Archive pour le Tag 'mea-culpa'

Mea culpa de l’Elysée : pas de coupure réseaux sociaux en France…… comme en Chine ou en Russie ?

Mea culpa de l’Elysée : pas de coupure réseaux sociaux en France…… comme en Chine ou en Russie ?


Preuve supplémentaire que Macron semble complètement désemparé par rapport à la profondeur et à l’ampleur de la crise des quartiers, le président avait déclaré être prêt à fermer les réseaux sociaux. Exactement ce qui se passe dans les pays de dictature comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran. Sans parler des difficultés techniques à moins de fermer complètement Internet. Mieux vaudrait sans doute une mesure plus structurelle et courageuse visant à interdire strictement l’anonymat qui favorise le déversement d’ordures et de haines.

« Nous avons besoin d’avoir une réflexion sur l’usage des réseaux sociaux chez les plus jeunes. [...] Sur les interdictions que l’on doit mettre. [...] Et quand les choses s’emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper. Il ne faut surtout pas le faire à chaud, et je me félicite qu’on n’ait pas eu à le faire », a résumé Emmanuel Macron face aux élus, selon les informations de BFMTV. Par parenthèse on voit mal l’intérêt de les fermer à froid!

« Mais je pense que c’est un vrai débat que l’on doit avoir. Parce que quand ça devient un instrument de rassemblement ou pour essayer de tuer, c’est un vrai sujet », a ajouté le chef de l’État
TikTok et Snapchat pointés du doigtCes menaces font suite à l’utilisation de Snapchat, TikTok ou Telegram par les émeutiers, pour filmer certains actes violents, certains pillages, ou, dans une mesure qui reste difficile à quantifier, organiser des rassemblements illégaux.

Finalement Macon revient sur cette hypothèse et déclare ne plus avoir l’intention de fermer des réseaux sociaux!

Coopération Allemagne Russie : mea culpa d’Olaf Scholz

Coopération Allemagne Russie : mea culpa d’Olaf Scholz

La nouvelle réalité créée par la guerre en Ukraine implique de rendre l’Allemagne plus sûre et plus résistante, l’Union européenne plus souveraine et l’ordre international plus viable, analyse, dans une tribune au « Monde », le chancelier allemand Qui en creux critiqueAngela Merkel.

 

Tribune d’Olaf Scholz

 

La politique commence par la contemplation de la réalité. Surtout quand celle-ci ne nous plaît pas. La réalité, c’est notamment le retour de l’impérialisme en Europe. Nombreux sont ceux qui espéraient que les liens économiques étroits et les interdépendances réciproques nous permettraient d’assurer simultanément notre stabilité et notre sécurité. Cet espoir, Vladimir Poutine l’a anéanti aux yeux de tous avec sa guerre contre l’Ukraine.

En outre, l’état de notre Bundeswehr [l’armée allemande] et des structures de défense civiles, mais également notre dépendance trop forte vis-à-vis de l’énergie russe indiquent que nous nous sommes laissé bercer par un faux sentiment de sécurité. La politique, l’économie et de larges pans de notre société n’étaient que trop disposés à tirer des conséquences importantes de la formule d’un ancien ministre allemand de la défense, formule selon laquelle l’Allemagne n’aurait plus que des amis autour d’elle.

C’était une erreur.

Après le tournant historique qu’a constitué l’attaque de Poutine, rien ne sera plus comme avant. De ce tournant résulte un mandat d’action. Nous devons rendre l’Allemagne plus sûre et plus résistante, l’Union européenne (UE) plus souveraine et l’ordre international plus viable.

La nouvelle réalité, ce sont aussi les 100 milliards d’euros dont nous sommes convenus comme fonds spécial pour la Bundeswehr, et qui marquent le revirement le plus important de la politique de sécurité de l’Allemagne. Nous fournissons à nos soldates et nos soldats le matériel et les capacités dont ils ont besoin pour pouvoir défendre vigoureusement, en cette ère nouvelle, notre pays et nos partenaires de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Nous apportons notre soutien à l’Ukraine, et ce tant qu’elle en aura besoin : soutien économique, humanitaire, financier et en matière de livraison d’armes. Parallèlement, nous veillons à ce que l’OTAN ne devienne pas une partie belligérante. Enfin, nous mettons fin à notre dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. Nous avons déjà réduit nos importations de gaz russe de 55 % à 30 %.

Cela n’est pas chose facile, même pour un pays aussi prospère que le nôtre. Nombre de citoyennes et de citoyens souffrent déjà des répercussions de la guerre, en particulier des prix élevés de l’essence et des aliments. Beaucoup appréhendent leurs prochaines factures d’électricité, de fioul ou de gaz. Par conséquent, le gouvernement fédéral a débloqué des aides financières de plus de 30 milliards d’euros afin de soutenir les citoyennes et les citoyens.

Immigrés et transferts de fonds privés : mea culpa de Montebourg

Immigrés et transferts de fonds privés : mea culpa de Montebourg

 

Mea culpa de Montebourg après sa proposition de bloquer le transfert de fonds privés des immigrés vers leur pays d’origine. la proposition du candidat aux élections présidentielles visait à sanctionner les pays qui refusent le retour des immigrés clandestins condamnés en France.

Ceci étant,  sa proposition de sanctionner tous les immigrés paraissait juridiquement et politiquement bien mal adapté à sa préoccupation.

Juridiquement il est évident que la proposition était relativement inapplicable sans parler des mesures de rétorsion aurait pu prendre les pays dans lesquels nous avons des intérêts.

Les transferts de fonds privés des immigrés représentent 2deux à 3 milliards moyenne annuels mais la balance commerciale de l’Algérie est très déficitaire vis-à-vis de la France..

Le déficit de la balance commerciale de l’Algérie s’est élevé à 10,6 milliards de dollars au cours de l’année 2020.

 

Le  volume des importations algériennes a enregistré une baisse de 18% en 2020, pour s’établir à 34,4 milliards de dollars, alors que le volume des exportations a diminué au cours de la même année de 33% à 23,8 milliards de dollars.

la Chine est le premier partenaire de l’Algérie avec 17% des importations, suivie de la France de 10%, de l’Italie de 7%, de l’Allemagne de 6,5% et de l’Espagne de 6,2%.

Vaccin : mea culpa de l’UE

Vaccin : mea culpa de l’UE

 

 

C’est un phénomène assez rare en France de voir un responsable politique faire son mea culpa. C’est en effet plus habituel dans les milieux anglo-saxons. Ainsi la présidente de la commission européenne( d’origine allemande) a clairement reconnu l’échec de l’union économique en matière de planification de la vaccination.-

Le chef de l’exécutif européen s’est entretenu avec les législateurs du Parlement européen à la suite de critiques concernant la lenteur du déploiement des vaccins .

Von der Leyen, qui a également pris la parole devant cinq groupements de législateurs européens au cours des 10 derniers jours, a déclaré que 26 millions de doses de vaccin avaient été délivrées et que, à la fin de l’été, 70% des adultes du bloc des 27 pays auraient dû été inoculés.

«Et pourtant, il est un fait que nous ne sommes pas aujourd’hui là où nous voulons être dans la lutte contre le virus», a-t-elle déclaré aux législateurs européens.

«Nous étions en retard avec l’approbation. Nous étions trop optimistes sur la production de masse. Et peut-être étions-nous également trop certains que les commandes seraient effectivement livrées à temps », a-t-elle déclaré.

L’UE lancera un nouveau réseau d’essais cliniques pour fournir plus rapidement des données aux régulateurs et la Commission créera un groupe de travail pour aider à stimuler la production de vaccins, a déclaré von der Leyen. Reste à savoir si la tendance va suivre quand on connaît les lourdeurs bureaucratiques de Bruxelles.

Macron : mea culpa ou l’art de faire parler deux fois de lui

Macron : mea culpa ou l’art de faire parler deux fois de lui

 

 

Macron fait une sorte de mea culpa en reconnaissant ce phénomène de détestation de ce président. Et de faire le lien avec les principes républicains qui pourtant n’ont pas grand-chose à voir avec la baisse de Macron dans l’opinion publique. Cela donne plutôt l’occasion à Macron de faire parler deux fois de lui. Le chef de l’État regrette notamment de n’avoir «pas assez montré» le «chemin de justice» qu’il souhaitait tracer, pour permettre à chacun d’atteindre «l’excellence» républicaine. Et ce «quel que soit son prénom, quelle que soit la famille où on est né, sa religion, sa couleur de peau». Emmanuel Macron considère que c’est à cause de cet échec que «les gens se sont mis à détester ce président», qui a donné l’impression de ne s’adresser qu’aux «meilleurs». 

«Cette détestation a pu être alimentée» selon lui par les «maladresses» et les «petites phrases». Pour autant, le chef de l’État a affirmé que «la haine n’est pas acceptable en démocratie».

À dessein, le président fait un amalgame douteux entre le rejet qu’il inspire et la haine à caractère anti républicaine. Une dialectique, comme souvent chez Macron, tout autant douteuse qu’ésotérique. Le sommet de cet ésotérisme étant atteint avec son expression : « « j’ai franchi l’émistiche ». Visiblement Macron a de la difficulté à sortir de la dialectique pseudo intellectuelle  des salons parisiens même quand il s’adresse à des millions de Français. De toute façon, Macron ne peut faire que du Macron. Il s’est donc auto félicité de l’action de son ancien gouvernement, de sa décision de nommer une nouvelle équipe qui serait aussi justifiée par un dépassement des clivages alors que pour l’essentiel il va chercher ses responsables dans le parti républicain. La seule nouveauté dans ce discours, c’est la bien timide décision de faire sans doute porter le masque à partir du 1er août dans les ERP(. Comprendre établissement recevant du public,)  dont la définition est particulièrement confuse notamment pour les acteurs économiques mais d’une façon plus générale pour les citoyens.

Un manque de courage évident car il est clair que la montée mondiale de la pandémie va contraindre rapidement à rendre obligatoire le masque partout en dehors du domicile. Et pourquoi encore attendre 15 jours ? Ou alors il se pourrait bien que les stocks soient bien insuffisants pour couvrir les besoins qui pourraient atteindre plusieurs dizaines de millions par jour. Dernière filouterie de l’intéressé,  celle faite de manière allusive à la condamnation de la chloroquine »qu’il n’utiliserait pas personnellement » alors que dernièrement il est encore rendu visite au laboratoire du professeur de Marseille Raoult. Encore une occasion de se taire! On sait pourtant que la question est très controversée et qu’aucune molécule n’a pour l’instant fait la démonstration indiscutable comme traitement unique du Coronavirus.

 

Macron : petit mea culpa

Macron : petit mea culpa

L’introspection ne semble pas ne semble pas constituer  l’exercice favori de Macron qui visiblement à du mal à se remettre réellement en cause. Le président de la république a certes présenté rapidement ses les excuses pour sa dureté mais immédiatement en affirmant qu’il n’y avait rien à remettre en cause depuis deux ans et que le cap serait maintenu.

 « Faudrait tout arrêter de ce qui a été fait depuis deux ans ? », a interrogé Emmanuel Macron devant les médias, jeudi soir. « Je me suis posé la question : est-ce qu’on a fait fausse route ? », a reconnu le chef de l’Etat lors de sa conférence de presse organisée à l’issue du grand débat national. « Je crois tout le contraire », a-t-il poursuivi, avant de reconnaître avoir pu paraître « dur », à titre personnel.  « Je pense très profondément que les orientations prises au cours de ces deux premières années ont été justes », a détaillé le président, estimant que les « transformations » impulsées « ne doivent pas être arrêtées ». « Je crois que ces fondamentaux doivent être préservés, poursuivis et intensifiés », a poursuivi Emmanuel Macron. « Au moment même où nous vivons cette crise, nous créons des emplois », a-t-il souligné. « En ce moment même, notre croissance est supérieure à celle de bien des pays voisins. »(Par parenthèse grâce notamment à l’injection d’une dizaine de milliards dans la consommation suite au mouvement des gilets  jaunes !). Une excuse un peu contradictoire à propos d’une critique trop dure mais qu’il va continuer ; avec toutefois quelques mots pour les gilets jaunes. Emmanuel Macron a cependant salué les « justes revendications » portées par les « gilets jaunes », qui ne doivent pas être « occultées par les violences de quelques-uns ». Pendant les trois mois de grand débat, il a dit avoir entendu « un profond sentiment d’injustice : injustice fiscale, injustices territoriales, injustice sociale », sentiment qui est « installé ». Mais aussi « sentiment de manque de considération », notamment de la part des « élites, toutes les élites », et lui-même « au premier chef », a-t-il dit. À titre personnel, le président de la République a dit « regretter » d’avoir pu paraître « dur ».  « L’impatience, l’exigence que j’ai avec moi-même, que j’ai avec les membres du gouvernement, je l’ai un peu eue avec les Français. Le sentiment que j’ai donné, c’était une forme d’injonction permanente, d’être dur, parfois injuste. Ça, je le regrette. D’abord parce que ce n’est pas ce que je suis profondément et parce que je pense que ça n’a pas aidé à la cause », a déclaré le chef de l’État qui visiblement un rapport ambigu à l’introspection.

Mea culpa Benalla: chapeau l’artiste

Mea culpa Benalla: chapeau l’artiste

Benalla a fait  au journal de 20 heures de TF1 vendredi un numéro médiatique de très haut niveau. Il a manifesté une exceptionnelle maîtrise médiatique. A la fin de son interview,  on aurait pu lui donner l’absolution totale voir même lui envoyer des fonds pour assurer sa défense. L’intéressé est apparu très propre sur lui, d’un calme étonnant et d’une grande habileté dialectique. Il a réussi en même temps à se disculper personnellement encourageant même le public à se comporter comme lui et à nier toute responsabilité de Macron. Son argumentation ne manquait pas de pertinence mais il s’est évertué à dépolitiser complètement cette affaire. Or c’est surtout la dimension politique qui est en cause c’est-à-dire la dissimulation par l’Élysée des faits qui sans l’intervention des médias auraient été complètement enterrés. D’une certaine manière Benalla a quand m^me replacé  son action dans son contexte et il est clairement apparu qu’il était un très proche de Macron. Or l’entourage du président de la république le gouvernement et le parti en marche fondent toute leur argumentation sur le fait que Benalla était  un collaborateur très  subalterne voir même inconnu d’après le ministre de l’intérieur. Le problème c’est que Benalla n’a fait  que des réponses partielles quant à son rôle exact mais il l’a fait avec un tel brio qu’il a pu faire oublier le fait que l’Élysée a clairement voulu enterrer l’affaire avec une pseudo punition qui n’a jamais existé quant à sa suspension et à sa privation de salaire. Benalla s’est montré autrement plus brillant que la plupart des responsables du gouvernement. Cela n’enlève rien à sa responsabilité et à ses actes violents. Mais après cette prestation,  on ne peut dire que chapeau l’artiste, il pourra aussi se reclasser dans la communication voir la politique !

Sarkozy « mea culpa »…. Amen !

Sarkozy « mea culpa »…. Amen !

Une sorte de coming out  pour Sarkozy plutôt un mea culpa religieux qui sollicite la clarté céleste. Nicolas Sarkozy a décidé de sortir un livre de confession pour faire l’inventaire de ses péchés (aussi de ses qualités). « Pour moi ce sera un exercice d’authenticité » a déclaré l’ancien président de la république auquel le pardon n’est plus apporté que par environ 10 % des les électeurs. Selon un sondage Harris Interactive pour Atlantico publié lundi, un tiers des Français (33%) souhaitent que l’ancien Premier ministre arrive en tête du premier tour de la primaire contre 9% pour Nicolas Sarkozy. Pour augmenter le nombre de ses fidèles, Sarkozy s’est notamment lancé (comme Chirac avant lui) dans un vaste pèlerinage de village en village afin de  persuader les brebis égarées que l’homme a bien changé. « J’ai voulu faire cet effort d’aller chercher, au fond de moi, ma vérité sur mes erreurs comme sur mes réussites », peut-on lire dans son message. « Je connais la terrible crise de confiance que suscitent la politique et les politiques. Je ne veux en aucun cas m’exonérer de ma part de responsabilité personnelle dans cette situation », écrit l’ancien président de la République sur Facebook. Ce livre doit paraître lundi prochain, précise Nicolas Sarkozy, qui n’a pas encore dit s’il serait candidat à la primaire de la droite et du centre, en novembre prochain, en vue de l’élection présidentielle de 2017. « Peut-être verra-t-on dans cet exercice d’écriture une exigence d’authenticité pour rétablir la confiance. Mission impossible ? Peut-être. Mais au moins me serai-je exposé personnellement et aurai-je essayé », ajoute le président des Républicains (LR). Nicolas Sarkozy est aujourd’hui nettement distancé dans les sondages par Alain Juppé qui brigue quant à lui officiellement l’investiture de son camp pour la prochaine présidentielle. Confronté à une chute de sa popularité, l’ex-chef de l’Etat a entamé vendredi dernier à Anet, en Eure-et-Loir, un tour du pays à la rencontre des Français, comme le fit Jacques Chirac lors de sa campagne victorieuse de 1994-1995.

Austérité : mea culpa du FMI !

Austérité : mea culpa du FMI !

 

Finalement le FMI avoue son erreur d’avoir préconisé l’austérité comme remède à la crise et reconnait même son impuissance à détecter er le prochain choc en raison de la complexité des phénomènes ; Une sorte d’aveu incompétence en quelque sorte. Les interactions des facteurs explicatifs de la crise exigeraient en effet une meilleure prise en compte des dimensions économiques, sociales, sociétales et environnementales alors que la plupart des experts sont des économistes classiques qui se contentent de prolonger les tendances passées. En outre il y a une incapacité chronique à articuler politique macro économique et réalités sectorielles et micro économiques. Ce mardi 4 novembre, un audit interne a très sévèrement critiqué les remèdes à la crise préconisé par le fonds, mêlant à la fois austérité budgétaire et soutien monétaire.   »Ce cocktail de mesures a été loin d’être efficace dans le soutien à la reprise et a contribué à la volatilité des flux de capitaux sur les marchés émergents », écrit le bureau d’évaluation indépendant (IEO) du Fonds monétaire international, un organe interne créé en 2001.  Son rapport, qui passe au crible la période 2008-2013 rencontre un écho particulier au moment où la reprise mondiale donne encore des signes de faiblesse, au Japon ou dans la zone euro, plus de six ans après la chute de Lehman Brothers. Selon ce document, le FMI a certes d’abord joué un rôle crucial dans la lutte contre la crise en appelant en 2008-2009, « au bon moment », les pays industrialisés à lancer de grands plans de relance budgétaire pour booster l’activité.  Mais l’institution  a toutefois très vite revêtu ses habits de gardienne de l’orthodoxie budgétaire en recommandant dès 2010 des cures d’austérité et en appelant les banques centrales à prendre le relais des Etats pour soutenir l’activité.  L’appel à la consolidation budgétaire était « prématuré » et a fini par étouffer la reprise, assure ainsi l’IEO qui ne fait toutefois qu’effleurer l’impact controversé des plans d’aide du FMI en zone euro, notamment en Grèce et au Portugal.  Le FMI lui-même avait esquissé un début de mea culpa à l’automne 2012 en reconnaissant avoir sous-estimé l’impact de l’austérité sur la croissance. Récemment, il semble par ailleurs avoir de nouveau changé de braquet en préconisant des investissements massifs dans les infrastructures, quitte à creuser les dettes publiques. D’après l’IEO, le soutien des banques centrales, combinant taux proches de zéro et rachats d’actifs, a été crucial après la crise mais il n’a pas pu se substituer entièrement au levier budgétaire des Etats. « De nombreux analystes et dirigeants politiques ont soutenu que des politiques expansionnistes sur le plan monétaire et budgétaire, marchant main dans la main, auraient été plus efficaces pour stimuler la demande », note l’IEO.  Surtout, ces mesures d’injections massives de liquidités ont eu des retombées négatives dans le monde auxquelles le Fonds aurait « dû porter une plus grande attention », indique le rapport.  Le rapport se montre également circonspect sur la capacité du FMI à détecter le prochain chocs financier, en raison de mécanismes devenus « trop complexes ».

 

FMI pour la redistribution des richesses !mea-culpa et changement de religion !

FMI pour la redistribution des richesses !mea-culpa et changement de religion !  

Mea culpa pour le FMI qui découvre la lune avec la nécessité de réduire les inégalités pour relancer la croissance. Une évidence pourtant car la redistribution des richesses sur les moins favorisées est immédiatement réinjectée dans l’économie (du fait des dépenses contraintes) à l’inverse de la  thésaurisation. Changement de ton donc au FMI. Après avoir prôné depuis des années l’austérité comme facteur de croissance, des experts de l’organisation ont détaillé, ce mercredi 26 février, les bienfaits d’une meilleure redistribution des richesses mondiales sur l’économie mondiale. Pourtant en Grèce, en Irlande, au Portugal et peut-être bientôt en Ukraine, le Fonds a toujours exigé, en échange de son aide financière, de sévère coupes dans les dépenses publiques, des hausse d’impôts indirects (TVA), des privatisations. Des cures qui passent encore mal dans les pays où elles ont été administrées. Aujourd’hui, une étude publiée par trois économistes du Fonds dénonce, en creux, les failles de ces programmes d’assistance, en pointant l’importance de redistribuer les richesses afin de lutter contre les inégalités.  « Ce serait une erreur de focaliser sur la croissance et de penser que les inégalités se régleront d’elles-mêmes, au moins pour la seule raison que cela se traduira par une croissance faible et non-viable », écrivent-ils. Les inégalités sociales risquent même d’ »amputer la croissance » en réduisant l’accès à l’éducation et à la santé ou en alimentant l’instabilité politique et économique. A ceux qui prétendent que les allocations et les aides découragent l’initiative privée et donc nuisent à l’économie, ces experts répondent n’avoir « trouvé que de rares signes démontrant que les efforts de redistribution traditionnels ont un impact négatif sur la croissance ». Au contraire, selon leur étude, ces méthodes de redistribution favorisent une croissance « plus rapide et plus durable ».




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