie et OMNES Education réalisé en mars 2023 le confirme à nouveau : les Français restent toujours très conscients des enjeux.

Sondés en plein mouvement social et avant l’adoption au forcing du projet de loi sur la réforme des retraites, on aurait pu s’attendre à ce que, fortement mobilisés ou soutenant massivement l’action collective, ils collent à l’actu et placent comme domaine d’engagement le plus important pour eux la préservation des acquis sociaux en première, voire seconde position. Or, il n’en est rien ! Important pour 22% d’entre eux, il n’arrive qu’en sixième position sur douze. Ils sont deux fois plus (40 %) à placer la préservation du système de santé français dans le trio de tête de leurs préoccupations : en premier pour les plus de 50 ans, ce qui se comprend, mais, ô surprise, en deuxième pour les 25-49 ans et troisième position pour les moins de 25 ans, à quasi-égalité avec une meilleure répartition des richesses !

Après la santé, les Français sont autant à citer la lutte contre le changement climatique (39%), et 25% à choisir la préservation de la paix, puis les questions de souveraineté. Bref, loin de ce qu’on appelle les fondamentaux en économie, mais proches d’autres fondamentaux, ce qui menacent la vie, le climat, la guerre.

Au vu de « leurs » urgences, on comprend mieux : la colère contre la réforme des retraites n’est sans doute pas liée qu’à son seul contenu. Elle est amplifiée par le fait qu’aux yeux des Français, l’action de l’Etat aurait dû se concentrer sur des enjeux bien plus importants. 81% d’entre eux jugent prioritaire de s’engager pour préserver le système de santé français, 73% pour la réduction de notre dépendance énergétique, 70% pour la Paix, loin devant toute autre préoccupation. Olivier Passet a donc raison : il existe un vrai conflit de priorités entre les Français et le gouvernement. Peut-être cette réforme des retraites aurait-elle pu passer dans un autre contexte et avec une autre… méthode. Mais là, ici et maintenant ? Nenni…

La colère – inquiétante dans la mesure où on ne sait pas comment elle va s’exprimer dans les années qui viennent -, cette colère qui s’est épanchée dans la rue va bien au-delà de ce que les Français ont scandé. Elle révèle un ras-le-bol que les « vraies » urgences ne soient pas traitées en priorité, peut-être même un dernier avertissement avant les élections européennes. Sera-t-il entendu ?

On soupçonnerait presque Emmanuel Macron d’avoir réussi à se procurer les résultats de notre sondage bien avant sa publication, sans que nous le sachions. Pour faire « oublier » le dossier retraites, pour tenter de tourner la page, il veut lancer soudainement de nouveaux chantiers… Tiens ? Mais sur quoi donc ? Devinez… Bizarre… Vrai tournant ou coup de communication ? Nul ne le sait encore. Espérons simplement qu’il ne s’agira pas d’une opération « Playboy ».

Nous, pendant ce temps, nous continuons à nourrir le débat, un débat pluraliste, fidèles à la promesse que j’avais faite à Michel Rocard de créer le Printemps de l’économie autour de sa et ma conviction : la méconnaissance en économie est une menace pour la démocratie. Menace d’autant plus inquiétante quand la démocratie devient sourde. 19% des Français pensent qu’il est trop tard pour l’action climatique, et 16% pour sauver la démocratie ! Ça, c’était les 15 et 16 mars derniers. Combien seraient-ils à le penser s’ils étaient sondés aujourd’hui, après l’utilisation du 49.3 ?

SNCF: une méconnaissance générale du dossier

SNCF: une méconnaissance générale du dossier

Ce qui frappe, c’est la connaissance approximative du dossier qui permet un amalgame avec de vrais problèmes, des fausses informations et de grands oublis. Pour preuve, hier sur LCI, le représentant  de Sud Rail, Fabien Villedieu, a complètement démonté toute l’argumentation de ses interlocuteurs sur de nombreux points. En particulier sur les phantasmes des avantages sociaux. En face de lui un LREM, pourtant rapporteur du dossier qui compense son ignorance par une suffisance et une condescendance assez propre au parti présidentiel.  Un sénateur de l’UDI, lui aussi à coté de la plaque et qui a pris un bon pan sur le bec quand le syndicaliste a comparé les avantages des cheminots et ceux des sénateurs. Enfin une journaliste de l’opinion, là pour réciter son catéchisme ultra libéral mais qui ne connaissait rien à la question. Pour la  problématique SNCF, tout le monde a son avis comme sur la succession de Johnny Halliday mais sans vraiment connaître l’affaire. Alors le débat très réducteur voir caricatural nourrit les pour et les contre. Pour la SNCF, ce qu’on sait,  c’est qu’il fauta réformer mais quoi ? Là,  c’est le grand flou. Du coup,  on amalgame la question du statut, la mise en concurrence, le régime juridique de l’entreprise, les petites lignes, l’endettement. Des sujet qui entretiennent certaines interrelations forcément mais pas toujours évidentes pour affirmer que cela va moderniser l’entreprise. Pour tout dire l’analyse est un peu bâclée et la réforme abordée avec confusion et précipitation. On voit mal  ce qui va changer entre le statut d’entreprise nationale de la SNCF et celui de l’actuel EPIC. Notons que la société a déjà été nationale avec un statut de société anonyme avant 1982. Peut-être pour favoriser l’entre l’arrivée d’actionnaires privés. Mais il faudra vraiment du courage à ces derniers compte tenu de la condition d’exploitation du rail sans parler de son endettement. (Logé là pour ne pas apparaître dans le déficit budgétaire de l’Etat).  La question de l’endettement près de 45 milliards est évidemment centrale  mais cela résulte surtout de l’accumulation des décisions de l’État qui a imposé le développement de lignes nouvelles TGV alors que la SNCF n’avait pas le premier sou pour les financer. Notons d’ailleurs que le gouvernement ne propose aucun mécanisme d’apurement de cette dette contrairement à ce qu’on fait les Allemands. La question de la rentabilité des petites lignes qui justifieraient leur suppression est évidemment ridicule. On peut et on doit changer le mode d’exploitation de ces lignes. Cependant prendre le prétexte que sur la moitié du réseau ferroviaire seulement 2 % du trafic sont concernés pour justifier la fermeture  ne peut que participer à la désertification de nombre de territoires. Avec un tel raisonnement pourrait fermer 90 % du réseau routier. On oublie évidemment de prendre en compte la dimension d’aménagement du territoire et de développement durable. La mise en concurrence suppose de préciser les conditions exploitation des nouveaux exploitants en particulier concernant les péages et là rien n’est précisé. Quant au statut des cheminots, il est évidemment à revoir mais faire porter tout le poids de la réforme aux nouveaux entrants ne paraît pas particulièrement courageux et équitable. Bref tout cela sent le travail précipité et même bâclé.

Valls et la classe politique française : inculture, méconnaissance du réel et incompétence

Valls et la classe politique française : inculture, méconnaissance du réel et  incompétence

 

Valls traité de Crétin par le philosophe Onfray, insulte ou  simple constat qui vaut pour la plupart des politiques? Le rejet de la classe politique peut s’expliquer de plusieurs façons. Bien entendu la crise systémique constitue un facteur explicatif fondamental. La  nature, l’ampleur, la durée de cette crise bouleversent les analyses classiques et rendent  obsolètes les vieilles recettes politiciennes. La complexité de cette crise, ses interactions, son champ  géographie supposeraient une approche multisectorielle, économique, bien sûr mais également sociale , environnementale et même culturelle.  Dit autrement cette crise implique une  approche un peu intellectuelle ; or ce sont des technocrates qui nous gouvernent avec forcément une  approche non pas technique mais techniciste. Autrement dit une approche de marchands de chiens surtout soutenue par la com. qui dégouline de tous les propos. Inutile de tourner autour du pot notre classe politique actuelle est globalement inculte, elle n’a pas lu un livre depuis trente ans disait un expert en la matière. Ce n’est pas Fleur Pellerin  , ministre de la culture, qui fait exception Un derniers intellos  était sans doute Rocard ;Mitterrand aussi ( ce qui prouve cependant que la culture ne fait pas tout ! ). L a com. a pris le pas sur la réflexion et sur le  long terme. La politique est réduite à la réaction et non à l’action stratégique. C’est la posture qui compte,  pas la position de fond et les médias contribuent largement à réduire la sphère de l’action politique en privilégiant l’accessoire voire le dérisoire. Du coup,  les responsable nationaux en jouent et en surjouent. Les politiques sont devenus des comédiens ,  des marchands de boniments, de poncifs et de contrevérités. Valls ( qu’il ne faut surtout pas attaquer car c’est actuellement le chouchou des médias), avec ses colères  simulées de Clemenceau d’opérette , ses incantations permanentes à l’autorité, ses hymnes à la responsabilité est sans doute l’un des plus pathétique car il masque en réalité toute velléité de réforme structurelle aux enjeux essentiels. Hollande, Sarko, Lepen, la plupart des grands leaders s’inscrivent dans la mouvance dialectique énarchique. Parler pour ne rien dire en donnant l’impression de connaitre les dossiers. Mais en surfant  sur les vagues « sondagières » , ce qui rend toute compréhension et toute cohérence impossibles. Ils  auraient du mal à penser par eux-mêmes car la plupart sont incultes. Et cette langue de bois les rassure , en tout cas masque le vide sidéral de leur pensées, ne parlons pas de leurs vraies convictions qui se limitent  à leur avenir personnel. Seconde insuffisance tragique, la méconnaissance du réel. Tous sont des bourgeois, certains même de très grands bourgeois,  qui ne peuvent avoir la moindre idée des réalités sociales et culturelles réelles. Quand ils vont sur le terrain ( comme il disent,)  c’est pour  rencontrer des notables dans les préfectures. Que connaissent-il du chômage, des inégalités, de la pauvreté, des prisons, de l’  immigration ou même des écoles(  leurs enfants ne sont pas dans l’école du quartier et ou ne préparent pas un bac pro qui mène tout droit à pôle emploi). Du coup, ils privilégient  une  approche virtuelle de la société en soumettant le réel à la déformation du prisme  de leur vision. Pas étonnant que sur l’école, la violence ou le terrorisme par exemple, on aboutisse à des plans ridicules. Même chose en matière d’économie et là essentiellement du fait que l’oligarchie ignore tout de cette étrange planète. Pas étonnant,  ce sont presque tous des fonctionnaires. Dernier  élément de  cette caricature de la classe politique :  son incompétence pour les raisons déjà évoquées. Comment appliquer des thérapies de choc quant on ignore le nature et l’ampleur des pathologies. On soigne donc  les cancers sociétaux avec des dolipranes. Evidemment le paysage politique ne changera avec un changement de majorité, il faudra bien autre chose, une révolution culturelle non pas violente mais radicale pour transformer une  sociologie politique  complètement obsolète surtout au sommet des partis et des institutions. Aussi un autre contenu de la démocratie.

La classe politique française : inculture, méconnaissance du réel et incompétence

 

 

Valls et la classe politique française : inculture, méconnaissance du réel et  incompétence

 

Valls traité de Crétin par le philosophe Onfray, insulte ou  simple constat qui vaut pour la plupart des politiques? Le rejet de la classe politique peut s’expliquer de plusieurs façons. Bien entendu la crise systémique constitue un facteur explicatif fondamental. La  nature, l’ampleur, la durée de cette crise bouleversent les analyses classiques et rendent  obsolètes les vieilles recettes politiciennes. La complexité de cette crise, ses interactions, son champ  géographie supposeraient une approche multisectorielle, économique, bien sûr mais également sociale , environnementale et même culturelle.  Dit autrement cette crise implique une  approche un peu intellectuelle ; or ce sont des technocrates qui nous gouvernent avec forcément une  approche non pas technique mais techniciste. Autrement dit une approche de marchands de chiens surtout soutenue par la com. qui dégouline de tous les propos. Inutile de tourner autour du pot notre classe politique actuelle est globalement inculte, elle n’a pas lu un livre depuis trente ans disait un expert en la matière. Ce n’est pas Fleur Pellerin  , ministre de la culture, qui fait exception Un derniers intellos  était sans doute Rocard ;Mitterrand aussi ( ce qui prouve cependant que la culture ne fait pas tout ! ). L a com. a pris le pas sur la réflexion et sur le  long terme. La politique est réduite à la réaction et non à l’action stratégique. C’est la posture qui compte,  pas la position de fond et les médias contribuent largement à réduire la sphère de l’action politique en privilégiant l’accessoire voire le dérisoire. Du coup,  les responsable nationaux en jouent et en surjouent. Les politiques sont devenus des comédiens ,  des marchands de boniments, de poncifs et de contrevérités. Valls ( qu’il ne faut surtout pas attaquer car c’est actuellement le chouchou des médias), avec ses colères  simulées de Clemenceau d’opérette , ses incantations permanentes à l’autorité, ses hymnes à la responsabilité est sans doute l’un des plus pathétique car il masque en réalité toute velléité de réforme structurelle aux enjeux essentiels. Hollande, Sarko, Lepen, la plupart des grands leaders s’inscrivent dans la mouvance dialectique énarchique. Parler pour ne rien dire en donnant l’impression de connaitre les dossiers. Mais en surfant  sur les vagues « sondagières » , ce qui rend toute compréhension et toute cohérence impossibles. Ils  auraient du mal à penser par eux-mêmes car la plupart sont incultes. Et cette langue de bois les rassure , en tout cas masque le vide sidéral de leur pensées, ne parlons pas de leurs vraies convictions qui se limitent  à leur avenir personnel. Seconde insuffisance tragique, la méconnaissance du réel. Tous sont des bourgeois, certains même de très grands bourgeois,  qui ne peuvent avoir la moindre idée des réalités sociales et culturelles réelles. Quand ils vont sur le terrain ( comme il disent,)  c’est pour  rencontrer des notables dans les préfectures. Que connaissent-il du chômage, des inégalités, de la pauvreté, des prisons, de l’  immigration ou même des écoles(  leurs enfants ne sont pas dans l’école du quartier et ou ne préparent pas un bac pro qui mène tout droit à pôle emploi). Du coup, ils privilégient  une  approche virtuelle de la société en soumettant le réel à la déformation du prisme  de leur vision. Pas étonnant que sur l’école, la violence ou le terrorisme par exemple, on aboutisse à des plans ridicules. Même chose en matière d’économie et là essentiellement du fait que l’oligarchie ignore tout de cette étrange planète. Pas étonnant,  ce sont presque tous des fonctionnaires. Dernier  élément de  cette caricature de la classe politique :  son incompétence pour les raisons déjà évoquées. Comment appliquer des thérapies de choc quant on ignore le nature et l’ampleur des pathologies. On soigne donc  les cancers sociétaux avec des dolipranes. Evidemment le paysage politique ne changera avec un changement de majorité, il faudra bien autre chose, une révolution culturelle non pas violente mais radicale pour transformer une  sociologie politique  complètement obsolète surtout au sommet des partis et des institutions. Aussi un autre contenu de la démocratie.

La classe politique française : inculture, méconnaissance du réel et incompétence

La classe politique française : inculture, méconnaissance du réel et  incompétence

 

Le rejet de la classe politique peut s’expliquer de plusieurs façons. Bien entendu la crise systémique constitue un facteur explicatif fondamental. La  nature, l’ampleur, la durée de cette crise bouleversent les analyses classiques et rendent  obsolètes les vieilles recettes politiciennes. La complexité de cette crise, ses interactions, son champ  géographie supposeraient une approche multisectorielle, économique, bien sûr mais également sociale , environnementale et même culturelle.  Dit autrement cette crise implique une  approche un peu intellectuelle ; or ce sont des technocrates qui nous gouvernent avec forcément une  approche non pas technique mais techniciste. Autrement dit une approche de marchands de chiens surtout soutenue par la com. qui dégouline de tous les propos. Inutile de tourner autour du pot notre classe politique actuelle est globalement inculte, elle n’a pas lu un livre depuis trente ans disait un expert en la matière. Ce n’est pas Fleur Pellerin  , ministre de la culture, qui fait exception Un derniers intellos  était sans doute Rocard ;Mitterrand aussi ( ce qui prouve cependant que la culture ne fait pas tout ! ). L a com. a pris le pas sur la réflexion et sur le  long terme. La politique est réduite à la réaction et non à l’action stratégique. C’est la posture qui compte,  pas la position de fond et les médias contribuent largement à réduire la sphère de l’action politique en privilégiant l’accessoire voire le dérisoire. Du coup,  les responsable nationaux en jouent et en surjouent. Les politiques sont devenus des comédiens ,  des marchands de boniments, de poncifs et de contrevérités. Valls ( qu’il ne faut surtout pas attaquer car c’est actuellement le chouchou des médias), avec ses colères  simulées de Clemenceau d’opérette , ses incantations permanentes à l’autorité, ses hymnes à la responsabilité est sans doute l’un des plus pathétique car il masque en réalité toute velléité de réforme structurelle aux enjeux essentiels. Hollande, Sarko, Lepen, la plupart des grands leaders s’inscrivent dans la mouvance dialectique énarchique. Parler pour ne rien dire en donnant l’impression de connaitre les dossiers. Mais en surfant  sur les vagues « sondagières » , ce qui rend toute compréhension et toute cohérence impossibles. Ils  auraient du mal à penser par eux-mêmes car la plupart sont incultes. Et cette langue de bois les rassure , en tout cas masque le vide sidéral de leur pensées, ne parlons pas de leurs vraies convictions qui se limitent  à leur avenir personnel. Seconde insuffisance tragique, la méconnaissance du réel. Tous sont des bourgeois, certains même de très grands bourgeois,  qui ne peuvent avoir la moindre idée des réalités sociales et culturelles réelles. Quand ils vont sur le terrain ( comme il disent,)  c’est pour  rencontrer des notables dans les préfectures. Que connaissent-il du chômage, des inégalités, de la pauvreté, des prisons, de l’  immigration ou même des écoles(  leurs enfants ne sont pas dans l’école du quartier et ou ne préparent pas un bac pro qui mène tout droit à pôle emploi). Du coup, ils privilégient  une  approche virtuelle de la société en soumettant le réel à la déformation du prisme  de leur vision. Pas étonnant que sur l’école, la violence ou le terrorisme par exemple, on aboutisse à des plans ridicules. Même chose en matière d’économie et là essentiellement du fait que l’oligarchie ignore tout de cette étrange planète. Pas étonnant,  ce sont presque tous des fonctionnaires. Dernier  élément de  cette caricature de la classe politique :  son incompétence pour les raisons déjà évoquées. Comment appliquer des thérapies de choc quant on ignore le nature et l’ampleur des pathologies. On soigne donc  les cancers sociétaux avec des dolipranes. Evidemment le paysage politique ne changera avec un changement de majorité, il faudra bien autre chose, une révolution culturelle non pas violente mais radicale pour transformer une  sociologie politique  complètement obsolète surtout au sommet des partis et des institutions. Aussi un autre contenu de la démocratie.

La méconnaissance de l’économie à droite comme à gauche empêche toute réforme (Madelin)

La méconnaissance de l’économie à droite comme à gauche  empêche toute réforme  (Madelin)

 

Alain Madelin : Je pense depuis longtemps que les techniques utilisées tant hier par la droite qu’aujourd’hui par la gauche – c’est-à-dire seulement faire des économies budgétaires – sont condamnées à des résultats très faibles. Aujourd’hui, ce dont nous avons besoin, c’est de repenser l’Etat, ses fonctions et ses missions. Si l’on veut faire des économies, il faut mettre dans les circuits économiques des fonctions actuellement exercées par l’Etat, par exemple sur le logement ou la santé. Et au lieu de repenser profondément le système – par exemple celui de la santé, on fait une fois encore des économies, on veut plafonner les remboursements ou les réindexations. C’est la vieille panoplie et les résultats ne seront évidemment pas à la hauteur des attentes.

 

L’Education nationale, l’un des premiers budgets de l’Etat, reste préservé de l’effort exigé, ce qui amoindrit le potentiel du plan annoncé par Valls. Est-ce une décision politique ? N’est-ce pas le symbole de l’absence de vraie volonté politique du gouvernement ?

Il n’est pas facile de donner le sentiment de s’attaquer aux enseignants et de s’attaquer aux structures en  même temps. Les enseignants qui pourraient faire beaucoup mieux sont surtout victimes de structures paralysantes. Si je devais donner une priorité à l’Education nationale, je n’appellerais pas à une politique de réduction des effectifs, mais souhaiterais la revalorisation du métier d’enseignant en menant les modifications profondes de la structure et de l’autonomie des établissements.

Pourquoi cette volonté de ménager tous les bords, et surtout sa clientèle politique, est-elle une tendance qui transcende la gauche et la droite ? D’où vient cette pratique française de la politique ?

Je pense qu’il ne s’agit pas tant que cela de vouloir ménager sa clientèle parce qu’en réalité les annonces faites par Manuel Valls sont finalement assez rudes. Cela va entraîner sans doute beaucoup de mouvements sociaux dans les rues. Le vrai problème, c’est que ce ne sont pas des mesures d’espoir, ce sont des mesures où l’on annonce au gens que l’on va leur serrer la ceinture. Je trouve cela assez désespérant. Si on annonçait une réforme profonde de l’Etat, au moins on donnerait une perspective à long terme. Le Pacte de responsabilité, lui, est vraiment un pacte d’austérité. Et les socialistes, habitués à proposer « toujours plus » se retrouve à imposer du « toujours moins » ce qui ne sera pas facile pour eux.

Je pense qu’il y a une méconnaissance des systèmes de réforme de l’Etat engagé dans les autres pays, et surtout une méconnaissance profonde de l’économie. Il faut comprendre et aimer les marchés pour faire un vrai marché du logement, un vrai marché de la santé. Ni la droite ni la gauche n’ont les logiciels modernes pour faire cela.

(Lu dans Atlantico)




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