Archive pour le Tag 'mauvaise'

Céréales : mauvaise production en France

Céréales : mauvaise production en France
Le cours des céréales baisse, même si les moissons en France, premier producteur de blé tendre de l’Union européenne, s’annoncent pourtant mauvaises : l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) évoquait, mardi, dans un communiqué, une récolte « qui pourrait tomber jusqu’à 26 millions de tonnes contre 36 millions en moyenne » les années précédentes.

Les prix mondiaux des céréales sont orientés à la baisse dans le monde, et ce, malgré la mauvaise récolte qui se profile dans l’Hexagone. La récente tension des relations entre l’Algérie et la France pourrait compliquer davantage la situation des céréaliers de l’Hexagone cette année.
À la Bourse de Chicago, le prix du blé tendre américain pour livraison en septembre est descendu, lundi en séance, à 5,14 dollars le boisseau, son plus bas niveau depuis l’été 2020. Les cours du maïs et du soja sont aussi à des niveaux plus vus depuis près de quatre ans.

Côté européen, le cours du blé de meunerie, pour l’échéance de septembre, est repassé, mardi, sous la barre des 215 euros la tonne sur Euronext. Le maïs et le colza se replient aussi depuis plusieurs séances.
Le cours des céréales baisse, même si les moissons en France, premier producteur de blé tendre de l’Union européenne, s’annoncent pourtant mauvaises : l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) évoquait, mardi, dans un communiqué, une récolte « qui pourrait tomber jusqu’à 26 millions de tonnes contre 36 millions en moyenne » les années précédentes.

Le résultat final est encore incertain et sera probablement « très hétérogène » en fonction des régions, remarque Damien Vercambre du cabinet Inter-Courtage. « Mais on sait d’ores et déjà qu’on aura moins de blé à exporter », ajoute-t-il.

Prix planchers: Mauvaise idée ?

 Prix planchers: Mauvaise idée ? 

Pour Macon, ces prix plancher«permettront de protéger le revenu agricole et de ne pas céder à toutes les pratiques les plus prédatrices qui aujourd’hui sacrifient nos agriculteurs et leurs revenus»Mais pour les autres partis, en particulier la droite, ce combat est à oublier, si l’on en croit le président des Républicains, Bruno Retailleau : «C’est une très mauvaise idée promue notamment par LFI qui comporte deux pièges : il s’agira d’un revenu minimum universel agricole, idée socialiste, et le prix plancher deviendra un prix de marché dans Egalim (la loi qui régit les revenus des producteurs, NDLR). Dans la diversité des régions et des exploitations, les écarts vont s’agrandir. On marche sur la tête !»

 

Il est clair que le concept de prix plancher est particulièrement confus. En réalité on confond le prix plancher avec le cout plancher moyen. Sinon fixer un vrai prix opère un retour à l’économie administrée coupée des échanges internationaux.

Pour Philippe Goetzmann, expert de la grande distribution«un prix plancher garantit un prix, un bout de papier. Ça n’a jamais garanti un volume, ce qui fait le chiffre d’affaires : “Prix fois volume”. Un prix plancher quand on n’est pas compétitif c’est la garantie de la chute des volumes donc au choix [on va parvenir] à la fin de l’agriculture ou la fermeture des frontières».

D’autres s’interrogent sur le calcul de ce prix plancher. «Le risque c’est qu’il y ait autant de prix planchers que de type d’élevage. On le voit avec les filières de la viande bovine. Dans le cadre de la loi Egalim, la contractualisation avec les entreprises est difficile car les filières ne se sont pas mises d’accord sur les critères des coûts de production», relève au Parisien Anne-Catherine Loisier, sénatrice centriste de Côte d’Or. Pour Sébastien Poutreau, céréalier et administrateur de la FNSEA, «ça part d’une bonne intention mais cela va vite devenir de la poudre aux yeux. Comment fixer ce prix plancher ? Entre un producteur de lait qui a son élevage en montagne et l’autre en plaine, les coûts ne sont pas les mêmes. On choisit lequel ?»

 La question est simple à trancher pour Anne-Catherine Loisier : «Si les prix administrés sont trop élevés par rapport à ceux internationaux, on n’exportera plus. Et les importations vont augmenter».

Sécheresse: Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir

Sécheresse: Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir


L’agriculture est la première consommatrice d’eau en France, avec 58% du total consommé. Suivent ensuite les ménages, restaurants et lieux touristiques (26%) qui utilisent de l’eau potable, puis le refroidissement des centrales électriques (12%) et enfin les autres industries (4%). L’association UFC – Que Choisir dénonce la gabegie et le manque de politique.

L’association évoque de «l’eau en «open bar» pour l’agriculture intensive». Surtout que «sa ponction dans la ressource représente jusqu’à plus de 90 % des consommations pour les départements de la façade atlantique et du Sud-Ouest». En cause, la production de maïs, dont «les besoins en eau sont concentrés en juillet et août».

L’UFC-Que Choisir s’appuie sur le rapport de la Cour de Comptes intitulé «La gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique», publié le 17 juillet dernier. Les Sages de la rue Cambon notent que «selon les données de la BNPE (Banque Nationale des Prélèvements quantitatifs en Eau), les prélèvements d’eau destinés à l’irrigation ont plus que doublé en une décennie». Un constat d’autant plus grave que «l’irrigation agricole s’est développée dans des régions où cette pratique n’était pas habituelle et aggrave des situations déjà tendues.» Le document précise même que «dans le bassin Adour-Garonne, la moitié des 20 000 irrigants ne font pas de déclaration» sur la quantité d’eau prélevée. Culture explicitement nommée par l’UFC-Que Choisir : le maïs.

Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir

Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir


L’agriculture est la première consommatrice d’eau en France, avec 58% du total consommé. Suivent ensuite les ménages, restaurants et lieux touristiques (26%) qui utilisent de l’eau potable, puis le refroidissement des centrales électriques (12%) et enfin les autres industries (4%). L’association UFC – Que Choisir dénonce la gabegie et le manque de politique.

L’association évoque de «l’eau en «open bar» pour l’agriculture intensive». Surtout que «sa ponction dans la ressource représente jusqu’à plus de 90 % des consommations pour les départements de la façade atlantique et du Sud-Ouest». En cause, la production de maïs, dont «les besoins en eau sont concentrés en juillet et août».

L’UFC-Que Choisir s’appuie sur le rapport de la Cour de Comptes intitulé «La gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique», publié le 17 juillet dernier. Les Sages de la rue Cambon notent que «selon les données de la BNPE (Banque Nationale des Prélèvements quantitatifs en Eau), les prélèvements d’eau destinés à l’irrigation ont plus que doublé en une décennie». Un constat d’autant plus grave que «l’irrigation agricole s’est développée dans des régions où cette pratique n’était pas habituelle et aggrave des situations déjà tendues.» Le document précise même que «dans le bassin Adour-Garonne, la moitié des 20 000 irrigants ne font pas de déclaration» sur la quantité d’eau prélevée. Culture explicitement nommée par l’UFC-Que Choisir : le maïs.

MACRON II: « UNE MAUVAISE CHOSE POUR LE PAYS », SELON 55% DES FRANÇAIS

SONDAGE RÉÉLECTION DE MACRON : « UNE MAUVAISE CHOSE POUR LE PAYS », SELON 55% DES FRANÇAIS

 

Selon un nouveau sondage « Opinion 2022″ réalisé par Elabe pour BFMTV, L’Express , Emmanuel Macron est déjà en butte à la méfiance voire à l’hostilité d’une majorité de Français, en dépit de sa victoire dimanche au second tour de la présidentielle.

La sentence est sans équivoque: pour 55% de nos compatriotes, la réélection du sortant est « une mauvaise chose pour la France ».

Sur ces 55% voyant ce nouveau quinquennat arriver sous de sombres auspices, ils sont même 28% à juger que ce second mandat s’annonce comme une « très mauvaise chose » pour le pays. Cette défiance atteignait toutefois 56% le 2 février dernier. En revanche, 45% de nos concitoyens assurent que cette réélection est une « bonne chose ».

Emmanuel Macron fait le plein auprès de ses électeurs du premier tour, mais les électorats de Marine Le Pen – à hauteur de 89% – et de Jean-Luc Mélenchon – 72% – pensent que la prolongation de son bail à l’Élysée nuira à la nation. Toutes les catégories d’âge allant de 25 à 64 ans partagent cette vision pessimiste (selon des étiages variant de 55% à 62%).

D’un point de vue social, ce sont les classes populaires qui se montrent les plus critiques: parmi elles, ils sont 65% de répondants à pointer la victoire présidentielle d’Emmanuel Macron comme une « mauvaise chose pour la France ». À l’inverse, les cadres et professions supérieures sont positifs, pour 54% d’entre eux.

 

SONDAGE RÉÉLECTION DE MACRON : « UNE MAUVAISE CHOSE POUR LE PAYS », SELON 55% DES FRANÇAIS

SONDAGE RÉÉLECTION DE MACRON : « UNE MAUVAISE CHOSE POUR LE PAYS », SELON 55% DES FRANÇAIS

 

Selon un nouveau sondage « Opinion 2022″ réalisé par Elabe pour BFMTV, L’Express , Emmanuel Macron est déjà en butte à la méfiance voire à l’hostilité d’une majorité de Français, en dépit de sa victoire dimanche au second tour de la présidentielle.

La sentence est sans équivoque: pour 55% de nos compatriotes, la réélection du sortant est « une mauvaise chose pour la France ».

Sur ces 55% voyant ce nouveau quinquennat arriver sous de sombres auspices, ils sont même 28% à juger que ce second mandat s’annonce comme une « très mauvaise chose » pour le pays. Cette défiance atteignait toutefois 56% le 2 février dernier. En revanche, 45% de nos concitoyens assurent que cette réélection est une « bonne chose ».

Emmanuel Macron fait le plein auprès de ses électeurs du premier tour, mais les électorats de Marine Le Pen – à hauteur de 89% – et de Jean-Luc Mélenchon – 72% – pensent que la prolongation de son bail à l’Élysée nuira à la nation. Toutes les catégories d’âge allant de 25 à 64 ans partagent cette vision pessimiste (selon des étiages variant de 55% à 62%).

D’un point de vue social, ce sont les classes populaires qui se montrent les plus critiques: parmi elles, ils sont 65% de répondants à pointer la victoire présidentielle d’Emmanuel Macron comme une « mauvaise chose pour la France ». À l’inverse, les cadres et professions supérieures sont positifs, pour 54% d’entre eux.

 

Primaire populaire : une mauvaise note pour le vote

Primaire populaire : une mauvaise note pour le vote

 

C’est en substance ce qu’a déclaré( pour une fois à juste titre)  Hollande . Pour lui,«Une note n’est pas un vote» mettant ainsi en cause une primaire dite populaire très ambiguë. Ambiguë d’abord quant au choix des candidats dont certains, les plus importants avaient refusé de participer à cette mascarade. Ambiguë ensuite sur le déroulement d’une consultation sans débat et sans programme. En fait, une opération uniquement pour ajouter Taubira à la liste déjà longue des candidats de la gauche.Enfin un système de notation très curieux qui confond sans doute popularité et intentions de vote. À ce compte c’est sur Michel Drucker ou Mimi Mathis auraient été gagnant de la consultation !

Pêche: Dénoncer violemment la mauvaise foi britannique

Pêche: Dénoncer violemment la mauvaise foi britannique

Pour Alain Cadec, sénateur apparenté LR des Côtes-d’Armor, il faut dénoncer la mauvaise foi du Royaume-Uni. (L’Opinion)

 

 

 

Sénateur des Côtes-d’Armor, Alain Cadec a présidé la commission de la pêche du Parlement européen de 2014 à 2019.

Que pensez-vous de l’annonce par Bruxelles de discussions en cours avec Londres sur la pêche ?

C’est encore une manœuvre de la « perfide Albion ». Les Britanniques donnent leur interprétation de l’accord sur la pêche inclus dans celui du Brexit où seuls les grands principes ont été validés avec un certain nombre de lignes rouges. Il aurait fallu que la Commission européenne entre ensuite dans les détails car, aujourd’hui, cela permet à Londres de continuer à dire qu’il n’a pas assez d’informations sur les antériorités des pêcheurs français opérant dans leurs zones de 6-12 miles ou de contester l’attribution de permis de pêche aux navires de remplacement. Or, tout cela est dans l’accord. Ils font preuve d’une mauvaise foi insigne. En fait, ils jouent la montre et ont déjà quasiment gagné un an.

Quelles rétorsions sont envisagées ?

Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a évoqué devant le Sénat des mesures qui pourraient être prises au niveau européen pouvant impacter les services financiers et la recherche, domaines dans lesquels les Britanniques sont très demandeurs. Au niveau national, on pourrait interdire de débarquement les navires de pêche des îles anglo-normandes. On peut aussi suspendre le protocole ferroviaire avec le Royaume-Uni. S’il n’est pas question de couper l’électricité à Jersey et Guernesey, on peut aussi augmenter les tarifs comme l’a évoqué Annick Girardin, ministre de la Mer. Et il y a l’arme de l’immigration… Nous avons des outils pour répondre à la mauvaise foi des Britanniques. Il faut que la France pèse suffisamment en Europe et que sur le plan bilatéral, on ait le courage de prendre des décisions de rétorsion.

La France paraît seule à ferrailler sur la question…

Nous ne sommes pas les seuls, mais il faut savoir que le Brexit-pêche concerne la France à 60 %-70 %. Derrière, ce sont les Néerlandais les plus impactés devant les Belges, les Danois, les Allemands, les Polonais et les Espagnols.

Paris se plaint de la passivité de Bruxelles…

J’ai été dix ans député européen et présidé cinq ans la commission de la pêche. Je connais l’inertie de la Commission et ses certitudes. Je vois aussi que l’influence française diminue de manière considérable. Je ne suis pas sûr que l’on soit très soutenu. Pour prendre des décisions au niveau du Conseil, il faut l’unanimité, c’est-à-dire convaincre des pays comme l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie de prendre des mesures contre le Royaume-Uni à cause de la pêche. C’est compliqué.

Quel est l’état d’esprit des pêcheurs français ?

Cela gueule. Ils sont à quai. Il manque les deux tiers des licences. L’exaspération commence à gagner. C’est légitime. Cela fait des mois qu’ils attendent. Le monde de la pêche français, c’est le monde agricole puissance dix. S’il se fâche, on va vers des batailles navales et des blocus. Il faut absolument que la France tape du poing sur la table auprès des autorités anglo-normandes, de Londres et au Conseil européen. Il faut montrer nos muscles.

Zemmour: Cocktail de culture, de rhétorique et mauvaise foi idéologique

Zemmour:   Cocktail de culture, de  rhétorique et mauvaise foi  idéologique

Le phénomène Zemmour constitue en quelque sorte un révélateur des faiblesses intellectuelles du monde politique actuel. Pour parler vulgairement, le personnel politique actuel est assez peu « sexy ». Ils sont nombreux à vouloir prendre le pouvoir mais bien peu disposent du charisme, de la culture et d’une vision de l’avenir. Pour preuve , à fin de cacher les insuffisances d’analyse et de perspectives, la plupart des candidats jouent aux syndicalistes en proposant des relèvements de salaire comme si c’était le rôle premier du président de la république.

Dans ce domaine,  Macron mène le bal avec sa politique du chéquier. Les autres prétendants à la magistrature suprême le suivent. On voit ainsi Hidalgo proposer le doublement des salaires des enseignants ou encore Sandrine Rousseau, la gauchiste, annoncer une sorte de salaire universel de 850 €. Chaque candidat presque tente donc de satisfaire des revendications très catégorielles faute de pouvoir proposer des orientations structurelles  crédibles.  Zemmour, lui,  s’engouffre sur le terrain sociétale pudiquement ignoré par une sociologie politique qui évidemment ne vit pas les difficultés des couches populaires.

Le succès de Zemmour tient aussi à sa personnalité. D’abord l’intéressé n’est pas sans culture quand la plupart des autres sont complètement imprégnés de l’anti culture de l’ENA : soit qu’ils en proviennent, soit qu’ils l’ imitent. Résultat une espèce de discours pseudo scientifique qui donne l’apparence du sérieux mais ne repose sur aucune pertinence ou presque. Voire à cet égard les évolutions du discours de Macron depuis 2017. Le même reproche peut être fait à nombre de responsables dont le discours évolue en fonction des sondages.

La supériorité relative de ZEMMOUR  provient aussi De l’utilisation d’une sorte de rhétorique marxiste  qui vise en permanence à démonter l’adversaire par une supériorité intellectuelle supposée. On a pu vérifier que les affirmations statistiques de Zemmour lors du débat avec Mélenchon étaient  pour le moins spécieuses. Mais Zemmour les utilise avec une telle assurance qu’il parvient à déstabiliser ses adversaires. Statistiques, citations littéraires et historiques et rhétorique  marxiste donnent ce sentiment de suffisance qui impressionne les adversaires de Zemmour d’autant qu’ils sont très faibles   eux-mêmes en matière de connaissances des réalités sociales, économiques, et sociétales.

Zemmour présente enfin la particularité d’opérer des raccourcis brutaux pour retomber sur ses pieds idéologiques. Bref une caricature d’analyse qui chute inévitablement sur les obsessions du polémiste.

 Cela d’autant plus que certains aspects qui évoquent ne sont pas sans fondement même s’ils sont instrumentalisés et  déformées.

On aura d’ailleurs noté au cours du débat Mélenchon-Zemmour, le leader de l’extrême gauche était un peu noyé dans toutes les notes qu’on lui avait lui préparées. Zemmour par contre ne disposait ni de papier ni de stylo.( Discrètement il consultait quand même les messages de son Smartphone). Le tribun Mélenchon , qui n’est pas lui-même sans culture  s’est trouvé un peu déstabilisé à plusieurs reprises par le polémiste. Pour affronter le polémiste, il faudrait d’abord que les futurs adversaires comprennent la réthoriqu  qu’ utilise Zemmour et disposent d’un socle intellectuel et politique un peu plus consistant.

Zemmour: culture, dialectique et mauvaise foi

Zemmour:   culture, dialectique et mauvaise foi

Le phénomène Zemmour constitue en quelque sorte un révélateur des faiblesses intellectuelles du monde politique actuel. Pour parler vulgairement, le personnel politique actuel est assez peu « sexy ». Ils sont nombreux à vouloir prendre le pouvoir mais bien peu disposent du charisme, de la culture et d’une vision de l’avenir. Pour preuve , à fin de cacher les insuffisances d’analyse et de perspectives, la plupart des candidats jouent aux syndicalistes en proposant des relèvements de salaire comme si c’était le rôle premier du président de la république.

Dans ce domaine,  Macron mène le bal avec sa politique du chéquier. Les autres prétendants à la magistrature suprême le suivent. On voit ainsi Hidalgo proposer le doublement des salaires des enseignants ou encore Sandrine Rousseau, la gauchiste, annoncer une sorte de salaire universel de 850 €. Chaque candidat presque tente donc de satisfaire des revendications très catégorielles faute de pouvoir proposer des orientations structurelles et sociétales crédibles. zemmour, lui,  s’engouffre sur le terrain sociétale pudiquement ignoré par une sociologie politique qui évidemment ne vit pas les difficultés des couches populaires.

Le succès de Zemmour tient aussi à sa personnalité. D’abord l’intéressé n’est pas sans culture quand la plupart des autres sont complètement imprégnés de l’anti culture de l’ENA : soit qu’ils en proviennent, soit qu’ils l’ imitent. Résultat une espèce de discours pseudo scientifique qui donne l’apparence du sérieux mais ne repose sur aucune pertinence ou presque. Voire à cet égard les évolutions du discours de Macron depuis 2017. Le même reproche peut être fait à nombre de responsables dont le discours évolue en fonction des sondages.

La supériorité relative de ZEMMOUR  provient aussi de la dialectique spécifique qu’il utilise. En réalité une sorte de dialectique marxiste qui vise en permanence à démonter l’adversaire par une supériorité intellectuelle supposée. On a pu vérifier que les affirmations statistiques de Zemmour lors du débat avec Mélenchon été pour le moins spécieuses. Mais Zemmour les utilise avec une telle assurance qu’il parvient à déstabiliser ses adversaires. Statistiques, citations littéraires et historiques et dialectique marxiste donnent ce sentiment de suffisance qui impressionne les adversaires de Zemmour d’autant qu’ils sont très FAIBLES  eux-mêmes en matière de connaissances des réalités sociales, économiques, et sociétales.

Zemmour présente enfin la particularité d’opérer des raccourcis brutaux pour retomber sur ses pieds idéologiques. Bref une caricature d’analyse qui chute inévitablement sur les obsessions de Zemmour.

 Cela d’autant plus que certains aspects qui évoquent ne sont pas sans fondement même s’ils sont instrumentalisés ET déformées.

On aura d’ailleurs noté au cours du débat Mélenchon Zemmour, le leader de l’extrême gauche était un peu noyé dans toutes les notes qu’on avait lui préparer. Zemmour par contre ne disposait ni de papier ni de stylo.( Discrètement il consultait quand même les messages de son Smartphone). Le tribun Mélenchon qui n’est pas lui-même sans culture s’est trouvé un peu déstabilisé à plusieurs reprises par le polémiste. Pour affronter le polémiste, il faudrait d’abord que les futurs adversaires comprennent la dialectique qu’ utilise Zemmor et disposent d’un socle intellectuel et politique un peu plus consistant.

APL : une mauvaise transition de la réforme

APL : une mauvaise transition de la réforme

Sur le fond on peut comprendre que les les allocations logement soient calculées sur les revenus les plus récents. Le problème est celui de la transition qui va bousculer les deux tiers des bénéficiaires

 

Plus de cinq mois après la mise en oeuvre de la réforme des allocations logement , au 1er janvier, son impact n’est quasiment pas documenté. Le sujet est pourtant crucial pour les 5,93 millions de ménages qui bénéficient des APL . Après le RSA, c’est la deuxième prestation qui contribue le plus à réduire la pauvreté en France .

Les APL ont été « contemporanéisées » en janvier: les droits sont désormais calculés sur la base des ressources des douze derniers mois et non plus celles d’il y a deux ans. De plus, les montants sont révisés chaque trimestre et non plus annuellement. Sur longue période , la situation devrait s’améliorer pour les bénéficiaires mais pour l’année en cours la rupture avec les anciennes modalités va créer de graves difficultés financières pour certains. Surtout avec les perturbations liée à la situation sanitaire.

Retraites : une mauvaise réforme et une mauvaise méthode

Retraites : une mauvaise réforme et une mauvaise méthode

 

 

 

Jusqu’à maintenant faute d’orientation claire de la part du gouvernement,  la réforme des retraites se limitait surtout à des slogans creux du type : « réforme à point, un euro versé égal un euro, la même retraite pour tous ». Tout cela pour donner un vernis universel qui cache le véritable enjeu, à savoir une diminution générale des pensions et le transfert au banques  et assurance des compléments de retraite via la capitalisation soumise aux variations boursières. En clair, il y aurait un socle commun dont le minimum serait 1000 € et pour le reste tout dépendra du niveau des cotisations, de la valeur du point et des péréquations entre les différentes catégories. En moyenne, tous seront perdants, il y aura quelques gagnants et beaucoup de lésés. On comprendra évidemment que compte tenu de l’évolution démographique une réforme soit nécessaire mais celle qui est présentée n’est ni juste ni efficace. Elle n’est pas efficace, ni juste  car de toute façon le pouvoir va multiplier les exemptions de nombreux régimes spéciaux et que les effets financiers ne se feront sentir qu’à moyen est très long terme. La priorité des priorités ne concerne sans doute pas cette réforme mais plutôt la question de la compétitivité et de la productivité amputée par la faiblesse du nombre d’actifs en France et par les 35 heures. Un double handicap vérifié à travers la balance commerciale qui accuse chaque année un déficit de 50 à 60 milliards. L’enjeu essentiel est de renforcer la compétitivité pour créer de la croissance, des emplois ( et donc des recettes fiscales supplémentaires y compris pour financer les retraites). Le contenu de la réforme est encore beaucoup trop vague, trop  globalisant car on va aborder les questions par grandes entreprises, grandes fonctions alors que les situations sont très diverses à l’intérieur de ces entreprises ou de ces grandes fonctions. Certains présentent des caractères de pénibilité et d’autres pas du tout en tout cas ne nécessitent pas  un traitement particulier. Un point ou un euro ne peut donc avoir la même valeur.  La dernière insuffisance de la réforme revient caractère théocratique du pouvoir qui  décide tout du sommet, uniquement à l’Élysée avec un mépris total des corps intermédiaires y compris du Parlement. Cela finira en eau de boudin. Le pouvoir ne pourra pas abandonner le titre de sa réforme mais cette dernière sera grandement vidée de son contenu. En outre elle risque de s’appliquer surtout dans un premier temps et pendant une période relativement longue aux seuls salariés du privé. Bref l’inverse de l’universalité  avec l’inefficacité en plus et le manque de dialogue social.

Retarder l’âge de la retraites: une mauvaise réforme

Retarder  l’âge de la retraites: une mauvaise   réforme

 

 

Le gouvernement s’est sans doute trompé de réforme. Au lieu de s’attaquer à la durée de travail qui aurait un impact presque immédiat sur la compétitivité, il a choisi la réforme de la retraite dont les des effets seront à la fois minimes  et très différés. A juste titre sans doute, Jean Christophe Lagarde ( UDI)- pas vraiment un gauchiste – met les pieds dans le plat de la fausse réforme des retraites. Pour lui ce n’est pas l’âge de la retraite qu’il faut reculer mais le temps de travail qu’il faut augmenter. Notons que la France la durée de travail annuelle la plus faible de l’Europe.  1646 heures travaillées, soit 434 heures de moins que la Roumanie ! «La solution, c’est de travailler plus longtemps tout au long de sa vie pour partir plus tôt, à 62 ans. Au lieu de travailler 35 heures, il faut travailler 37 heures et ça équilibrera les retraites !» déclare Jean-Christophe Lagarde.  Concernant la grève du 5 décembre, il  prévient : «On va droit dans le mur ! Des tas de secteurs sont en ébullition, comme les étudiants. Le problème de fond, c’est que depuis 20 ans la rémunération du capital augmente de manière fantastique et celle du travail diminue !»

 

Pour des questions démographiques et de justice, une réforme des retraites est indiscutablement nécessaire. Mais l’urgence n’est sans doute pas de retarder de manière uniforme l’âge de la retraite mais de travailler davantage tout au long de sa vie en tenant compte des spécificités du métier.  Le problème, c’est que la France a pris l’habitude d’enfiler les réformettes tous les cinq ans en moyenne sans s’attaquer aux questions de fond. Il y a forcément l’équilibre financier à trouver entre les actifs et les retraités. De ce point de vue, la France souffre d’un taux d’inactivité trop important comparé aux autres pays . Ce sont en les cotisations d’actifs qui permettent d’assurer le financement des pensions. Jusqu’alors  on a surtout résonné en termes de catégories professionnelles, d’entreprises et de secteurs. De sorte qu’on n’a fait l’amalgame entre les conditions de vie d’un employé dont le travail ne comporte pas de sujétion particulière avec celui d’un autre  salarié soumis à des conditions de travail difficiles ( charge physique, charge mentale, cadence, horaires, travail des dimanches et jours de fête etc.). Si une véritable réforme égalitaire devait intervenir, elle devrait prendre en compte les conditions individuelles de chaque salarié et non son appartenance à un secteur à une entreprise. À l’hôpital, tous les salariés sont loin d’être soumis aux contraintes d’un service d’urgence, à la SNCF nombre de postes ne justifient nullement une retraite anticipée par rapport à la norme, chez les fonctionnaire en général s’ajoutent des conditions de travail généreuses à des sureffectifs. Certes certains métiers, dans certaines fonctions et dans certaines circonstances subissent des contraintes qui justifient un départ en retraite anticipé. Cette réalité ne doit toutefois pas servir d’alibi pour justifier la généralisation de cet avantage a la masse des autres salariés concernés. On objectera qu’un salarié peut au  cours de sa carrière changer de poste, certains plus difficiles que d’autres. Ce sont précisément ces sujétions particulières qui doivent être évaluées, prises en compte pour justifier un niveau de retraite particulier. C’est l’approche globale qui rend la réforme actuelle complètement confuse en même temps qu’injuste. Pour preuve , il y a une différence d’espérance de vie de sept ans entre certains ouvriers et des cadres. C’est la philosophie même du régime des retraites qui doit être mises en cause. L’approche méthodologique par secteur, statut, grande entreprise est complètement obsolète et nourrit l’inefficacité et la justice. Enfin pour éviter d’avoir à engager une réforme tous les cinq ans, il convient de prendre le temps d’organiser les inévitables transitions car on ne passe pas d’un système aujourd’hui particulièrement incohérent et inégalitaire à un système universel. Bref comme sur beaucoup d’autres sujets, l’approche du gouvernement se caractérise par une grande incompétence technique et sociale. Enfin et peut-être surtout comme l’indique Jean-Christophe Lagarde l’ urgence n’est sans doute pas le report uniforme de l’âge de la retraite mais l’augmentation 

Retarder l’âge de la retraites: la mauvaise réforme ( Jean-Christophe Lagarde, UDI))

Retarder  l’âge de la retraites: la mauvaise  réforme ( Jean-Christophe Lagarde, UDI))

 

A juste titre sans doute Jean Christophe Lagarde ( UDI) met les pieds dans le plat de la fausse réforme des retraites. Pour lui ce n’est pas l’âge de la retraite qu’il faut reculer mais le temps de travail qu’il faut augmenter. Notons que la France la durée de travail annuelle la plus faible de l’Europe.  1646 heures travaillées, soit 434 heures de moins que la Roumanie ! «La solution, c’est de travailler plus longtemps tout au long de sa vie pour partir plus tôt, à 62 ans. Au lieu de travailler 35 heures, il faut travailler 37 heures et ça équilibrera les retraites !» déclare Jean-Christophe Lagarde.  Concernant la grève du 5 décembre, il  prévient : «On va droit dans le mur ! Des tas de secteurs sont en ébullition, comme les étudiants. Le problème de fond, c’est que depuis 20 ans la rémunération du capital augmente de manière fantastique et celle du travail diminue !»

 

Pour des questions démographiques et de justice, une réforme des retraites est indiscutablement nécessaire. Mais l’urgence n’est sans doute pas de retarder de manière uniforme l’âge de la retraite mais de travailler davantage tout au long de sa vie en tenant compte des spécificités du métier.  Le problème, c’est que la France a pris l’habitude d’enfiler les réformettes tous les cinq ans en moyenne sans s’attaquer aux questions de fond. Il y a forcément l’équilibre financier à trouver entre les actifs et les retraités. De ce point de vue, la France souffre d’un taux d’inactivité trop important comparé aux autres pays . Ce sont en les cotisations d’actifs qui permettent d’assurer le financement des pensions. Jusqu’alors  on a surtout résonné en termes de catégories professionnelles, d’entreprises et de secteurs. De sorte qu’on n’a fait l’amalgame entre les conditions de vie d’un employé dont le travail ne comporte pas de sujétion particulière avec celui d’un autre  salarié soumis à des conditions de travail difficiles ( charge physique, charge mentale, cadence, horaires, travail des dimanches et jours de fête etc.). Si une véritable réforme égalitaire devait intervenir, elle devrait prendre en compte les conditions individuelles de chaque salarié et non son appartenance à un secteur à une entreprise. À l’hôpital, tous les salariés sont loin d’être soumis aux contraintes d’un service d’urgence, à la SNCF nombre de postes ne justifient nullement une retraite anticipée par rapport à la norme, chez les fonctionnaire en général s’ajoutent des conditions de travail généreuses à des sureffectifs. Certes certains métiers, dans certaines fonctions et dans certaines circonstances subissent des contraintes qui justifient un départ en retraite anticipé. Cette réalité ne doit toutefois pas servir d’alibi pour justifier la généralisation de cet avantage a la masse des autres salariés concernés. On objectera qu’un salarié peut au  cours de sa carrière changer de poste, certains plus difficiles que d’autres. Ce sont précisément ces sujétions particulières qui doivent être évaluées, prises en compte pour justifier un niveau de retraite particulier. C’est l’approche globale qui rend la réforme actuelle complètement confuse en même temps qu’injuste. Pour preuve , il y a une différence d’espérance de vie de sept ans entre certains ouvriers et des cadres. C’est la philosophie même du régime des retraites qui doit être mises en cause. L’approche méthodologique par secteur, statut, grande entreprise est complètement obsolète et nourrit l’inefficacité et la justice. Enfin pour éviter d’avoir à engager une réforme tous les cinq ans, il convient de prendre le temps d’organiser les inévitables transitions car on ne passe pas d’un système aujourd’hui particulièrement incohérent et inégalitaire à un système universel. Bref comme sur beaucoup d’autres sujets, l’approche du gouvernement se caractérise par une grande incompétence technique et sociale. Enfin et peut-être surtout comme l’indique Jean-Christophe Lagarde l’ urgence n’est sans doute pas le report uniforme de l’âge de la retraite mais l’augmentation du temps de travail tout au long de la vie. Ce qui permettrait de maintenir un âge de départ réel autour de 62 ans.

 

Sylvie Brunel : « Le changement climatique, pas forcément une mauvaise nouvelle » !!!

Sylvie Brunel : « Le changement climatique,  pas forcément une mauvaise nouvelle » !!!

 

 

 

Certaines disciplines d’experts se caractérisent  par un contenu scientifique assez approximatif. C’est le cas par exemple des économistes ou des climatologues. Pour preuve, cette tribune dans le Monde de  la géographe Sylvie Brunel qui considère que le changement climatique n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Au contraire même que cela offre de nouvelles perspectives économiques. Cette géographe visiblement climato sceptique est sans doute à la climatologie ce que McDo est à la gastronomie. Un papier en tout cas fort peu scientifique dont on se demande ce qu’il fait dans le Monde et qui aurait davantage sa place dans Paris-Match. Ce papier psycho–socio–climato-économique mérite d’être lu !

« Et si nous remettions un peu de sérénité dans nos existences ? Une planète bientôt invivable nous est prédite. Les cris d’alarme répétés jettent les jeunes dans la rue et rendent nos modes de vie anxiogènes.

Beaucoup d’entre nous se sentent désormais coupables de profiter du confort et de la mobilité et s’imposent des sacrifices au nom de la survie de la planète. Certains en viennent à détester l’humanité, au point de voir en chaque bébé une mauvaise nouvelle.

Loin d’être constructifs, de tels discours ont un effet démobilisateur, clivant. Il y aurait les bons, ceux qui vivent conformément au respect de la planète, et les mauvais, qu’il faudrait excommunier, voire éliminer. La haine se déchaîne.

Pourtant, la géographie, cette science des territoires et des ressources, qui mobilise les échelles d’analyse et la comparaison dans le temps et dans l’espace, nous invite au contraire à traiter les grandes questions de notre époque avec mesure. Non, nous ne courons pas à la catastrophe : certes les atteintes à la planète sont importantes mais nous avons désormais les moyens de la réparer. Il n’est aucune irréversibilité.

Certes, le climat change. Certaines régions se trouvent confrontées à un réchauffement marqué et rapide. Le changement climatique n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. En ouvrant de nouveaux territoires à l’agriculture et aux forêts, il accélère la production végétale pour le bien commun, puisque les plantes captent le gaz carbonique de l’air et rejettent de l’oxygène en produisant de la matière organique renouvelable. Il permet à des populations confrontées jusque-là à des logiques de survie en milieu hostile, comme celles des hautes latitudes glaciales, d’envisager l’avenir avec espoir grâce à de nouvelles ressources alimentaires et énergétiques.

Nous déplorons que ces milieux se transforment rapidement en regrettant un passé idéalisé. Mais les Inuits vivaient dans la faim chronique et sacrifiaient leurs personnes âgées faute de pouvoir nourrir ces bouches inutiles.

Dans l’histoire, les périodes chaudes ont toujours été qualifiées d’optimum climatique. Le réchauffement est une bénédiction pour la Russie, le Groenland, l’Alaska, le Canada… D’autres territoires souffrent, mais c’est d’abord la pauvreté qui les rend vulnérables.

Plus le niveau de vie d’un pays s’élève, plus il se préoccupe de son environnement et plus il a les moyens de le réparer

Nous ne sommes pas « trop nombreux ». Le surpeuplement est une notion relative : la « capacité de charge » d’un territoire dépend des techniques mobilisées pour le mettre en valeur. Une agriculture intelligente nourrit bien plus d’êtres humains à l’hectare sans abîmer les écosystèmes que la chasse, la cueillette ou l’essartage………. »

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol