Archive pour le Tag 'mauvais'

Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

 Un très mauvais signe pour la croissance mondiale avec ce recul de l’industrie manufacturière en Chine, l’indicateur passe dans le rouge. Le signe de la faiblesse des commandes extérieures mais aussi de la consommation interne.

L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/S&P Global a reculé à 49,3 après 50,4 en août, s’établissant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité, alors que le consensus ressortait à 50,5.

Il s’agit d’un plus bas depuis juillet 2023.

 

S’agissant des services, l’activité a progressé en septembre à un rythme nettement moins rapide. L’indice PMI des services calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 50,3 contre 51,6 en août, soit un plus bas depuis septembre 2023.

 

 

Cours de l’or: Encore un nouveau record, mauvais présage

Cours de l’or:   Encore un nouveau record, mauvais présage 

Le métal jaune vient d’enregistrer un nouveau  à 2 512,63 dollar l’once le 24 Août 2024.  Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint de nouveaux  hauts historiques ; en cause, les investisseurs qui se reportent sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

ECONOMIE-Cours de l’or: Encore un nouveau record, mauvais présage

ECONOMIE-Cours de l’or:   Encore un nouveau record, mauvais présage 

Le métal jaune vient d’enregistrer un nouveau record  à 2.508 dollars. Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à  2.508 dollars  dollars l’once , en cause les investisseurs qui se reportent sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

Economie-Cours de l’or:  Encore un record, mauvais présage 

Economie-Cours de l’or:  Encore un record, mauvais présage 

Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à 2.492,55 dollars l’once son précédent record de mi-juillet, les investisseurs se reportant sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

Finances-Cours de l’or: Encore un record

Finances-Cours de l’or:  Encore un record, mauvais présage 

Nouveau record historique pour l’or qui traduit d’une certaine manière les incertitudes économiques et géopolitiques. Sur le plan économique, les perspectives de hausse de la croissance pourraient être remises en cause y compris aux États-Unis en raison notamment de l’affaiblissement de l’activité en Chine. S’y ajoutent évidemment les risques d’embrasement général au Proche-Orient avec les conflits entre Israël, la Palestine, le Liban et l’Iran.

Les bourses sont d’ailleurs agitées de mouvements de yo-yo qui actent les incertitudes évoquées. Du coup , l’or  devient encore davantage la valeur refuge. Cela d’autant plus qu’une baisse des taux d’intérêt viendra peser sur les rendements obligataires.
L’or a atteint un nouveau plus haut historique vendredi, battant à 2.492,55 dollars l’once son précédent record de mi-juillet, les investisseurs se reportant sur cette valeur refuge face aux perspectives de baisse de taux américains et aux risques géopolitiques.

Envol du prix de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

Envol du prix de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

L’or continue d’être une valeur refuge en cas d’instabilité économique voire de troubles ou de guerre. Il est clair que globalement la croissance économique de 2024 s’oriente vers une sorte de stagnation et la situation est particulièrement inquiétante dans certains pays notamment en Chine menacée aussi par une crise financière. La question de la gestion des taux n’a pas encore obtenu de réponse durable. Certes l’inflation se réduit mais elle continue d’exister à des niveaux plus bas s’ajoutant aux inflations précédentes et contribuant donc toujours à des prix records des produits et services.

La politique restrictive des banques centrales a cependant contribué à rafraîchir nettement l’ambiance de l’activité économique au point que la demande notamment en matière de consommation des ménages stagne ou régresse. Le moral des chefs d’entreprise confirme la perspective d’une conjoncture assez morose en 2024.

S’ajoute à cela les inquiétudes aux événements liés à l’environnement géo stratégique actuellement particulièrement instable notamment du fait d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine qui se révèle assez longue. Aussi la guerre entre le hamas et Israël, les attaques des Houthis en mer Rouge et les conflits en mer de Chine. sans parler du retour éventuel de Trump.

Du coup, on a beau encourager les investisseurs à réinvestir la bourse, certains préfère la prudence avec les placements en or ( dont le cours est au dessus de 2000 dollars l’once).

Hausse du prix de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

hausse du prix de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

L’or continue d’être une valeur refuge en cas d’instabilité économique voire de troubles ou de guerre. Il est clair que globalement la croissance économique de 2024 s’oriente vers une sorte de stagnation et la situation est particulièrement inquiétante dans certains pays notamment en Chine menacée aussi par une crise financière. La question de la gestion des taux n’a pas encore obtenu de réponse durable. Certes l’inflation se réduit mais elle continue d’exister à des niveaux plus bas s’ajoutant aux inflations précédentes et contribuant donc toujours à des prix records des produits et services.

La politique restrictive des banques centrales a cependant contribué à rafraîchir nettement l’ambiance de l’activité économique au point que la demande notamment en matière de consommation des ménages stagne ou régresse. Le moral des chefs d’entreprise confirme la perspective d’une conjoncture assez morose en 2024.

S’ajoute à cela les inquiétudes aux événements liés à l’environnement géo stratégique actuellement particulièrement instable notamment du fait d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine qui se révèle assez longue. Aussi la guerre entre le hamas et Israël, les attaques des Houthis en mer Rouge et les conflits en mer de Chine. sans parler du retour éventuel de Trump.

Du coup, on a beau encourager les investisseurs à réinvestir la bourse, certains préfère la prudence avec les placements en or ( dont le cours est au dessus de 2000 dollars l’once).

Flambée de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

Flambée de l’or: un mauvais signe pour l’économie et pour la paix

L’or continue d’être une valeur refuge en cas d’instabilité économique voire de troubles ou de guerre. Il est clair que globalement la croissance économique de 2024 s’oriente vers une sorte de stagnation et la situation est particulièrement inquiétante dans certains pays notamment en Chine menacée aussi par une crise financière. La question de la gestion des taux n’a pas encore obtenu de réponse durable. Certes l’inflation se réduit mais elle continue d’exister à des niveaux plus bas s’ajoutant aux inflations précédentes et contribuant donc toujours à des prix records des produits et services.

La politique restrictive des banques centrales a cependant contribué à rafraîchir nettement l’ambiance de l’activité économique au point que la demande notamment en matière de consommation des ménages stagne ou régresse. Le moral des chefs d’entreprise confirme la perspective d’une conjoncture assez morose en 2024.

S’ajoute à cela les inquiétudes aux événements liés à l’environnement géo stratégique actuellement particulièrement instable notamment du fait d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine qui se révèle assez longue. Aussi la guerre entre le hamas et Israël, les attaques des Houthis en mer Rouge et les conflits en mer de Chine. sans parler du retour éventuel de Trump.

Du coup, on a beau encourager les investisseurs à réinvestir la bourse, certains préfère la prudence avec les placements en or.

Russie : un mauvais coup pour le moral des troupes

Russie : un mauvais coup pour le moral des troupes

En dépit de l’échec de Prigogine, la tentative de putsch de Wagner va nécessairement porter un coût supplémentaire au moral des troupes régulières russes.

Cette affaire atteint aussi Poutine qui d’une certaine manière se ridiculise et se voit même contraint de se montrer conciliant vis-à-vis de la rebellion; sans doute parce qu’il ne dispose pas de soutien suffisants dans l’armée, dans les institutions et auprès de l’opinion publique. Nul doute cependant que Poutine réglera ses comptes comme d’habitude à coups de crimes, d’exclusion et autre sanctions.

Alors que le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a affirmé être entré en Russie pour renverser le commandement militaire, l’historien militaire Cédric Mas s’interroge, samedi 24 juin sur franceinfo, de « l’effet de ces dissensions sur les troupes russes qui combattent sur le front » ukrainien. L’entrée en rébellion de Wagner peut apparaître « pas très motivante, voire « démoralisante » pour les troupes « durement secouées par les offensives successives menées par l’Ukraine », analyse-t-il.

Cédric Mas, président également de l’Institut action résilience, considère que face à cette rébellion « l’un des enjeux du régime [russe] actuellement est de restaurer l’unité derrière Vladimir Poutine et d’empêcher l’effet moral de ces dissensions ». Le président russe admettait samedi que la situation était « difficile » à Rostov, où se trouvent les troupes de Wagner. Il accuse Evguéni Prigojine d’avoir trahi la Russie et promettait que les « traîtres » seront punis.

Quelques heures plus tard c’est contraint que Poutine décidé sur proposition de la Biélorussie d’amnistier la rébellion et son chef Prigogine lui-même.

Pour Cédric Mas, les soldats russes « sont en train de se sacrifier, ils sont soumis à des tirs et à des combats très durs pour un régime qui se déchire au plus haut niveau ». Cet historien militaire assure qu’Evguéni Prigojine n’est pas isolé et il jouit de l’image « de celui qui agit, alors que tous les autres échouent et n’agissent pas dans ce conflit » en Ukraine. Selon ce spécialiste, le chef du groupe Wagner a donc derrière lui « tout un camp anti-ministère russe de la Défense ». « Dans ce camp, on compte « la hiérarchie des troupes aéroportées et un certain nombre de forces d’élite », ajoute-t-il.

>>> Guerre en Ukraine : le chef du groupe Wagner accuse l’armée russe d’avoir bombardé ses camps militaires, la Russie dément

Cédric Mas appelle toutefois à la prudence vis-à-vis des propos tenus par Evguéni Prigojine. Ses déclarations ne doivent pas être prises pour argent comptant, selon l’historien, « pas plus que celles de Moscou » en tout cas. Mais l’historien constate tout de même que le chef du groupe Wagner « avait annoncé que des colonnes avançaient vers Rostov et Moscou » et que samedi matin « on les voit apparaître en plein jour ».

Macron , Le président le plus mauvais gestionnaire de la Ve RépubliqueVe République

Macron , Le président le plus mauvais gestionnaire de la Ve République

Gérard Larcher, président du Sénat n’est pas tendre avec le gouvernement, notamment sur sa gestion des finances publiques tire en effet la sonnette d’alarme sur l’envolée de la dépense publique, qui, si elle n’était pas maîtrisée, risquerait de conduire à une situation similaire à celle de la Grèce.

Interview dans la Tribune

Peut-on à la fois baisser les impôts pour les classes moyennes et contenir les dépenses comme l’assure le ministre de l’Économie et des Finances ?

Le Président a annoncé lundi soir un geste en faveur des classes moyennes à hauteur de 2 milliards d’euros, je m’interroge sur le financement d’une telle mesure ! Nous avons à la fois le taux de dépense publique et le taux de prélèvements obligatoires les plus élevés de l’UE. Les Français ne jugent plus les services publics à la hauteur de leurs attentes. Cela révèle un sérieux problème d’efficacité de la dépense. En matière de logement par exemple, nous dépensons, en proportion du PIB, deux fois plus que la moyenne européenne tout en étant confrontés à un déficit de logements. Cela ne peut plus durer !

Dites-vous qu’Emmanuel Macron est le président le plus dépensier de la V République ?

Oui. Au cours du premier quinquennat, les dépenses publiques ont augmenté de 240 milliards dont 60 milliards hors COVID. Le gouvernement annonce une progression de 220 milliards pour les cinq ans à venir. La tendance est deux fois plus rapide que sous François Hollande. Il faut revenir à la raison.

Que pensez-vous des annonces de Gabriel Attal qui veut s’attaquer aux ultra-riches qui fraudent le fisc ?

Ne soyons pas dupes, c’est un clin d’œil à l’aile gauche et la volonté de s’attirer les grâces des classes moyennes. L’administration fiscale fait correctement son travail. En revanche, il est normal de demander éthique et morale à ceux qui ont bénéficié économiquement de la crise. Mais évitons d’être démagogues. Pour lutter contre la fraude sociale, nous avons voté au Sénat, en 2019, la carte vitale biométrique. Et on attend toujours…

Le président a donné cent jours à la Première ministre pour amorcer un consensus avec les forces politiques parlementaires. Vous y croyez ou bien est-ce qu’il gagne du temps faute de solution pour relancer son mandat ?

Nous avons de vraies différences sur la manière de gouverner, sur le régalien, sur la décentralisation, sur les dépenses publiques. Voilà pourquoi nous ne pouvons avancer que texte par texte, quand c’est l’intérêt du pays. On ne fait pas en cent jours ce qu’on n’a pas fait en six ans.

J’ajoute que le Président Macron a lui-même déclaré, dans les colonnes de vos confrères de l’Opinion, qu’il ne croyait pas aux coalitions, dont acte ! Le prochain test pour l’exécutif sera à l’automne avec le vote du budget 2024. Il faudra qu’il soit attentif aux exigences du Sénat.

Pourtant votre nom circule pour Matignon ?

En l’état de nos différences, je refuserais une telle proposition. Pour relancer le quinquennat avec une coalition, il faut un choc passant par une nouvelle élection – présidentielle ou législative -avec derrière un accord électoral et un contrat de gouvernement très clair.

Des membres de la gauche qui manifestent devant le siège de Renaissance en criant « Louis XVI on t’a décapité, Macron on peut recommencer ». Que dites-vous ?

Ce n’est pas acceptable.

Croyez-vous au retour du clivage droite/gauche en 2027 ou bien la tripartition de la vie politique entre le bloc de la décroissance (la Nupes), le bloc nationaliste et le bloc central est durablement installé ?

La vie politique a besoin de clarté sinon nous ouvrons un boulevard aux extrêmes. Nous assistons aux limites du « en même temps ». Ce « en même temps » de gauche et de droite a été mortifère pour notre démocratie. Le clivage droite/gauche réapparaît d’ailleurs naturellement quand il s’agit de la réforme des retraites ou celle de l’immigration.

Quel bilan tirez-vous des premiers mois de la présidence d’Éric Ciotti ?

Ce n’était pas mon candidat mais je trouve qu’il fait preuve de courage et de détermination. Je serai à ses côtés.

Aurélien Pradié a-t-il sa place dans votre mouvement ?

C’est à lui de le décider, mais à force de prendre des positions contraires à la majorité du parti, il devra se mettre en cohérence avec ses convictions.

Laurent Wauquiez sort du silence et trace des perspectives. Est-il le candidat naturel de la droite pour 2027 ?

Son entretien dans « Le Point » est très intéressant. Sa réflexion mûrit. Chacun sait que j’aurais aimé qu’il se positionne davantage sur les retraites. Est-il notre candidat naturel ? Il en a toutes les qualités mais l’urgence du moment n’est pas de savoir qui sera notre candidat. Quand on est à moins de 5% à l’élection présidentielle, il faut d’abord retrouver la confiance des électeurs. Ce que je sens profondément c’est que les Français ne croient plus à l’action politique et qu’elle ne change plus rien à leur vie. À nous de leur proposer un nouveau chemin.

Faut-il s’attendre à des bouleversements lors du prochain renouvellement sénatorial ?

Rien n’est jamais gagné. Je fais donc campagne pour éviter de mauvaises surprises. Il faut expliquer aux élus locaux notre action pour contrôler le gouvernement et les représenter. Beaucoup sont déconcertés par un exécutif qui avance à petit pas, sans boussole et sans majorité. Et puis, les Français sont perturbés par l’image dégradée de l’Assemblée nationale du fait de l’attitude de certains députés. Je crois que le Sénat est un pôle de stabilité dans notre République si ballotée en ce moment.

Wall Street : Mercredi noir de mauvais augure

Wall Street : Mercredi noir de mauvais augure

Contrairement aux propos rassurants des autorités monétaires et bancaires, l’avenir  bousculé par nombre de facteurs explicatifs économiques et géopolitiques ne s’annonce guère réjouissant non seulement en 2022 mais aussi en 2023. Ce n’est pas par hasard si les actionnaires en tirent déjà des conséquences. AinsiLa Bourse de New York a clôturé en très nette baisse mercredi  : le Dow Jones a perdu 3,57 % et le Nasdaq 4,73 %.

Cette dégringolade s’explique notamment par la chute du groupe de distribution Target, dont les résultats ont été plombés par la flambée inflationniste outre-Atlantique. Le groupe a vu son bénéfice trimestriel amputé de moitié. Son PDG a estimé que les ventes allaient baisser en 2023. Parallèlement, les frais d’acheminement des marchandises via le fret ont boudi d’un milliard de dollars pour le groupe.

L’autre grande chaîne de distribution américaine, Walmart, plus axée sur les ménages populaires, avait aussi fait part de résultats décevants. Des chiffres qui montrent que la consommation des ménages américains commence à être fortement impactée par la hausse des prix.

Par ailleurs, les distributeurs ne sont pas toujours en mesure de répercuter les hausses de prix entraînés par l’engorgement des chaînes d’approvisionnement et par la hausse des coûts de main-d’oeuvre.

Le Dow Jones et le S & P 500, plus représentatif du marché américain, sont au plus bas depuis mars 2021. Mais les grands noms de la tech, déjà bousculés depuis plusieurs semaines en Bourse, n’ont pas fait exception lors de cette séance. Amazon a plongé de -7,16 %, Apple de 5,64 % et Netflix de 7,02 %. Le Nasdaq est ainsi revenu à son niveau de 2020.

Ces tensions, déjà apparues ces derniers jours, avant d’atteindre le pic de la séance de ce mercredi, montrent à quel point les menaces sur le ralentissement de la croissance américaine inquiètent les investisseurs.

 

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

 

La sécurité est de loin le champ d’action qui mécontente le plus l’opinion publique. Macron est très sévèrement jugé sur cette question. D’après le baromètre Fiducial-Odoxa pour Le Figaro  62 % des Français considèrent comme «mauvais» le bilan de son quinquennat.

Déçus, ils jugent que son action n’a pas été à la hauteur en particulier en matière de lutte contre la délinquance (74 %) contre laquelle, pourtant, avait été déployée la «police de sécurité du quotidien» au début de la mandature. Considérée comme un «marqueur» pour lutter contre les délits et les incivilités pourrissant la vie des administrés, cette réforme est ressentie comme un échec total.

En cause sans doute le manque de moyens notamment de policiers sur le terrain mais aussi le laxisme de la justice.

Affaire Dupond-Moretti : Mélange des genres et mauvais casting

Affaire Dupond-Moretti : Mélange des genres et mauvais casting

 

La situation est inédite parce que la Cour de justice de la République s’en prend pour la première fois à un ministre en exercice, accusé de mélanger les genres entre ses anciennes et ses nouvelles fonctions relève dans une tribune au « Monde » le juriste Thomas Clay

 

 

Tribune.

Destinée à masquer l’inanité du dernier changement de gouvernement, la nomination d’Eric Dupond-Moretti comme garde des sceaux était un « coup de com » qui tourne désormais chaque jour davantage à la confirmation de l’erreur de casting. Avoir remplacé la valeureuse Nicole Belloubet, professeure de droit, ancienne membre du Conseil constitutionnel, ayant fait aboutir la grande loi pluriannuelle du 23 mars 2019, par l’« ogre des prétoires », la « bête noire » des juges – comme il se qualifie lui-même –, s’inscrit dans ce primat du « vu à la télé » qui a peu à voir avec les exigences ministérielles, surtout celles de la Place Vendôme, les plus exigeantes entre toutes. 

C’est du reste la raison pour laquelle François Bayrou avait démissionné avant même d’être mis en examen. Autres temps, autres mœurs, dira-t-on ? Et pourtant, c’était il y a quatre ans, dans ce quinquennat débutant, fort de ses nouvelles valeurs qui alors forçaient le respect. La mise en examen du garde des sceaux est triplement inédite : parce que c’est la première fois qu’une mise en examen par la Cour de justice de la République touche un ministre en exercice, parce qu’elle concerne précisément l’objet des fonctions actuellement occupées et parce qu’il s’agit du ministre de la justice.

Cette mise en examen ne vise pas, par exemple, un financement politique illégal passé ou un acte de corruption déjà accompli. Elle porte bien sur le mode d’exercice actuel de ses fonctions par le garde des sceaux, à qui il est reproché de mélanger les genres entre son ancien métier et sa charge actuelle. En clair, on le suspecte de continuer à se faire l’avocat de ses anciens clients, voire de les venger du sommet de la hiérarchie judiciaire où il se trouve désormais.

La situation permettant l’infraction est donc actuelle. La précaution élémentaire eût pu consister à lui demander de se retirer à la fois pour mettre fin à cette situation génératrice de délits et pour mettre fin à ce soupçon, même si M. Dupond-Moretti est bien sûr à ce stade présumé innocent.

Mais ce conflit d’intérêts, s’il est avéré, ne surprendra pas vraiment, car nombreux étaient ceux qui s’attendaient à ce que Me Dupond-Moretti soit rattrapé par ses affaires. En effet, l’autoproclamé « Acquitator », que l’examen attentif de son bilan comme avocat (affaires Balkany, Merah, Pastor, pour ne prendre que les plus récentes) devrait faire figurer sous le sobriquet plus conforme de « Condamnator », avait trop de dossiers en cours pour que sa nomination place Vendôme n’en télescope pas quelques-uns.

Politique–Gifle Macron : vent mauvais sur la démocratie

Politique–Gifle Macron : vent mauvais sur la démocratie

 

L’agression d’Emmanuel Macron, le 8 juin, dans la Drôme, est le point d’orgue d’un début de campagne délétère, qu’une série de polémiques et de surenchères des extrêmes ont radicalisé. (Papier du « Monde »)

 

Le deuxième déplacement du président de la République, mardi 8 juin, dans la Drôme, pour tâter le pouls d’un pays qui se déconfine, a été marqué par un incident choquant. Un homme poussant le cri royaliste « Montjoie ! Saint-Denis ! » et « A bas la Macronie » a giflé Emmanuel Macron, qui venait de visiter un lycée hôtelier à Tain-l’Hermitage.

Ce n’est pas la première fois, sous la Ve République, que le plus haut personnage de l’Etat se trouve la cible de groupes ou d’individus haineux : l’OAS avait tiré sur Charles de Gaulle en 1962, à la fin de la guerre d’Algérie ; un jeune homme de 25 ans, Maxime Brunerie, avait tenté d’atteindre Jacques Chirac avec un fusil.22 Long Rifle lors du défilé du 14 juillet 2002. L’agression, cette fois, est nettement moins dramatique. Pourtant, cette gifle décochée pendant un bain de foule, filmée par un complice et immédiatement diffusée sur Twitter à des fins de propagande, a une portée symbolique forte : elle signe une époque dominée par la transgression, résume une ambiance marquée par la violence. Un vent mauvais souffle sur la démocratie.

 

Chaque citoyen a le droit d’aimer ou de ne pas aimer le président de la République ; cela relève de son intime conviction. Mais gifler le président de la République, ne pas lui reconnaître le droit de représenter tous les Français dès lors qu’il a été élu, c’est mettre à bas toutes les règles de la démocratie représentative ; c’est contester tout ce qui organise le vivre-ensemble. Intervenant à l’Assemblée nationale quelques heures après l’incident, le premier ministre, Jean Castex, a, à juste titre, appelé au « sursaut républicain » car, même si Emmanuel Macron a, de son côté, minimisé l’agression, qu’il a qualifiée d’« acte isolé », une menace pèse sur la démocratie française.

Depuis des années, la violence monte à l’encontre des élus de la République, qu’ils soient maires, députés ou sénateurs, et des membres de l’exécutif. Violence verbale et violence physique, attisées par le carburant des réseaux sociaux. Sur ces derniers, l’insatisfaction personnelle ressentie par nombre de nos concitoyens enfle et se trouve légitimée, car tout peut s’y dire, tout peut s’y plaider – le vrai comme le faux, dans une ambiance survoltée au sein d’une même boucle d’affidés qui s’auto-alimente. Il en résulte une radicalisation du climat politique et un appauvrissement du débat public, deux poisons pour la République.

La gifle s’inscrit dans ce contexte. S’il était rassurant, mardi 8 juin, d’entendre le concert unanime de condamnations allant de l’extrême droite à l’extrême gauche, il était en revanche inquiétant de se souvenir de ce qui avait alimenté le débat politique deux jours plus tôt. Candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle, le leader des « insoumis », Jean-Luc Mélenchon avait déclenché un légitime torrent d’indignations en tenant un discours complotiste, considérant comme « écrit d’avance » qu’un « grave incident ou un meurtre se produirait dans la dernière semaine de la campagne présidentielle ».

 

Il avait réagi en dénonçant une « ambiance violente » entretenue par ses détracteurs puis braqué les projecteurs sur « l’appel au meurtre » d’une vidéo visant ses propres troupes. Réalisée par un youtubeur d’extrême droite, cette dernière, qui simulait l’exécution d’un électeur de LFI, a été saluée par un commentaire amusé d’un chroniqueur, Eric Zemmour, à qui il est prêté des ambitions présidentielles. Cette surenchère entre les extrêmes résume toute la problématique du moment : qui saura ramener un peu de raison dans le débat public ?

Une femme à Matignon en France ? Le mauvais exemple d’Édith Cresson

Une femme à Matignon en France ? Le mauvais exemple d’Édith Cresson 

 

Si la mixité en politique y compris au plus haut niveau s’impose,  par contre prendre l’exemple d’Édith cresson n’est sans doute pas le meilleur moyen de la promouvoir. En effet Mitterrand avait choisi cette responsable qui visiblement n’avait pas les épaules assez solides pour assumer la fonction surtout après un Michel Rocard qui lui, a obtenu des résultats très satisfaisants comme premier ministre et de plus été crédité d’une très forte cote de popularité. Justement ce qui a amené Mitterrand à le mettre de côté car Rocard présenté un risque de concurrence présidentielle. Edith Cresson revient samedi sur franceinfo sur la difficulté qu’a la classe politique française à accepter des femmes au sommet de l’État. Mais il ne s’agissait pas seulement de réticences vis-à-vis d’une femme mais vis-à-vis d’un profil assez fantaisiste comme l’a démontré la suite de l’histoire. Bref l’échec de la Pompadour n’a pas servi la mixité !

 

L’interview d’Édith Cresson sur France Info.

 

Vous avez été la première femme nommée Première ministre en France. Vous-vous souvenez des mots de François Mitterrand quand il vous a annoncé la nouvelle ?

 

Edith Cresson : À cette époque j’avais quitté le gouvernement, j’étais ministre des Affaires européennes, après avoir été ministre successivement de l’Agriculture, du Commerce extérieur, de l’Industrie. Je ne songeais pas du tout à revenir au gouvernement lorsque François Mitterrand m’appelle. Il m’a dit :  »J’ai pensé à vous pour succéder à Michel Rocard. » Il avait bien réussi, le problème de la Nouvelle Calédonie, il l’a réglé, il est très populaire, je ne vois pas alors pourquoi il faut le remplacer. Et il me répond :  »Je souhaite qu’une femme ait été Premier ministre avant la fin de mon mandat. » Je lui réponds : « Ils vont être furieux. » J’avais refusé mais il a tellement insisté que j’ai fini par accepter. Et cela a été un déluge d’agressions de la part de la presse. J’ai essayé de faire un travail utile, mais presque tout ce que j’ai essayé de faire d’utile j’ai réussi à le faire en contournant le système, parce que dès que je faisais quelque chose j’étais attaquée.

Et pourtant, vous aviez une légitimité, car vous aviez été plusieurs fois ministre ?

Dans mon esprit le suffrage universel devait conférer une légitimité. J’avais été élue maire, députée, conseillère générale et plusieurs fois ministre. En 1983, après l’élection de François Mitterrand en 1981, la seule mairie que le PS ait pris, c’est Châtellerault, c’est moi qui l’ai prise. J’avais une légitimité. Si je n’avais pas été élu qu’est-ce qu’on aurait entendu. Pompidou n’était pas un élu. J’avais une légitimité qui n’était pas reconnue. À tel point que Monsieur [François] D’Aubert qui a été ministre de la Recherche a dit « Voilà la Pompadour’ [favorite du roi Louis XV]« . Au bout d’un moment, cela a dépassé ce qu’il croyait et François Mitterrand, m’a dit « Ils ne vous lâcheront jamais« , et c’est ce qui a fait que je suis partie au bout de dix mois.

C’est un problème français ?

Oui, typiquement et presque uniquement français. Les insultes qu’on entend quand une femme prend la parole à l’Assemblée nationale. On n’entend jamais ça dans les Parlements britannique, italien, espagnol. Cela n’existe qu’en France. À tel point que le président de l’Assemblée nationale a pris la décision de retirer la moitié de leur rémunération du mois prochain aux députés qui insulteraient une femme. C’est une très bonne décision. C’est la seule chose qui les fait réfléchir.

Est-ce que les choses ont changé en France. Est-ce que notre pays est prêt à avoir à nouveau une femme Première ministre ou une femme présidente ?

Le pays est certainement prêt mais la classe politique non. Les insultes continuent, on l’a vu à la télévision avec plusieurs femmes qui se sont fait insulter. Ces dix mois au pouvoir, ça reste gravé et ce serait le cas pour n’importe qui aurait été Premier ministre. J’ai pu faire quand même des choses, par exemple, les délocalisations d’administrations en province. J’ai aidé les PME, j’ai fait un plan PME en particulier sur les délais de paiement des PME, c’était un problème terrible pour elle. Ce sont des choses très concrètes.

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