Archive pour le Tag 'mds'

La BCE annonce un programme d’achat d’actifs € 750 mds, insuffisant !

La BCE annonce un programme d’achat d’actifs  € 750 mds, insuffisant ! 

Un programme de rachat d’actifs de 750 milliards annoncé mercredi par la BCE qui vienne s’ajouter aux 120 milliards déjà décidés la semaine dernière. Des sommes en apparence importantes mais qui ne sont pas encore à la hauteur des enjeux. Un enjeu d’abord sanitaire car le coût social de l’épidémie sera énorme surtout si comme l’indique le ministère de la santé de l’Allemagne la pandémie durait jusqu’à deux ans.

Un enjeu évidemment économique. La croissance va s’écrouler et non pas se limiter par exemple à une baisse de 1 % comme indiqué récemment le ministre français de l’économie Bruno Lemaire. Les experts commencent à parler d’une baisse de 3 % du PIB pour la croissance européenne. En fait on pourrait bien atteindre 5 % voire davantage en fonction de la durée de la pandémie. Ce sont sans doute 2 à 3000 milliards qu’il faudrait mettre sur la table rapidement pour  sauver ce qui peut encore l’être. D’abord sauver les entreprises;  en particulier celles qui n’ont pas de réserve de trésorerie dont les PME. Donner aussi les moyens financiers aux Etats qui vont enregistrer une nette baisse des recettes fiscales alors que les dépenses sociales et économiques vont s’envoler. Soutenir aussi les ménages dont le pouvoir d’achat va être affecté avec les mises en chômage partiel notamment.  Comme d’habitude compte-tenu des contradictions à l’intérieur même de la zone euro, la politique de la BCE est celle des petits pas. Une réunion des gouverneurs de la BCE se tiendra aujourd’hui jeudi mais elle ne fera sans doute qu’entériner les orientations évoquées. Autant dire qu’elle devra sans doute se réunir à nouveau très prochainement.

Brexit: May va proposer 20 mds pour une facture de 70 à 100

Brexit: May va proposer 20 mds  pour une  facture de 70 à 100

 

 

Alors que l’union économique évalue la facture du Brexit entre 70 et 100 milliards d’euros, la Première ministre britannique Theresa May  propose de verser 20 milliards d’euros pour solder le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne  selon le Financial Times. Jusqu’alors les négociations étaient pratiquement bloquées puisque l’union européenne exigeait  le paiement de cette facture avant d’envisager une négociation sur les nouvelles relations commerciales avec  le Royaume-Uni. D’une certaine manière la première ministre britannique essaye de prendre au piège l’union économique. Elle veut verser un premier acompte qui lui permettrait d’engager la question essentielle des relations commerciales futures quitte en fonction de cette négociation à verser ou non le reliquat. Jusqu’alors les chiffres avancés pour la facture du Brexit demeuraient  cependant relativement officieux, Plusieurs hauts représentants de l’UE ont affirmé auprès de l’AFP que la facture à régler par les Britanniques serait plutôt comprise entre 60 et 100 milliards d’euros. La contribution nette de Londres au budget de l’UE en 2015, dernier chiffre disponible, s’était montée à 10,75 milliards d’euros, selon des documents de la Commission européenne et du Parlement européen. Le montant de 20 milliards d’euros ne serait donc que la somme due par les Britanniques pour solder leur engagement envers le budget de l’UE, budget voté pour sept ans et qui court jusqu’en 2020. « Mais ce versement n’effacerait pas l’ardoise » britannique totale concernant leurs divers engagements financiers auprès de l’UE, selon un diplomate de haut rang auprès de l’UE cité par le FT.

Agriculture : pour un plan de 3 mds d’investissement (Xavier Beulin)

Agriculture : pour un plan de  3 mds d’investissement (Xavier Beulin)

Compte tenu de la crise connaît le monde agricole français, la FNSEA  réclame un plan de 3 milliards d’investissements. Un plan qui vise à moderniser l’appareil de production et à renforcer sa productivité. Un plan toutefois discutable car il traite  peu ou  pas de la qualité des produits, ni du modèle de développement  et finalement va encourager le productivisme qui conduit dans le mur. Regrouper, produire toujours davantage n’est pas forcément la solution tant du point de vue de la qualité que du retour financier. La question prioritaire est en effet celle de la fiscalité et des normes. Des normes certes nécessaires justement pour améliorer la qualité mais dont certaines relèvent de la bureaucratie et entraînent  des coûts inconsidérés. Selon le président de la FNSEA Xavier Beulin, il est cependant nécessaire d’investir 3 milliards d’euros sur trois ans pour que l’agriculture française « retrouve la compétitivité perdue », face à certains de ses voisins européens. « Il faudra investir 3 milliards d’euros sur trois ans pour retrouver la compétitivité perdue », selon le président du premier syndicat agricole de France, interrogé par le Journal du dimanche (JDD).  »La France doit se doter d’une vision à 15 ans de son agriculture. Il faut engager un vaste plan pour moderniser les bâtiments, automatiser les abattoirs, organiser les regroupements d’exploitations afin qu’elles soient plus productives », a-t-il ajouté, proposant également « un moratoire d’un an sur les normes environnementales » et « une adaptation des règles fiscales aux aléas de l’agriculture ». Xavier Beulin rencontrera demain le Président de la République François Hollande, le Premier Ministre Manuel Valls et le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, alors qu’une crise secoue depuis plusieurs mois le monde agricole.  »Il nous fallait un ministre présent. C’est le cas depuis deux semaines », déclare le président de la FNSEA dans les colonnes de l’hebdomadaire.  « A court terme, il faut compléter le plan de Stéphane Le Foll lancé le 22 juillet. Sur 600 millions d’euros, ce dispositif ne débloque que 100 millions d’euros pour sauver réellement les élevages de porcs. (…) Il s’agit d’alléger les charges et de restructurer les dettes des jeunes agriculteurs », souligne encore Xavier Beulin.   »A Noël, la France produira seulement 21 millions de cochons, contre 48 millions pour l’Espagne et 43 millions pour l’Allemagne », détaille-t-il. Le 7 septembre aura lieu un conseil européen extraordinaire des ministres de l’Agriculture, à l’initiative de Stéphane Le Foll. Pour Xavier Beulin, « la commission doit accepter d’acheter du lait en poudre pour le stocker à un prix de 2,60 euros le litre contre 2,20 euros actuellement. Le but est de désengorger le marché ». Il estime que « Stéphane Le Foll trouvera des alliés »: les Allemands et Danois, « favorables aux achats de lait pour assainir le marché », les pays du Sud, « sensibles à la question de l’étiquetage ».

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