Archive pour le Tag 'matraquage'

Arrêter le matraquage fiscal de l’Assemblée nationale !

Arrêter le matraquage fiscal de  l’Assemblée nationale !

Sur le fond comme sur la forme, l’Assemblée nationale ne cesse de se discréditer auprès de l’opinion. En cause sur la forme: une absence totale de retenue et même de tenue. Sur le fond ,un véritable cirque ou foire à l’impôt qui traduit d’une part une incompétence économique mais aussi une responsabilité et une démagogie lamentable.

Finalement le gouvernement n’est soutenu par personne et les députés, par ailleurs le plus souvent absents ( exemple François Hollande qui n’a voté qu’une fois quand d’autres ont voté une centaine de fois) s’en donnent à cœur joie pour mettre le bordel avec des amendements contradictoires, fantaisistes et contre-productifs tant sur le plan économique que social.

Les députés voudraient casser la croissance qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ainsi en créant des charges fiscales supplémentaires d’un montant de l’ordre de 40 milliards, ils sont à peu près assuré de tuer la croissance en 2025. Ce qui mécaniquement va générer une augmentation des dépenses sociales, des déficits et une réduction des ressources fiscales.

Bref le contraire de l’objectif recherché. Il serait temps de mettre fin à ce cirque qui nous discrédite aussi au plan international et qui se traduira inévitablement par une hausse des taux d’intérêt et de l’inflation dont  la facture sera payée par les ménages. La plupart de ses 577 députés ne servent à rien, beaucoup ne sont là que pour servir le chaos avec l’espoir fou d’une révolution. Des révolutionnaires de papier, payés par le contribuables,  qui en fait se nourrissent de la politique et n’entretiennent avec l’intérêt général que des relations très anecdotiques quand ils ne soutiennent pas des régimes comme celui de Poutine , du Hamas ou encore du Hezbollah. Ne parlons pas du honteux soutien des « écolos » et des » insoumis » au député drogué.

Automobile : le matraquage

Automobile : le matraquage

 

Le secteur automobile risque de subir un véritable matraquage qui pourrait déclencher une crise durable dans l’automobile. Il y a d’abord le du durcissement du malus qui va renchérir le prix des voitures neuves et parallèlement un marché électrique qui peine à décoller tellement les automobilistes sont circonspects à la fois face au prix et aux technologies.

 

Résultat le marché du neuf déjà en recul de 25 % va encore faiblir au profit de l’occasion mais au détriment de l’environnement. Bref une vraie politique de gribouille trop brutale qui pourrait créer une crise durable dans l’industrie automobile européenne et particulièrement française

. «Les constructeurs risquent d’être taxés parce qu’ils ne vendent pas assez de véhicules électriques en Europe. On va être taxé parce qu’on vend trop de véhicules thermiques. Cherchez l’erreur ! Il faut faire des voitures à cheval. On marche sur la tête», a ajouté sur Franceinfo Luc Chatel, président de la plateforme automobile, groupement d’intérêt qui réunit tous les acteurs du secteur.

 

Intox-Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites »

Intox-Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites » 

 

Quelques jours avant le 19 février, la plupart des grands médias et le gouvernement pronostiquaient généralement une mobilisation assez moyenne en raison notamment du faible impact des syndicats. Depuis le 19 février, ils ont certes acté la réussite de la mobilisation à Paris comme en province mais ils prévoient désormais que le temps jouera contre les anti réforme voire annoncent un éclatement du front syndical. . Dans deux nombreux grands médias , on assiste à un matraquage pro gouvernemental à propos de la réforme des retraites. Beaucoup d’ailleurs n’ont strictement aucune compétence en la matière mais ils reprennent tout simplement le discours à la mode dans les salons parisiens. Finalement des prises de position assez proche du café du commerce mais du café mondain. Certes le système des retraites doit être revu mais de façon équitable et efficace. Mais les élites proclamées  font l’économie de l’analyse d’une part d’un texte, d’autre part des réalités sociales. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des médias dépendent des grangs financiers ou du gouvernement. Pour preuve,  cette caricature de débat dans un article de « Marianne » qui rend compte d’un échange  sur Radio classique  .

 

Pour parler de la réforme des retraites ce jeudi matin au micro de Radio Classique, Guillaume Durand a invité pas moins de trois personnalités. Des personnalités si différentes qu’elles étaient toutes d’accord entre elles. Comme l’animateur lui-même, d’ailleurs.

À 8 h 15, dans « Les stars de l’info », c’est Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy qu’a décidé d’inviter l’animateur. Que va bien pouvoir penser de la situation celui qui a conseillé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites puis qui a organisé celle de 2010 sous Sarkozy et Fillon ? Le suspense est total. Autant que si l’on avait invité Jean-Paul Delevoye il y a 3 ans pour lui demander s’il était pour ou contre la réforme.

La première question de l’animateur donne le ton : « Mettons-nous tous les deux ce matin à la place du gouvernement, bien que nous ne soyons pas le gouvernement (la précision est utile) : est-ce que tout a été mis sur la table ? » Réponse de l’invité : « Presque tout a déjà été mis sur la table. » Si tout est accompli, les choses, devraient donc bien se passer ? Pas si sûr, selon l’invité, qui nous remémore la première tentative du président : « Je rappelle que les retraites, c’est un sujet douloureux pour Emmanuel Macron. » Hélas, les Français sont incapables d’empathie pour le chef de l’État, qui, d’après Monsieur Soubie, « garde un souvenir terrible de la crise des Gilets jaunes qui est partie sur le pouvoir d’achat mais qui s’est assez vite transformée en détestation politique y compris violente vis-à-vis du pouvoir. » Les factieux ont heureusement été mis hors d’état de nuire, même si, comme le déplore Guillaume Durand, on essaye encore de monter les riches contre les pauvres – alors que c’est tellement plus simple pour tout le monde de faire payer les pauvres.

L’ancien conseiller social en est tout cas convaincu : cette réforme, Macron « ne peut plus la reculer ni abandonner, il perdrait absolument toute crédibilité à l’intérieur du pays. » Et Dieu sait qu’elle est immense. Puis ce dernier d’exprimer un regret : que le président « ne l’ait pas fait passer avec le 1er 49.3 » C’est vrai que le gouvernement semble totalement ignorer ce recours.

 

Tout à coup, les trois hommes sont traversés par une fulgurance. Si cette réforme est l’évidence même, pourquoi n’emporte-t-elle pas l’adhésion de tous les Français ? La réponse jaillit, limpide, dans la bouche de Franz : c’est à cause des fake news. Puis d’égrener des déclarations de Sandrine Rousseau ou de Clémentine Autain dont on se demande quel rapport elles ont avec les retraites. Mais pas Guillaume Durand, qui demande, naïf : « On est dans l’idéologie ? » Tout le contraire de Radio Classique. L’animateur-ministre du Travail renchérit : « Y a des mensonges qui sont répétés, des mensonges d’ailleurs dénoncés par Macron ». Si c’est pas la preuve que c’en est, qu’est-ce que c’est ?

L’animateur-Haut-commissaire à la réforme pose ensuite une question ouverte qui fera date : « Quels sont d’après vous les deux ou trois gros mensonges qui sont racontés aux Français sur cette affaire-là ? » David Doukhan prend la question très au sérieux : « Les fake news, c’est un problème pour Emmanuel Macron parce qu’il sait pertinemment qu’il est lancé maintenant dans une bataille de l’opinion. » Avant cette désinformation, en effet, tout le monde était favorable à la réforme. Il ajoute : « Le problème de ces fake news, c’est qu’elles visent à déclencher l’embrasement. » Nous ne « fact-checkerons » pas cette affirmation car elle émane d’un complotisme autorisé, celui des élites. Le journaliste d’alerter : « La difficulté, c’est qu’en face, le gouvernement a des arguments, allez, on va dire très raisonnables et parfois un peu technocratiques. » Or tout le monde sait que c’est un gros problème quand on a, en face, affaire à des citoyens bas-de-plafond. Puis de conclure : « Attention à ce que cette bataille ne soit pas emportée par ceux qui manient le mensonge. » On ne comprend plus très bien : souhaite-t-il maintenant que le gouvernement échoue ?

Un peu plus tôt, à 8h12, l’éditorialiste Guillaume Tabard avait trouvé une autre raison au blocage de cette réforme si juste : le fait qu’il faille, comme Macron l’a préconisé à ses ministres : « expliquer, expliquer, et encore expliquer la réforme. » Si les Français sont contre, c’est naturellement parce que le gouvernement n’a pas suffisamment fait preuve de « pédagogie ». Et l’éditorialiste de se demander si « les Français vont supporter longtemps d’être les otages d’un mouvement social qui deviendrait radical » avant d’évoquer la « course à la radicalité et à la démagogie », la « radicalisation du mouvement » et « l’hystérisation du débat ». Il ne manquait plus que le « populisme » pour faire un « strike ».

Intox- Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites »

Intox- Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites » 

 

Quelques jours avant le 19 février, la plupart des grands médias et le gouvernement pronostiquaient généralement une mobilisation assez moyenne en raison notamment du faible impact des syndicats. Depuis le 19 février, ils ont certes acté la réussite de la mobilisation à Paris comme en province mais ils prévoient désormais que le temps jouera contre les anti réforme voire annoncent un éclatement du front syndical. Dans deux nombreux grands médias , on assiste à un matraquage pro gouvernemental à propos de la réforme des retraites. Beaucoup d’ailleurs n’ont strictement aucune compétence en la matière mais ils reprennent tout simplement le discours à la mode dans les salons parisiens. Finalement des prises de position assez proche du café du commerce mais du café mondain. Certes le système des retraites doit être revu mais de façon équitable et efficace. Mais les élites proclamées  font l’économie de l’analyse d’une part d’un texte, d’autre part des réalités sociales. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des médias . de cette caricature de débat dans un article de « Marianne » qui rend compte d’un débat sur Radio classique soit au gouvernement sociaux grands financiers .

 

Pour parler de la réforme des retraites ce jeudi matin au micro de Radio Classique, Guillaume Durand a invité pas moins de trois personnalités. Des personnalités si différentes qu’elles étaient toutes d’accord entre elles. Comme l’animateur lui-même, d’ailleurs.

À 8 h 15, dans « Les stars de l’info », c’est Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy qu’a décidé d’inviter l’animateur. Que va bien pouvoir penser de la situation celui qui a conseillé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites puis qui a organisé celle de 2010 sous Sarkozy et Fillon ? Le suspense est total. Autant que si l’on avait invité Jean-Paul Delevoye il y a 3 ans pour lui demander s’il était pour ou contre la réforme. La première question de l’animateur donne le ton : « Mettons-nous tous les deux ce matin à la place du gouvernement, bien que nous ne soyons pas le gouvernement (la précision est utile) : est-ce que tout a été mis sur la table ? » Réponse de l’invité : « Presque tout a déjà été mis sur la table. » Si tout est accompli, les choses, devraient donc bien se passer ? Pas si sûr, selon l’invité, qui nous remémore la première tentative du président : « Je rappelle que les retraites, c’est un sujet douloureux pour Emmanuel Macron. » Hélas, les Français sont incapables d’empathie pour le chef de l’État, qui, d’après Monsieur Soubie, « garde un souvenir terrible de la crise des Gilets jaunes qui est partie sur le pouvoir d’achat mais qui s’est assez vite transformée en détestation politique y compris violente vis-à-vis du pouvoir. » Les factieux ont heureusement été mis hors d’état de nuire, même si, comme le déplore Guillaume Durand, on essaye encore de monter les riches contre les pauvres – alors que c’est tellement plus simple pour tout le monde de faire payer les pauvres. L’ancien conseiller social en est tout cas convaincu : cette réforme, Macron « ne peut plus la reculer ni abandonner, il perdrait absolument toute crédibilité à l’intérieur du pays. » Et Dieu sait qu’elle est immense. Puis ce dernier d’exprimer un regret : que le président « ne l’ait pas fait passer avec le 1er 49.3 » C’est vrai que le gouvernement semble totalement ignorer ce recours.

Tout à coup, les trois hommes sont traversés par une fulgurance. Si cette réforme est l’évidence même, pourquoi n’emporte-t-elle pas l’adhésion de tous les Français ? La réponse jaillit, limpide, dans la bouche de Franz : c’est à cause des fake news. Puis d’égrener des déclarations de Sandrine Rousseau ou de Clémentine Autain dont on se demande quel rapport elles ont avec les retraites. Mais pas Guillaume Durand, qui demande, naïf : « On est dans l’idéologie ? » Tout le contraire de Radio Classique. L’animateur-ministre du Travail renchérit : « Y a des mensonges qui sont répétés, des mensonges d’ailleurs dénoncés par Macron ». Si c’est pas la preuve que c’en est, qu’est-ce que c’est ? L’animateur-Haut-commissaire à la réforme pose ensuite une question ouverte qui fera date : « Quels sont d’après vous les deux ou trois gros mensonges qui sont racontés aux Français sur cette affaire-là ? » David Doukhan prend la question très au sérieux : « Les fake news, c’est un problème pour Emmanuel Macron parce qu’il sait pertinemment qu’il est lancé maintenant dans une bataille de l’opinion. » Avant cette désinformation, en effet, tout le monde était favorable à la réforme. Il ajoute : « Le problème de ces fake news, c’est qu’elles visent à déclencher l’embrasement. » Nous ne « fact-checkerons » pas cette affirmation car elle émane d’un complotisme autorisé, celui des élites. Le journaliste d’alerter : « La difficulté, c’est qu’en face, le gouvernement a des arguments, allez, on va dire très raisonnables et parfois un peu technocratiques. » Or tout le monde sait que c’est un gros problème quand on a, en face, affaire à des citoyens bas-de-plafond. Puis de conclure : « Attention à ce que cette bataille ne soit pas emportée par ceux qui manient le mensonge. » On ne comprend plus très bien : souhaite-t-il maintenant que le gouvernement échoue ? Un peu plus tôt, à 8h12, l’éditorialiste Guillaume Tabard avait trouvé une autre raison au blocage de cette réforme si juste : le fait qu’il faille, comme Macron l’a préconisé à ses ministres : « expliquer, expliquer, et encore expliquer la réforme. » Si les Français sont contre, c’est naturellement parce que le gouvernement n’a pas suffisamment fait preuve de « pédagogie ». Et l’éditorialiste de se demander si « les Français vont supporter longtemps d’être les otages d’un mouvement social qui deviendrait radical » avant d’évoquer la « course à la radicalité et à la démagogie », la « radicalisation du mouvement » et « l’hystérisation du débat ». Il ne manquait plus que le « populisme » pour faire un « strike ».

Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites » sur Radio classique

Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites » sur Radio classique

 

Dans deux nombreux grands médias à un matraquage pro gouvernemental à propos de la réforme des retraites. Beaucoup d’ailleurs n’ont strictement aucune compétence en la matière mais ils reprennent tout simplement le discours à la mode dans les salons parisiens. Finalement des prises de position assez proche du café du commerce mais du café mondain. Certes le système des retraites doit être revu mais de façon équitable et efficace. Mais les élites proclamées  font l’économie de l’analyse d’une part d’un texte, d’autre part des réalités sociales. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des médias . de cette caricature de débat dans un article de « Marianne » qui rend compte d’un débat sur Radio classique soit au gouvernement sociaux grands financiers .

 

 

Pour parler de la réforme des retraites ce jeudi matin au micro de Radio Classique, Guillaume Durand a invité pas moins de trois personnalités. Des personnalités si différentes qu’elles étaient toutes d’accord entre elles. Comme l’animateur lui-même, d’ailleurs.

À 8 h 15, dans « Les stars de l’info », c’est Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy qu’a décidé d’inviter l’animateur. Que va bien pouvoir penser de la situation celui qui a conseillé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites puis qui a organisé celle de 2010 sous Sarkozy et Fillon ? Le suspense est total. Autant que si l’on avait invité Jean-Paul Delevoye il y a 3 ans pour lui demander s’il était pour ou contre la réforme.

La première question de l’animateur donne le ton : « Mettons-nous tous les deux ce matin à la place du gouvernement, bien que nous ne soyons pas le gouvernement (la précision est utile) : est-ce que tout a été mis sur la table ? » Réponse de l’invité : « Presque tout a déjà été mis sur la table. » Si tout est accompli, les choses, devraient donc bien se passer ? Pas si sûr, selon l’invité, qui nous remémore la première tentative du président : « Je rappelle que les retraites, c’est un sujet douloureux pour Emmanuel Macron. » Hélas, les Français sont incapables d’empathie pour le chef de l’État, qui, d’après Monsieur Soubie, « garde un souvenir terrible de la crise des Gilets jaunes qui est partie sur le pouvoir d’achat mais qui s’est assez vite transformée en détestation politique y compris violente vis-à-vis du pouvoir. » Les factieux ont heureusement été mis hors d’état de nuire, même si, comme le déplore Guillaume Durand, on essaye encore de monter les riches contre les pauvres – alors que c’est tellement plus simple pour tout le monde de faire payer les pauvres.

L’ancien conseiller social en est tout cas convaincu : cette réforme, Macron « ne peut plus la reculer ni abandonner, il perdrait absolument toute crédibilité à l’intérieur du pays. » Et Dieu sait qu’elle est immense. Puis ce dernier d’exprimer un regret : que le président « ne l’ait pas fait passer avec le 1er 49.3 » C’est vrai que le gouvernement semble totalement ignorer ce recours.

 

Tout à coup, les trois hommes sont traversés par une fulgurance. Si cette réforme est l’évidence même, pourquoi n’emporte-t-elle pas l’adhésion de tous les Français ? La réponse jaillit, limpide, dans la bouche de Franz : c’est à cause des fake news. Puis d’égrener des déclarations de Sandrine Rousseau ou de Clémentine Autain dont on se demande quel rapport elles ont avec les retraites. Mais pas Guillaume Durand, qui demande, naïf : « On est dans l’idéologie ? » Tout le contraire de Radio Classique. L’animateur-ministre du Travail renchérit : « Y a des mensonges qui sont répétés, des mensonges d’ailleurs dénoncés par Macron ». Si c’est pas la preuve que c’en est, qu’est-ce que c’est ?

L’animateur-Haut-commissaire à la réforme pose ensuite une question ouverte qui fera date : « Quels sont d’après vous les deux ou trois gros mensonges qui sont racontés aux Français sur cette affaire-là ? » David Doukhan prend la question très au sérieux : « Les fake news, c’est un problème pour Emmanuel Macron parce qu’il sait pertinemment qu’il est lancé maintenant dans une bataille de l’opinion. » Avant cette désinformation, en effet, tout le monde était favorable à la réforme. Il ajoute : « Le problème de ces fake news, c’est qu’elles visent à déclencher l’embrasement. » Nous ne « fact-checkerons » pas cette affirmation car elle émane d’un complotisme autorisé, celui des élites. Le journaliste d’alerter : « La difficulté, c’est qu’en face, le gouvernement a des arguments, allez, on va dire très raisonnables et parfois un peu technocratiques. » Or tout le monde sait que c’est un gros problème quand on a, en face, affaire à des citoyens bas-de-plafond. Puis de conclure : « Attention à ce que cette bataille ne soit pas emportée par ceux qui manient le mensonge. » On ne comprend plus très bien : souhaite-t-il maintenant que le gouvernement échoue ?

Un peu plus tôt, à 8h12, l’éditorialiste Guillaume Tabard avait trouvé une autre raison au blocage de cette réforme si juste : le fait qu’il faille, comme Macron l’a préconisé à ses ministres : « expliquer, expliquer, et encore expliquer la réforme. » Si les Français sont contre, c’est naturellement parce que le gouvernement n’a pas suffisamment fait preuve de « pédagogie ». Et l’éditorialiste de se demander si « les Français vont supporter longtemps d’être les otages d’un mouvement social qui deviendrait radical » avant d’évoquer la « course à la radicalité et à la démagogie », la « radicalisation du mouvement » et « l’hystérisation du débat ». Il ne manquait plus que le « populisme » pour faire un « strike ».

Fiscalité–Taxe foncière : le matraquage

Fiscalité–Taxe foncière : le matraquage


Avec la suppression de la taxe d’habitation- totalement en 2023- on va assister un véritable transfert fiscal vers la taxe foncière. Déjà en 2022, des hausses significatives ont été enregistrées mais elles devraient exploser en 2023 ( exemple de 50 % à Paris !).

La suppression de la taxe d’habitation aura donc constitué une vaste escroquerie d’autant qu’elle n’a été compensée qu’en partie par l’État aux collectivités locales. Des collectivités locales par ailleurs engagées dans la fuite en avant des dépenses et qui ne maîtrisent que rarement l’infernale logique. Une très grande partie des dépenses d’exploitation est consacrée à des armées de fonctionnaires qui ne cessent de croître. Nombre de grandes villes devraient donc voir la taxe foncière progresser de manière significative . Plusieurs facteurs explicatifs d’abord la suppression de la taxe d’habitation, aussi l’inflation qui contribue à la hausse des dépenses.

Pour 2022, Bercy anticipe donc en effet une forte revalorisation des valeurs locatives cadastrales qui servent de base d’imposition pour déterminer, notamment, le montant de la taxe foncière, et auxquelles s’ajoutent les taux fixés par les élus locaux.

Et pour couronner le tout, les pouvoirs publics vont favoriser un véritable massacre fiscal grâce à la révision des valeurs locatives. Un moyen technocratique très habile fondé sur le faite que les logements disposent désormais évidemment depuis longtemps de WC, de douche, de balcons, de terrasses.

Bref la prochaine réforme sera sans doute de compter les fenêtres et de prendre en compte leurs dimensions comme c’était le cas jadis ! Avec l’empilement des autorités administratives et politiques ( communes, communautés de communes, départements, régions et autres groupements) les collectivités ne parviennent plus à maîtriser leurs dépenses notamment en personnel.

Taxe foncière : le matraquage

Taxe foncière : le matraquage


Avec la suppression de la taxe d’habitation- totalement en 2023- on va assister un véritable transfert fiscal vers la taxe foncière. Déjà en 2022, des hausses significatives ont été enregistrées mais elles devraient exploser en 2023 ( exemple de 50 % à Paris !).

La suppression de la taxe d’habitation aura donc constitué une vaste escroquerie d’autant qu’elle n’a été compensée qu’en partie par l’État aux collectivités locales. Des collectivités locales par ailleurs engagées dans la fuite en avant des dépenses et qui ne maîtrisent que rarement l’infernale logique. Une très grande partie des dépenses d’exploitation est consacrée à des armées de fonctionnaires qui ne cessent de croître. Nombre de grandes villes devraient donc voir la taxe foncière progresser de manière significative . Plusieurs facteurs explicatifs d’abord la suppression de la taxe d’habitation, aussi l’inflation qui contribue à la hausse des dépenses.

Pour 2022, Bercy anticipe donc en effet une forte revalorisation des valeurs locatives cadastrales qui servent de base d’imposition pour déterminer, notamment, le montant de la taxe foncière, et auxquelles s’ajoutent les taux fixés par les élus locaux.

Et pour couronner le tout, les pouvoirs publics vont favoriser un véritable massacre fiscal grâce à la révision des valeurs locatives. Un moyen technocratique très habile fondé sur le faite que les logements disposent désormais évidemment depuis longtemps de WC, de douche, de balcons, de terrasses.

Bref la prochaine réforme sera sans doute de compter les fenêtres et de prendre en compte leurs dimensions comme c’était le cas jadis ! Avec l’empilement des autorités administratives et politiques ( communes, communautés de communes, départements, régions et autres groupements) les collectivités ne parviennent plus à maîtriser leurs dépenses notamment en personnel.

Taxe foncière : le matraquage après la suppression de la taxe d’habitation !

Taxe foncière : le matraquage après la suppression de la taxe d’habitation !

En 2022 la taxe foncière a déjà augmenté mais elle va subir une très forte progression des 2023. En cause, une sorte de compensation fiscale après la suppression totale de la taxe d’habitation.

Les élus locaux justifient ce transfert fiscal par le faite que l’État n’aurait pas tenu ses promesses de compenser le manque à gagner de la taxe d’habitation. Un argument qu’il faut prendre en compte mais malheureusement les collectivités locales continuent leur fuite en avant en matière de dépenses et les réformes administratives( regroupement des communes, communauté de communes etc.) ont encore ajouté des dépenses aux dépenses. De sorte que la vérité c’est que les dépenses des collectivités locales ne sont plus maîtrisées dans beaucoup d’endroits avec notamment des charges de personnel en augmentation croissante.En 2023, tous les Français seront exonérés de taxe d’habitation. Une économie moyenne de 738 euros par an et par foyer, selon la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Mais, bien qu’Emmanuel Macron ait promis, une fois élu président en 2017, de compenser ce manque à gagner à l’euro près pour les collectivités territoriales, plusieurs villes augmentent l’autre impôt local bien connu des propriétaires: la taxe foncière.

En 2021, l’État a collecté plus de 27 milliards d’euros – un chiffre en hausse de 2,9% par rapport à 2020 – qu’il a reversés aux collectivités locales, selon la DGFIP. Soit un montant moyen de 853 euros (932 euros pour les maisons et 760 euros pour les appartements) contre 183 euros pour la taxe d’habitation au titre de la résidence principale. Près de 60% des propriétaires ne possèdent qu’une seule propriété et paient 525 euros de taxe foncière en moyenne, affirme la DGFIP, 20% en détiennent deux et déboursent 807 euros et environ 20%, au moins trois, pour une facture de 1642 euros.

Retour du matraquage fiscal (Éric Verhaeghe )

Retour du matraquage fiscal (Éric Verhaeghe )

 

Éric Verhaeghe *   revient sur le matraquage fiscal des couches moyennes dans un article d’Atlantico.

« Les Français sortiront rincés de l’exercice 2018 et, sans un effort majeur, 2019 sera tout aussi difficile. Pour Emmanuel Macron, cette situation risque de tourner au cauchemar, tant elle ancre la théorie du président des riches.  La pression fiscale sur les particuliers risque de devenir un puissant talon d’Achille pour Emmanuel Macron. Elle ne cesse en effet d’augmenter comme si les particuliers avaient désormais vocation à financer l’essentiel des nouvelles politiques publiques. Pendant ce temps, les recettes fiscales issues des entreprises s’effondrent. Les derniers chiffres de la situation mensuelle du budget de l’État sont particulièrement évocateurs sur le sujet. En un an, les recettes fiscales nettes ont baissé de 3,5 milliards, c’est-à-dire de 2,4%. Mais le produit de l’impôt sur le revenu a augmenté de 1,5 milliard. Le produit de la taxe sur les carburants a augmenté de 500 millions (environ 10%). Le produit de la TVA a augmenté de 2 milliards (soit 4% de hausse). Autrement dit, en un an, les particuliers ont vu leur pression fiscale augmenter de 4 milliards € ! Un chiffre qui annihile la baisse des cotisations sociales. Dans la pratique, chaque Français a versé 60 euros nouveaux à l’État en un an. On retirera quelques évidences de cette accumulation de chiffres. Si l’on se souvient que seuls 50% des ménages acquittent un impôt sur le revenu positif, on comprendra que la vigueur de la hausse de l’impôt sur le revenu (3,3%) touche d’abord les classes moyennes, grands perdants de l’exercice budgétaire 2018, et probables grands perdants de l’exercice 2019, sauf à ce qu’Emmanuel Macron n’annonce pour eux une mesure compensatoire (ce dont on doute). Une fois de plus, donc, les classes moyennes portent l’essentiel de l’effort collectif. «

 

 

L’auteur, diplômé de l’ENA, est le fondateur du cabinet Parménide et président de Triapalio. Il est l’auteur de Faut-il quitter la France ? (Jacob-Duvernet, avril 2012). Son site : www.eric-verhaeghe.fr

 

L’union française d’électricité propose un matraquage fiscal

L’union française d’électricité propose un matraquage fiscal

 

 

Le lobby de l’électricité représentée par l’union française de l’électricité (UFE) propose ni plus ni moins un matraquage fiscal à la fois sur le carburant mais aussi sur l’électricité. Ce lobby (EDF mais aussi énergies alternatives) a trouvé la martingale : faire payer très cher et immédiatement l’accès à l’énergie. Il s’agit de sauver le climat mais sans doute mais pas la croissance (et l’emploi). Or ce sont deux éléments de la problématique économique qu’il convient pourtant d’articuler On voit bien que la problématique du climat est instrumentalisée par différents lobbys pour ponctionner le pouvoir d’achat des Français. La solution miracle serait d’aligner tout de suite le niveau du prix du gasoil sur l’essence d’une part et d’augmenter de façon substantielle la contribution climat énergie qui s’ajoute à la facture d’électricité. Des propositions sans doute pour faire plaisir à la fois au ministre de l’écologie mais aussi à Bercy. Toutefois des propositions qui risquent de recueillir moins de ferveur de la part des consommateurs dont pratiquement le pouvoir d’achat n’évolue plus si l’on s’en tient à l’évolution réelle des prix de la consommation des ménages (et pas seulement à l’indice obsolète des prix calculés par l’INSEE.  L’Union française de l’électricité (UFE), fédération professionnelle du secteur électrique, a en effet présenté mardi ses propositions pour faire de la fiscalité un « levier de la politique climatique » française, à commencer par des hausses importantes de taxes sur les carburants. Les mesures avancées ont notamment pour objectif de « parachever la transformation de la fiscalité énergétique en fiscalité climatique », explique l’UFE dans un communiqué. A cette fin, l’organisation veut rapprocher les taxations du diesel et de l’essence « sans diminuer le niveau de la fiscalité sur l’essence » et rappelle que la réduction accordée au diesel « représente 6,1 milliards d’euros ». L’UFE veut aussi supprimer les diverses exonérations de taxes sur les carburants (avions, camions, bateaux, outre-mer), qu’elle estime à 7 milliards d’euros, pour les remplacer « par des réductions de charges sur le travail ou l’innovation ». Le lobby de l’électricité veut aussi relever le niveau de la contribution climat-énergie (CCE), sorte de taxe carbone intégrée dans les taxes payées sur les carburants et le fioul, pour atteindre 140 euros par tonne de CO2 (dioxyde de carbone) rejetée en 2030, au lieu de l’objectif actuel de 100 euros par tonne au même horizon. A l’inverse propositions, l’UFE réclame une baisse de la « très lourde » fiscalité locale sur les barrages hydroélectriques.

 

 

La taxe foncière : matraquage (UNPI)

La taxe foncière : matraquage (UNPI)

 

 

Tandis qu’on se focalise sur la réduction d’impôt sur le revenu pourtant limité à 1 milliard dans le même temps les impôts locaux s’envolent. En cause la diminution de la dotation aux collectivités locales de la part de l’État, des transferts de compétences non ou mal compensés, la dérive des  aides sociales notamment du RSA aussi une gestion approximative des collectivités. En moyenne l’impôt foncier et la taxe d’habitation dépassera nettement les 2000 €, l’impôt direct le plus important est de loin pour une très grande majorité de français. L’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 13 octobre. En effet, alors que les propriétaires doivent s’acquitter de la taxe foncière d’ici le 17 octobre, cette dernière a connu une flambée depuis plusieurs années, selon le rapport de l’UNPI. Ainsi, entre 2015 et 2016 la taxe foncière a augmenté en moyenne de 3,78% en France. Mais si l’on remonte à la période 2010-2015, la hausse est de 14,7% en moyenne. « L’année 2016 se présente mal : dans les cinquante plus grandes villes de France, la taxe foncière a augmenté d’en moyenne 3,78 % et trente-cinq départements ont rehaussé leur taux », annonce l’UNPI dans son rapport annuel.  Cette année, la palme d’or revient aux Yvelines, qui enregistre une hausse de près de 68% en un an, soit trois fois la hausse la plus forte de l’année précédente (le Var avec 21%). À y regarder de plus près, certaines taxes d’habitation absorbe l’équivalent de 3 mois de loyer perçu par le propriétaire. Un « matraquage » injustifié, selon l’UNPI. La taxe foncière est égale au revenu cadastral multiplié par les taux fixés par les collectivités locales. Ces taux peuvent éventuellement être modifiés d’une année sur l’autre et les administrations s’en servent comme variable d’ajustement.  Pour l’UNDI, la multiplication des institutions habilitées à ponctionner la taxe foncière est à l’origine de cette augmentation, notamment la part intercommunale. « C’est un échelon de plus et, bien qu’il y ait eu des transferts de compétences des communes vers leurs intercommunalités, bien peu de maires ont baissé l’impôt communal en proportion« , explique Frédéric Zumbiehl, juriste de l’UNPI. Pour Jean Perrin, président de l’UNPI, les départements « vont devoir verser le RSA et cela va leur coûter très cher. Du coup, ils n’y sont pas allés de main morte en 2016« . Les départements ont donc eux aussi leur part à récupérer, et un coup d’œil au relevé de taxe foncière révèle la part qui a le plus augmenté. 35 d’entre eux ont donc mis le curseur à la hausse pour 2016, et pas uniquement pour être en mesure de faire face aux versements du RSA. « Pour certains, ce sont des départements endettés, donc ils utilisent la taxe foncière pour trouver de nouvelles ressources immédiatement« , relève l’UNPI. « Aujourd’hui, certains contribuables un peu précaires comme les retraités sont obligés de vendre leur bien car la taxe foncière leur coûte entre deux et trois mois de revenus », selon Jean Perrin.

Matraquage des tarifs de la Banque postale en 2017

Matraquage des  tarifs de la Banque postale en 2017

 

La banque postale dont il faut reconnaître que les services en général sont de grandes qualités s’inscrit cependant dans une stratégie qui vise maintenant prioritairement à dégager des profits. Certes on peut se réjouir de la bonne gestion de cette institution publique (pour l’instant), une exception qu’il faut souligner. Pour autant la poste s’est engagée dans un processus de matraquage des tarifs concernant la plupart de ces prestations y compris bancaires. Pour 2017, la banque appliquera une nouvelle grille tarifaire. Les frais de tenue de compte inactif, par exemple, vont progresser de plus de 80% et les frais standard passeront à 1 euro par mois contre 1,55 euro par trimestre actuellement. Mais la banque restera moins chère que ses concurrentes. Les clients de la Banque postale vont donc avoir une mauvaise surprise en 2017. Si la banque reste toujours un peu moins chère que ses concurrentes traditionnelles, Cbanque.com révèle que les nouveaux tarifs de l’établissement bancaire vont bondir l’an prochain. Ainsi, les frais de tenue de compte standard s’élèveront à 1 euro par mois. Ils étaient à 1,55 euro par trimestre en 2016 et 1 euro par trimestre en 2014. En 4 ans, ils ont donc été multipliés par 3. Les frais de tenue de compte inactif vont, eux, bondir de plus de 80%. Ils passeront de 8 euros cette année à 15 euros en 2017. Par ailleurs, les commissions d’intervention vont progresser de 30 centimes à 6,90 euros. Les plafonds passent à 20,70 euros par jour et 75,90 euros par mois quand ils étaient de 19,80 euros par jours et 79,20 euros par mois depuis mars 2014, rappelle cbanque.com. Et enfin, à partir de 2017, la Banque postale a décidé que le retrait dans un distributeur de billets d’une autre banque serait payant dès la 4ème fois dans le mois, contre la 5ème jusqu’à présent. En revanche, le tarif reste le même, à savoir 65 centimes par retrait.

(Avec RTL et Reuters)

La taxe foncière : le matraquage

La taxe foncière : le matraquage

En 2015 la hausse moyenne est de 1.8% mais il y a d’une part des disparités entre zones et aussi la nouvelle taxation des parcelles disponibles (jardins etc.) qui se traduit par uen véritable matraquage fiscal. En effet  il faut intégrer le matraquage fiscal dans 600 communes des parcelles libres de toute construction, cela en raison de  l’application de la loi Alur de Cécile Duflot. Elle prévoit de taxer les parcelles de terrains constructibles qui restent libres comme les jardins ou les potagers. Le montant de la surtaxe est de cinq euros du mètre carré. C’est un coup de massue que certains découvrent depuis quelques jours en lisant leur feuille de taxe foncière et ce n’est pas fini car en 2017, la taxe va doubler pour atteindre 10 euros du mètre carré.

 

La hausse en moyenne des impôts locaux des plus grandes villes :

Sur les 117 communes de 50 000 habitants et plus (France métropolitaine uniquement), 31 ont voté la hausse des taux de taxe d’habitation et/ou de taxes foncières, soit 26%, contre 10 seulement en 2014 (9%). Leur objectif ? Compenser la baisse des dotations budgétaires de l’Etat. Reste que certaines ont eu la main lourde. Voici les 20 métropoles tricolores où la moyenne des hausses d’impôts locaux en 2015 est la plus élevée.

Les 20 villes françaises (+50 000 habitants) où les taux des impôts locaux augmentent le plus en 2015

Rang

Ville

Département

Hausse moyenne des taux des impôts locaux (points)

Hausse du taux de la taxe d’habitation (points)

Hausse du taux de la taxe foncière sur le bâti (points)

Hausse du taux de la taxe foncière sur le non bâti (points)

1

Toulouse Haute-Garonne +4,78 +2,38 +2,65 +9,3

2

Chambéry Savoie +2,49 +1,57 +2,18 +3,71

3

Bordeaux Gironde +2,3 +1,15 +1,41 +4,33

4

Levallois-Perret Hauts-de-Seine +2,14 +1,8 +1,37 +3,26

5

Lille Nord +1,83 +0 +5,5 +0

6

Hyères Var +1,73 +0,74 +0,98 +3,46

7

Mulhouse Haut-Rhin +1,53 +0,62 +0,79 +3,19

8

Marseille Bouches-du-Rhône +1,2 +1,33 +1,12 +1,16

9

Strasbourg Bas-Rhin +1,14 +0,72 +0,64 +2,06

10

Maisons-Alfort Val-de-Marne +1,1 +1,25 +0,78 +1,26

11

Tours Indre-et-Loire +1,09 +0,9 +0,91 +1,45

12

Lyon Rhône +0,89 +0,85 +1,06 +0,77

13

Saint-Maur-des-Fossés Val-de-Marne +0,88 +0,84 +0,52 +1,28

14

Créteil Val-de-Marne +0,78 +0,53 +0,64 +1,18

15

Vincennes Val-de-Marne +0,74 +0,44 +0,37 +1,4
16 ex aequo Noisy-le-Grand Seine-Saint-Denis +0,71 +0,28 +0,81 +1,05
16 ex aequo Pantin Seine-Saint-Denis +0,71 +0 +2,13 +0
18 ex aequo Nanterre Hauts-de-Seine +0,62 +0,33 +0,54 +0,99
18 ex aequo Rueil-Malmaison Hauts-de-Seine +0,62 +0,52 +0,59 +0,76

Déclaration de revenus : le matraquage continue pour les couches moyennes

Déclaration de revenus : le matraquage continue pour les couches moyennes

. Du fait des modifications des règles fiscales, l’addition s’annonce salée pour les couches moyennes, soit 65% des salariés. .  Bilan : les familles des classes moyennes supérieures sont les plus touchées par la hausse d’impôts. Les foyers dans lesquels les parents travaillent tous les deux et qui gagnent au total 6.500 euros par mois devraient être particulièrement touchés par la hausse d’impôts. Cette année, le quotient familial est moins avantageux et ils devront en plus déclarer 1.700 euros de complémentaire santé versés par leur employeur. En 2013, ce type de foyer payait 5.578 euros d’impôts. En 2014, ce sera 6.838 euros, plus de 100 euros supplémentaires par mois, soit une hausse de plus de 18%. Les arbitrages du gouvernement touchent plus particulièrement les familles. On le remarque notamment lorsque l’on fait des projections similaires avec un couple sans enfants. En effet, pour ce foyer, qui pourtant gagne autant d’argent que celui qui a des enfants, les impôts devraient légèrement baisser. Autre classe touchée par la hausse d’impôts : les retraités. En effet, jusque là, ceux qui ont élevé au moins trois enfants voyaient la majoration dans leur pension non fiscalisée. C’est désormais fini. Cette année, ils devront déclarer cette majoration et ça fait une différence. Un couple qui touche 1.833 euros à deux était jusque là non imposable. En 2014, le couple va devoir payer 134 euros d’impôts. De manière générale, ce sont les petits salaires qui ont été protégés. Un couple avec un enfant qui gagne 2.400 euros par mois par exemple va voir ses impôts baisser de 11%. Un célibataire au SMIC lui peut même diminuer ses impôts de 41,5% grâce au système de décote qui a été décidé cette année. Si on fait sa déclaration de revenus en papier, la date limite de dépôt de la déclaration est fixée au 20 mai 2014. Les dates sont différentes si on effectue sa déclaration par Internet et cela dépend des départements dans lesquels on habite. Pour les départements de 01 (l’Ain) à 19 (Corrèze), la limite est au 27 mai 2014, pour ceux de 20 (les deux Corses) à 49 (Maine-et-Loire), elle est au 3 juin 2014 et pour le reste au 10 juin 2014. Le problème, c’est que les hausses d’impôts font porter un risque sur la partie basse de la classe moyenne. « Les classes moyennes, ce sont 65% des salariés. Ils gagnent un peu d’argent parce qu’ils travaillent et on leur demande d’aider. Mais attention à ne pas les paupériser, parce que le bas de la classe moyenne est à 1.650 euros donc si on lui en demande trop, il peut rapidement tomber dans la classe en dessous”, prévient Alain Giffard, secrétaire national à l’économie et l’industrie de la CFE-CGC, au micro d’Europe 1.

 

L’emploi à domicile victime du matraquage fiscal

L’emploi à domicile victime du matraquage fiscal

 

 

L’emploi à domicile, le « fameux » gisement d’emplois, plonge victime du matraquage fiscal et de la crise. En fait les particuliers réduisent le nombre et le temps des prestations, par ailleurs le travail au noir se développe de manière considérable.  L’emploi à domicile est reparti en nette baisse fin 2013 en France après sa stabilisation de milieu d’année, tant du point de vue du nombre d’employeurs que du volume d’heures déclarées, selon les statistiques diffusées vendredi par l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale). Le nombre de particuliers employeurs est ainsi tombé sous la barre des deux millions pour atteindre 1,99 million au 4e trimestre 2013, soit une baisse de 1,1% sur trois mois et de 3,2% par rapport à la même période de 2012. Dans le même temps, les heures déclarées ont diminué de 2,9% par rapport au 3e trimestre 2013 et de 6,1% par rapport au 4e trimestre 2012.  La masse salariale nette versée aux employés s’est contractée pour sa part de 2,6% sur le trimestre et de 5,7% en glissement annuel. Sur l’ensemble de 2013, elle a atteint 5,018 milliards d’euros contre 5,275 milliards en 2012, soit une baisse de 4,9%. L’emploi à domicile est en baisse depuis deux ans du fait de la crise mais aussi de la suppression par le gouvernement Fillon d’un abattement de cotisation pour les particuliers déclarant leurs salariés au régime réel puis celle par son successeur socialiste de la possibilité de déclarer les employés au forfait.  Le plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros de réduction d’impôt a également joué. Tous ces facteurs contribuent au développement dans ce secteur du travail dissimulé, dans une proportion toutefois difficile à évaluer.

 

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