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Catalogne : après 1-0, match nul, 1 partout

Catalogne : après 1-0, match nul, 1 partout

De toute évidence les catalans opposés à l’indépendance ont largement rééquilibré la balance politique en manifestant à Barcelone ce dimanche. D’un point de vue sportif on pourrait considérer que les indépendantistes menaient  un–zéro à la mi-temps mais que le match a abouti un match nul à la fin de la partie. Du coup,  les indépendantistes auront bien du mal à donner la moindre crédibilité à leur volonté de quitter l’Espagne. Certes les indépendantistes et leurs alliés sont majoritaires dans le gouvernement catalan mais il n’y a sans doute pas plus de 40 % de catalan favorable à l’indépendance. De ce point de vue,  le référendum organisé par les indépendantistes n’est aucunement représentatif de l’opinion. En outre maintenant que certaines banques et entreprises envisagent de transférer leur siège social actuellement à Barcelone, les indépendantistes se trouvent engagés dans une voie sans issue. Madrid de son côté ne fait pas preuve d’une grande intelligence en refusant de dialoguer avec les autorités élues de Catalogne. De ce point de vue, le premier ministre et le roi ont délibérément choisi une posture radicale qui ne favorise pas le dialogue. L’enjeu réel en effet et moi l’indépendance que l’ouverture d’un plus grand champ d’autonomie comme celui qui existe au Pays basque. Des centaines de milliers de partisans de l‘unité de l‘Espagne sont donc descendus dans les rues de Barcelone dimanche, une semaine après le référendum controversé sur l‘indépendance de la Catalogne et ont ainsi rééquilibré le rapport de force. Les manifestants, qui étaient au nombre de 350.000 selon la police, étaient venus de toute l‘Espagne. Ils se sont rassemblés dans le centre de la capitale catalane, agitant des drapeaux espagnols et catalans où l‘on pouvait lire : “La Catalogne c‘est l‘Espagne” et “Ensemble, nous sommes plus forts”. Samedi déjà, des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dans une cinquantaine de villes d‘Espagne pour défendre l‘unité du pays ou réclamer l‘ouverture d‘un dialogue pour désamorcer la crise. Le président de l‘exécutif autonome catalan, Carles Puigdemont, doit prendre la parole mardi devant le Parlement régional. Il pourrait proclamer unilatéralement l‘indépendance de la Catalogne en s‘appuyant sur les résultats du référendum du 1er octobre où le “oui” l‘a largement emporté malgré un faible taux de participation.

Débat présidentiel : un match de boxe, Le Pen KO debout

Débat présidentiel : un match de boxe, Le Pen KO debout

 

D’entrée, Marine Le Pen a transformé le débat télévisé en match de boxe, une erreur stratégique. Il ne fallait sans doute pas s’attendre à autre chose compte tenu de la faiblesse intellectuelle de l’intéressée et de l’incohérence de ses positions. Marine Le Pen a donné le plus de coups lors de cette confrontation mais  Macron a su esquiver et chaque fois répliquer de sorte que vers la fin du combat Marine Le Pen paraissait KO debout.  Macron a eu du mal à entrer dans un match d’une violence verbale inédite et progressivement à réussi à dominer son adversaire sur le plan technique. Le Pen a montré une boxe assez fruste consistant essentiellement à donner le maximum de coups mais dans le vent de l’invective et de la calomnie. Du coup, comme les boxeurs sérieusement touchés Le Pen a voulu donner le change avec des ricanements malvenus qui témoignaient de son désarroi face à un adversaire qui n’était pas manchot pour cogner mais en ajustant. Pas à la hauteur cette confrontation finale de l’élection présidentielle. En cause,  la personnalité de Marine Le Pen non seulement mal préparée et qui se perdait dans des fiches approximatives.  Ses propos de marchands de poisson peuvent séduire sur les marchés ou dans des meetings de convaincus par avance à juste titre mais pas une majorité d’électeurs. Marine Le Pen  a été corrigée  presque en permanence à propos des inepties versées concernant à peu près tous les sujets et en particulier sur l’économie. Si les journalistes qui animaient le débat avaient réellement joué leur rôle de Marine Le Pen, ils auraient déclaré le KO technique après l’échange en matière économique. La nullité de Marine Le Pen a été atteinte dans ce domaine quand elle s’est complètement empêtrée sur le retour du franc, la sortie de l’euro affirmant même que l’écu avait utilisé par les entreprises. Sans doute s’agissait-il de l’écu médiéval créé à partir de 1263  mais pas de l’écu de 1979 qui était seulement un panier de monnaie et non une monnaie fiduciaire.

 

 

2017 match Valls-Macron : net avantage dès ce week-end à Macron

2017 match Valls-Macron : net avantage dès ce week-end à Macron

 

 

Le grand meeting aujourd’hui de Macron à Paris devrait confirmer un net avantage de Macron sur Valls dans la course à la présidentielle. Le meeting de Macron devrait réunir au moins le double de participation par rapport à la de « Belle alliance » socialiste.  Emmanuel Macron doit développer notamment son programme économique. On note une différence de taille dans la démarche sur ce terrain. Valls, lui,  propose une forme d’assistanat. Pour les jeunes salariés privés d’emploi, il proposer de fusionner les minima sociaux dans un « revenu décent » attribué sous condition de ressources à partir de 18 ans. Macron, lui veut relancer la croissance en augmentant le  pouvoir d’achat salarié et diminuer ainsi le chômage. Pour cela il veut supprimer  des cotisations salariées concernant chômage et sécu pour alléger les charges de travail et augmenter les salaires. Les anciens financements seraient alors assurés par la CSG à l’assiette beaucoup plus large qui concerne tous  les revenus.  « J’enlève un peu plus de 3,1 points de cotisations (…) et de l’autre côté j’augmente la CSG de 1,7 point en préservant les retraites les plus modestes, 40% des retraités ne seront pas touchés (…) et je préserve les chômeurs de cet effort », a-t-il précisé sur Public Sénat. Emmanuel Macron dit vouloir généraliser « ce qui a été commencé dans la loi travail » en permettant de négocier des accords d’entreprise et de branche dans « tous les domaines » et pas seulement en matière de temps de travail. A propos de la norme de 35 heures de travail hebdomadaires, il dit vouloir garder une « référence légale ». « Mais je laisse la possibilité à des accords de branche ou d’entreprise d’y déroger », ajoute-t-il. Manuel Valls a pour sa part déclaré croire « plus que jamais » à la négociation dans l’entreprise et juré qu’il ne mettrait pas en cause la durée légale du travail, tabou de la gauche. Pour résumer macro, privilégie l’amélioration de la compétitivité et des salaires en hausse  tandis que macro envisage de créer un revenu de substitution dans le cadre d’une réforme des minima sociaux. Sur le plan politique,  Manuel Valls inscrit sa démarche dans le cadre  de la primaire socialiste. Démarche que refuse Macron qui considère aujourd’hui que le nombre  d’adhérents de son mouvement  en marche est supérieur adhérents socialiste (plus de 100 000 contre 60 000). L’avantage de Macron est assez net sur Valls aussi bien en termes de popularité que de perspectives de score en 2017. Les sondages actuels font apparaître un score de l’ordre de 10% pour Valls et de 15% pour Macron pour 2017 mais en tout état de cause aujourd’hui aucun des deux n’est en situation de se qualifier pour le deuxième tour des présidentielles.  Valls a lancé un appel à Emmanuel Macron pour qu’il se soumette à ce processus de sélection du candidat de la gauche de gouvernement. En vain. Cette primaire « n’a pas le bon périmètre, elle n’a pas le bon calendrier, elle n’a pas les bonnes modalités », a répété vendredi matin sur Public Sénat l’ex-ministre de l’Economie, qui a renvoyé les dirigeants socialistes à leurs responsabilités. « Qu’ils ne me mettent pas sur le dos leurs divisions, voire leurs échecs », a-t-il déclaré. Certes le mât le match n’est pas terminé entre les deux candidats mais pour l’instant macro domine. En cause le fait notamment Valls est contraint de gauchiser  son discours pour obtenir une majorité lors  des primaires du parti socialiste tandis que Macron peut occuper le terrain du  centre- gauche et du centre droit déserté respectivement par Fillon et Valls.

Foot PSG Ludogorets : un match nul, vraiment nul, indigne

Foot PSG Ludogorets : un match nul, vraiment nul, indigne

 

 

Après la déroute à Montpellier où le PSG a perdu 3 à 0,  l’équipe parisienne a dû se satisfaire d’un match nul face à une modeste équipe bulgare. Certes on objectera que le PSG a manqué de chance avec innombrables occasions de buts ratés mais il y a de nombreux motifs d’inquiétudes quant à l’avenir de cette équipe. Comme d’habitude le PSG s’est assuré la maîtrise du jeu mais s’est montré incapable de concrétiser pour prendre l’avantage. En cause la malchance mais aussi la maladresse chronique des attaquants l’engagement des parisiens n’était pas au rendez-vous et le match pas vraiment à la hauteur d’une compétition internationale. Une sorte de mauvais match de ligue 1. À noter aussi la très grande fébrilité de la défense aussi de nombreuses défaillances individuelles avec un Thiago Motta le plus souvent absent à la condition physique indigente. Meunier  jouant le plus souvent à contre-courant, Di Maria complètement hors de forme. Bref tout est à revoir dans cette équipe : l’engagement, l’adresse et le repli défensif.  Avec une telle prestation l’avenir du PG est très hypothéqué en ligue des champions mais il n’est guère assuré aussi en ligue 1.

Débat Trump –Clinton : match nul, vraiment nul

Débat Trump –Clinton : match nul, vraiment nul

 

Un débat qui se conclut par un match nul vraiment nul puisque consacré pour l’essentiel à des attaques personnelles. Une vraie caricature de confrontation à la télévision pourtant dans l’une des plus grandes démocraties du monde. C’est tout juste s’il a été possible d’aborder d’autres sujets comme la Syrie,l’immigration, la santé ou l’environnement. De quoi vraiment s’interroger sur le support médiatique que constitue la télévision car inévitablement le spectacle tourne au cirque et les sujets de fond sont traités de manière caricaturale et superficielle. Un débat qui dans la forme pourrait bien inspirer la primaire de la droite en France. Droite où on voit ce multiplier aussi les attaques personnellss. Le format de ces émission sert peu la cause démocratique. . Le récent débat avec Juppé sur France 2 a démontré à cet égard les limites de l’exercice. La faute aussi aux animateurs et aux intervenants qui visiblement n’étaient pas à la hauteur ce jour-là. Pendant plus de 90 minutes, Hillary Clinton et Donald Trump se sont donc écharpés à l’université Washington de Saint-Louis, dans le Missouri, lors du deuxième débat télévisé. Et c’est le républicain qui lancé les hostilités pour tenter de sauver sa campagne, en attaquant Bill Clinton sur ses frasques sexuelles. Chose rare dans l’histoire politique américaine, Donald Trump a même promis d’envoyer sa rivale en prison s’il était élu à la Maison-Blanche. Dans la tourmente après la divulgation par le Washington Post d’une vidéo dans laquelle on le voir tenir des propos obscènes à l’endroit des femmes, le magnat de l’immobilier a opté pour un affrontement personnel. « Je n’en suis pas fier, je me suis excusé auprès de ma famille et des Américains », a-t-il lancé en évoquant la vidéo. Mais il a aussitôt rebondi sur les frasques supposées de Bill Clinton, « bien pires« , selon lui. Le républicain affirme en effet que l’ancien président avait « abusé des femmes ». Durant ce débat d’une extrême violence, toutes les polémiques ont été évoquées. Affaire des e-mails d’Hillary Clinton, drame de Benghazi ou gaffe de la démocrate sur les électeurs « pitoyables » de Trump.  »Si je gagne, je vais donner l’ordre à mon ministre de la Justice de nommer un procureur spécial pour faire la lumière sur votre situation, parce qu’il n’y a jamais eu autant de mensonges, autant de choses cachées« , a-t-il lancé.  Hillary Clinton ne s’est pas non plus privée d’user de critiques personnelles. La démocrate est bien évidemment revenue sur la vidéo dans laquelle son rival tient des propos machistes, mais également sur son mépris envers les minorités. Pour preuve, son altercation avec les parents du soldat Khan, un musulman tué en Irak. On a tout juste effleuré quelques questions essentielles comme la Syrie, la santé ou encore l’environnement et encore avec une brutalité très théâtrale.

Débat télévisé CLINTON-TRUMP : match insipide avec avantage à Hillary

Débat télévisé CLINTON-TRUMP : match insipide avec avantage à Hillary

 

 

Il ne fallait évidemment pas s’attendre à un débat de haute tenue dans ce match entre les deux candidats à la magistrature suprême. Un débat encore plus nul que ce qu’on peut connaître en France. Pour résumer Trump promet des emplois, Hillary aussi. Trump veut baisser les impôts, pas pour lui puisqu’il se débrouille pour ne pas en payer. Trump se mélange les pieds sur la politique étrangère et ne se souvient plus qu’il était en faveur de l’intervention militaire en Irak. Suivent surtout des attaques personnelles réciproques. Bref du cirque où d’après les premiers sondages Hillary aurait fait le meilleur numéro. Le compte rendu que fait le Parisien de ce match rend bien compte de l’indigence du débat :

 

« 3h05. Hillary Clinton, « Il faut de nouveaux emplois, des emplois de qualité. Il faut une économie plus équitable, en augmentant le salaire minimum ». Hillary Clinton se tourne vers Trump. Dans un sourire, elle rappelle que l’enjeu du débat de ce soir est de savoir qui sera capable de présider à la destinée des Etats-Unis. Donald Trump lui répond.   »Nous devons empêcher nos emplois de partir à l’étranger. » Il promet des baisses d’impôts massives et la renégociation des accords de libre échange.  « C’est un plan pour les nantis ! C’est un plan à la Trump. Il a eu beaucoup de chance dans la vie, en empruntant 14 millions de dollars à son père. » Elle insiste sur les différences de parcours entre elle et son concurrent.  

 

3h10. Donald Trump souligne la responsabilité des démocrates dans les difficultés économiques du pays. 

 

3h18. Clinton égrène ses propositions pour créer des emplois, comme la pose de panneaux solaires. Trump enchaîne sur la politique énergétique et l’endettement du pays. « Nous devons faire mieux, nous devons être plus efficaces pour maintenir les emplois. Regardez le Michigan et l’Ohio ! Hillary, vous jouez à ce jeu depuis 30 ans ! »

 

3h21. Le ton monte. Donald Trump renvoie Hillary Clinton au bilan de son mari Bill, signataire de l’Accord de libre-échange nord-américain (Nafta). Il lui demande ce qu’elle pense de l’accord transpacifique signé par le président Obama, que l’ancienne sénatrice a désapprouvé. 

Trump répète sa promesse de baisses d’impôts, « la plus importante depuis Reagan ». « Vous allez les augmenter ! », lance-t-il. Clinton nuance : elle veut taxer davantage les plus riches. Elle assure que son plan peut créer 10 millions d’emplois.

 

 

3h29. Trump s’explique sur sa déclaration de revenus. « Je publierai ces documents quand elle aura transmis ses 33 000 mails effacés! » tente Trump. Clinton s’engouffre dans la brèche : « Je crois qu’il a quelque chose à cacher. Il n’est peut-être pas aussi riche et généreux qu’il le prétend ». 

 

3h37. Au tour de Clinton d’évoquer l’affaire des emails diplomatiques adressés via une messagerie privée lorsqu’elle était secrétaire d’Etat. « C’était une erreur », plaide la candidate. 

 

3h39. Donald Trump évoque le mauvais état des infrastructures américaines. Il évoque le gaspillage d’argent à l’étranger. Clinton revient sur le parcours du businessman Trump.  »Beaucoup de personnes ont été flouées par vous ! Vous avez refusé de les payer une fois les travaux terminés. » Défense de Trump : « Ce ne sont que des mots. J’ai utilisé le cadre légal. Elle ne vous dit pas qu’il y a des milliers de personnes qui m’adorent ». 

 

3h45. Lester Holt demande aux candidats de s’exprimer sur les tensions raciales et les bavures qui touchent les minorités. Clinton reproche à Trump de donner une image uniquement négative des communautés noire et hispanique. Elle est contre les contrôles au faciès et les fouilles au corps sans motif. Trump assure pourtant que cette politique est efficace. « Je suis allé partout, dans ces villes, contrairement à vous, vous restiez chez vous », lance le républicain. « Je me préparais pour être présidente des Etats-Unis », répond Clinton. Applaudissements dans la salle.  

 

4h00. Le modérateur demande à Trump pourquoi il a longtemps mis en doute la nationalité américaine du président Obama. « Il a montré son certificat de naissance, j’ai fait du bon travail ». Il essaie de contourner la question en revenant sur les relations inter raciales aux Etats-Unis. Clinton : « Donald a commencé sa carrière politique sur la base d’une affirmation raciste. Dans les années 1970, il a été poursuivi pour discrimination raciale car il refusait de louer ses appartements à des Afro-américains. Il a un lourd passif en la matière ». 

 

4h08. Clinton pointe les amitiés troubles de Trump avec le président russe Vladimir Poutine. La sécurité informatique est présentée comme un enjeu majeur. 

 

 

4h13. Clinton : « Il faut redoubler nos frappes contre Daech. Ils ont des armes et des combattants venus de l’étranger. C’est une priorité absolue. Il faut couper la tête du mouvement. Trump : « La manière de sortir d’Irak était une catastrophe. Si on avait laissé des troupes là-bas, on en serait pas là. Si nous avions pris le pétrole, l’Etat islamique n’aurait pas pu se former. Maintenant l’EI est aussi en Lybie ». Clinton :  »Messieurs les vérificateurs d’information, il y a du travail ! ». 

 

4h15. L’Otan ? « Il y a 28 pays dans l’Otan, beaucoup d’entre eux ne payent pas leur part. Ils devraient au moins nous payer ce qu’ils nous doivent. Ils ne sont pas concentrés sur le terrorisme. Ils viennent d’ouvrir un département antiterroriste. Nous payons 73% des frais ». 

« Daech a vu le jour dans ce vide créé par la secrétaire d’Etat et Barack Obama, ça n’aurait pas dû arriver ». Le modérateur lui demande pourquoi, en 2002, il était pour la guerre en Irak.   »Je n’étais pas en faveur de la guerre en Irak. C’est un mensonge des médias ! », s’emporte Trump.  

 

4h23. Donald Trump digresse et s’en prend au « tempérament » de Clinton. « OK ! », sourit la candidate d’un air moqueur, avant de reprendre la parole. Rires dans la salle.

 

4h26. Trump critique la normalisation des relations avec l’Iran : »La plus grande menace qui pèse sur nous est l’arme nucléaire, pas le réchauffement climatique ».  Il évoque la Corée du Nord, puis le Yémen. Il dénonce le versement de fonds (« 400 Mds de dollars ») à Téhéran. 

Clinton :  »Les paroles importent lorsque vous briguez la présidence. Je souhaite rassurer nos alliés. Nous avons des accords, il est crucial que la parole des Etats-Unis soit respectée ». Elle demande à Trump quelle est l’alternative pour battre Daech. « Il dit qu’il a un plan secret. En fait, il n’a pas de plan ».

 

4h34. Trump : « Je veux aider tous nos alliés. Mais nous perdons des milliards, nous ne pouvons pas être la police du monde. Tous les problèmes que nous avons, elle aurait pu les résoudre il y a dix ans ».

Les dernières minutes du débat sont très tendues. Trump s’en prend personnellement à Clinton : « Elle n’a pas l’endurance. Pour être président de ce pays, vous avez besoin d’une énergie phénoménale »

 

Clinton : « Quand il aura visité 112 pays pour négocier des accords de paix, un cessez-le-feu, libérer des dissidents et témoigner 11 heures devant un comité commercial, là il pourra nous parler d’endurance ! » Réponse de Trump  »Elle a de l’expérience d’accord. Mais une mauvaise expérience. »

 

Clinton lâche ses coups et pointe le sexisme de son adversaire.  « Il traite les femmes de truies, de chiennes, dit que la grossesse est un inconvénient, il contre la parité des salaires. » Trump :  »J’allais dire quelque chose de très méchant sur votre famille…. mais je me suis retenu ». 

 

 

Ou l’exemple d’un débat démocratique à l’époque Néandertalienne

 

 

 

Foot France Biélorussie : un match vraiment nul

Foot France Biélorussie : un match vraiment nul

 

 

L’équipe de France retombe dans ses travers avec un résultat nul face à une équipe de Biélorussie insignifiante ; un résultat nul comme le contenu. En fait un match qui ressemblait à une séance d’entraînement où la France maîtrisait  le ballon en permanence mais sans inquiéter le but adverse ou en se montant d’une maladresse extrême. Pour résumer pas de rythme, pas d’engagement ou alors aucune efficacité. Comme l’avant-centre Giroux qui est à l’équipe de France ce que Cavani est au PSG : un joueur généreux mais aux pieds carrés. Avec en plus un entraîneur Didier Deschamps qui s’inspire sans doute des méthodes de coaching de Laurent Blanc en roupillant sur le banc alors qu’il était évident au bout d’un quart d’heure maximum qu’on devait accélérer le rythme. Les Bleus n’ont donc pas réussi à faire la différence pour leur premier match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018, face à la Biélorussie (0-0), à Borisov. Après une première période passable, où les Bleus où une possession stérile, ils ont réussi à prendre le dessus sur la Biélorussie en seconde période. Alors que les Bleus ont eu plusieurs occasions de but, ils n’ont pas réussi à concrétiser entre maladresse, malchance et les superbes arrêts du gardien Harbarnow. L’équipe de France ne prend donc qu’un point ce soir, mais rien d’encore alarmant pour cette équipe qui a montré de belles choses mais qui a cruellement manqué d’efficacité devant le but. Prochain match face à la Bulgarie, en France, au mois d’octobre.

Les notes de Pierre menez de Canal

Mandanda (non noté) : C’est impossible de lui mettre une note puisqu’il n’a rigoureusement rien eu à faire. Il a été spectateur privilégié du match.

Sidibé (6) : Un peu prudent en début de match, il s’est enhardit. Très rassurant sur le plan défensif, il a essayé de porter le danger en ajustant quelques centres. Il a beaucoup d’avenir.

Varane (6) : Bien plus déterminé que contre l’Italie, il a été tranchant dans ses interventions. Avec son adresse technique, il aurait toutefois peut-être pu profiter davantage de la liberté qui était la sienne.

Koscielny (6) : Égal à lui-même. Intransigeant, il a remporté quasiment tous ses duels sans commettre la moindre faute.

Kurzawa (7) : Il n’a pas souffert défensivement – le contraire aurait été étonnant vu que les Biélorusses n’ont pas attaqué – et sa participation au jeu offensif a été intéressante. Il s’est notamment montré dangereux de la tête à deux reprises. Il a marqué beaucoup de points sur les deux matchs.

Kanté (7) : C’est la lessiveuse du milieu de terrain français. À lui tout seul, il a cassé les très rares tentatives de contres biélorusses. Avec le ballon, c’est vrai qu’il ne prend pas beaucoup de risques mais défensivement, c’était du haut niveau.

Pogba (6) : Je ne sais jamais trop quoi dire concernant Pogba. C’est vrai qu’il a fait de très jolies choses, notamment au niveau des dribbles. Seulement, derrière, ni ses frappes ni ses passes n’ont été très nettes. Je ne cesse de le répéter mais j’attends plus du Mancunien. Je note qu’il a quand même été plus présent dans l’intensité.

Sissoko (4) : Il a eu du mal et c’était à prévoir puisqu’il n’avait pas joué depuis l’Euro. Titularisé par Didier Deschamps, on n’a pas retrouvé le joueur qui avait tant de jus au mois de juin. À part une action avec un bon centre, il n’a pas réussi à faire parler sa puissance et n’a pas vraiment existé dans ce match.

Griezmann (6) : Très décevant voire même trop mou en première période – on ne l’a quasiment pas vu – il s’est bien repris après le repos. Sur une talonnade, il a d’abord offert une balle de but merveilleuse à Giroud avant de frapper un très joli coup-franc repoussé par le portier biélorusse. Il s’est également offert une occasion en coupant au premier poteau. Alors ce n’est pas encore le grand Griezmann de l’Euro mais sa deuxième période est rassurante. On le retrouvera assurément au fil de la saison.

Martial (5) : Un bon début de match avec des prises de balle tranchantes. Malheureusement, alors qu’il avait l’air en jambes, il s’est un peu éteint au fil des minutes et a donc été remplacé à l’heure de jeu par Dimitri Payet.

Giroud (4) : À son crédit, il y a une belle tête sur la barre. Mais à son débit, il a goinfré la superbe occasion offerte par Griezmann dans un excès de précipitation. Dans le jeu, il a eu beaucoup de mal sur le plan technique et physiquement, il n’est pas vraiment parvenu à s’imposer face à ses vis-à-vis.

Remplaçants : clairement loin de son meilleur niveau physique, Payet a essayé par ses centres et ses coups de pied arrêtés d’offrir de bons ballons à ses coéquipiers. Dembélé a fait une entrée nettement plus convaincante qu’en Italie avec quelques dribbles intéressants. On l’a senti moins intimidé, c’est prometteur. Quant à Gameiro, il n’a eu le droit qu’à dix petites minutes et c’était difficile pour lui puisqu’il n’y avait aucun espace.

 

Foot euro 2016 France Islande : enfin un match plein ou presque

Foot euro 2016 France Islande : enfin un match plein ou presque

 

 

 

Compte tenu de l’ambiance délétère qui règne en France au plan économique et social, compte tenu de la météo pourrie, cette victoire fait vraiment  du bien. Une victoire magnifique et qui ne souffre d’aucune contestation. La France a enfin  réalisé ce qui était nécessaire en alliant les qualités techniques à l’engagement dés la première minute. La première mi-temps a été somptueuse. Ce match a clairement la démontré la différence entre le niveau international des bleus et celui de la vaillante équipe de l’Islande aux supporters merveilleux de sportivité et d’enthousiasme. D’ores et déjà les islandais ont remporté la coupe d’Europe des supporters ex aequo peut-être avec les Irlandais. Au-delà de la différence de niveau technique il faut peut-être prendre aussi en compte la fatigue de l’équipe islandaise qui n’a pas changé de composition depuis le début de la compétition  et qui a semblé un peu émoussée d’autant que les Français se sont comportés comme des morts de faim dés le premier coup de sifflet. Ce match confirme cependant les forces et les faiblesses de l’équipe de France. L’attaque a été flamboyante avec notamment Griezmann, par contre la défense suscite toujours des inquiétudes. On peut comprendre que les Français se soient relâchés en seconde mi-temps compte tenu de l’écart de buts ;  pour autan t la défense a fait preuve de coupables insuffisances lors des deux buts marqués par les islandais. Une satisfaction à signaler : la réhabilitation du milieu Matuidi, Pogba et Sissoko. On espère évidemment le même engagement vis-à-vis de l’Allemagne en demi finale, ce sera un autre challenge car le niveau footballistique des Allemands n’a rien à voir avec celui des islandais. La victoire contre les allemands est cependant possible si la France continue d’articuler l’engagement physique avec son haut niveau technique et une forte solidarité entre les lignes. Il faudra aussi jouer tout le match et pas seulement une mi-temps.

Euro foot 2016 France Islande : un match plein et engagé ou l’humiliation ?

Euro foot 2016 France Islande : un match plein et engagé ou l’humiliation ?

 

On attend enfin un match plein et engagé de la part d’une équipe de France particulièrement crispante depuis le début de la compétition. Jusque-là le 11 français n’a joué que par intermittence, au mieux une mi-temps. D’évidence ce qui manque c’est le niveau d’engagement et la vitesse. Or les Islandais qui ne sont pas des stars du foot international se caractérisent  par un engagement total, une solidarité étonnante et une condition physique encore plus surprenante. On sait par avance comment vont jouer les Finlandais : à fond du début à la fin avec une défense intraitable. Or la France manifeste malheureusement certaines faiblesses, la plus importante concerne la défense hésitante, lente et empruntée,  en particulier avec Evra qui de toute évidence n’a plus sa place au niveau international même s’il peut justifier d’une carrière exceptionnelle. Le milieu est lui aussi assez énigmatique et parfois absent avec notamment Pogba et Matuidi qui paraissent fatigués. Devant seuls Griezmann et Payet paraissent au-dessus du lot mais aussi jouent par intermittence. Or pour gagner contre la Finlande il conviendra de jouer sur la technique très supérieure des Français à condition que cette technique soit servie par un engagement physique total et une solidarité entre toutes les lignes. En clair ne pas attendre les dernières minutes pour marquer voir même les prolongations  ou les tirs au but. Il faudra donc scorer  très rapidement et plusieurs fois pour se mettre à l’abri. Sinon c’est l’humiliation qui sera assurée. On attend aussi du sélectionneur un peu plus de dynamisme et de présence. Sa place est d’être dans le carré réservé aux entraîneurs et non assis sur le banc de touche.

Football : bientôt 5, 10 ou 25 arbitres par match !

Football : bientôt 5, 10 ou 25 arbitres par match !

Dans tous les sports les erreurs d’arbitrage sont possibles mais dans le football elles sont tellement récurrentes  qu’on les qualifie de « faits de jeux » affin de les banaliser. Il est vrai qu’il n’est pas facile d’arbitrer des matchs de football lorsqu’au moindre contact les joueurs se roulent par terre et font semblant de hurler de douleur jusqu’à obtention d’un coup franc ou d’un carton pour le supposer coupable. Bien sûr il y a des fautes indiscutables mais la plupart peuvent être discutées tellement les footballeurs ont amélioré leur capacité de comédien ;  il faut ajouter à cela que le rythme s’est nettement accéléré du fait de la technicité des joueurs et en raison des  nouveaux ballons. Face aux critiques récurrentes contre l’arbitrage les porteurs de sifflets officiels organisés en syndicat comme les pilotes de ligne ou les producteurs de porcs proposent donc des mesures concrètes notamment la professionnalisation du métier.  Difficile de croire à l’efficacité de ces orientations car le défaut majeur de ces arbitres c’est de n’avoir pratiquement jamais joué au football. La vraie professionnalisation consisterait «  comme au basket par exemple) à recaser  d’anciens joueurs notamment professionnels dans la fonction d’arbitre. Pas sûr qu’en systématisant la présence de cinq arbitres sur le terrain (pourquoi pas 10 ou 25) on améliorera sérieusement la situation.

les 5 principales mesures concrètes préconisées par le syndicat des arbitres (SAFE).

1. Un appel à la professionnalisation

L’appel à « la professionnalisation de l’arbitrage » est une des propositions du SAFE. « Il faut donner à tous les arbitres les moyens de se consacrer pleinement à l’arbitrage », a justifié Olivier Lamarre, qui a cependant rappelé que « les arbitres ont un statut d’indépendant et ne sont pas salariés de la FFF, car la loi l’interdit ».

2. Un arbitrage à 5 en Ligue 1

« L’utilisation de deux arbitres additionnels » en L1 dès la saison prochaine, « en adéquation avec le niveau des compétitions UEFA » (Ligue des champions, Europa League, Euro 2016), est également préconisée. « Au niveau des ressources humaines, nous n’aurions pas de souci pour trouver les arbitres supplémentaires compétents« , a assuré Olivier Lamarre.

 

3. La mise en place du carton blanc et l’extension de la vidéo

Le SAFE propose également « une ouverture à l’évolution des règles », comme l’usage d’un carton blanc, qui exclurait temporairement, durant dix minutes, un joueur coupable d’énervement. « Nous sommes évidemment favorables à l’usage de la vidéo proposée récemment par le Board (organe garant des lois du jeu) ». En ce sens, la FFF et la LFP ont aussi indiqué leur volonté de tester la vidéo en fonction des recommandations du Board.

4. Une diffusion des propos des arbitres

Autre proposition notable, « un surplus d’ouverture auprès des joueurs, des entraîneurs et des spectateurs ». Ce qui se traduirait par la possibilité de diffuser les propos des arbitres pendant les matches, mais également d’ouvrir les vestiaires aux joueurs et aux entraîneurs.

5. De la pédagogie dans les médias

Parmi les autres propositions concrètes, figurent également « une éducation pédagogique sur les règles pour faire évoluer les mentalités » qui se ferait par l’intervention plus régulière des arbitres dans les médias. Un renforcement des sanctions disciplinaires après des comportements déviants et des agressions est également suggéré, tout comme une meilleure protection sociale et une préparation à la reconversion des arbitres. Ces propositions seront abordées lors d’une réunion avec la Direction technique de l’arbitrage (DTA) le 5 février.

 

« Daesh ! Daesh ! On t’… » (Au match de foot Nice-Lyon)

« Daesh ! Daesh ! On t’… » (Au match de foot Nice-Lyon)

 

Comme d’habitude les supporters de foot n’ont pas fait dans la dentelle lors du match de samedi contre Nice et Lyon pour exprimer leurs sentiments mais cette fois face au terrorisme. Une réaction qui ne s’inscrit pas dans le rituel habituel de compassion et de protestation mais qui témoigne cependant d’une colère justifiée est finalement très réconfortante surtout après les attentats qui se sont produits près du Stade de France « Daesh ! Daesh ! On t’… » Le chant est d’habitude adressé au club adverse, mais il a été revisité par les supporters de Nice vendredi soir à l’Allianz Riviera lors de la réception de Lyon en Ligue 1. Un hommage a été rendu avant le match avec une minute de silence en mémoire des 130 personnes qui ont perdu la vie lors des attentats à Paris et Saint-Denis le 13 novembre dernier. Après cet hommage le virage des ultras a lancé ce chant basique connu de tous les supporters de football, et a été repris avec virulence par de nombreux spectateurs durant moins d’une minute. Durant la rencontre une Marseillaise a également été improvisée, suivie également de ce chant adressé à l’État islamique qui a revendiqué les attaques. Certains fans arboraient également un t-shirt « Fck Isis » (On emm.. Daesh).

Foot : PSG-Madrid : un match presque nul

Foot : PSG-Madrid : un match presque nul

 

Un résultat nul et une prestation du PSG presque nulle également. En cause un manque d’engagement, de vivacité et de réalisme. Pas étonnant en ligue 1 le PSG fait des matches d’entrainement en gagnant quand même, ce qui nets pas difficile compte tenu du niveau du championnat. Du coup le PSG a du mal à passer à la vitesse supérieure en Europe. Responsable auusi, l’entraineur qui semble roupiller sur le banc et qui ne parvient pas à dynamiser de vedettes un peu endormies. La rencontre était très attendue, tel un choc entre deux géants du football européen. Finalement, ni le Paris Saint-Germain, ni le Real Madrid n’est parvenu à s’imposer (0 à 0). Après une première mi-temps légèrement dominée par les madrilènes, l’équipe de Laurent Blanc a repris le dessus pendant la seconde période. Tout se jouera donc dans 15 jours au stade Santiago Bernabeu de Madrid.  On attendait un choc, mais ce PSG-Real Madrid s’est finalement achevé sur un nul, 0 à 0. Après ce match assez moyen et terne, le Paris Saint-Germain peut avoir des regrets. Sur leur pelouse du Parc des Princes, les hommes de Laurent Blanc ne sont pas parvenus à mettre le Real Madrid en difficulté. Le plus frustrant est que Paris s’est créé la plus belle occasion du match, en tout début de deuxième mi-temps, une reprise d’Edinson Cavani est passée juste à côté de la lucarne. Mais sinon le Paris Saint-Germain est resté prévisible. Les madrilènes étaient pourtant privés de quelques titulaires prestigieux : Benzema, Pepe, Bale, James Rodriguez.

Foot OM -OL: match nul et public nul

Foot OM -OL: match nul et public nul

 

 

Ce match entre l’OM et l’OL elle s’est révélé nul à beaucoup de points de vue. Le score d’abord un partout, aussi la qualité du match enfin et surtout l’attitude inadmissible d’une partie du public qui a même conduit à l’interruption de la partie. Dommage pour Marseille qui risque d’être sanctionné et qui le mérite. Marseille une très grande ville du football qui bénéficie de la ferveur exceptionnelle de son public. Mais là  un certain nombre de supporters se sont conduits de manière lamentable surtout à l’égard de l’ancien marseillais Valbuena désormais à Lyon. Alors qu’en Angleterre un joueur muté reçoit en général un accueil chaleureux lors  de sa première réapparition avec un maillot adverse, en France malheureusement l’esprit sportif  n’est pas toujours ce qui caractérise les supporters. Valbuena qui a tout donné à Marseille pendant huit ans, joueur talentueux, modeste et mesuré  a malheureusement été victime de violences verbales et physiques de la part de supporters fous qui n’ont rien à faire dans un stade de football. La rencontre a donc été interrompue pendant une vingtaine de minutes à cause de jets d’objets sur la pelouse. La Ligue de football professionnel convoque une réunion lundi matin sur la sécurité dans les stades.  Une rencontre pour le moins mouvementée. Cet « Olympico » avait déjà mal commencé : l’ex-Marseillais Mathieu Valbuena s’est fait copieusement sifflé dès son entrée sur le terrain, par une partie du public du Vélodrome écœuré de le voir porter les couleurs de l’Olympique lyonnais. Avant le match le maillot du joueur aux couleurs de l’OM a été brûlé et dans les tribunes, virage sud, un mannequin à son effigie est pendu à une potence. A l’heure de jeu, des projectiles tombent sur le terrain. Dans une atmosphère brûlante, l’arbitre, lui aussi contesté et hué par des spectateurs, a finalement renvoyé les deux équipes aux vestiaires à la 62e minute, à cause de jets d’objets à répétition sur la pelouse. Vingt-cinq minutes plus tard, la rencontre a pu reprendre et Marseille, longtemps mené, a égalisé (1-1). Mathieu Valbuena a passé un moment très difficile, il le reconnait : « ça fait pas plaisir parce que quand les supporters vous ont adulé pendant huit ans et qu’en l’espace d’un mois où j’ai signé à Lyon ils ont tout oublié. C’est quand même dommage. » Le joueur a aussi souligné que ces attaques virulentes ne venaient pas de l’ensemble des supporters. « Je peux me vanter que j’ai gagné des titres, j’ai vécu des moments extraordinaires ici et que je souhaite à n’importe quel joueur » a-t-il conclu durant sa conférence de presse à la fin du match. A la fin de la rencontre, quand la pression est redescendue sur le terrain, ce sont les dirigeants des deux clubs qui ont réglé leurs comptes. Vincent Labrune, le président de l’OM, a estimé que l’Olympique lyonnais avait été avantagé par l’arbitrage tout au long du match : « il y a des équipes qui ont plus souvent des penalties que les autres. C’est le cas de l’Olympique Lyonnais. À la mi-temps, j’ai dit à Jean-Michel que je trouvais ça drôle.[...] Si c’était parti en vrille, on n’aurait pas été responsable de tout. » Le Lyonnais, Jean-Michel Aulas, n’a pas mis longtemps à lui répondre. Pour lui, les conditions de jeu étaient insupportables et les dirigeants l’OM pas à la hauteur : « ils ont laissé se propager, voire même organiser, ce qui était une vendetta à l’attention de Mathieu Valbuena et ça c’est insupportable! »   »J’ai dit à Vincent Labrune que c’était un guignol » Jean-Michel Aulas

Foot-PSG – Chelsea : un match héroïque malgré l’arbitre

Foot-PSG – Chelsea : un match héroïque malgré l’arbitre

 

Il y a sûrement deux PSG , celui de la coupe d’Europe et celui du championnat. Un PSG qui se qualifie face à Chelsea et à10 après une exclusion scandaleuse de Ibra à la 30emme minute. Un PSG qui égalise à 2-2 pendant les prolongations et de manière héroïque. Paris s’est mis immédiatement au niveau du jeu de la coupe des champions, bonne maîtrise du ballon, vitesse, adresse, agressivité, créativité. Autant de qualités qui lui manquent souvent en championnat.  C’est la seule fausse note du soir, celle qui a failli plomber la grande soirée du PSG. L’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, pour un tacle moyennement maîtrisé sur Oscar, qui en a fait des tonnes sur le coup, bien aidé par ses coéquipiers, drôlement bien synchronisés pour venir réclamer le rouge à M.Kuipers, l’arbitre néerlandais de la rencontre. Un arbitre par ailleurs ( et comme trop souvent) dépassé par les enjeux et qui d’uen certaine manière aurait pu totalement fausser la partie. Certes Ibra avait commis uen faute mais qui méritait tout juste un jaune d’autant qu’Oscar n’a pas été touché durement. A cet égard la stratégie d’intox de  Mourinho a payé puisqu’il s’était pliant toute la semaine que Paris jouait dur. C’est don Ibra qui a été la victime de cette intoxication dont Mourinho est un habitué. Renvoyé à la douche avant la mi-temps, le Suédois a du mal à digérer, malgré la qualification. «Les gars ont réalisé une performance fantastique, mais vous croyez sérieusement que je mérite ce carton rouge? C’est une énorme blague. Enfin, je ne sais pas ce qui est le pire, si c’est de voir l’arbitre me mettre le rouge ou de voir onze joueurs en face qui viennent se plaindre en même temps». S’il sera automatiquement suspendu pour au moins une rencontre, probablement deux, Ibrahimovic ne doit pas désespérer. Il y a deux ans, il avait été exclu sur une action similaire à Valence, et la commission de discipline de l’UEFA avait été plus clémente que prévu, en réduisant sa suspension d’un match. Laurent Blanc espère d’ailleurs le même genre de décision pour cette saison. «Sincèrement, une commission va se réunir, j’espère qu’elle ne sera pas trop sévère et qu’Ibra pourra être parmi nous en quarts». La plupart des joueurs du PSG ont été à la hauteur de la coupe des champion, la défense, aussi le milieu, l’attaque avec toujours cependant les maladresses de Cavani par ailleurs toujours très travailleur.

Foot-PSG : encore un match complètement nul…. comme Blanc

Foot-PSG : encore un match complètement nul…. comme Blanc

 

Comment peut-on produire un match aussi nul avec de tels joueurs ? En conservant Blanc, complètement perdu,  incapable de définir la moindre stratégie, de motiver ses joueurs et de faire des choix tactiques intelligents et productifs. A cet égard les analyse de Blancs d’après -matchs sont à la fois affligeantes et pathétiques. Pas étonnant c’est à peine s’il sait prononcer une phrase à peu près construite sur la forme et pertinente sur le fond  On attend quoi pour le virer ? Que la saison soit complètement gâchée ? Avec ce style de jeu le PSG est certain de perdre toutes les compétitions. Aucun jeu collectif, aucun engagement, maladresse récurrente en attaque (avec un Cavani spécialiste des tirs hors cadre) et maintenant une fébrilité en défense (même du gardien).Un seul joueur s’est mis en évidence à Paris : Lucas.  Bref une honte de produire u, tel jeu avec des individualités  auusi fortes. Au début Paris s’est emparée  de la possession mais de manière stérile ;  les Franciliens font face à Montpelliérains déterminés et qui pressent très haut sur le porteur du ballon. Le PSG se procure tout de même la première occasion de la partie après un une-deux remarquable entre Ibrahimovic et Maxwell (10e). Le centre du Brésilien ne trouve toutefois pas Cavani. Le rythme s’accélère et le MHSC croit ouvrir le score mais le but de Sanson est refusé pour une position de hors-jeu (15e). Ibrahimovic tente sa chance sur coup franc (22e), Lucas fait la différence sur des raids solitaires, Cavani manque presque tout ce qu’il entreprend et le jeu parisien s’embourbe. A la pause, c’est un PSG sans agressivité qui est tenu en échec face à son public. Au retour des vestiaires, les joueurs du PSG reviennent avec de meilleures intentions mais la défense du MHSC, menée par un Hilton intraitable ce soir, veille toujours au grain. David Luiz tente sa chance de très loin (53e) mais Ligali repousse au sol tandis que Cavani ne peut reprendre… Paris pousse avec Lucas, intenable, mais le Brésilien se heurte à son tour sur la défense compacte de l’adversaire. Les minutes s’égrènent et Blanc décide de remplacer  Cavani et Matuidi, qui laissent leur place à Bahebeck et Rabiot. Montpellier reste très discret offensivement et se contente d’attendre les joueurs du PSG. Score final 0-0, le PSG a sans doute laissé passer sa chance de terminer champion d’automne. Le club de la capitale a surtout manqué une opportunité de rassurer ses supporters.  Bref le PSG a une nouvelle fois tout raté.

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