Archive pour le Tag 'massacre'

Page 3 sur 3

Massacre à la tronçonneuse à Canal et D8

Massacre à la tronçonneuse à Canal et D8

 

Grand nettoyage à Canal et D8. Le patron Bolloré fait le ménage. On prépare sans doute 2017 pour le retour de Sarkozy ;  du coup adieu la critique, la dérision et l’humour. Le terrain politique,  économique et culturel  sera délaissé au profit du divertissement anodin.  Ou quand les patrons gèrent l’info  comme il gère leur entreprise, comme des dictateurs. Une gestion qui marche en Afrique où Bolloré a fait sa fortune mais pas forcément en France  Le massacre à la tronçonneuse bretonne continue donc au sein du groupe Canal Plus. Selon nos informations, Ara Aprikian quitte à son tour son poste. Agé de 49 ans, il avait quitté TF1 pour rejoindre la chaîne cryptée il y a dix ans. Depuis 2012, il dirigeait les chaînes gratuites du groupe, à savoir D8, D17 et iTélé, ainsi que les tranches en clair de la chaîne cryptée. C’est notamment à lui qu’on doit le spectaculaire succès d’audience de D8, et le recrutement de Cyril Hanouna, dont il est proche.  Son départ s’inscrit dans la reprise en main de la chaîne directement par Vincent Bolloré. Le président du conseil de surveillance de Vivendi (propriétaire de Canal Plus) a décimé l’état major en faisant partir successivement Rodolphe Belmer (directeur général), Thierry Langlois (directeur des antennes), Alice Holzman (patronne de CanalSat), et bientôt Bertrand Meheut (président).  A ce jour, seule une partie de ces partants ont été remplacés: Maxime Saada a succédé à Rodolphe Belmer, et assure l’intérim d’Alice Holzman, tandis que le nom de Dominique Delport, un proche de Vincent Bolloré a été cité par le Point pour prendre le poste de Bertrand Meheut.  « Ces départs ne seront pas tous remplacés, ou alors par des yes men, mais sûrement pas par des fortes têtes qui oseraient contredire Vincent Bolloré », prédit un interlocuteur de l’industriel breton.  Une source interne ajoute: « Bolloré, qui avait fait la cour à Belmer, allant jusqu’à l’installer dans le bureau voisin du sien au siège de Vivendi, a finalement été surpris que Belmer lui dise non ». En effet, le départ du numéro 2 de la chaîne cryptée résulte de son opposition aux projets de Vincent Bolloré pour la tranche en clair de Canal Plus, notamment le passage en payant des Guignols de l’info.  Car le nouvel homme fort de Vivendi a décidé de s’occuper personnellement des programmes, allant jusqu’à choisir et contacter les animateurs. « Le problème est que Vincent Bolloré n’a absolument aucune compétence en matière de programmes, contrairement à Rodolphe Belmer ou Ara Aprikian, qui étaient des professionnels reconnus sur la place. Surtout, cette remise en cause de l’esprit Canal risque d’être très mal perçue par les abonnés, et d’accélérer le déclin du nombre d’abonnés, et donc des résultats financiers », analyse un des principaux partenaires de la chaîne. L’inverse de l’objectif poursuivi… Bref, le pari de l’homme d’affaires semble assez risqué.

Empêcher le massacre des chrétiens d’Irak ( D’Ormesson*)

Empêcher le massacre des chrétiens d’Irak ( D’Ormesson*)

 

« Il se passe dans ce monde, et souvent autour de nous, et parfois même chez nous, beaucoup de choses affreuses et tout à fait inacceptables. En Libye, en Syrie, au Mali, dans plusieurs pays d’Afrique, en Ukraine, hier dans les Balkans, dans le Caucase, au Tibet – aujourd’hui encore, peut-être? -, avant-hier au Cambodge ou au Rwanda, des abominations ont été commises. L’origine et le sommet du mal, nous les connaissons. Elles sont européennes: Hitler et son national-socialisme, Staline et son communisme, les uns et les autres si longtemps acclamés par des populations aveuglées et par de soi-disant élites devenues folles. Dans un coin névralgique du Moyen-Orient, au nord de l’Irak, entre la Syrie, la Turquie et l’Iran, surgit soudain comme la foudre un péril formidable et nouveau: l’État islamique - le Daech, en arabe – d’Abou Bakr al-Baghdadi, dit le calife Ibrahim, il y a encore quelques semaines tout à fait inconnu.Auprès de ce qui est en train de se développer autour du calife Ibrahim, al-Qaida apparaît comme une organisation largement dépassée en matière de terrorisme et de cruauté. Mossoul et ses champs de pétrole sont déjà tombés. Bagdad, au nom prestigieux, siège, il y a un peu plus de mille ans, d’une des civilisations les plus éblouissantes de l’histoire, est sur le point d’être emporté. Depuis la chute de Saddam Hussein, ou peut-être plutôt depuis sa prise de pouvoir, l’Irak n’en finit pas de poursuivre son chemin de croix. Sunnites et chiites se massacrent sauvagement. Auprès de ce qui est en train de se développer autour du calife Ibrahim et de son Daech, Al-Qaïda apparaît comme une organisation largement dépassée en matière de terrorisme et de cruauté. Les conséquences de l’ascension fulgurante de l’État islamique sont imprévisibles. Le jeu politique risque d’en être largement modifié. Il n’est pas exclu que nous assistions à un rapprochement entre les États-Unis, la Russie, l’Iran – et peut-être même Assad – auquel personne n’aurait pu croire il y a encore trois mois. N’importe quoi d’inattendu et de terrifiant peut naître de la situation actuelle dans cette région du monde. Le plus clair, en tout cas, est qu’en proie à une des persécutions les plus cruelles de tous les temps les chrétiens d’Irak sont menacés d’extinction. Avec Abraham, légende ou réalité, la Mésopotamie et l’Irak sont à la naissance du judaïsme – et donc du christianisme. Les communautés chrétiennes d’Irak sont parmi les plus anciennes de l’histoire. Elles sont sur le point d’être exterminées. Une question est souvent posée : que peut-on faire pour les chrétiens persécutés ? D’abord, ne pas les oublier. Il n’est pas question de réclamer un statut particulier pour les chrétiens où qu’ils soient. Mais il est tout aussi impossible d’accepter que les chrétiens d’Irak soient traités aujourd’hui comme ils le sont par l’État islamique en voie de constitution autour de Mossoul et peut-être, demain, de Bagdad. Une question est souvent posée: que peut-on faire pour les chrétiens persécutés? D’abord, ne pas les oublier. Prier pour eux si l’on est croyant. Agir en leur faveur par les voies politiques et diplomatiques. Les accueillir dans des pays où ils pourraient survivre. Leur témoigner de toutes les façons possibles une solidarité et un soutien. Faut-il que l’Europe soit faible et les Nations unies peu présentes pour avoir laissé se dérouler le fil des massacres annoncés! Le cardinal Barbarin, en se rendant aux environs de Mossoul en compagnie de deux prélats, n’a pas seulement apporté avec courage aux chrétiens d’Irak l’appui de l’Église de France. Il a sauvé l’honneur d’une Europe et d’un monde désespérément absents. Toutes les instances nationales et internationales ont le devoir de prendre les mesures nécessaires pour sauver ce qui peut encore être sauvé. Il est impossible de ne pas souligner aussi le mal que fait à l’islam un mouvement comme celui de l’État islamique d’Abou Bakr al-Baghdadi. L’islam est une grande et belle religion. Il faut la reconnaître, la respecter, l’honorer. Mais il faut aussi que les musulmans dénoncent eux-mêmes avec force les abominations du soi-disant État islamique. Nous dénonçons ici toutes les formes d’intolérance qui peuvent se présenter chez nous à l’égard de l’islam. Nous attendons des musulmans de France et d’ailleurs qu’ils dénoncent aussi les horreurs du califat de Mossoul et qu’ils le combattent activement. »

 

* Membre de l’Académie française

 

Alstom : un exemple du massacre de l’industrie française

Alstom : un exemple du massacre de l’industrie française

 

Fiscalité, insuffisance des investissements, absence de politique industrielle autant d’éléments qui ont pesé sur la désindustrialisation en France. A cela il faut ajouter la domination de l’industrie financière qui a pris le pas sur les stratégies industrielles. Environ 2 millions d’emplois perdus en près de 25 ans certes dans des secteurs très concurrencés, des activités à faible teneur technologique mais auusi dans des secteurs de pointe.  Alstom est le dernier exemple en date du massacre de l’industrie française. En clair on a privilégié les intérêts à court terme par rapport aux stratégies à long terme et à l’indépendance nationale. Un document de la Direction générale du Trésor montre qu’entre 1980 et 2007 la contribution de l’industrie à la richesse nationale est passée de 24 % à 14 %. «Un recul significatif », souligne l’étude, dans un bel euphémisme. L’Hexagone est ainsi passé d’une économie héritière d’une tradition industrielle à une économie principalement de services. Sur cette période, l’industrie a perdu 1 913 500 emplois (tombant à 3 414 000). Soit une baisse de 36 % de ses effectifs. «La majorité de ces pertes d’emplois a eu lieu dans l’industrie manufacturière (96 %) », précise l’étude. . Les services marchands ont suivi une évolution inverse. Leur poids dans le PIB est passé de 45 % à 56 % en valeur et l’emploi au sein de ce secteur a augmenté de 53 %.

Massacre à la tronçonneuse pour la gauche (Cambadélis)

Massacre à la tronçonneuse pour la gauche (Cambadélis)

Massacre à la tronçonneuse pour la gauche pour Cambadélis (PS) au vu du climat hostile qui pèse sur notre vie politique. Le débat national tourne au « massacre à la tronçonneuse « , écrit celui qui fait office aujourd’hui de Premier secrétaire-bis au PS. Mention spéciale pour les hebdos, qui ont tiré à vue, à partir de dossiers très documentés, sur un exécutif taxé d’amateurisme. Matignon y est décrit comme une citadelle assiégée au bord de l’implosion. Pour Cambadélis, le pays est «  dans une spirale dangereuse. L’overdose guette, et les Français vont tirer le rideau.  Le trouble a gagné les rangs du gouvernement et d’un Parti Socialiste qui semble rejouer sa primaire à l’infini, avec Arnaud Montebourg passé de la démondialisation à la Nation, Manuel Valls en précampagne présidentielle dans son coin, Harlem Désir aspiré dans un trou noir électoral et Martine Aubry qui donne des cours de vraie gauche, en mode nostalgie, à la tête de son Think tank baptisé Renaissance. Et pendant ce temps, le président n’arbitre toujours pas, tout en se cherchant de nouveaux modèles quelque part entre l’Allemagne et les Etats-Unis. Son Conseil stratégique de l’attractivité ce matin est un rendez-vous louable, mais « un rendez-vous de plus« , regrette un poids lourd de la majorité. « François fait tout bien, mais ce n’est qu’une succession de coups, qui se perdent dans les sables ». Le tournant social-démocrate méritait peut-être un appel à la mobilisation générale de toute la gauche, jusqu’au centre. Voire une main tendue à ceux qui ont eu le courage de dire « chiche » à droite. Non, cela reste un concept « nouvelle cuisine » tant qu’il n’y aura aucun résultat tangible. La société française, du sommet à la base, s’est installée dans une atonie durable, doublée de symptômes maniaco-dépressifs inquiétants. Nous sommes capables de nous enthousiasmer, à juste titre, de l’exploit de Renaud Lavillénie, et de son magnifique record à la perche. C’est la France capable de sauter le plus haut possible. Et dans la minute qui suit, nous retombons dans une phase dépressive prolongée, c’est la France qui a la sensation de ne plus pouvoir rebondir. Un traitement s’impose, contre cette forme de déprime collective, et surtout contre la violence du débat. Sinon, prévient Jean-Christophe Cambadélis : « On finira par trouver ce qu’on cherche : le crash« . Même si son « stop, le massacre » risque fort de ne pas être entendu,  ça ne fait pas de mal de se dire qu’il faudrait peut-être ranger la tronçonneuse au placard…

 

Europe et France : massacre organisé de la croissance et de l’emploi

Europe et France : massacre organisé de la croissance et de l’emploi

 

L’Europe et la France s’enfoncent  dans la récession ; pour autant, on ne change pas de politique, pire on l’accentue. A l’inverse du Japon (qui retrouve la croissance), de la Chine ou encore des Etats Unis qui ont décidé de s’engager dans la guerre des monnaies avec des politiques monétaires plus qu’accommandante. En clair,  on choisit de soutenir la croissance (notamment les exports). En Europe et en France, c’est la doctrine de l’austérité qui domine ; une politique qui mène à l’échec et surtout au massacre de l’emploi. Un vrai cercle vicieux puisque les déficits ne s’améliorent  pas (la preuve dès janvier en France) mais qu’en plus on assèche l’activité économique. La problématique est pourtant simple, moins d’activités,  c’est moins de rentrées fiscales, plus de dépenses sociales (retraites, chômage etc.), donc de plus grands déséquilibres budgétaires. Les exemples les plus caricaturaux sont ceux de la Grèce et de l’Espagne où le chômage dépasse les 25% (et de l’ordre de 50% chez les jeunes). L’union européenne n’a rien compris ; pas étonnant elle est dirigée par des fonctionnaires (comme en France) qui n’ont qu’une idée approximative de l’économie réelle. Le pacte budgétaire est une folie. Certes à terme, les équilibres doivent être mieux maitrisés mais pas sur une période aussi courte et de manière contra cyclique. Une preuve de l’incompétence totale des dirigeants qui se couchent  devant l’Allemagne qui pourtant sera touchée elle aussi (et l’est déjà) ; une Allemagne  qui ne veut pas bouger en raison de son contexte électoral. En bref, rien ne changera  en Europe avant la fin 2013 (date des élections allemandes). Il faudrait pourtant décaler d’au moins cinq ans les objectifs du pacte budgétaire (obsolète avant d’être appliqué)  et faire de la croissance la seule priorité du moment. Ce qu’a compris le Japon qui abreuve l’économie de liquidités monétaires alors que sont endettement dépasse tous les records (200% du PIB). L’immobilisme de la BCE (l’hypocrisie de Draghi) et de la gouvernance européenne comporte des risques considérables sur le plan économique, social mais aussi politique. A l’image de l’Italie, il faut s’attendre à de rejets massifs des organisations politiques installées qui font de l’austérité la seule philosophie de politique économique. Avec des majorités introuvables.  La France est  aussi un bon exemple de cette absurdité. Des impôts encore des impôts qui tuent compétitivité et consommation. Presque tous les jours de nouveaux prélèvements obligatoires sont inventés. Pendant ce temps là,  le solde de chômeurs croit de manière exponentielle, les usines ferment,  l’activité stagne ou régresse (officiellement croissance zéro mais on sera en dessous comme d’habitude quand il s’agit de prévisions officielles). En face de cela,  quelle réaction ? Rien, le vide absolu ou alors pire, le mensonge, comme lorsqu’on affirme qu’on va inverser la courbe du chômage fin 2013. La facture politique sera  lourde ; ce qui est le plus grave, le plus dramatique même, c’est  la facture sociale. Le risque politique le plus probable, c’est  le rejet de cette Europe par les populations et une période d’incertitude qui accélérera le déclin économique.

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol