Archive pour le Tag 'mauvais signe'

Annonce taxe diesel : un mauvais signe pour le marché

Annonce taxe diesel : un mauvais signe pour le marché

Le  marché automobile français n’avait pas besoin d’être déstabilisé par les incertitudes sur l’avenir du diesel. Si une augmentation des taxes sur le gazole est écartée cette année, un alignement sur le prix de l’essence (17 centimes d’écart par litre) reste une «piste de travail» pour Matignon. De même, Arnaud Montebourg réfléchit à une «prime de conversion» pour les véhicules diesel anciens, aux contours encore indéfinis.  Mais le PDG de Renault, Carlos Ghosn, s’interroge sur l’opportunité d’opposer la technologie diesel, sur laquelle l’Europe est en pointe, à celle de l’essence dans le contexte actuel de marasme du marché automobile en France et en Europe. «Au moment où l’Europe s’enfonce dans une crise, est-ce vraiment le moment de réduire la compétitivité du diesel en changeant les règles?», s’est-il interrogé. «Nous n’y sommes pas favorables mais au final ce sera aux gouvernements de trancher», a-t-il ajouté. Le directeur des marques de PSA Peugeot Citroën, Frédéric Saint-Geours, a également défendu le diesel qu’il qualifie de «motorisation d’avenir». Le constructeur automobile français est «le leader mondial du diesel et tout ce qui touche à cette chaîne de traction nous intéresse», ajoute le dirigeant. «Depuis 2011, les normes font que tous les diesels ont un filtre particule, ce qui fait que le sujet santé est derrière nous», a encore affirmé Frédéric Saint-Geours. PSA vend près de la moitié de ses véhicules équipés d’un moteur diesel dans le monde et cette proportion monte à 70% en France. De même, François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), condamne toute hausse de la fiscalité sur le gazole. Il craint une «vraie menace pour leur compétitivité, mais aussi pour toute la filière, et ­notamment les concessionnaires, qui se retrouveraient avec d’énormes stocks». «PSA et Renault disposent, certes, de petits moteurs à essence, mais vous trouvez l’équivalent chez Chevrolet ou Hyundai-Kia. Alors que sur les petits modèles diesel, les Français ont un avantage compétitif», y compris sur VW ou Opel, estime Bernard Jullien. «La convergence entre le prix de l’essence et celui du diesel, qui paraît toutefois inévitable en France», doit donc selon lui se faire «sur la durée» pour que les constructeurs français puissent s’adapter. Les industriels se demandent en outre quel sera l’impact «de la sortie de dispositifs de type prime à la casse, souvent suivis d’un effondrement des ventes», note-t-on chez PSA. Par ailleurs, les spécialistes déplorent «l’incertitude qui crée forcément des comportements attentistes. Le consommateur qui se demandait s’il va investir dans un véhicule diesel va différer son achat avant d’en savoir plus», explique Flavien Neuvy, responsable de l’observatoire Cetelem de l’automobile. Le débat sur la fiscalité «crée une interrogation sur la valeur de revente des véhicules diesel qui pourrait entraîner des hésitations», renchérit Bernard Jullien, directeur du Gerpisa, un groupe de réflexion sur l’automobile. Le gouvernement aurait donc intérêt à donner rapidement des précisions sur une éventuelle prime. «C’est un dossier sur lequel nous sommes en train de faire travailler les services, mais nous n’avons pas de pistes pour l’instant. Il n’y aura pas de réponses dans les semaines à venir», souligne l’entourage d’Arnaud Montebourg, qui ajoute qu’aujourd’hui «on ne sait pas comment financer» un nouveau dispositif d’incitation. Ce sujet est un véritable casse-tête. Les réflexions du ministère du Redressement productif semblent porter sur les voitures diesel très anciennes (plus de 15 ans, selon un professionnel). «Du point de vue de la santé publique, c’est une bonne chose, mais les détenteurs de tels ­véhicules se trouvent généralement dans une situation financière très précaire. Même en leur donnant 1000 euros, peu auront les moyens de changer de voiture», souligne-t-il. Par ailleurs, il semble impossible d’exclure du dispositif les voitures fabriquées à l’étranger. Autre piste, inclure dans le dispositif des aides à l’achat de véhicules d’occasion jeunes. «Vous attirerez beaucoup de monde, mais ça coûte plusieurs milliards sans véritable effet sur le marché des véhicules neufs», observe Bernard Jullien.

 

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Baisse historique de l’intérim en janvier, mauvais signe pour la croissance

Baisse  historique de l’intérim en janvier, mauvais signe pour la croissance

L’intérim constitue l’un des indicateurs avancés de la conjoncture, il confirme la récession dans laquelle la France est engagée. Les jours se suivent et les mauvaises nouvelles sur le front de l’emploi se succèdent. La fédération patronale de l’intérim, le Prisme, a publié ce jeudi matin son baromètre mensuel pour le mois de janvier. Et les chiffres sont mauvais, très mauvais même: une plongée de 16,2% des effectifs par rapport au même mois de l’année dernière, qui était lui-même en net recul. Soit, au final, un 15e mois d’affilée de repli qui ramène le nombre d’intérimaires en équivalent temps plein sous la barre des 500.000. Ce niveau est à deux dizaines seulement de son plus bas historique atteint en 2009 et très loin de son plus haut, qui a culminé à plus de 750.000, avant la crise. L’industrie continue inexorablement sa descente en enfer, avec un nouveau repli de 19,1% en janvier. «C’est le signe d’un effondrement des carnets de commande, notamment dans l’automobile qui pèse 20% du secteur», commente-t-on au Prisme qui regroupe plus de 600 entreprises de toutes tailles employant 23.000 salariés et représentant 90% du chiffre d’affaires du secteur. Mais la surprise est le plongeon en janvier, de 23%, du BTP. Soit un bond, dans les négatifs, de 10 points en un mois. «C’est la confirmation de l’arrêt des programmes de construction», se borne à indiquer le Prisme. Quant aux perspectives de cet indicateur avancé du marché du travail, elles ne sont pas moins sombres. Si les recrutements en CDI se sont plutôt maintenus en 2012, à un volume de 41.000 (soit 2000 seulement de moins qu’en 2011), les professionnels du secteur n’excluent pas un gros retournement en 2013. C’est dans ces conditions que va s’ouvrir, vendredi, la négociation sur la création d’un CDI intérimaire qui pourrait concerner 15.000 à 25.000 personnes. Les partenaires sociaux, qui ont exclu l’intérim d’une taxation des contrats courts lors de la négociation en janvier sur la sécurisation de l’emploi, ont jusqu’au 11 juillet pour se mettre d’accord. Les discussions, qui doivent durer jusqu’à fin juin, porteront essentiellement sur les modalités de la rémunération (l’égalité de traitement par rapport aux salariés de l’entreprise) et les périodes d’intermission. En cas d’échec, les surtaxations décidées sur les CDD s’appliqueront aussi aux contrats d’intérim. Pour l’heure, le camp patronal ne fixe qu’un point non négociable. Ce seront les entreprises qui choisiront, sélectionneront, les intérimaires qui pourront basculer en CDI. Preuve que cette négociation sera compliquée et très politique – elle sera conduite en même temps que la transposition de l’accord «emploi» sera débattue au Parlement -, chaque délégation syndicale du secteur sera chaperonnée par un permanent de la confédération.

 

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