Archive pour le Tag 'Matignon'

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Départementales « Je veux rester à Matignon »(Valls) malgré la débâcle

Départementales « Je veux rester à Matignon »(Valls) malgré la débâcle

 

Sur RTL ce matin Valls a affirmé qu’il voulait rester à Matignon et qu’il y restera. Une déclaration  crédible mais peut-être  aussi pour se rassurer. Car Hollande est t prêt à tout pour redonner du crédit à sa candidature en 2017 pour l’instant plus qu’hypothétique puisque 80% des Français ne souhaitent pas qu’il se représente. S’il le faut il virera Valls ( sans doute après les régionales) ou mieux il lui fera manger son chapeau ; En élargissant la majorité et le gouvernement. En fait en le paralysant pour qu’il abandonne le virage à droite qui a coûté cher au PS. Avec des écolos, des frondeurs,  Valls sera d’autant plus paralysé. Mais il restera car il sait qu’occuper le poste de Premier ministre est un formidable tremplin pour préparer les échéances futures. Sans doute celle de 2022 mais  même peut-être celle de 2017 si  Hollande est toujours aussi discrédité. De ce point de vue le calcul de Hollande est bien étudié, il doit au maximum user ce Premier Ministre moins impopulaire  que lui . De toute manière en réalité Valls ne risque pas de trouble idéologique puisqu’il n’a pas d’autre ligne que celle qui consiste à accéder au pouvoir. Une ligne socialiste, sociale démocrate ou libérale peu importe. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse du pouvoir. C’est vrai de la plupart des socialistes. En réalité il n’y a jamais eu de philosophie politique au PS, un parti d’apparatchiks depuis Mitterrand. Au mieux quelques textes socialisants le temps d’un congrès et comme a avoué récemment  Hoolnde « Une fois au pouvoir on gère» ! . la preuve nombre d’anciens marxistes notamment de la LCR se sont reconvertis au PS en soutenant des orientations social-libérales à commencer par le secrétaire général Cambadélis. Ce pari d’apparatchiks, de hauts fonctionnaires et de bobos ne s’embarrassent ni de principes idéologiques sauf dans quelques domaines sociétaux où en général il est à coté de la plaque du fait de son ignorance des réalités sociales.

Malgré la débâcle aux départementales Manuel Valls veut « rester longtemps » à Matignon

Malgré la débâcle  aux départementales Manuel Valls veut « rester longtemps » à Matignon

Il faut évidemment uen grille de lecture pour comprendre ce que disent les politiques. Valls affirme qu’il veut rester à Matignon ; d’abord c’est par certain ensuite pas pour mener la même politique économique. Contrairement aussi à ce qu’affirme Hollande ( pour faire semblant de rassurer Valls). Valls le sait pourtant, pourquoi alors veut-il demeurer longtemps   Matignon ? Ce ne n’est plus uen affaire de conviction mais de posture. Bref comme les autres quand la représentation prend le dessus sur  tout le reste. Valls mangera son chapeau pour demeurer sur le devant de la scène politique, pour se préparer pour 2022 voire 2017 si Hollande s’écroule complètement dans les sondages. « En Corrèze où il était en meeting, Valls  a assuré sentir « un frémissement », alors que la gauche pourrait perdre entre 30 et 40 départements sur les 61 qu’il dirige actuellement.  »Je sens quelque chose qui change, je crois que les électeurs de gauche sont conscients de l’enjeu pour l’avenir des départements, de l’enjeu par rapport à l’extrême droite parce que c’est l’image de la France qui est en cause », avait-il déclaré à la presse peu avant en visitant une usine Eyrein, à quelques kilomètres de Tulle.  Devant les militants, qui lui ont réservé un accueil chaleureux, Manuel Valls n’a pas tari d’éloges sur le président de la République, « un grand président, un homme d’État ».  »Je suis fier d’être le premier ministre de François Hollande », a-t-il encore lancé, soulignant aussi « tout le plaisir » qu’il avait « à être à ses côtés ». Et de plaisanter sur son avenir à Matignon après l’échéance des 22 et 29 mars: « À ceux qui doutaient que je puisse rester à Matignon », a-t-il dit, j’ai eu la « consécration absolue pour un premier ministre : quand on est autorisé à tenir meeting à Tulle, c’est qu’on va rester longtemps !« 

Municipales : 155 villes perdues d’après Valls qui se place pour Matignon

Municipales : 155 villes perdues d’après Vals qui se place pour Matignon

Valls qui lorgne sur Matignon n’a pas été tendre pour la gauche (et sans doute auusi vis-à-vis de Hollande et Ayrault). Il ne s’est pas contenté d’annoncer les résultats  mais a planté le décor de l’action du futur gouvernement : emploi, justice sociale, pouvoir d’achat. Une sorte désaveu des réformes de sociétés chères à Hollande et Taubira.  Evoquant une « défaite pour la gauche et le gouvernement », Manuel Valls a détaillé les pertes de son camp: 10 villes de plus de 100.000 habitants, 40 villes de 30 à 100.000 habitants et 105 villes de 9 à 30.000 habitants.  A l’inverse, le FN dirigera « quatorze ou quinze communes » de plus de 9.000 habitants à l’issue des élections municipales, a-t-il ajouté.  Le ministre n’a pas détaillé les villes gagnées par le parti d’extrême droite, qui a ravi Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dès le premier tour. Dimanche, il l’a emporté notamment à Béziers (Hérault), Fréjus (Var) et Villers-Cotterêts (Aisne).  A l’échelle nationale, la droite remporte 45,91% des suffrages, la gauche 40,57%, l’extrême droite 6,84% et les candidats sans étiquette 6,62%, selon les chiffres de la place Beauvau.  La participation est pour sa part tombée à 63,70% contre 65,22% en 2008, un chiffre « historiquement bas », a relevé le ministre.   »Il faut voir les choses en face, les électeurs français qui n’ont pas voté ont exprimé une défiance à l’égard de l’action publique », a-t-il commenté. Cette abstention est pour lui « une question posée à tous les républicains ».  Selon lui, les « électeurs ont exprimé une attente vive, du découragement mais aussi de la colère. »   »Ce soir, les Français ont dit leurs attentes de résultats en matière d’emploi et de pouvoir d’achat, a-t-il poursuivi. Ils ont énoncé une demande accrue de protection, de sécurité, de justice et de justice sociale. »

 

Changer de Premier ministre ou supprimer Matignon

Changer de Premier ministre ou supprimer Matignon

 

Dans le cadre des réformes structurelles nécessaires pour réduire la dépense publique, on s’interroge rarement sur les effectifs du gouvernement et de l’Elysée. Pourtant une réforme simple consisterait à supprimer purement et simplement Matignon ; En effet le vrai pouvoir est à l’Elysée et Matignon fait double emploi soit avec les ministres, sot avec les cabinets ministériels. Dans nombre de pays il n’existe pas de Premier ministre (ou de président politique comme en Allemagne ou en Italie). Aux Etats Unis par exemple pas de Premier ministre. Au total ce n’est pas moins de 5000 personnes qui sont au service des cabinets de Matignon, de l’Elysée et des ministres. Près de 900 pour l’Elysée, 523 pour Matignon. Le chiffre exact est difficile à obtenir car nombre de personnels sont détachés soit de l’administration, soit de grandes entreprises et non remboursés à l’employeur ; ces doublons permettent par ailleurs de nourrir les contradictions voire les conflits comme c’et le cas actuellement d’une part entre Matignon et l’Elysée, d’autre part entre Matignon et les cabinets des ministres ( voire entre les trois structures). Avec la réduction du mandat à 5 ans, le Président de la république est le véritable chef du gouvernement ; il ne dispose plus de la durée et gère la politique quotidienne ; On peut le constater à chaque événement médiatisé, Hollande (comme Sarkozy avant) intervient au lieu et place des ministres ou de Matignon. Le paroxysme du double emploi a été constaté de manière caricaturale avec l’affaire Leonarda où le président a cru devoir dialoguer en direct avec l’intéressée. Supprimer Matignon participerait de la simplification du mille feuilles politique, cela permettrait une économie substantielle mais surtout en réduisant le personnel du gouvernement on limiterait d’autant les initiatives bureaucratiques qui se traduisent le plus souvent soit par des fiscalités supplémentaire, soit par des complications administratives qui plombent l’initiative et la compétitivité. Un  seul exemple de ces doublons : l’annonce par Ayrault de la remise à plat de la fiscalité dont Bercy n’a pas été mis au courant et qui s’y oppose fortement ; Hollande de son coté a déclaré que cette éventuelle remise à plat prendrait du temps au moins 5 ans voire Deux mandats  et que par ailleurs les grandes décisions fiscales déjà prises seraient sanctuarisée. Autant dire que le champ se restreint sérieusement.

 

Les effectifs :

- Services du Premier ministre. Total : 523 ; Membres de cabinet : 73 ; Fonctions support : 450
- Redressement productif. Total : 98 ; Membres de cabinet : 25 ; Fonctions support : 73
- Economie et Finances. Total : 157 ; Membres de cabinet : 45 ; Fonctions support : 112
- Education Nationale. Total : 88 ; Membres de cabinet : 25 ; Fonctions support : 63
- Défense. Total : 253 ; Membres de cabinet : 25 ; Fonctions support : 228
- Travail et Emploi : Total : 97 ; Membres de cabinet : 21 ; Fonctions support : 76
- Artisanat, Commerce et Tourisme : Total : 39 ; Membres de cabinet : 10 ; Fonctions support : 29

Au total, en tenant compte des 39 cabinets ministériels, 2.903 personnes y sont employées dont 525 en cabinet et 2.378 en fonctions support.

Rémunérations

S’agissant des rémunérations versées, en additionnant les rémunérations des fonctionnaires détachés dans les cabinets avec les personnels recrutés sur contrat et ceux mis à disposition, la masse salariale annuelle brute s’élève à :

- 18, 689 millions d’euros : Services du Premier ministre
- 659.538 euros : Education nationale
- 1,412 million d’euros : Economie et Finances
- 1,322 million d’euros : Redressement productif
- 1,069 million d’euros : Travail et Emploi

Ces données brutes ne prennent pas forcément en compte les rémunérations annuelles brutes de tous les personnels des cabinets puisque les rémunérations des agents détachés ne sont pas toutes remboursées.

Matignon veut censurer les ministres !

Matignon veut censurer les ministres !

 

La confiance règne puisque Matignon veut contrôler les interviews des ministres ; une décsion évidemment illusoire puisque les ministres passent leur temps à s’exprimer publiquement. Sans parler aussi et surtout des postures de certains ministres qui se positionnent soit comme futur Premier ministre, soit même, comme Valls ou Montebourg, comme futur candidat aux élections présidentielles. Le chef du département communication de Matignon, Jérôme Batout, a donc fixé de nouvelles règles. Elles sont détaillées dans un courrier adressé aux équipes ministérielles. Toute demande d’interview de ministre devra désormais recevoir le feu vert de Matignon, pour assurer une meilleure «coordination d’ensemble». «Le schéma est le suivant, précise le communicant: lorsque votre ministre reçoit une invitation pour un passage média (radio, télé, presse écrite papier ou internet), vous nous informez au préalable, avant de donner un accord au média».  Les équipes des ministres devront envoyer un courrier électronique à Jérôme Batout, avec le hashtag #grille en objet, pour que son service puisse «évaluer la pertinence du projet de média au regard de l’ensemble des passages médias déjà programmés, et de l’actualité».  Jérôme Batout se dit prêt à «répondre en toutes circonstances», même quand le temps presse, dans le cas «d’une invitation à une matinale pour le lendemain», par exemple. Le conseiller communication de Matignon veut rassurer les ministres: «En fonction de cette appréciation», le passage dans un média «sera validé, c’est ce qui arrivera dans la plupart des cas», assure-t-il. Pour les interviews de presse écrite ou les tribunes, «il n’y a pas de relecture systématique par Matignon, même si, comme je vous l’avais dit fin juin, il vous appartient d’apprécier si une relecture est souhaitable». «Le cabinet du premier ministre sera toujours à votre disposition pour cela».

 

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

 Je suis candidat à Matignon », a déclaré Jean-Luc Mélenchon qui estime que dans la majorité actuelle « pas un député PS n’avait été élu sans les voix du Front de gauche, et pas un des députés du Front de gauche ne l’avait été sans le PS ». « Cette majorité a été élue sur un programme et François Hollande a déplacé le curseur vers la droite, vers les solfériniens », a-t-il poursuivi.   »Je veux qu’on change le centre de gravité, qu’on applique une autre politique », a-t-il ajouté. Comme on lui demandait ce qu’il ferait s’il était nommé à Matignon, il a répondu: « Je sais quoi faire ».  D’abord « rassurer les nôtres: on passe à toute vitesse la loi contre les licenciements boursiers, répression de tous ceux qui ont truandé, moratoire sur la dette et après on commence à donner de la respiration au pays, des sous, de la thune…On titularise tous ceux qui sont en précarité dans la fonction publique (…) et après on convoque la constituante ».  Concernant la décision du gouvernement de s’opposer à la proposition de loi sur l’amnistie sociale, il s’est dit « consterné et, comme beaucoup, blessé » et a accusé le président François Hollande de « duplicité ». « Quelle duplicité parce qu’il m’a promis les yeux dans les yeux qu’il ferait l’amnistie », a-t-il dit précisant que cette promesse avait été faite « la première fois (qu’il) l’a rencontré après son élection ». « J’en donne ma parole d’honneur », a-t-il dit.  Face à l’économiste Jacques Attali, il a développé sa théorie, selon laquelle la France devrait refuser de rembourser sa dette, « la bombe nucléaire ». « J’ai besoin que l’on sache que je suis absolument déterminé (…) ce qui compte, c’est le rapport de force que l’on fait », a-t-il dit.   »Arrêtons de rembourser une dette que nous ne pourrons jamais rembourser », a-t-il poursuivi plaidant pour le recours à l’inflation.   »Si vous faites cela, vous condamnez la France à sortir de l’euro », lui a répliqué M. Attali, estimant que la politique prônée par M. Mélenchon n’était « pas possible à appliquer à l’échelle française » sinon ce serait « la Corée du Nord », mais elle le serait « à l’échelle européenne, pourquoi pas ».  Habitué au « parler dru et cru », Jean-Luc Mélenchon a également enchaîné les phrases qui claquent s’attirant les rires du public mais aussi des journalistes. Sur une question au sujet de sa présence au milieu d’acteurs et chefs d’entreprises, à la remise de prix du magazine GQ qui l’a élu comme homme de l’année, l’ancien candidat à l’Elysée a répondu: « Quand je prends du plaisir, je ne me coince pas, je me laisse aller ».   »Vous voudriez que je chemine la barbe hirsute dans des souterrains avec mon balai et restant avec mes amis à comploter, ils sont marrants comme tout, ces gens, ils invitent un type qui va leur faire le poches! », a-t-il ajouté tout sourire avant d’expliquer: « Le sujet pour moi est que je dois casser une image qui est donnée de moi. Là dedans il y a des gros capitalistes et il y a aussi des poissons qui m’intéressent , des grands décideurs, des types de très haut niveau qui sont dans des grandes administrations, des grandes entreprises et ça m’intéresse de les connaître, de savoir ce qu’ils savent. »   »Ne vous détendez jamais, Je peux faire une blague et à la fin je vous annonce que dans les entreprises il n’y aura pas de différence de salaire supérieur de 1 à 20″, a prévenu Jean-Luc Mélenchon en fin d’émission.

 

Taxe à 75% : le foot concerné, affirme Matignon

Taxe à 75% : le foot concerné, affirme Matignon

Dans Le Parisien mardi, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, affirme que cette taxe, mesure emblématique du programme de François Hollande, ne concernerait pas les clubs de football.   »Le Premier ministre, à qui j’ai posé la question, a été clair: seules les grandes entreprises seront taxées. Or les clubs professionnels sont considérés comme des PME, donc ils ne seront pas touchés par la taxe à 75% », ajoutait M. Le Graët.   »Le Premier ministre a rencontré M. Le Graët en décembre, avant que le Conseil constitutionnel n’invalide le premier dispositif », a précisé de son côté Matignon à l’AFP. « Ils n’ont eu aucun contact depuis », assurent les services de M. Ayrault.  Selon Matignon, « le nouveau dispositif concernera toutes les entreprises qui versent des salaires au-dessus d’un million d’euros », dont les clubs de football.  Cette taxe à 75% sur les salaires supérieurs à 1 million d’euros par an devait initialement être payée directement par les salariés concernés.  Fleur Pellerin, la ministre chargée de l’Innovation, des PME et de l’Economie numérique a de son côté souligné que la taxe à 75% concernait tous les salariés, mardi matin sur France Inter.   »L’assurance qui a été donnée c’est que seuls les salariés seront concernés, donc tous ceux qui ne sont pas salariés ne seront pas concernés. Les autres, ceux qui sont salariés, seront concernés », a-t-elle précisé.  Interrogée sur les déclarations de Noël Le Graët, la ministre a estimé que les clubs de foot étaient « un peu au-dessus du chiffre d’affaires qui correspond à la définition des PME ».   »Les artistes non salariés ou les sportifs non salariés ne sont pas concernés », a-t-elle précisé.

 

Matignon, nouveau concept : la compétitivité « hors coûts ».

Matignon, nouveau concept : la compétitivité « hors coûts ».

Faute de compétence en matière économique, la gauche innove en matière de sémantique ; On substitue l’approche littéraire à l’analyse quantitative. Pourquoi pas, on pourrait faire la même chose avec le budget ou les comptes de la nation : aubin chiffre, tout en littéraire. En finir au plus vite avec la mauvaise séquence du choc fiscal du projet de loi de finances 2013. Alors que le budget commence à être examiné cette semaine par les parlementaires, Jean-Marc Ayrault vise déjà l’étape suivante. Le premier ministre profitera d’un déplacement, aujourd’hui en fin de matinée à l’Institut de recherche technologique Jules-Verne, près de Nantes, pour lancer une longue séquence «compétitivité». Séquence devant conduire le gouvernement, dans les prochains mois, à dessiner un «agenda de réformes» permettant de stopper l’hémorragie dans l’industrie. Aujourd’hui, le premier ministre commencera à dresser les grandes lignes de son plan, en attendant, mercredi, l’examen en Conseil des ministres du projet de loi créant la Banque publique d’investissement (BPI), avec comme point culminant, le 5 novembre prochain, la remise officielle du rapport Gallois sur la compétitivité française. Matignon, qui se sait très attendu sur cette séquence, joue une partie serrée. Après plusieurs semaines de rumeurs laissant envisager un choc de près de 40 milliards d’allégements de charges financés par une hausse de la CSG et d’une partie de la TVA, l’exécutif s’efforce de désamorcer les attentes. «Nous venons de créer un important choc fiscal absolument nécessaire pour tenir les objectifs de réduction de déficits publics, mais nous devons tenir compte du contexte économique dégradé qui ne plaide pas pour un nouveau choc», résume-t-on à Matignon. Dans l’entourage du premier ministre, plutôt que de parler de «choc de compétitivité», comme le réclame le patronat, on préfère désormais employer le terme de «trajectoire de compétitivité». Ce qui signifie mettre davantage l’accent sur la compétitivité «hors coût». «Nous ne souffrons pas d’un coût du travail plus élevé que l’Allemagne, mais, à coûts identiques, les Allemands créent des produits plus haut de gamme que les nôtres», explique-t-on à Matignon. Bref, plutôt qu’une baisse massive des charges de 40 milliards d’euros, l’exécutif veut privilégier d’autres «leviers de compétitivité», tels une meilleure intégration entre la recherche et les entreprises, une simplification des normes, un financement plus efficace des PME et des exportations ou encore une accélération de la modernisation de l’État. «Il y aura aussi un transfert de charges à l’avantage des entreprises, assure-t-on dans l’entourage du premier ministre, mais rien n’est encore arbitré, ni en termes de montant ni en matière de répartition.»

 

 

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