Archive pour le Tag 'masse'

Impact du changement climatique sur le tourisme de masse

Impact du changement climatique sur le tourisme de masse

par Susanne Becken
Professeur de tourisme durable, Griffith Institute for Tourism, Griffith University

Johanna Loehr
Université Griffith dans The conversation


La météo est un facteur majeur dans le tourisme. En Europe et en Amérique du Nord, les gens ont tendance à aller des pays du nord vers les régions du sud. Les touristes chinois, comme les Australiens, se dirigent souvent vers les plages d’Asie du Sud-Est. Lorsque les Australiens partent à l’étranger, ils choisissent souvent les étés méditerranéens. Au cours de la dernière décennie, les étés plus chauds n’ont pas été un facteur déterminant. Mais cette année devrait entraîner des changements. Vous pouvez déjà le voir dans la popularité croissante des saisons intermédiaires (juin ou septembre) dans les destinations estivales traditionnelles de l’hémisphère Nord.

Beaucoup d’entre nous changent notre façon de penser aux vacances par temps chaud de quelque chose que nous recherchons à quelque chose que nous craignons. Cela s’ajoute aux changements des consommateurs tels que ceux liés à la durabilité et à la honte du vol .

Qu’en est-il du tourisme de catastrophe? Alors que les amateurs de sensations fortes peuvent affluer vers la Vallée de la Mort pour faire l’expérience de températures supérieures à 50℃, il est difficile d’imaginer que ce type de tourisme se généralise.

Ce que nous sommes plus susceptibles de voir, c’est plus de personnes à la recherche d’expériences de « dernière chance », les touristes affluant vers des sites très vulnérables tels que la Grande Barrière de Corail. Bien sûr, ce type de tourisme n’est pas durable à long terme.

Qu’est-ce que cela signifie pour les pays qui dépendent du tourisme ?

La crise à Rhodes nous montre les dangers du modèle de tourisme juste à temps, où vous faites venir les touristes et tout ce dont ils ont besoin – nourriture, eau, vin – au moment où ils en ont besoin.

Le système est axé sur l’efficacité. Mais cela signifie qu’il y a peu de place pour les imprévus. Rhodes n’a pas pu évacuer facilement 19 000 touristes. Cette approche devra évoluer vers une approche juste au cas, comme dans d’autres chaînes d’approvisionnement .

Pour les services d’urgence , les touristes posent un défi particulier. Les habitants ont une meilleure compréhension que les touristes des risques et des voies d’évacuation. De plus, les touristes ne parlent pas la langue. Cela les rend beaucoup plus difficiles à aider par rapport aux locaux.

Le changement climatique pose également d’immenses défis à d’autres égards. Les nations des atolls du Pacifique comme Kiribati ou Tuvalu aimeraient que plus de touristes visitent. Le problème, c’est l’eau. Trouver suffisamment d’eau pour les habitants devient de plus en plus difficile. Et les touristes utilisent beaucoup d’eau – la buvant, s’y douchant, s’y baignant. Une planification minutieuse sera nécessaire pour s’assurer que les capacités de charge locales ne sont pas dépassées par le tourisme.

Cela signifie-t-il la fin du tourisme de masse ? Pas entièrement. Mais cela va certainement accélérer la tendance dans des pays comme l’Espagne à s’éloigner du tourisme de masse, ou « surtourisme ». Dans les destinations touristiques très populaires comme les îles Baléares en Espagne, les habitants s’opposent de plus en plus au surtourisme en faveur d’un tourisme spécialisé avec un plus petit nombre réparti sur l’année.

Cette année est-elle un coup de semonce ? Oui. L’intensification de la crise climatique signifie que beaucoup d’entre nous se concentrent désormais davantage sur ce que nous pouvons faire pour éviter le pire, par exemple en évitant les vols. La pression pour le changement augmente également. Delta Airlines est poursuivi pour son annonce de devenir neutre en carbone en utilisant des compensations , par exemple.

Des montagnes, pas des plages : le futur tourisme pourrait être très différent
Vous pouvez déjà constater des efforts d’adaptation aux changements dans de nombreux pays. En Italie, par exemple, le tourisme intérieur de montagne se développe , attirant les habitants de Milan et de Rome, où l’air est plus frais, même si la neige disparaît.

La Chine, qui ne fait pas les choses à moitié, investit dans les stations de montagne. L’objectif ici est d’offrir des alternatives plus fraîches comme la province de Jilin, dans le nord de la Chine , aux vacances à la plage pour les résidents étouffants des mégalopoles telles que Pékin et Shanghai.

Certains pays montagneux ne saisiront probablement pas l’occasion car ils ne veulent pas attirer plus de touristes. La Norvège envisage une taxe de séjour .

Les pays avant-gardistes seront mieux préparés. Mais il y a des limites à la préparation et à l’adaptation. Les vacances d’été en Méditerranée seront de moins en moins attrayantes, car la région est un hotspot de chauffage , se réchauffant 20% plus vite que la moyenne mondiale. L’Italie et l’Espagne sont toujours en proie à une sécheresse record, menaçant l’approvisionnement en nourriture et en eau. L’avenir du tourisme va être très différent.

Salaires Renault : Hausse de 7,5 % de la masse salariale

Salaires Renault : Hausse de 7,5 % de la masse salariale

Sans doute pour faire face à l’inflation mais aussi peut-être pour éviter une mobilisation des salariés à propos de la réforme des retraites, Renault annonce une hausse significative de 7,5 % de sa masse salariale pour 2023.

Renault a en effet proposé jeudi une hausse de 7,5% de son budget d’augmentation des salaires en France en 2023, la plus forte depuis 1992, ont dit à Reuters trois sources syndicales.
Cette augmentation, pour répondre aux inquiétudes des salariés face à la flambée des prix, se décompose en une hausse de 5% du budget pour les augmentations générales et individuelles ainsi que +2,5% pour des mesures complémentaires comme la prime pouvoir d’achat, réservée aux salariés touchant jusqu’à trois SMIC, ont ajouté les sources.
Pour les opérateurs, techniciens et agents de maîtrise du groupe au losange, qui représentent environ les deux tiers des effectifs, la hausse du budget représente une augmentation de 110 euros nets par mois, ont-elles précisé.
L’accord, annoncé jeudi soir à l’issue d’une journée marathon de discussions dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires (NAO), est maintenant soumis à la signature des syndicats, mais s’appliquera même sans.

Biodiversité : un massacre de masse qui s’accélère

Biodiversité : un massacre de masse qui s’accélère


Les scientifiques se demandent si la Terre n’est pas déjà le théâtre d’une sixième extinction de masse. Si tel est le cas, il pourrait s’agir de la plus rapide jamais enregistrée, avec un taux de 1 000 à 10 000 fois supérieur au taux d’extinction de base d’une à cinq espèces par an. L’Homme est largement responsable de cette tendance lourde. Les scientifiques pensent que la pollution, le défrichement et la surpêche pourraient conduire à l’extinction de la moitié des espèces terrestres et marines de la planète d’ici 2100.

Les scientifiques ne savent pas combien d’espèces de plantes, d’animaux, de champignons et de bactéries existent sur Terre. L’estimation la plus récente évalue ce nombre à 2 milliards, et il est fort probable que cela évolue.

Une chose est sûre : le rhinocéros noir occidental, le tigre de Tasmanie et le mammouth laineux figurent parmi les créatures dont les populations ont été réduites à zéro à un moment donné, et il est possible que l’extinction des espèces soit mille fois plus rapide à cause de l’Homme.

L’extinction d’une espèce se produit lorsque des facteurs environnementaux ou des problèmes d’évolution entraînent la mort de ses membres. La disparition d’espèces de la Terre est en cours et les taux ont varié au fil du temps. Un quart des mammifères est menacé d’extinction, selon les estimations de la Liste rouge de l’UICN.

Dans une certaine mesure, l’extinction est naturelle. La modification des habitats et les troubles de la reproduction font partie des facteurs qui peuvent faire en sorte que le taux de mortalité d’une espèce soit supérieur à son taux de natalité pendant une période suffisamment longue pour qu’il n’en reste plus aucune.

L’Homme est également à l’origine de l’extinction d’autres espèces par la chasse, la surexploitation, l’introduction d’espèces envahissantes dans la nature, la pollution et la transformation des zones humides et des forêts en terres cultivées et en zones urbaines. Même la croissance rapide de la population humaine est un cause d’extinctions en détruisant les habitats naturels.

Le dodo, un oiseau qui vivait principalement dans la nation insulaire de l’île Maurice et qui a été popularisé par son apparition dans le livre de Lewis Carroll Les Aventures d’Alice au pays des merveilles fait partie des espèces les plus célèbres qui ont été amenées à l’extinction par l’Homme. Les dodos ont été mentionnés pour la première fois par les marins néerlandais à la fin du 16e siècle et vus pour la dernière fois en 1662 après avoir été chassés jusqu’à l’extinction. Les pigeons voyageurs, dont des milliards recouvraient fréquemment le ciel nord-américain lorsque les Européens sont arrivés sur le continent, se sont éteints lorsque le dernier est mort au zoo de Cincinnati en 1914.

Les fossiles montrent qu’il y a eu cinq périodes de l’histoire où un nombre inhabituellement élevé d’extinctions s’est produit dans ce que l’on appelle des extinctions de masse. La plupart des espèces de la Terre se sont éteintes il y a environ 266 à 252 millions d’années lors de l’extinction du Permien.

Ces pertes, cependant, ont également ouvert la voie à l’évolution des dinosaures, car les extinctions massives créent une chance pour de nouvelles espèces d’émerger. Les dinosaures ont pris fin il y a environ 65 millions d’années lors d’une autre extinction massive à la fin du Crétacé. Un grand cratère au large de la péninsule du Yucatán, au Mexique, suggère qu’un astéroïde a très probablement frappé à cet endroit. Les scientifiques pensent que des éruptions volcaniques en Inde ont provoqué un réchauffement climatique qui pourrait également avoir contribué à l’extinction de masse.

L’augmentation lente des températures de surface causée par l’augmentation des niveaux de gaz à effet de serre va probablement pousser de nombreuses espèces à se déplacer vers les pôles de la Terre et en altitude dans les montagnes pour rester dans des habitats ayant le même climat. Mais toutes les espèces ne seront pas capables de s’adapter assez rapidement pour éviter l’extinction et beaucoup devraient périr.

Que faire ? Utiliser moins de combustibles fossiles en baissant le thermostat, en conduisant moins fréquemment et en recyclant est un bon moyen de ralentir le rythme des extinctions. Manger moins de viande et éviter les produits, comme l’ivoire, fabriqués à partir d’espèces menacées peut également faire la différence. À la maison, ranger les ordures dans des poubelles verrouillées, réduire la consommation d’eau et s’abstenir d’utiliser des herbicides et des pesticides peut protéger la faune locale.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise. Record d’emprunt pour la France

Environnement et Biodiversité : un massacre de masse

Environnement et Biodiversité : un massacre de masse


Les scientifiques se demandent si la Terre n’est pas déjà le théâtre d’une sixième extinction de masse. Si tel est le cas, il pourrait s’agir de la plus rapide jamais enregistrée, avec un taux de 1 000 à 10 000 fois supérieur au taux d’extinction de base d’une à cinq espèces par an. L’Homme est largement responsable de cette tendance lourde. Les scientifiques pensent que la pollution, le défrichement et la surpêche pourraient conduire à l’extinction de la moitié des espèces terrestres et marines de la planète d’ici 2100.

Les scientifiques ne savent pas combien d’espèces de plantes, d’animaux, de champignons et de bactéries existent sur Terre. L’estimation la plus récente évalue ce nombre à 2 milliards, et il est fort probable que cela évolue.

Une chose est sûre : le rhinocéros noir occidental, le tigre de Tasmanie et le mammouth laineux figurent parmi les créatures dont les populations ont été réduites à zéro à un moment donné, et il est possible que l’extinction des espèces soit mille fois plus rapide à cause de l’Homme.

L’extinction d’une espèce se produit lorsque des facteurs environnementaux ou des problèmes d’évolution entraînent la mort de ses membres. La disparition d’espèces de la Terre est en cours et les taux ont varié au fil du temps. Un quart des mammifères est menacé d’extinction, selon les estimations de la Liste rouge de l’UICN.

Dans une certaine mesure, l’extinction est naturelle. La modification des habitats et les troubles de la reproduction font partie des facteurs qui peuvent faire en sorte que le taux de mortalité d’une espèce soit supérieur à son taux de natalité pendant une période suffisamment longue pour qu’il n’en reste plus aucune.

L’Homme est également à l’origine de l’extinction d’autres espèces par la chasse, la surexploitation, l’introduction d’espèces envahissantes dans la nature, la pollution et la transformation des zones humides et des forêts en terres cultivées et en zones urbaines. Même la croissance rapide de la population humaine est un cause d’extinctions en détruisant les habitats naturels.

Le dodo, un oiseau qui vivait principalement dans la nation insulaire de l’île Maurice et qui a été popularisé par son apparition dans le livre de Lewis Carroll Les Aventures d’Alice au pays des merveilles fait partie des espèces les plus célèbres qui ont été amenées à l’extinction par l’Homme. Les dodos ont été mentionnés pour la première fois par les marins néerlandais à la fin du 16e siècle et vus pour la dernière fois en 1662 après avoir été chassés jusqu’à l’extinction. Les pigeons voyageurs, dont des milliards recouvraient fréquemment le ciel nord-américain lorsque les Européens sont arrivés sur le continent, se sont éteints lorsque le dernier est mort au zoo de Cincinnati en 1914.

Les fossiles montrent qu’il y a eu cinq périodes de l’histoire où un nombre inhabituellement élevé d’extinctions s’est produit dans ce que l’on appelle des extinctions de masse. La plupart des espèces de la Terre se sont éteintes il y a environ 266 à 252 millions d’années lors de l’extinction du Permien.

Ces pertes, cependant, ont également ouvert la voie à l’évolution des dinosaures, car les extinctions massives créent une chance pour de nouvelles espèces d’émerger. Les dinosaures ont pris fin il y a environ 65 millions d’années lors d’une autre extinction massive à la fin du Crétacé. Un grand cratère au large de la péninsule du Yucatán, au Mexique, suggère qu’un astéroïde a très probablement frappé à cet endroit. Les scientifiques pensent que des éruptions volcaniques en Inde ont provoqué un réchauffement climatique qui pourrait également avoir contribué à l’extinction de masse.

L’augmentation lente des températures de surface causée par l’augmentation des niveaux de gaz à effet de serre va probablement pousser de nombreuses espèces à se déplacer vers les pôles de la Terre et en altitude dans les montagnes pour rester dans des habitats ayant le même climat. Mais toutes les espèces ne seront pas capables de s’adapter assez rapidement pour éviter l’extinction et beaucoup devraient périr.

Que faire ? Utiliser moins de combustibles fossiles en baissant le thermostat, en conduisant moins fréquemment et en recyclant est un bon moyen de ralentir le rythme des extinctions. Manger moins de viande et éviter les produits, comme l’ivoire, fabriqués à partir d’espèces menacées peut également faire la différence. À la maison, ranger les ordures dans des poubelles verrouillées, réduire la consommation d’eau et s’abstenir d’utiliser des herbicides et des pesticides peut protéger la faune locale.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise. Record d’emprunt pour la France

Biodiversité : un massacre de masse

Biodiversité : un massacre de masse


Les scientifiques se demandent si la Terre n’est pas déjà le théâtre d’une sixième extinction de masse. Si tel est le cas, il pourrait s’agir de la plus rapide jamais enregistrée, avec un taux de 1 000 à 10 000 fois supérieur au taux d’extinction de base d’une à cinq espèces par an. L’Homme est largement responsable de cette tendance lourde. Les scientifiques pensent que la pollution, le défrichement et la surpêche pourraient conduire à l’extinction de la moitié des espèces terrestres et marines de la planète d’ici 2100.

Les scientifiques ne savent pas combien d’espèces de plantes, d’animaux, de champignons et de bactéries existent sur Terre. L’estimation la plus récente évalue ce nombre à 2 milliards, et il est fort probable que cela évolue.

Une chose est sûre : le rhinocéros noir occidental, le tigre de Tasmanie et le mammouth laineux figurent parmi les créatures dont les populations ont été réduites à zéro à un moment donné, et il est possible que l’extinction des espèces soit mille fois plus rapide à cause de l’Homme.

L’extinction d’une espèce se produit lorsque des facteurs environnementaux ou des problèmes d’évolution entraînent la mort de ses membres. La disparition d’espèces de la Terre est en cours et les taux ont varié au fil du temps. Un quart des mammifères est menacé d’extinction, selon les estimations de la Liste rouge de l’UICN.

Dans une certaine mesure, l’extinction est naturelle. La modification des habitats et les troubles de la reproduction font partie des facteurs qui peuvent faire en sorte que le taux de mortalité d’une espèce soit supérieur à son taux de natalité pendant une période suffisamment longue pour qu’il n’en reste plus aucune.

L’Homme est également à l’origine de l’extinction d’autres espèces par la chasse, la surexploitation, l’introduction d’espèces envahissantes dans la nature, la pollution et la transformation des zones humides et des forêts en terres cultivées et en zones urbaines. Même la croissance rapide de la population humaine est un cause d’extinctions en détruisant les habitats naturels.

Le dodo, un oiseau qui vivait principalement dans la nation insulaire de l’île Maurice et qui a été popularisé par son apparition dans le livre de Lewis Carroll Les Aventures d’Alice au pays des merveilles fait partie des espèces les plus célèbres qui ont été amenées à l’extinction par l’Homme. Les dodos ont été mentionnés pour la première fois par les marins néerlandais à la fin du 16e siècle et vus pour la dernière fois en 1662 après avoir été chassés jusqu’à l’extinction. Les pigeons voyageurs, dont des milliards recouvraient fréquemment le ciel nord-américain lorsque les Européens sont arrivés sur le continent, se sont éteints lorsque le dernier est mort au zoo de Cincinnati en 1914.

Les fossiles montrent qu’il y a eu cinq périodes de l’histoire où un nombre inhabituellement élevé d’extinctions s’est produit dans ce que l’on appelle des extinctions de masse. La plupart des espèces de la Terre se sont éteintes il y a environ 266 à 252 millions d’années lors de l’extinction du Permien.

Ces pertes, cependant, ont également ouvert la voie à l’évolution des dinosaures, car les extinctions massives créent une chance pour de nouvelles espèces d’émerger. Les dinosaures ont pris fin il y a environ 65 millions d’années lors d’une autre extinction massive à la fin du Crétacé. Un grand cratère au large de la péninsule du Yucatán, au Mexique, suggère qu’un astéroïde a très probablement frappé à cet endroit. Les scientifiques pensent que des éruptions volcaniques en Inde ont provoqué un réchauffement climatique qui pourrait également avoir contribué à l’extinction de masse.

L’augmentation lente des températures de surface causée par l’augmentation des niveaux de gaz à effet de serre va probablement pousser de nombreuses espèces à se déplacer vers les pôles de la Terre et en altitude dans les montagnes pour rester dans des habitats ayant le même climat. Mais toutes les espèces ne seront pas capables de s’adapter assez rapidement pour éviter l’extinction et beaucoup devraient périr.

Que faire ? Utiliser moins de combustibles fossiles en baissant le thermostat, en conduisant moins fréquemment et en recyclant est un bon moyen de ralentir le rythme des extinctions. Manger moins de viande et éviter les produits, comme l’ivoire, fabriqués à partir d’espèces menacées peut également faire la différence. À la maison, ranger les ordures dans des poubelles verrouillées, réduire la consommation d’eau et s’abstenir d’utiliser des herbicides et des pesticides peut protéger la faune locale.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise. Record d’emprunt pour la France

Culture: Netflix ou l’aliénation de masse

Culture: Netflix ou  l’aliénation de masse

Dans son ouvrage incisif, Romain Blondeau évoque les raisons qui ont fait de l’entreprise américaine un géant du streaming. En France, selon lui, c’est grâce à la proximité idéologique du patron Reed Hastings et d’Emmanuel Macron que Netflix a pu s’imposer. ( papier du Monde)

 

. Lors de la récente cérémonie des Emmys, les trophées de la télévision américaine, il était de bon ton de brocarder Netflix. Ces derniers mois, la plate-forme de streaming fondée par Reed Hastings a perdu des abonnés, licencié des employés et restreint ses investissements dans la production. Le court pamphlet que Romain Blondeau, naguère journaliste, aujourd’hui producteur, adresse à la plate-forme – Netflix, l’aliénation en série – semble arriver un peu tard. Mais Netflix compte toujours plus de 200 millions d’abonnés dans le monde, dont une dizaine de millions en France, qui passent des siècles et des siècles à consommer ses contenus (on ne dit plus programmes), puisque c’est désormais ainsi – en additionnant les minutes passées devant les écrans par chaque consommateur (on ne dit plus spectateur) – qu’on comptabilise le succès ou l’échec.

Romain Blondeau retrace brièvement l’évolution de la société, dont la raison d’être était initialement d’irriguer les déserts cinématographiques américains en proposant aux spectateurs privés de salles la location de DVD qu’ils recevaient par la poste. En 2007, la firme propose une première version de son site de vidéo à la demande sur abonnement. Six ans plus tard, elle se lance dans la production de contenus originaux avec les séries Orange Is the New Black et House of Cards. En 2012, la firme a entrepris une campagne de développement international qui lui permet aujourd’hui d’être présente dans le monde entier, à l’exception de la Chine, de la Corée du Nord, de la Syrie et – depuis l’invasion de l’Ukraine – de la Russie.

L’argument central du texte de Blondeau tient à la mise en parallèle de l’emprise croissante de Netflix sur la création et la consommation de fictions en images (séries et longs-métrages) et le triomphe des thèses économiques défendues par Emmanuel Macron. Pour l’auteur, Reed Hastings et le président français sont des jumeaux idéologiques, « fans de la destruction créatrice ». Selon lui, c’est grâce à cette proximité que Netflix a pu déborder les défenses naturelles que lui opposait l’organisation du financement du cinéma et de l’audiovisuel français, réussissant même à en devenir le bénéficiaire.

Romain Blondeau ne veut rien entendre de la part des défenseurs des communautés virtuelles qui se créent autour des séries. Il n’accorde pas plus de crédit à l’implication de Netflix dans la vie publique américaine, attribuant aussi bien le colorblind casting (distribution des rôles oublieuse de l’appartenance ethnique des interprètes) de la série La Chronique des Bridgerton que la diffusion de 13th, documentaire militant d’Ava DuVernay, à des considérations mercantiles. Comme toutes les saintes colères, la sienne est parfois injuste. Il n’empêche : pour l’instant, les seules forces capables d’arrêter Netflix ne relèvent pas du sursaut de la politique culturelle que l’auteur appelle de ses vœux. Ce sont celles dont disposent ses concurrents, Disney, Warner Discovery, Apple ou Amazon.

Netflix ou l’aliénation de masse

  Netflix ou  l’aliénation de masse

Dans son ouvrage incisif, Romain Blondeau évoque les raisons qui ont fait de l’entreprise américaine un géant du streaming. En France, selon lui, c’est grâce à la proximité idéologique du patron Reed Hastings et d’Emmanuel Macron que Netflix a pu s’imposer. ( papier du Monde)

 

. Lors de la récente cérémonie des Emmys, les trophées de la télévision américaine, il était de bon ton de brocarder Netflix. Ces derniers mois, la plate-forme de streaming fondée par Reed Hastings a perdu des abonnés, licencié des employés et restreint ses investissements dans la production. Le court pamphlet que Romain Blondeau, naguère journaliste, aujourd’hui producteur, adresse à la plate-forme – Netflix, l’aliénation en série – semble arriver un peu tard. Mais Netflix compte toujours plus de 200 millions d’abonnés dans le monde, dont une dizaine de millions en France, qui passent des siècles et des siècles à consommer ses contenus (on ne dit plus programmes), puisque c’est désormais ainsi – en additionnant les minutes passées devant les écrans par chaque consommateur (on ne dit plus spectateur) – qu’on comptabilise le succès ou l’échec.

Romain Blondeau retrace brièvement l’évolution de la société, dont la raison d’être était initialement d’irriguer les déserts cinématographiques américains en proposant aux spectateurs privés de salles la location de DVD qu’ils recevaient par la poste. En 2007, la firme propose une première version de son site de vidéo à la demande sur abonnement. Six ans plus tard, elle se lance dans la production de contenus originaux avec les séries Orange Is the New Black et House of Cards. En 2012, la firme a entrepris une campagne de développement international qui lui permet aujourd’hui d’être présente dans le monde entier, à l’exception de la Chine, de la Corée du Nord, de la Syrie et – depuis l’invasion de l’Ukraine – de la Russie.

L’argument central du texte de Blondeau tient à la mise en parallèle de l’emprise croissante de Netflix sur la création et la consommation de fictions en images (séries et longs-métrages) et le triomphe des thèses économiques défendues par Emmanuel Macron. Pour l’auteur, Reed Hastings et le président français sont des jumeaux idéologiques, « fans de la destruction créatrice ». Selon lui, c’est grâce à cette proximité que Netflix a pu déborder les défenses naturelles que lui opposait l’organisation du financement du cinéma et de l’audiovisuel français, réussissant même à en devenir le bénéficiaire.

Romain Blondeau ne veut rien entendre de la part des défenseurs des communautés virtuelles qui se créent autour des séries. Il n’accorde pas plus de crédit à l’implication de Netflix dans la vie publique américaine, attribuant aussi bien le colorblind casting (distribution des rôles oublieuse de l’appartenance ethnique des interprètes) de la série La Chronique des Bridgerton que la diffusion de 13th, documentaire militant d’Ava DuVernay, à des considérations mercantiles. Comme toutes les saintes colères, la sienne est parfois injuste. Il n’empêche : pour l’instant, les seules forces capables d’arrêter Netflix ne relèvent pas du sursaut de la politique culturelle que l’auteur appelle de ses vœux. Ce sont celles dont disposent ses concurrents, Disney, Warner Discovery, Apple ou Amazon.

Société : Netflix, l’aliénation de masse

Société :  Netflix, l’aliénation de masse

Dans son ouvrage incisif, Romain Blondeau évoque les raisons qui ont fait de l’entreprise américaine un géant du streaming. En France, selon lui, c’est grâce à la proximité idéologique du patron Reed Hastings et d’Emmanuel Macron que Netflix a pu s’imposer. ( papier du Monde)

 

. Lors de la récente cérémonie des Emmys, les trophées de la télévision américaine, il était de bon ton de brocarder Netflix. Ces derniers mois, la plate-forme de streaming fondée par Reed Hastings a perdu des abonnés, licencié des employés et restreint ses investissements dans la production. Le court pamphlet que Romain Blondeau, naguère journaliste, aujourd’hui producteur, adresse à la plate-forme – Netflix, l’aliénation en série – semble arriver un peu tard. Mais Netflix compte toujours plus de 200 millions d’abonnés dans le monde, dont une dizaine de millions en France, qui passent des siècles et des siècles à consommer ses contenus (on ne dit plus programmes), puisque c’est désormais ainsi – en additionnant les minutes passées devant les écrans par chaque consommateur (on ne dit plus spectateur) – qu’on comptabilise le succès ou l’échec.

Romain Blondeau retrace brièvement l’évolution de la société, dont la raison d’être était initialement d’irriguer les déserts cinématographiques américains en proposant aux spectateurs privés de salles la location de DVD qu’ils recevaient par la poste. En 2007, la firme propose une première version de son site de vidéo à la demande sur abonnement. Six ans plus tard, elle se lance dans la production de contenus originaux avec les séries Orange Is the New Black et House of Cards. En 2012, la firme a entrepris une campagne de développement international qui lui permet aujourd’hui d’être présente dans le monde entier, à l’exception de la Chine, de la Corée du Nord, de la Syrie et – depuis l’invasion de l’Ukraine – de la Russie.

L’argument central du texte de Blondeau tient à la mise en parallèle de l’emprise croissante de Netflix sur la création et la consommation de fictions en images (séries et longs-métrages) et le triomphe des thèses économiques défendues par Emmanuel Macron. Pour l’auteur, Reed Hastings et le président français sont des jumeaux idéologiques, « fans de la destruction créatrice ». Selon lui, c’est grâce à cette proximité que Netflix a pu déborder les défenses naturelles que lui opposait l’organisation du financement du cinéma et de l’audiovisuel français, réussissant même à en devenir le bénéficiaire.

Romain Blondeau ne veut rien entendre de la part des défenseurs des communautés virtuelles qui se créent autour des séries. Il n’accorde pas plus de crédit à l’implication de Netflix dans la vie publique américaine, attribuant aussi bien le colorblind casting (distribution des rôles oublieuse de l’appartenance ethnique des interprètes) de la série La Chronique des Bridgerton que la diffusion de 13th, documentaire militant d’Ava DuVernay, à des considérations mercantiles. Comme toutes les saintes colères, la sienne est parfois injuste. Il n’empêche : pour l’instant, les seules forces capables d’arrêter Netflix ne relèvent pas du sursaut de la politique culturelle que l’auteur appelle de ses vœux. Ce sont celles dont disposent ses concurrents, Disney, Warner Discovery, Apple ou Amazon.

Culture: Netflix, l’aliénation de masse

 Culture:  Netflix, l’aliénation de masse

Dans son ouvrage incisif, Romain Blondeau évoque les raisons qui ont fait de l’entreprise américaine un géant du streaming. En France, selon lui, c’est grâce à la proximité idéologique du patron Reed Hastings et d’Emmanuel Macron que Netflix a pu s’imposer. ( papier du Monde)

 

. Lors de la récente cérémonie des Emmys, les trophées de la télévision américaine, il était de bon ton de brocarder Netflix. Ces derniers mois, la plate-forme de streaming fondée par Reed Hastings a perdu des abonnés, licencié des employés et restreint ses investissements dans la production. Le court pamphlet que Romain Blondeau, naguère journaliste, aujourd’hui producteur, adresse à la plate-forme – Netflix, l’aliénation en série – semble arriver un peu tard. Mais Netflix compte toujours plus de 200 millions d’abonnés dans le monde, dont une dizaine de millions en France, qui passent des siècles et des siècles à consommer ses contenus (on ne dit plus programmes), puisque c’est désormais ainsi – en additionnant les minutes passées devant les écrans par chaque consommateur (on ne dit plus spectateur) – qu’on comptabilise le succès ou l’échec.

Romain Blondeau retrace brièvement l’évolution de la société, dont la raison d’être était initialement d’irriguer les déserts cinématographiques américains en proposant aux spectateurs privés de salles la location de DVD qu’ils recevaient par la poste. En 2007, la firme propose une première version de son site de vidéo à la demande sur abonnement. Six ans plus tard, elle se lance dans la production de contenus originaux avec les séries Orange Is the New Black et House of Cards. En 2012, la firme a entrepris une campagne de développement international qui lui permet aujourd’hui d’être présente dans le monde entier, à l’exception de la Chine, de la Corée du Nord, de la Syrie et – depuis l’invasion de l’Ukraine – de la Russie.

L’argument central du texte de Blondeau tient à la mise en parallèle de l’emprise croissante de Netflix sur la création et la consommation de fictions en images (séries et longs-métrages) et le triomphe des thèses économiques défendues par Emmanuel Macron. Pour l’auteur, Reed Hastings et le président français sont des jumeaux idéologiques, « fans de la destruction créatrice ». Selon lui, c’est grâce à cette proximité que Netflix a pu déborder les défenses naturelles que lui opposait l’organisation du financement du cinéma et de l’audiovisuel français, réussissant même à en devenir le bénéficiaire.

Romain Blondeau ne veut rien entendre de la part des défenseurs des communautés virtuelles qui se créent autour des séries. Il n’accorde pas plus de crédit à l’implication de Netflix dans la vie publique américaine, attribuant aussi bien le colorblind casting (distribution des rôles oublieuse de l’appartenance ethnique des interprètes) de la série La Chronique des Bridgerton que la diffusion de 13th, documentaire militant d’Ava DuVernay, à des considérations mercantiles. Comme toutes les saintes colères, la sienne est parfois injuste. Il n’empêche : pour l’instant, les seules forces capables d’arrêter Netflix ne relèvent pas du sursaut de la politique culturelle que l’auteur appelle de ses vœux. Ce sont celles dont disposent ses concurrents, Disney, Warner Discovery, Apple ou Amazon.

Au Brésil : quatre fois plus de déforestation et des pesticides en masse.

Au Brésil : quatre fois plus de déforestation et des pesticides en masse.

 

Le nouveau président  brésilien, Bolsonaro se lance dans une folle course à l’ultralibéralisme notamment dans le domaine agricole. Ainsi par exemple,  il a permis une accélération considérable de la déforestation qui a été multipliée par quatre. De la même manière, il a autorisé plus de 250 nouveaux produits chimiques de type insecticide et déclassifié nombreux de produits précédemment considérés comme dangereux. Bref c’est avec ce pays que la France a accepté l’accord commercial CETA pour  gouverner les relations commerciales entre l’union économique d’une part et le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et Uruguay d’autre part. Les conceptions environnementales et sanitaires sont pourtant très différentes entre la France et le Brésil. Pour le gouvernement de Bolsonaro, climatosceptiques notoire, ces chiffres de déforestation  ne « correspondent pas à la réalité« . Les dernières données de l’INPE faisaient état d’une augmentation de 88% de la déforestation au Brésil en juin par rapport à ce qui avait été recensé pour le même mois l’année dernière. Les zones déforestées atteignent 6.833 kilomètres carrés sur les 12 mois écoulés, en augmentation de 40%, selon le même organisme.

Le gouvernement Bolsonaro a limogé récemment le directeur de l’INPE, Ricardo Galvao, accusé de fournir de fournir des chiffres « mensongers » pour « faire le jeu des ONG ». Pour le chef de l’Etat, climato-sceptique notoire, les données montrant une augmentation récente de la déforestation « ne correspondent pas à la réalité » et « portent préjudice à l’image du Brésil ».

La déforestation au Brésil en juillet a été quasiment quatre fois supérieure au même mois de 2018, selon des chiffres officiels publiés mardi. Cela confirme un état des lieux préoccupant mais mis en cause de façon régulière par le président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

L’Institut national de recherche spatiale (INPE) brésilien, l’organisme public chargé de mesurer la déforestation en Amazonie, a fait état de 2.254 kilomètres carrés de zones déforestées dans le pays le mois passé, contre 596,6 kilomètres carrés en juillet 2018, soit une augmentation de 278% sur un an.

Canal+ : nouvelle dégringolade et des licenciements en masse

Canal+ : nouvelle dégringolade et des licenciements en masse

Canal+ n’en finit pas de dégringoler depuis des années surtout depuis la reprise par Bolloré. En cause principalement : le flou de la ligne éditoriale. La chaîne des sportifs et des bobos est désertée par ses clients habituels. Alors que la majorité des clients de Canal+ était motivée par le sport, il ne trouve plus grand-chose dans ce domaine sur canal. La chaîne attire encore des bobos et des intellos pour ses productions cinématographiques mais elle est aussi concurrencée dans ce domaine. Le pire sans doute, c’est que Bolloré, lui-même, a voulu mettre son nez dans la ligne éditoriale de la chaîne et n’a fait que rajouter du flou au flou. Aujourd’hui Canal ressemble à une sorte de cocktail de productions populo bobo qui ne satisfait ni les uns ni les autres. La filiale du groupe Vivendi doit faire face sur son marché national à un contexte nettement plus ardu ces dernières années, avec d’un côté dans le sport la concurrence de BeIN Sports, SFR (Altice) et bientôt celle de Mediapro.  Confronté à une concurrence exacerbée et à une érosion de ses abonnés sur son marché historique, le groupe de télévision payante Canal+ veut supprimer au moins 500 postes en France, soit près de 20% de ses effectifs hexagonaux soit  au moins 500 postes en France, soit près de 20% de ses effectifs hexagonaux. La chaîne est concurrencée dans le sport notamment par BeIN, RMC et dans la production  cinématographique par Netflix et Amazon Prime. Heureusement canal se porte mieux au niveau international

. Le groupe comptait l’an dernier 16,2 millions d’abonnés dans le monde, dont 8,3 millions en France. Mais chez ces derniers, les abonnements individuels directs ont reculé de 300.000 par rapport à 2017, à 4,73 millions, les autres abonnés étant quant à eux issus de partenariats avec des opérateurs de télécoms.

 

La masse salariale publique maîtrisée ou stabilisée en 2018 ?

La masse salariale publique maîtrisée ou stabilisée en 2018 ?

 

 

La dialectique politique est très subtile surtout quand il s’agit de gérer l’Etat, dépenses et ses fonctionnaires. Du coup, plutôt que de parler de rigueur ou de stabilisation, le Premier ministre préfère parler de maîtrise. Une maîtrise qui autorisera donc des augmentations de dépenses mais moins qu’auparavant. Edouard Philippe s’est limité à souhaiter mercredi que la masse salariale de l’ensemble des fonctions publiques soit maîtrisée en 2018. Devant les sénateurs, le Premier ministre a répété qu’il voulait l’an prochain une stabilité en volume des dépenses publiques par rapport à 2017, c’est-à-dire hors inflation. Son entourage a précisé que l’ensemble de la dépense publique était bien concerné : les dépenses de l’Etat, des collectivités locales et des administrations de sécurité sociale. « Notre objectif, celui qui est fixé, c’est la stabilité en volume, hors inflation, des dépenses publiques », a-t-il dit. « Le PIB augmentera, le niveau des dépenses restera identique. » Quant à la masse salariale, le Premier ministre souhaite qu’elle soit maîtrisée l’an prochain « par l’organisation de nos services, par la réorganisation de nos administrations». Dans son discours, il a dit vouloir une stabilisation de cette masse salariale en 2018 par rapport à 2017, et ce pour « l’ensemble des administrations publiques, l’ensemble des fonctions publiques », mais son entourage a précisé qu’il s’agissait d’une volonté de maîtrise et non de stabilisation. En clair l’effort demandé à l’administration demeurera symbolique. Pas étonnant si les Français dans un récent sondage considèrent à plus de 60 % que le gouvernement aura bien du mal à limiter le déficit à 3 % du PIB. À force de vouloir rassurer tout le monde le risque c’est d’installer un changement qui ne bouge pas grand-chose

Macron : 60 milliards d’euros d’économies sur la masse salariale des fonctionnaires et sur les collectivités locales

Macron : 60 milliards d’euros d’économies sur la masse salariale des fonctionnaires et sur les collectivités locales

 

Macron veut réduire de 3 % les prélèvements obligatoires. Pour cela, il compte surtout sur une réduction de la masse salariale des fonctionnaires qui représentent à peu près 40 % du budget (lequel tourne autour de 300 milliards avec un déficit de 70 milliards). Il envisage aussi de diminuer la dotation des collectivités locales (autour de 40 milliards). En clair, il va réduire le nombre de fonctionnaires. Réduire aussi le train de vie des collectivités locales dont il faut bien convenir que certaines dépenses d’investissement et surtout de fonctionnement sont aujourd’hui hors de contrôle. Ainsi, selon les Échos, l’ex-ministre de l’Économie, compte, sur l’ensemble du quinquennat, faire baisser de trois points de PIB le niveau de la dépense publique. Ce qui le ramènerait autour des 53% et représenterait ainsi pas moins de 60 milliards d’euros d’économies.  Le quotidien économique avance qu’Emmanuel Macron viserait même, à plus long terme, de revenir sous la barre symbolique des 50% du PIB. Hasard du calendrier, la « note d’alerte » sur les finances publiques de l’ex-patron de BNP Paribas, Michel Pébereau, publiée mercredi, préconise d’atteindre ce même ratio. De quoi, selon ce rapport, diminuer la pression fiscale (c’est-à-dire le taux de prélèvement) « de 5 à 6 points » de PIB. Pour y parvenir, Emmanuel Macron devra tailler dans le vif. Avec ces 60 milliards d’économies, il devra amplifier l’effort engagé entre 2015 et 2017 par François Hollande qui devait se traduire par une baisse de 50 milliards. Un objectif que le président sortant avait d’ailleurs revu à la baisse deux fois (46 puis finalement 40 milliards) l’an passé. Or, François Hollande avait été fortement aidé par la baisse des taux d’intérêts, qui a permis de grandement diminuer la charge de la dette (prévue à 41,8 milliards d’euros cette année contre 46,3 milliards en 2012). Dans son récent rapport annuel, la Cour des comptes soulignait d’ailleurs que l’essentiel de la réduction du déficit prévu pour 2016 provenait de la réduction de cette charge. Emmanuel Macron ne devrait pas bénéficier de conditions aussi clémentes. Les taux d’intérêts sont en train de remonter. Pour réaliser 60 milliards d’euros, l’ex-ministre de l’Économie, selon les Échos, viserait en priorité deux postes majeurs de dépenses. D’abord la masse salariale des agents de l’État, qui représente 85 milliards d’euros. Ensuite, la dotation globale aux collectivités territoriales, que François Hollande a déjà ramenée d’environ 41 milliards à 33 milliards d’euros en 2016. Il ne serait en revanche pas question de toucher au système de retraite, ni d’augmenter la TVA. Par ailleurs, contrairement à François Fillon, qui compte au début du quinquennat lâcher du lest sur le déficit, Emmanuel Macron entendrait lui rester sous les 3% dès le début de son mandat. (Info BFM)

 

Élections régionales : des candidats fonctionnaires en masse

Élections régionales : des candidats fonctionnaires en masse

 

D’après une étude du Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences Po, qui s’est intéressé en novembre à « la sélection sociale des candidats aux élections régionales de 2015″ les candidats fonctionnaires seront encore en masse. Pour cela, le centre d’étude s’est lancé dans une analyse détaillée du profil socioprofessionnel des 21.456 candidats aux élections régionales en se basant sur les données du ministère de l’Intérieur.  D’une manière générale ce sont encore les candidats fonctionnaires qui vont dominer dans cette consultation. Ils représenteront environ 40 % des candidats. Le privé, lui, seulement 30 %. Au Front de gauche plus de 50 %, au PS 50 %, chez les républicains 28 %, au FN 20 %. À l’issue de cette élection,  il est vraisemblable que les fonctionnaires seront encore majoritaires parmi les élus. La sociologie des candidats comme des futurs élus interroge sérieusement sur le caractère démocratique des élections françaises. On constate en effet que les fonctionnaires noyautent  à peu près toutes les élections. La première question qu’il convient de se poser est de savoir si le statut de fonctionnaire est compatible avec celui d’élu surtout au plan national. Aussi au plan local et régional lorsque la fonction d’élu doit être exercée à plein temps. Autre question aussi fondamentale,  celle de la sous représentation du secteur privé. Elle s’explique notamment par le fait que les fonctionnaires peuvent exercer des activités politiques pendant une partie de leur temps de travail, aussi par le fait qu’ils sont assurés de retrouver leur emploi dans la fonction publique pour le cas où il perdraient leurs mandats. À tout le moins une  réflexion sur le statut et la sociologie des élus s’imposerait.

Élections régionales : des candidats fonctionnaires en masse

Élections régionales : des candidats fonctionnaires en masse

 

D’après une étude du Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences Po, qui s’est intéressé en novembre à « la sélection sociale des candidats aux élections régionales de 2015″ les candidats fonctionnaires seront encore en masse. Pour cela, le centre d’étude s’est lancé dans une analyse détaillée du profil socioprofessionnel des 21.456 candidats aux élections régionales en se basant sur les données du ministère de l’Intérieur.  D’une manière générale ce sont encore les candidats fonctionnaires qui vont dominer dans cette consultation. Ils représenteront environ 40 % des candidats. Le privé, lui, seulement 30 %. Au Front de gauche plus de 50 %, au PS 50 %, chez les républicains 28 %, au FN 20 %. À l’issue de cette élection il est vraisemblable que les fonctionnaires seront encore majoritaires parmi les élus. La sociologie des candidats comme des futurs élus interrogent sérieusement sur le caractère démocratique des élections françaises. On constate en effet que les fonctionnaires noyautent  à peu près toutes les élections. La première question qu’il convient de se poser est de savoir si le statut de fonctionnaire est compatible avec celui d’élu surtout au plan national. Aussi au plan local et régional lorsque la fonction d’élu doit être exercée à plein temps. Autre question aussi fondamentale,  celle de la sous représentation du secteur privé. Elle s’explique notamment par le fait que les fonctionnaires peuvent exercer des activités politiques pendant une partie de leur temps de travail, aussi par le fait qu’ils sont assurés de retrouver leur emploi dans la fonction publique pour le cas où il perdraient leurs mandats. À tout le moins une  réflexion sur le statut et la sociologie des élus s’imposerait.




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