Archive pour le Tag 'matériel'

Politique de Défense: La Pologne achète des équipements américains avec l’argent de l’Europe

Matériel militaire: La Pologne achète des équipements américains avec l’argent de l’Europe

Depuis 2004, la Pologne a reçu près de 246 milliards d’euros du budget de l’Union européenne. Durant cette période, les cotisations versées au budget de l’UE se sont élevées à plus de 83,8 milliards d’euros. Ce qui n’empêche nullement la Pologne de privilégier l’achat d’équipements militaires américaines des industries européennes évidemment.

 

En effet, Varsovie poursuit, à coup de milliards de dollars, ses acquisitions d’équipements militaires, principalement auprès des Etats-Unis et de la Corée du Sud. Ce lundi, Varsovie a signé un accord d’une valeur de 1,13 milliard d’euros sur la production de 48 lanceurs de missiles antiaériens américains Patriot.

 

Troisième accord militaire en moins d’une semaine pour la Pologne. Varsovie a annoncé ce mardi par la voix de son ministre de la Défense avoir signé un accord définitif avec Boeing pour l’achat de 96 hélicoptères de combat Apache.

« Il s’agit de l’achat historique (…) de 96 hélicoptères d’attaque et de combat ultramodernes, les AH-64E Apache », a déclaré Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, ajoutant que la valeur de la transaction s’élevait « à 10 milliards de dollars », soit 9,14 milliards d’euros.

L’accord « change le visage des opérations de l’armée polonaise et complète » les achats précédents, a déclaré Wladyslaw Kosiniak-Kamysz. Fortement armé, AH-64E Apache est notamment destiné à combattre les chars ennemis.

Priorité au ferroviaire mais difficulté des fabricants de matériel

Priorité au ferroviaire mais difficulté des fabricants de matériel

C’est le paradoxe presque habituel, les différents pouvoirs publics ne cessent d’annoncer la priorité au ferroviaire en tout cas une plus grande part de marché à la fois pour des questions d’indépendance énergétique mais aussi pour le problème fondamental du climat. Le problème c’est que parallèlement les fabricants de matériel souffrent régulièrement.
Ainsi le principal constructeur Alstom est en prise à des problèmes graves de trésoreries qui vont le conduire à se séparer d’une partie du personnel, à vendre des actifs et à tenter une augmentation du capital. Ce n’est pas la première crise d’Alstom dont on a coupé la branche énergie très rentable pour la vendre aux Américains de GE avant de la faire reprendre par EDF. Même problème pour Valdone, fabricant de matériel repris par un chinois !

Un autre fabricant de matériel, Valdone, est pour la deuxième fois depuis 2014 en redressement judiciaire; c’est le tout dernier fabricant français de roues, axes et essieux de trains. Cela, un peu moins de six mois après la décision de son propriétaire, le chinois MA Steel (14 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 40 000 salariés) de vendre son activité basée dans les Hauts-de-France, dix ans après en avoir pris le contrôle.

La mise en redressement judiciaire (RJ) permet cependant la poursuite de l’activité, la trésorerie de Valdunes assurant son fonctionnement jusqu’à fin mars 2024. Cela, grâce à des commandes passées par anticipation par la RATP, la SNCF et Alstom. Le tribunal va nommer un administrateur judiciaire et ouvrir un appel d’offres, afin de sélectionner celle qui « est la plus crédible en termes d’investissements, de relance de l’activité et de la préservation de l’emploi », précise Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie en charge du dossier.

Le secteur du matériel de transport comme d’ailleurs l’ensemble de la politique ferroviaire souffre depuis des années des années d’un sous investissement chronique qui a terme évidemment affaiblit la compétitivité voire la menace totalement. Et il y a un gap important entre les déclarations trop ferroviaires et les orientations.

France: le manque dramatique de matériel de protection du personnel soignant

France: le manque dramatique de  matériel de protection du personnel soignant

Depuis le début de la crise le personnel soignant en général et les médecins de ville ne cessent de réclamer du matériel de protection en particulier des masques. À chaque fois qu’est évoqué ce manque dramatique, les autorités répondent qu’elles ont passé des commandes. Malheureusement on ne voit rien arriver ou  presque sur le terrain ou alors  au compte-gouttes. Il faudrait que ces commandes ne soient pas  de toute façon dimensionnées par rapport aux besoins , pas seulement du personnel médical mais aussi de tous ceux qui sont en contact fréquent avec le public comme par exemple les caissières de grands magasins ou encore les transporteurs livreurs, les forces de l’ordre.

Le Syndicat des médecins libéraux (SML) a demandé lundi au gouvernement français de fournir au personnel soignant tout le matériel nécessaire pour se protéger du coronavirus, qui a, selon lui, coûté la vie à trois praticiens.“Trois médecins investis dans la lutte contre la pandémie du coronavirus COVID-19, dont deux médecins libéraux, un généraliste et un spécialiste, sont décédés”, dit-il dans un communiqué. “Si ces médecins disparus font l’honneur du métier, tous les soignants se projettent en eux et s’interrogent.

Leurs interrogations sont plus que légitimes alors que  le nombre de professionnels de santé contaminés et malades, en ville, comme à l’hôpital et dans le secteur médico-social, ne cesse de progresser parce qu’ils n’ont pas reçu en temps utile les équipements indispensables à leur protection”, poursuit-il.

 

“Certes, le gouvernement s’est enfin décidé à abattre des cartes et à faire la lumière sur l’état de ses stocks de masques et la prévision de production, mais cela vient hélas un peu tard. A présent, le SML réclame que tout ce qui est possible soit mis en œuvre sans tarder afin que les médecins libéraux, et tous les soignants, bénéficient de mesures sérieuses de protection afin d’éviter de nouvelles morts”, ajoute le syndicat.

Tous les acteurs qui interviennent au domicile des patients doivent, selon lui, être équipés d’un matériel complet de protection incluant masque, lunettes, gants, blouses et charlottes jetables, ainsi que du gel hydroalcoolique, “afin non seulement de protéger les soignants, mais aussi de protéger les patients”.

Le matériel de l’armée à vendre !

Le matériel de l’armée à vendre !

 

 

Une vraie politique de gribouille, pour trouver l’argent qui manque à l’armée on vendrait le matériel de l’armée pour lui relouer ensuite. Un opération qui apporteraient du cash immédiatement mais coûterait beaucoup plus cher à plus long terme ( sinon on ne voit pas des sociétés rachèterait ce matériel). Pourquoi  pas aussi faire racheter les Rafale par la Chine, la Russie ou mieux des fonds islamistes ? On pourrait aussi vendre le personnel de l’armée à de entreprises d’intérim et le louer en tant que de besoin. Où trouver 2,2 milliards d’euros ? Le ministère de la Défense cherche des sous. Et pour trouver de nouveaux moyens, Jean-Yves Le Drian propose un dispositif inscrit dans la loi Macron et adopté en première lecture : la création de sociétés de projet. Ces sociétés publiques, créées à cet effet, achèteraient en fait à l’armée du matériel militaire pour ensuite le lui louer. En 2015, cela concernerait trois frégates FREMM et quatre avions de transport A400M. Et cela reviendrait moins cher à l’Etat de louer ponctuellement ce matériel que d’en être le propriétaire. Ce montage financier a été conçu pour compenser le très probable report de la vente de fréquences militaires hertziennes qui devait rapporter 2,2 milliards d’euros en 2015. « Il faut lever une ambiguïté pour ceux qui pensent que c’est de l’acrobatie financière, voire de la cavalerie, comme je l’ai entendu« , notait Jean-Yves Le Drian début avril. Le projet repose sur des pratiques qui font « partie de la vie quotidienne de l’action de l’Etat« , avait-il précisé. François Hollande doit se pencher mercredi, lors du Conseil de Défense, sur ce projet. Un projet hautement sensible puisque le flou qui l’entoure inquiète les parlementaires de tous bord. « On a peu d’information sur ces sociétés de projet : qui en sera l’actionnaire, est-ce qu’il y aura de l’actionnariat privé, à quelle hauteur ? » interroge notamment Valérie Rabaud, rapporteure socialiste du budget. Le ministre des Finances Michel Sapin montre aussi des réserves face à un projet très coûteux, car les dépenses de ces sociétés seront comptées dans la dette de la France. Seulement, les armées ont besoin de cet argent, soutient Jacques Gauthier, vice-président UMP de la commission Défense au Sénat : « Nous avons des équipements en fin de vie, des matériels usés, j’aurais préféré des crédits budgétaires, des projets d’investissement d’avenir, mais si le seul moyen d’avoir les 2 milliards ce sont les sociétés de projet, je voterai pour« . Encore faut-il qu’elles obtiennent le feu vert de François Hollande mercredi. Elles pourraient ensuite être effectives dès l’été, une fois la loi Macron promulguée.




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