Archive pour le Tag 'mascarade'

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Liban: la mascarade politique

Liban: la mascarade politique

Bouleversé par la violence sidérante de l’explosion qui a ravagé Beyrouth, le metteur en scène, né au Liban, met en cause dans une tribune au « Monde », une classe dirigeante « qui ne dirige que ses propres intérêts et les intérêts de ceux qui l’ont placée à la tête du pays ».

Tribune. Une monstruosité est une tragédie dont on n’a pas trouvé de mots pour la raconter. On ne trouvera pas de sitôt les mots pour dire celle qui vient de dévaster les Libanais. Cette déflagration restera la monstruosité de ce pays. Et le hangar numéro 12 du 4 août 2020 est l’écho de l’autobus du 13 avril 1975 [l’attaque dans la banlieue de Beyrouth d’un autocar de militants palestiniens par les phalangistes chrétiens, faisant 27 morts, en représailles du meurtre d’un ou  selon les versions – de plusieurs chrétiens quelques heures plus tôt, est considérée comme le début de la guerre civile libanaise, qui durera jusqu’en 1990].

Entre ces deux dates, le courage d’un peuple affrontant mille épreuves, mille faillites, mille misères, mille et mille disparitions, quatre cent mille morts et des millions d’exilés, en butte aujourd’hui à un pouvoir constitué pour beaucoup des assassins d’hier et de voleurs. Nous pouvons dire que, tout comme elle a commencé, la guerre civile vient de s’achever : monstrueusement. Elle s’est achevée en une seconde de violence sidérante.

Une explosion si assourdissante que ce qui a explosé ce mardi 4 août n’est pas seulement un stock de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium, mais aussi toute la colère contenue dans le cœur de 15 millions de Libanais, (4 au pays, 11 à l’extérieur) une colère à ce point refoulée, si condensée, si pressurisée, que plus rien ne pouvait plus la contenir. Plus aucune crainte, plus aucune inquiétude, plus aucune peur, rien n’était assez grand, aucune frayeur, ni de l’avenir ni du présent, tant l’avenir s’est fané et le présent est devenu un fardeau. Et quant au passé, il n’est que douleur et honte, honte, honte et honte encore.

L’indignation exprimée par la classe dirigeante est une insulte, un scandale

Voilà pourquoi l’indignation exprimée par la classe dirigeante est une insulte, un scandale. Et à cet étrange président de la République qui s’étonne, se demandant comment 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium ont pu être laissées en déshérence pendant une période aussi longue et à un emplacement aussi sensible, on aurait envie de demander si la présence de quatre décennies de colère laissée en déshérence et à un emplacement aussi sensible que le cœur des Libanais ne soulève pas tout autant son étonnement et son indignation.

 

A cette classe dirigeante, qui ne dirige que ses propres intérêts et les intérêts de ceux qui l’ont placée à la tête du pays, nous aimerions demander si la violence de cette détonation, entendue paraît-il à Chypre, est enfin assez forte pour qu’elle parvienne à sa conscience ? Ces politiques font-ils seulement le lien ? Font-ils le lien entre cette explosion et la jeunesse de ce pays, descendue des mois durant pour exiger liberté et justice, faire entendre désir de vivre et manque d’espoir, cette jeunesse que l’on a menacée, méprisée, et à qui on a fini par envoyer les forces de l’ordre ?

Buzyn dénonce la « mascarade » des municipales

Buzyn dénonce la « mascarade » des municipales

La plupart des politiques et des grands médias tombent à bras raccourcis sur l’ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn pour avoir dénoncé la mascarade des municipales aussi pour avoir critiqué l’attentisme du gouvernement vis-à-vis de la crise du Coronavirus. Certes on pourra regretter cette espèce d’acte de contrition un peu tardif, de la même manière qu’on pourra aussi regretter qu’au-delà des enjeux,  ces révélations soient aussi  alimentées par l’énorme déception de l’intéressée d’avoir perdu son job  politique. Pas étonnant compte tenu de la typologie des responsables qui entourent Macron qui sont pour la plupart des arrivistes. L’amertume et les pleurs de l’ancienne ministre de la santé font écho à ceux  de Rugy lui aussi jeté en pâture à l’opinion publique et dont l’ascension politique s’est brutalement arrêtée.

De ce point de vue Macron n’a guère d’état d’âme, il se sert de ses courtisans quand il en a besoin et s’il le faut il les condamne à la déchéance. Ce fut le cas de Rudy qui occupait la très confortable place de président de l’assemblée nationale et auquel Macron a demandé–c’est-à-dire imposé- de prendre la gestion du portefeuille de l’écologie après le départ de Hulot. Il est clair que de Rudy a perdu beaucoup au change d’autant plus qu’il s’est pris les pieds dans le tapis des excès de  pouvoirs.

Même chose pour l’ancienne ministre de la santé; elle aussi confortablement installée dans un très grand ministère et dont Macron a demandé le sacrifice pour remplacer le sulfureux Griveaux. Condamnée par Macron, elle a été condamnée par le suffrage universel et maintenant par la morale politique des médias. Pourtant elle a parfaitement raison de dire que cette campagne électorale maintenue pour le premier tour des municipales aura été une vaste mascarade dont est responsable surtout le Premier ministre, copie conforme de Juppé en version plus cool mais en moins intelligente.

Le Premier ministre a torpillé l’élection municipale d’abord en décidant de les maintenir contre toutes les évidences. Ensuite, en préconisant  à la fois la mobilité des électeurs et l’immobilité des Français dans le même discours pour le même jour. Ce discours irresponsable méritera une condamnation historique et sans doute justifiera un changement de Premier ministre.

Agnès Buzyn a aussi dénoncé l’immobilisme du gouvernement indiquant notamment qu’elle avait attiré l’attention du gouvernement sur l’ampleur possible de l’épidémie dès le début de janvier mais qui n’en a pas été tenu compte.

Agnès Buzyn fait part ainsi des doutes qui l’ont assaillie au moment de remplacer au pied levé Benjamin Griveaux il y a un mois pour briguer la mairie de Paris, après l’abandon de ce dernier à la suite de la diffusion de vidéos à caractère sexuel. Emmanuel Macron était alors intervenu pour la convaincre.“Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu”, déclare Agnès Buzyn, qui a mené à Paris la première campagne politique de sa carrière.

Après avoir réuni 17,6% des voix, loin derrière la maire socialiste sortante Anne Hidalgo (29,3%) et la candidate Les Républicains Rachida Dati (22,7%), Agnès Buzyn a suspendu lundi sa campagne pour le second tour, qui a d’ailleurs été reporté sine die par le président de la République en raison de la pandémie qui oblige les Français à rester chez eux.“Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus”, déclare Agnès Buzyn au Monde. “On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. J’ai vécu cette campagne de manière dissociée.”

Dans un communiqué en forme de mise au point, Agnès Buzyn dit regretter la “tonalité” de l’article du Monde et explique avoir utilisé le terme “mascarade” pour désigner “le fait de débuter des discussions de fusions de listes électorales dans le contexte que l’on connaît.”

Sur France 2, le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé dans la soirée qu’Agnès Buzyn avait effectivement alerté dès le mois de janvier sur le sérieux de l’épidémie en Chine et, a-t-il ajouté, c’est pour cela qu’un certain nombre de réunions ont été organisées dès le mois de janvier. Mais il a indiqué que les avis divergeaient alors sur ce que serait l’évolution de l’épidémie.

Quant au maintien du premier tour des élections municipales, dimanche dernier, le chef du gouvernement a déclaré que cette décision était “fondée sur des motifs scientifiques” et “parfaitement assumée”. Une argumentation très critiquable. D’abord parce que malheureusement les scientifiques eux-mêmes étaient très partagés et que certains chapeaux à plumes de la médecine se sont comportés en courtisans vis-à-vis du pouvoir. En plus, le fait d’indiquer que la décision est pleinement assumée n’ajoute pas la moindre pertinence à l’argumentation. Cette expression en l’occurrence ne veut  strictement rien dire.

Rapports sur de Rugy: « une mascarade »

Rapports  sur de Rugy: « une  mascarade »

 

Une mascarade en raison du fait qu’on a tordu la réalité et aussi parce que ces rapports émanent du pouvoir lui-même, pire d’anciens collaborateurs de de Rugy. Des rapports qui affirment que de Rugy  s’est conformé aux règles alors que précisément il n’y a aucune règle mais simplement une déontologie sur laquelle s’est assis de Rugy. Pour Mediapart, la plupart des repas fastueux  étaient  destinés à des amis de l’épouse du ministre et ce ne sont pas seulement trois repas qui sont en cause. Pour les travaux, le secrétariat général du gouvernement a seulement évoqué le prix excessif d’un dressing à 17 000 €. En fait il fallait dédouaner un peu de Rugy, ce qui a été fait en remerciement de sa démission imposée par le scandale médiatique. Edwy Plenel de Mediapart  s’est montré très critique envers les résultats du rapport d’enquête diligenté par l’Assemblée nationale qui ont été publiés ce mardi. Invité sur notre plateau ce mardi soir, le co-fondateur de Mediapart a fustigé « une mascarade » et il a maintenu les accusations de son site à l’encontre du ministre démissionnaire.

Ce rapport, qui a épluché douze dîners entre le 19 septembre 2017 et le 19 juin 2018, révèle en effet que « les règles de la commande publique ont globalement été respectées ». et qu’ »aucune irrégularité » n’a été relevée. Cependant, 3 des 12 dîners posent question.

« C’est une mascarade le rapport de l’Assemblée nationale« , a regretté Edwy Plenel sur notre antenne. « Et d’une certaine manière le président de l’Assemblée nationale le sait lui-même. Car si ce que dit Mediapart n’a aucun sens, il n’y a pas de raison de faire ça »; a-t-il ajouté en référence au groupe de réflexion sur les pratiques de l’Assemblée que Richard Ferrand a annoncé vouloir lancer ce mardi. 

Le co-fondateur de Mediapart a ensuite fustigé les attaques proférées par l’ancien ministre contre le site d’investigation, ce mardi soir sur France 2. « Il n’y a pas d’affaire Mediapart », s’est exclamé Edwy Plenel. « Nous on est dans le cadre du respect de la loi qui régit le travail de la presse, le droit de savoir des citoyens. C’est pas nous qui affaiblissons la République, ce sont des faits comme ceux-là ».

« Les révélations de Mediapart sont utiles à la République, ce n’est pas un journalisme de démolition mais un journalisme de construction », s’est-il encore défendu, avant d’ajouter:  »Nous confrontons les engagements de ceux qui nous gouvernent à la réalité de leurs actes et nous les invitons à être réellement exemplaires (…) François de Rugy « a démissionné parce que nous lui avons posé des questions sur des choses qui devenaient irréversibles ».

 

Tapie innocenté la grande mascarade judiciaire

Tapie  innocenté   la grande mascarade judiciaire

 

 

 

Après réflexion et contrairement à ce qu’avait indiqué la ministre de la justice, le parquet va faire appel de la décision concernant l’affaire tapie en correctionnel Rarement sans doute la justice ne se sera ridiculisée à ce point à travers cette interminable affaire Tapie. Un feuilleton qui n’est pas prêt de s’arrêter et qui dure depuis 25 ans. Les différentes juridictions et les juges eux-mêmes n’ont cessé de se contredire au gré des preuves et surtout des pressions. Pour faire simple, résumons la situation ;  le  9 juillet, Tapie a été innocenté en correctionnel du motif de fraude. Pourtant au civil c’est précisément sur la constatation d’une fraude que Tapie a été condamné à rembourser les 400 millions que l’État lui a fait attribuer via le Crédit Lyonnais. Pire, la justice n’a même pas encore été capable d’imposer le remboursement qui ne peut être remis en cause par la décision en correctionnel. Certains se demandent même si certains juges ne participent pas à la complexité des procédures pour retarder encore ce remboursement. Bref c’est la grande mascarade judiciaire. Comme dans la plupart des affaires politico juridiques, la justice évolue en fonction du pouvoir en place et en plus se contredit et se perd aussi dans les méandres des procédures. Cette décision constitue évidemment un scandale qui s’explique facilement puisque la condamnation des intéressés aurait impliqué des représentants de l’État et porté atteinte à l’image du gouvernement et à Macron. On ne pouvait en effet retenir la culpabilité du patron d’Orange sans déstabiliser la société. On ne pouvait retenir la culpabilité des autres impliqués sans faire le lien avec le rôle joué par exemple par Claude Guéant mais aussi par Sarkozy (lequel se répand en louanges sur Macron !). Il y a aussi le lien inévitable qui aurait pu être fait avec Christine Lagarde, reconnue coupable de négligence dans ce dossier mais sans autre condamnation. Christine Lagarde qui justement vient d’être nommée présidente de la banque centrale européenne ; une nomination par ailleurs un peu contestée. Bref pour parler vulgairement trop aurait été mouillés  en cas de condamnation en correctionnel. Au-delà de Tapie, cette affaire révèle l’état de la justice en France. Une justice dite indépendante mais qui ne punit réellement que les faibles et se couche devant les puissants.

 

Tapie ou la grande mascarade judiciaire

Tapie  ou  la grande mascarade judiciaire

 

 

 

Rarement sans doute la justice ne se sera ridiculisée à ce point à travers cette interminable affaire Tapie. Un feuilleton qui n’est pas prêt de s’arrêter et qui dure depuis 25 ans. Les différentes juridictions et les juges eux-mêmes n’ont cessé de se contredire au gré des preuves et surtout des pressions. Pour faire simple, résumons la situation ;  le  9 juillet, Tapie a été innocenté en correctionnel du motif de fraude. Pourtant au civil c’est précisément sur la constatation d’une fraude que Tapie a été condamné à rembourser les 400 millions que l’État lui a fait attribuer via le Crédit Lyonnais. Pire, la justice n’a même pas encore été capable d’imposer le remboursement qui ne peut être remis en cause par la décision en correctionnel. Certains se demandent même si certains juges ne participent pas à la complexité des procédures pour retarder encore ce remboursement. Bref c’est la grande mascarade judiciaire. Comme dans la plupart des affaires politico juridiques, la justice évolue en fonction du pouvoir en place et en plus se contredit et se perd aussi dans les méandres des procédures. Cette décision constitue évidemment un scandale qui s’explique facilement puisque la condamnation des intéressés aurait impliqué des représentants de l’État et porté atteinte à l’image du gouvernement et à Macron. On ne pouvait en effet retenir la culpabilité du patron d’Orange sans déstabiliser la société. On ne pouvait retenir la culpabilité des autres impliqués sans faire le lien avec le rôle joué par exemple par Claude Guéant mais aussi par Sarkozy (lequel se répand en louanges sur Macron !). Il y a aussi le lien inévitable qui aurait pu être fait avec Christine Lagarde, reconnue coupable de négligence dans ce dossier mais sans autre condamnation. Christine Lagarde qui justement vient d’être nommée présidente de la banque centrale européenne ; une nomination par ailleurs un peu contestée. Bref pour parler vulgairement trop aurait été mouillés  en cas de condamnation en correctionnel. Au-delà de Tapie, cette affaire révèle l’état de la justice en France. Une justice dite indépendante mais qui ne punit réellement que les faibles et se couche devant les puissants.

Affaire Tapie : la grande mascarade judiciaire

 Affaire Tapie : la grande mascarade judiciaire

 

 

 

Rarement sans doute la justice ne se sera ridiculisée à ce point à travers cette interminable affaire Tapie. Un feuilleton qui n’est pas prêt de s’arrêter et qui dure depuis 25 ans. Les différentes juridictions et les juges eux-mêmes n’ont cessé de se contredire au gré des preuves et surtout des pressions. Pour faire simple, résumons la situation, hier 9 juillet tapie a été innocenté en correctionnelle du motif de fraude. Pourtant au civil c’est précisément sur la constatation d’une fraude que Tapie a été condamné à rembourser les 400 millions que l’État lui a fait attribuer Via le Crédit Lyonnais. Pire, la justice n’a même pas encore été capable d’imposer le remboursement qui ne peut être remis en cause par la décision en correctionnel. Certains se demandent même si certains juges ne participent pas à la complexité des procédures pour retarder encore ce remboursement. Bref c’est la grande mascarade judiciaire. Comme dans la plupart des affaires politico juridiques, la justice évolue en fonction du pouvoir en place et en plus ce contredit et se perd aussi dans les méandres des procédures. Cette décision constitue évidemment un scandale qui s’explique facilement puisque la condamnation des intéressés aurait impliqué des représentants de l’État est porté atteinte à l’image du gouvernement et à Macron. On ne pouvait en effet retenir la culpabilité du patron d’Orange sans déstabiliser la société. On ne pouvait retenir la culpabilité des autres impliqués sans faire le lien avec le rôle joué par exemple par Claude Guéant mais aussi par Sarkozy (lequel se répand en louanges sur Macron !). Il y a aussi le lien inévitable qui aurait pu être fait avec Christine Lagarde, reconnue coupable de négligence dans ce dossier mais sans autre condamnation. Christine Lagarde qui justement vient d’être nommée présidente de la banque centrale européenne ; une nomination par ailleurs un peu contestée. Bref pour parler vulgairement trop aurait été mouillés  en cas de condamnation en correctionnel. Au-delà de Tapie, cette affaire révèle l’état de la justice en France. Une justice dite indépendante mais qui ne punit réellement que les faibles et se couche devant les puissants.

 

Congrès La République en marche : une mascarade démocratique

Congrès La République en marche : une mascarade  démocratique

 

 

 

Le congrès de la république en marche qui va se tenir aujourd’hui va révéler la mascarade démocratique de cette organisation. D’abord le responsable du mouvement a été directement désigné par Macron. Ensuite et surtout,  les participants pour les trois quarts sont des responsables autos proclamées et/ou  désignés par des dirigeants nationaux eux-mêmes auto désignés (exemple par Richard Ferrand qui n’est pas vraiment un modèle de vertu financière). Dans le parti en marche, comme au Parlement, au gouvernement, c’est le centralisme démocratique qui prévaut. Bref les adhérents dans le principal organisme directeur ne seront représentés qu’à hauteur de 25 % et encore tirés au sort. C’est dire le peu de poids qu’ils auront dans l’appareil Au-delà du fonctionnement du « parti » En Marche se pose surtout la question du risque politique lié à l’ultra personnalisation du pouvoir. Hors Emmanuel Macron, aucun dirigeant, aucun ministre, aucun dirigeant  ne parvient à incarner le changement politique voulu par les français lors des dernières élections. Au plan national, les ministres sont à peine connus, le Premier ministre lui-même manifeste une discrétion inédite sous la 5éme république. Plusieurs enquêtes ont montré que les électeurs ignoraient le plus souvent le nom de leurs députés .Au plan local, c’est le désert politique total, pas de vraie structure, pas de vie collective, pas d’implication dans les problématiques territoriales et pas de relais de la politique nationale. Les comités En Marche sont réduit à des clubs de supporters et pour la majorité n’ont plus aucune vie. Or les réformes économiques, sociales, environnementales et sociétales se heurtent nécessairement aux contradictions et au corporatisme de la société française. Face à ces  réactions En Marche ne dispose d’aucun outil politique de masse pour faire remonter à temps les sensibilités locales et sectorielles, pour apporter des contributions, pour faire partager les problématiques, pour expliquer l’objet des réformes et pour  relayer le discours du gouvernement. Pour schématiser, tout repose uniquement sur Emmanuel Macron. Or on sait que la vie politique échappe rarement à des aléas qui peuvent nuire gravement à la popularité voire remettre en cause  la légitimité d’un gouvernement.  L’hyper concentration du pouvoir, type parti communiste des années 50, qui peuvent expliquer les dégâts provoqués par les frondeurs de François Hollande-  constitue cependant un risque majeur : celui de voir s’écrouler aussi vite qu’il était monté le mouvement de réforme En Marche. De ce point de vue,  le fonctionnement proposé pour la « la république en marche » n’est ni acceptable démocratiquement, ni pertinent sur le plan politique. Principal  reproche,  notamment le fait que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignés par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup, on se demande légitimement  si le mouvement la république en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. On objecte à la direction que c’est pour éviter les baronnies; pas sûr que des commissaires politiques désignés d’en haut soient plus démocratiques ! La future organisation est donc fortement teintée   de centralisme démocratique ;  elle est  dirigée en fait par des élus politiques non choisis par la base. Quant au site de la république en marche, seul lien avec les adhérents, c’est une sorte de très mauvaise et très partielle revue de presse.  La quasi absence de vie démocratique et de vie tout court s’est déjà traduite par un fait politique majeur à savoir une grande désillusion lors  des élections sénatoriales. Pas étonnant dans la mesure où les grands électeurs que constituent les maires  n’ont pratiquement pas été sollicités par des instances locales d’En  Marche.  On peut comprendre que dans l’urgence, En Marche ait mis en place un fonctionnement centralisé mais pour des raisons démocratiques et politiques, ce mouvement devra à l’avenir  se construire sur d’autres bases …ou prend le risque de disparaître aussi vite.

 

Depardieu : pitoyable et pathétique mascarade russe

Depardieu :  pitoyable  et pathétique mascarade russe

Lettre dithyrambique et pathétique de Depardieu envers le régime russe après le     décret de Poutine accordant la citoyenneté russe à l’acteur.  Lee comédien  a confirmé avoir fait une demande de passeport et s’est dit ravi qu’elle ait été acceptée dans une lettre très élogieuse envers le régime russe et son président, diffusée par la chaîne de télévision Pervyi Kanal.   »J’en ai même parlé à mon Président, François Hollande. Je lui ai dit tout cela. Il sait que j’aime beaucoup votre Président Vladimir Poutine et que c’est réciproque », a-t-il écrit, ajoutant qu’il comptait apprendre le russe et que la Russie était un pays où il faisait « bon vivre « Et je lui ai dit que la Russie était une grande démocratie, et que ce n’était pas un pays où un premier ministre traitait un citoyen de minable », a-t-il poursuivi, dans une référence au Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault.  Ce dernier avait qualifié l’exil fiscal de l’acteur, qui proteste contre les augmentations d’impôts visant les plus riches en France, d’ »assez minable ».  Cette décision, particulièrement rare en Russie, intervient alors que l’acteur français, interprète en 2011 du mystique Raspoutine dans une production franco-russe, a annoncé récemment vouloir renoncer à son passeport français, s’estimant « injurié » par les critiques de M. Ayrault.  La star de 64 ans avait pourtant auparavant déclaré qu’elle comptait s’installer dans un village de Belgique, où elle a acheté une propriété, et qu’elle envisageait de prendre la nationalité belge.  Réagissant à l’annonce du président russe, le président de la commission belge des naturalisations, M. Georges Dallemagne a d’ailleurs estimé qu’elle rendait « la situation plus complexe ».  Si l’acteur « acceptait la citoyenneté russe, il pourrait toujours faire une demande en Belgique, mais nous l’examinerions différemment. Il faudrait qu’il nous dise clairement quels sont ses projets, s’il entend résider et développer ses activités dans notre pays », a-t-il précisé.  En décembre, le président Poutine, soucieux de montrer que le régime fiscal en Russie, où l’impôt sur le revenu est de 13% pour tous, est intéressant pour le monde des affaires, avait déjà annoncé être prêt à accorder un passeport à Gérard Depardieu si celui-ci le souhaitait.   »Cette promesse était fondée sur l’importante contribution de Depardieu à la culture nationale et au cinéma », a expliqué jeudi le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, à l’agence Interfax.  Selon les médias russes, Gérard Depardieu serait soumis au régime des 13% d’impôts sur le revenu seulement s’il résidait au moins six mois par an en Russie.  L’impôt sur ses revenus, obtenus en Russie ou à l’étranger, s’élèverait cependant à 30% s’il passait plus de six mois en dehors du pays.  Très célèbre en Russie, Depardieu apparaît régulièrement dans diverses publicités, notamment pour la banque Sovietski et pour une marque de ketchup.  Fan autoproclamé de la culture russe, en particulier de l’oeuvre de l’écrivain Dostoïevski, il a été membre du jury du festival du film de Moscou et figurait dans le parterre de stars devant lequel Vladimir Poutine, alors Premier ministre, avait entonné l’air de Blueberry Hill lors d’un concert de bienfaisance à Saint-Pétersbourg en 2010.  Mais l’acteur, connu pour ses frasques, s’est également fait remarquer pour son implication dans des projets et événements controversés dans l’ex-URSS.  En octobre dernier, il a ainsi participé à des célébrations officielles à Grozny, capitale de la Tchétchénie, au cours desquelles il avait lancé : « Gloire à la Tchétchénie, gloire à Kadyrov », en s’affichant aux côtés de Ramzan Kadyrov, numéro un de cette république, accusé de multiples exactions par les ONG de défense des droits de l’homme.  Ce dernier s’est d’ailleurs dit prêt à accueillir Depardieu dans cette république instable du Caucase.  Récemment, Depardieu a également enregistré une chanson avec Gulnara Karimova, la fille aînée du président ouzbek Islam Karimov, au pouvoir depuis 1989 et très critiqué par les Occidentaux pour son bilan en matière de droits de l’homme.  Et l’acteur devrait de surcroît jouer dans une série ouzbèke qu’elle co-écrit.  Réagissant à cette annonce, l’ex-dissidente soviétique et militante russe Lioudmila Alexeeva a tenu à souligner que le président russe devrait user de son droit d’octroyer la citoyenneté dans d’autres cas aussi. « Ma propre petite-fille, qui est née à Moscou et a les papiers le prouvant, vit depuis déjà six ans à Moscou, mais n’arrive pas à obtenir la citoyenneté russe », a-t-elle déclaré à l’agence Ria Novosti.

 

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