Salaire :Carlo Tavares (Stellantis) se compare à Mbappé !
Pour justifier son énorme salaire qui a augmenté de 56 % pour atteindre 36 millions d’euros, Carlos Tavares ce qu’on peur un jour de foot estimant qu’il y a aussi un contrat entre l’entreprise et lui-même. Comme au foot ! Avec une différence de taille les footballeurs n’exercent au plus haut niveau ( donc avec de très fortes rémunérations) que pendant une dizaine d’années en moyenne. En outre ces rémunérations ne sont d’ailleurs pas plus socialement convenables que celle de certains patrons. C’est aussi la conséquence du foot business et de la folie des clubs.
Pour Carlos Tavares le contrat de travail à haute rémunération va durer des dizaines d’années. Il était déjà bien payé avant de prendre la direction de son groupe et si par hypothèse il partait et rejoindrait une autre entreprise avec un salaire également considérable.( Salaire et accessoire de rémunération comme les actions). Certes le groupe que dirige Carlos Tavares a enregistré un bénéfice record de 18,6 milliards d’euros en 2023 mais cela est grandement du à l’inflation et à la spéculation générale dans laquelle se sont engouffrés les grandes entreprises.
Carlos Tavares a également souligné que «90% de (son) salaire» dépendait des résultats de Stellantis. «Ça prouve que les résultats de l’entreprise ne sont apparemment pas trop mauvais. Sur ces critères-là, si vous avez la performance de mes concurrents, le salaire aurait été beaucoup plus faible», a-t-il estimé. Avec ses marques Peugeot, Citroën, Fiat, Jeep ou encore Dodge, le groupe né de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler a enregistré un nouveau bénéfice record de 18,6 milliards d’euros en 2023, en hausse de 11% sur un an. «Sous la direction de Carlos Tavares, l’entreprise a réalisé l’une des meilleures performances de l’industrie automobile avec une marge de 12,8% en 2023», pointe-t-on également chez Stellantis.
L’homme d’affaires de 65 ans, ex-bras droit de Carlos Ghosn chez Renault, juge également que, derrière ce nouveau débat sur sa rémunération – elle avait déjà été sous le feu des critiques en 2022, étant même pointée du doigt par le président Emmanuel Macron -, il y a «une dimension sociétale». «Si vous estimez que ce n’est pas acceptable, faites une loi et modifiez la loi. Et je la respecterai», a-t-il répondu.
Aujourd’hui, seules les rémunérations des dirigeants d’entreprises publiques sont plafonnées en France. Et si, pour les sociétés cotées, il existe le système «say on pay», c’est-à-dire un vote contraignant des actionnaires sur la rémunération des dirigeants. Celui-ci ne s’applique toutefois pas à Stellantis, qui a son siège social non pas en France, mais aux Pays-Bas, à Amsterdam. Néanmoins, lundi, Carlos Tavares a assu