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Marylise-leon, cfdt: appel à une mobilisation pour le pouvoir d’achat

Marylise-leon-secretaire-generale-de-la-cfdt: appel à une mobilisation pour le pouvoir d’achat

La successeure de Laurent Berger appelle, aux côtés de sept autres syndicats, à une journée de mobilisation pour le pouvoir d’achat le 13 octobre. Un rassemblement qui n’a rien d’un match retour contre l’exécutif après la bataille des retraites, assure-t-elle dans un entretien au « Monde », souhaitant s’adresser d’abord aux employeurs.

Elue le 21 juin à la tête de la CFDT, Marylise Léon hérite d’une centrale dont les troupes ont été renforcées par la bataille contre la réforme des retraites. Laissant derrière elle ce combat perdu, malgré une forte mobilisation, elle appelle, aux côtés de sept autres syndicats, à une journée d’action le 13 octobre en faveur du pouvoir d’achat et « contre l’austérité ». Dans un entretien au Monde, elle estime que la question salariale « se traite d’abord dans les entreprises et dans les branches professionnelles ». Et, alors que le gouvernement a décidé d’étaler dans le temps la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée pour les entreprises, elle critique le « dogme » consistant à ne pas augmenter les impôts, une « impasse ».


L’intersyndicale a annoncé une journée d’action le 13 octobre. S’agit-il d’une revanche, d’une sorte de « match retour » après la défaite des organisations de salariés et de défense de la jeunesse dans la bataille contre la réforme des retraites ?

Ce n’est absolument pas l’état d’esprit de la CFDT. Nous sommes toujours aussi combatifs et déterminés à obtenir des améliorations pour les droits des travailleurs, mais nous n’avons pas de revanche à prendre sur le gouvernement. Nous continuons d’affirmer que la réforme des retraites est injuste, sachant que nos interlocuteurs privilégiés, ce sont les employeurs. Nous nous adressons à eux en priorité pour tirer vers le haut la situation des travailleurs au quotidien, et c’est avec eux qu’il faut négocier pour tenter de trouver des compromis. La préoccupation numéro un des salariés du privé, aujourd’hui, tourne autour des enjeux de pouvoir d’achat. C’est aussi vrai pour les agents de la fonction publique. Nous continuons donc notre boulot de syndicaliste en répondant présents sur des sujets sur lesquels nous sommes attendus.

Après les émeutes : une rentrée sociale compliquée pour Marylise Léon ( CFDT)

Émeutes : une rentrée sociale compliquée pour Marylise Léon ( CFDT)

interview dans la Tribune de la nouvelle secrétaire de la CFDT qui prévoit une rentrée compliquée.

Vous êtes attendus à Matignon pour un agenda social, qu’en attendez-vous ?

Nous avons rencontré Elisabeth Borne mi-mai pour premier temps d’échange et posé deux éléments qui me semblent importants, conditions pour renouer le dialogue. En termes de méthode, comment le gouvernement est capable de faire différemment et quelles sont les thématiques qu’on va pouvoir discuter ? Nous avons défini un certain nombre de sujets sur lesquels nous allons continuer de tirer les fils comme ce qu’il se passe en entreprise sur le télétravail et comment faire de la prévoyance pour tous.

Le premier sujet sera celui du pouvoir d’achat et le deuxième, celui du travail et des conditions de travail.

Pourquoi les salaires n’ont-ils pas été intégrés dans les discussions ?

Nous avons eu une discussion avec le patronat, car la plupart des syndicats sont d’accord pour que l’on discute de ces sujets. Les salaires, le pouvoir d’achat, c’est le sujet numéro 1 pour les travailleurs, nous défendons la question du salaire, car c’est dans les entreprises que ça se discute. Nous ne manquerons pas de dire à Elisabeth Borne que c’est un sujet qui doit faire l’affaire de négociation, notamment dans les branches. On sait qu’il y a peu près 150 branches sous le Smic. Nous profiterons de l’occasion pour dire que le gouvernement doit être beaucoup plus incitatif.

La rentrée des classes sera marquée par l’arrivée de nouvelles têtes. Est-ce synonyme de changement ?

Cela va changer les relations entre les uns et les autres. Il va falloir que nous prenions le temps d’apprendre à nous connaître. Le propre des organisations syndicales est d’être collectif. Pour la CFDT, il n’y a donc pas de changement de ligne. Il y aura toujours autant d’exigence sur ce que nous pouvons discuter, négocier et une carte de la négociation collective que nous gardons précieusement et qui devra faire ses preuves à la rentrée.

Le pays a fait face à des tensions sociales très fortes ces derniers jours, craignez-vous une rentrée sociale compliquée ?

Je pense que la rentrée sera compliquée à l’aune des moments de tensions et de violences extrêmement fortes. La rentrée sera très compliquée si le gouvernement n’apporte qu’une réponse sécuritaire abrupte. Celle-ci ne réglera en rien ce que disent les derniers événements que nous avons pu vivre et que nous devons analyser. Nous avons besoin de perspectives sur les enjeux de cohésion sociale.

Quels types de propositions allez-vous présenter lors de la prochaine rencontre avec le gouvernement ?

Cela rejoint la question de la méthode. Quelle place le gouvernement est prêt à faire à la société civile et aux organisations syndicales. Moi, je ne crois pas à l’efficacité d’un exercice vertical du pouvoir. Il y a besoin de corps intermédiaires, de personnes engagées. Nous représentons des centaines de milliers d’adhérents, de travailleurs qui ont envie de pouvoir s’engager et de s’investir dans des projets.

La bataille contre la réforme des retraites est-elle terminée ?

J’aime autant vous dire qu’elle n’est pas terminée pour ceux qui vont devoir vivre deux ans de plus au travail. Notre travail est de les accompagner et de voir comment ils peuvent, ou non, faire deux ans supplémentaires pour des questions de conditions de travail. La question du travail sera centrale. J’espère que nous pourrons ouvrir les discussions sur ce sujet.


Vous êtes face à un patronat qui n’a pas voulu d’un index senior. Vous pensez pouvoir rouvrir ce dossier ?

C’est impératif. On ne peut pas avoir des entreprises qui se satisfont d’avoir un recul de l’âge, et qui font tout pour faire partir le plus vite possible les seniors. Il faut qu’ils prennent leurs responsabilités.


Mais l’index senior est souvent la variable d’ajustement ?

Oui, mais ce que nous proposons, c’est de travailler sur l’emploi des seniors, avant même d’être senior. La question est celle du parcours professionnel, quels peuvent être les déroulés de carrière et apporter à chacun de véritables perspectives.

Vous croyez que le gouvernement peut revenir sur le sujet des ordonnances ?

Il doit le faire, car on ne peut pas avoir des ordonnances qui ont eu ces effets avec un pari que les salariés allaient jouer le jeu et qui a été perdu. On se rend compte que le dialogue social fonctionne moins bien aujourd’hui qu’il y a cinq ans.

Pourtant, nous avons vu un accord entre le patronat et les syndicats sur le partage de la valeur ?

Nous demandons des discussions sur ce sujet depuis 2019, et quand le moment est venu, nous avons répondu présent et nous nous sommes engagés dans cet accord qui permet, enfin, la possibilité aux salariés de très petites entreprises et de moyennes de pouvoir bénéficier de participations.

CFDT: toujours le réformisme avec Marylise Léon

CFDT: toujours le réformisme avec Marylise Léon

Le changement de secrétaire général à la CFDT ne va pas modifier la ligne syndicale qui lui a permis de devenir le premier syndicat français. En clair l’objectif sera toujours d’obtenir des résultats par l’action syndicale ce qui n’exclut pas évidemment le rapport de force y compris parfois des actions dures. Mais pour la CFDT l’objectif n’est pas la lutte mais le progrès social. Numéro deux de Laurent Berger depuis 2018, Marylise Léon voit enfin son heure arriver. Agée de 46 ans, elle a été élue secrétaire générale de la CDFT, mercredi 21 juin, à l’unanimité du bureau national du premier syndicat français, a-t-elle annoncé elle-même à la presse. Elle succède ainsi à Laurent Berger, en fonction depuis novembre 2012.

Ce passage de relais s’est fait à l’occasion d’une journée de débats et de discours au Zénith de Paris. « Nous pouvons être fiers de ce que nous avons construit durant ces 11 années à militer ensemble », a déclaré dans son discours d’ouverture Laurent Berger devant quelque 2 700 militants.

« Ensemble, nous sommes devenus la première organisation syndicale ! »

Marylise Léon incarne une forme de continuité par rapport à Laurent Berger, qui dit avoir convenu avec elle depuis au moins un an et demi de lui transmettre le témoin en juin 2023, même s’il n’en a fait l’annonce officielle et publique que le 19 avril. Lors de sa dernière manifestation comme leader syndical, le 6 juin, Laurent Berger s’était par ailleurs dit « très heureux (…) de lui passer le flambeau ».
Après onze années aux manettes, Laurent Berger a quitté la tête du premier syndicat de France ce mercredi. La nouvelle secrétaire générale a prévenu : la recherche du compromis reste la norme, mais sans écarter la contestation s’il le faut.

Un discours lu à la lettre, sans débord de voix mais avec conviction, entrecoupé de nombreux applaudissements des 2.700 militants venus assister à la passation de témoin ce mercredi au Zénith, porte de la Villette à Paris ; quelques allusions personnelles et un hommage appuyé à son prédécesseur – « un sacré bonhomme » – pour finir avant le moment festif : pour sa première apparition comme secrétaire générale de la CFDT , Marylise Léon a surfé sur la dynamique qui porte le premier syndicat de France depuis la réforme des retraites, malgré son échec à en obtenir le retrait.

A ses « chers amis et chers camarades », celle à qui revient la lourde tâche de faire au moins aussi bien que Laurent Berger resté onze ans aux manettes, a commencé par dire sa « fierté » de mener cette aventure collective. « Aujourd’hui, notre première place ouvre une perspective historique », a-t-elle annoncé d’emblée, quand son prédécesseur, plutôt dans la journée, avait exalté une CFDT qui « n’est pas parfaite, mais en forme ».

Industrie 4.0 : Pour une culture de la compétence et pas seulement du diplôme (Marylise Léon, CFDT)

Industrie 4.0 : Pour une culture de la compétence et pas seulement du diplôme (Marylise Léon, CFDT)

Dans un intreview de la Tribune, Marylise Léon, secrétaire nationale de la CDFT insiste sur la prise en compte de la compétence pour faciliter la révolution 4.0 dans l’industrie.

 

 L’industrie 4.0 va-t-elle susciter de nouveaux métiers ?

MARYLISE LÉON - En fait, très peu. Le cœur de la transformation de l’industrie, c’est de modifier les métiers existants principalement avec le numérique. Ce phénomène n’est pas nouveau. Ce qui change, c’est l’accélération et l’ampleur de cette transformation. Toutes les industries sont concernées par cette évolution.

Les opérateurs de production devront-ils être ingénieurs ?

On ne va pas leur demander un diplôme d’ingénieur mais les opérateurs développent des compétences individuelles qu’il va bien falloir reconnaître. C’est une révolution pour les DRH : fini l’homme standard. Les DRH vont devoir travailler pour mieux connaître les individus afin de mieux cerner leurs compétences, faciliter leur évolution de carrière et la mobilité interne. En fait, les DRH ont la culture du diplôme – même reconnu par la validation des acquis de l’expérience (VAE) – mais pas celle de la compétence.

Est-ce un thème important pour la CFDT ?

Oui car cette évolution est très anxiogène. Nous avons besoin de savoir de quoi ont besoin les salariés pour être sécurisés dans cette transformation du 4.0. Il y a un énorme besoin de formation mais il n’existe pas de catalogue de compétences tout fait. Chaque entreprise doit le trouver elle-même. Un opérateur dont les tâches sont enrichies par le numérique va donc devoir réfléchir à l’organisation de son travail, consulter des rapports d’analyse pour prendre des décisions ou faire des propositions d’amélioration en termes de prévention des pannes ou des accidents… Avec cette évolution, l’innovation sera de plus en plus attendue. Chacun va y contribuer à son niveau. C’est passionnant mais cela ne s’improvise pas !

Comment faire ?

J’ai une recette miracle ! Souvent, les entreprises se trompent lorsque leur approche de cette transformation est purement technique. Car, en fait, le vrai levier est organisationnel. D’ailleurs, souvent, lorsque les patrons de PME s’adressent à des cabinets de conseil en innovation, ils repartent avec un schéma d’organisation de l’entreprise ! Il faut alors penser à l’environnement global de l’entreprise : son fonctionnement interne, ses relations avec les fournisseurs et les clients. Elle est là, la recette miracle ! C’est ce que nous essayons de mettre en place dans le cadre des filières du Conseil national de l’industrie (CNI) au niveau de la section thématique Emploi et compétences.

Que pensez-vous du projet de réforme de la formation professionnelle de Muriel Pénicaud ?

L’idée de l’approche par compétences, c’est intéressant. Rappelons que nous sommes signataires de l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 22 février dernier qui a été conclu. Pour l’instant, on ne voit pas comment le gouvernement va reprendre cet accord pour en faire une proposition de loi. Nous sommes favorables à l’idée de renforcer la formation des personnes les plus fragiles, de donner des moyens à un salarié qui a un projet de reconversion. En revanche, nous ne voulons pas du principe de transformer le compte formation de 50 heures en une somme de 500 euros.

Loi travail: trop c’est trop (Marylise Lebranchu, ancienne ministre)

Loi travail: trop c’est trop (Marylise Lebranchu, ancienne ministre)

Encore une ancienne ministre qui vient de quitter le gouvernement et qui critique très durement la politique du gouvernement et la rigidité de Manuel Valls. On peut sans doute attribuer en partie ces propos à l’amertume qu’éprouve Marylise Lebranchu mais cela cela témoigne cependant du climat qui règne au sein de l’équipe gouvernementale.  Dans un entretien à Mediapart Marylise Lebranchu fraîchement débarqué du gouvernement met en cause la pensée unique de responsables qui gagnent  tous plus de 5000 € par mois et de ce fait sont  coupés des réalités sociales de la plupart des Français. Marylise Lebranchu critique la brutalité de la réforme envisagée dans la loi travail, une loi qui a son avis va beaucoup trop loin et surtout qui n’a pas été concertée dans avec les partenaires sociaux qu’avec les parlementaires y compris de la majorité. D’une façon plus générale Marylise Lebranchu constate une rupture d’orientation politique par rapport à François Hollande depuis l’arrivée de Manuel Valls. Rupture sur le fond puisque finalement Manuel Valls s’aligne sur les positions de la droite, mais aussi rupture sur la forme avec la posture bonapartiste de Valls. On sait depuis longtemps que la rupture est consommée avec une grande partie des parlementaires entre Valls et l’Assemblée nationale, une rupture qui se limitait jusque-là à celle des frondeurs traditionnels mais qui atteint  maintenant la majorité des représentants socialistes au Parlement. On sait moins par contre que la division est aussi importante au sein même du gouvernement notamment pour condamner le caporalisme de Valls. Concernant en particulier la loi travail plusieurs ministres notamment Marisol Touraine, Jean-Marc Ayrault, et même macro ont critiqué les méthodes brutales de Valls. Une critique d’ailleurs soutenue par François Hollande lui-même qui a imposé à Valls une concertation que ce dernier refusé jusque-là envisageant même l’épreuve de force avec l’utilisation du 49 trois. Sur l’avant-projet El Khomri, l’ancienne ministre de la Fonction publique déplore que ce texte « aille trop loin, trop c’est trop », indique-t-elle. Elle s’offusque également des atermoiements autour du recours au 49.3, évoqué « avant même que le texte soit présenté en Conseil des ministres », précise la députée du Finistère qui analyse cet épisode comme « une erreur grave ».  Sur le fond, Marylise Lebranchu estime qu’il y a de nombreuses choses à revoir dans cette réforme. Il faut « retravailler avec les syndicats et les parlementaires » sur le plafonnement des indemnités aux prud’hommes et l’encadrement des accords d’entreprises, détaille l’ancienne ministre qui évoque aussi une confusion entre la qualité de vie au travail et le nombre d’employés. Marylise Lebranchu va plus loin dans la critique en pointant une certaine déconnexion des élus face à la réalité. « Il est très difficile de raisonner de manière désincarnée quand on gagne plus de 5.000 euros. C’est le cas des députés, des ministres, des fonctionnaires, des dirigeants du Medef », ajoute-t-elle.

Marylise Lebranchu : passer de 36 000 communes à 2500 ?

Marylise Lebranchu : passer de 36 000 communes à 2500 ?  
Dans une interview au JDD, Marylise Lebranchu n’exclu pas de passer de 36000 communes à 2500, une vraie révolution qui n’est sans doute pas pour demain, hélas ! . Lebranchu : « Nous allons enfin clarifier les compétences de chacun et supprimer les doublons. Je suis favorable à ce qu’on abroge la clause de compétence générale des régions et des départements. Ensuite, nous allons inciter les collectivités à se regrouper. Le président de la République a évoqué des rapprochements de régions. Nous devons aussi avoir des fusions de communes. La France a beaucoup de petites communes, dont les moyens sont par définition limités. En se rassemblant, elles pourront être plus fortes et rendre au meilleur coût les services que tous les habitants attendent, qu’ils vivent en zone rurale ou urbaine, par exemple, le transport scolaire ou le ramassage des déchets.  , oui. Il y a 36.000 identités communales à préserver, c’est notre histoire, mais 2.500 intercommunalités à renforcer, c’est notre avenir. D’ailleurs, dès les élections municipales des 23 et 30 mars, les Français éliront pour la première fois leurs conseillers communautaires. J’ai été présidente d’agglomération, je mesure l’ampleur des efforts à fournir et je salue les groupements qui sont parvenus à se moderniser, par exemple, autour de La Roche-sur-Yon ou d’Annonay. »




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