Archive pour le Tag 'Marseille'

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Marseille: Manuel Valls ne lâchera « rien » ; problème, il ne tient pas grand-chose !

Marseille: Manuel Valls ne lâchera « rien » ; problème, il ne tient pas grand-chose !

Valls n’est pas un mauvais ministre, mais pour Marseille mais  il s’avance un peu comme la plupart de ses prédécesseurs. Des déclarations qui ne changeront pas grand-chose car le trafic de drogue à l’origine de la criminalité est devenue une activité économique dominante dans certains quartiers. A Marseille mais aussi ailleurs. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de sécurité mais d’une crise de société. « Ces crimes, ces assassinats, sont évidemment insupportables », a estimé le ministre de l’Intérieur en marge d’un déplacement à Guyancourt dans les Yvelines.  Dans la nuit de vendredi à samedi, le corps d’un homme tué par balles, a été retrouvé carbonisé à l’intérieur d’une voiture incendiée dans les quartiers nord de Marseille.  Ce meurtre intervient après l’envoi en renfort à Marseille de 240 CRS et gendarmes mobiles par le ministère de l’Intérieur en raison d’un regain de violences. Il porte à quatre, en à peine plus de quinze jours, le nombre de règlements de comptes dans cette ville.   »Le travail que nous avons entamé avec des moyens que cette ville n’a jamais connus va évidemment se poursuivre. Je suis très déterminé », a déclaré le ministre.   »Mais en face il y a effectivement des individus très déterminés qui n’hésitent pas à s’entretuer pour se disputer les territoires et le trafic de drogue. Donc là aussi c’est la République et l’Etat de droit qui doivent être très fermes. Les Marseillais savent que je ne lâcherai rien », a assuré Manuel Valls.   »Il y a bien évidemment beaucoup de résultats, de saisines de dizaines et de centaines de kilos de cannabis, de cocaïne, d’armes, une action notamment dans les quartiers nord et sud de la ville de Marseille, grâce à l’engagement des policiers (…), le quadrillage du terrain. Et cela doit se poursuivre », a-t-il expliqué.

Marseille-Guérini : « Si je parlais, certains ne seraient plus ministres »

Marseille-Guérini : « Si je parlais, certains ne seraient plus ministres »

(INTERVIEW JDD)

Sans vos déboires judiciaires, vous auriez été le candidat incontesté de la gauche à Marseille. Vous en êtes devenu le pestiféré. Avez-vous l’intention de vous venger?
Que tous se rassurent, je n’ai pas de haine. J’ai beaucoup réfléchi avec un ancien prieur des dominicains. Il m’a appris que la haine est inutile. En revanche, je n’oublie rien. Mais je comprends l’inquiétude de ceux qui m’accablent, notamment au Parti socialiste. Car ils n’ont pas de leçon d’éthique à me donner. Si je parlais, certains ne seraient plus ministres…

Cela sonne comme une menace. Si vous avez des éléments, pourquoi ne pas les livrer?
Je ne suis pas audible pour l’instant. Mon dossier est instruit à charge et les médias l’instrumentalisent. J’ai le sentiment d’avoir déjà été condamné. Le moment venu, je donnerai « ma part de vérité », sans doute dans un livre. Tout ce que j’avancerai sera alors étayé par des preuves.

Votre immunité parlementaire est suspendue, vous êtes convoqué par le juge. Cela pose tout de même quelques « interdits », non?
Je suis convoqué dans une dizaine de jours, et quelles que soient les explications que j’apporterai, je crois que le juge veut me mettre en examen au terme d’une garde à vue, pour une affaire de licenciement abusif… Mais je sais que je suis innocent et que je n’ai jamais touché un centime.

La Provence : les journalistes veulent imposer à Tapie l’indépendance

La Provence : les journalistes veulent imposer à  Tapie l’indépendance

Les 199 journalistes et les 480 autres salariés du quotidien marseillais attendent la décision du tribunal de commerce de Paris aujourd’hui. Celui-ci devrait entériner la reprise du groupe de presse quotidienne régionale (La Provence, Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin et des quotidiens des Antilles et de Guyane) par le tandem Hersant-Tapie. L’offre a déjà été acceptée en décembre dernier par l’ensemble des banques créancières.  Nombre de journalistes de la rédaction marseillaise, surtout les plus anciens qui se souviennent des relations compliquées et parfois brutales de l’homme avec la presse quand il était président de l’OM puis député des Bouches-du-Rhône, sont catastrophés. Mais aucun n’accepte de le dire autrement qu’en «off». «Quand on se rappelle que Bernard Tapie a dit un jour “Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste?”, on ne peut qu’être très inquiet de le voir arriver aux commandes», souligne un journaliste qui a suivi ses campagnes électorales il y a une vingtaine d’années. «Soit tu l’aimais et il te tapait dans le dos, soit tu étais critique et c’était la guerre!», se rappelle-t-il. «Ses propos sur la façon dont il conçoit la direction d’un journal sont assez effrayants», lâche un autre rédacteur selon lequel il y aura des départs. «Sa première motivation est financière. Il fait un super coup! Les journaux du groupe sont bénéficiaires et débarrassés de leurs dettes. Rien qu’à Marseille, La Provence est propriétaire de 2,5 ha et de bâtiments estimés il y a trois ans 20 à 24 millions d’euros et 36 millions ont été investis dans des rotatives neuves. Qu’en plus, il puisse venir troubler le jeu à Marseille où il a un compte à régler doit beaucoup l’exciter», souligne un troisième journaliste. «En 1994, il avait des sondages le donnant gagnant aux municipales à plus de 60 %! Il doit estimer qu’on lui a volé son élection car la justice l’a condamné à l’inégibilité avec une incroyable rapidité…», ajoute-t-il. «Nous sommes dans une position d’attente», indique, pour sa part, le porte-parole de la rédaction, Serge Mercier, délégué SNJ. «On attend de connaître le montage financier, la répartition du capital, qui va mener la barque… Quand on aura des choses écrites, on se positionnera», précise-t-il. Bernard Tapie leur a surtout parlé d’«événementiel» quand il est venu les voir en décembre: «Qu’il veuille développer des activités périphériques autour de la presse, pourquoi pas. Mais on entend faire un journal libre et indépendant», ajoute-t-il. Signe de l’inquiétude de la rédaction, une société des journalistes est en cours de constitution. Les statuts ont été déposés et une assemblée constitutive est prévue pour la fin du mois. «Ça avance bien. 140 des 199 journalistes ont dit oui sur le principe», précise Lætitia Sariroglou qui s’en occupe. «Notre objectif est de préserver l’indépendance de la rédaction. Nous nous sommes mobilisés quand il a été question de vente. Si un fonds de pension américain avait été retenu, nous aurions été dans le même doute.»

 

Marseille: 24e victime ; en cause surtout le trafic de drogue

Marseille: 24e victime ; en cause surtout le trafic de drogue

 

Marseille n’est pas Chicago, c’est même une des plus belles villes de France ; pour autant la criminalité ne cesse de monter. En cause surtout le trafic de drogue  activité majeure dans les quartiers périphériques. En dépit des grandes déclarations gouvernementales, les forces de l’odore sont mal adaptées à ce type de criminalité qui suppose une très forte implantation de proximité. Connu des services de police, un homme a encore té abattu vers 21H15 dans le 13e arrondissement de Marseille, dans une rue habituellement calme mais située à proximité de la zone où deux jeunes hommes avaient déjà été tués le 1er novembre.  L’homme a reçu deux balles de pistolet automatique, une dans la tête et une dans le bras. Les pompiers ont tenté en vain de le réanimer sur les lieux du drame.  Ses agresseurs, au nombre de trois, se trouvaient dans une voiture, alors que lui-même était à pied, selon des sources policières. Le tireur avait le visage dissimulé par une capuche, a précisé une source proche de l’enquête, qui a également indiqué que la victime était issue de la communauté des gens du voyage.  Le directeur départemental de la sûreté publique (DDSP), Pierre-Marie Bourniquel et le préfet de police Jean-Paul Bonnetain, tous deux récemment entrés en fonction, se sont immédiatement rendus sur place. La police judiciaire a été chargée de l’enquête.  Ce décès porte à 24 le nombre de morts dans des règlements de comptes dans la région marseillaise depuis le mois de janvier, dont 18 dans la ville de Marseille elle-même.  Le 1er novembre, deux hommes d’une vingtaine d’années avaient été abattus dans une rue du 14e arrondissement, voisin du 13e, par des hommes en voiture. Ils avaient été touchés par des projectiles probablement tirés par une kalachnikov et un pistolet de gros calibre.  Quelques semaines plus tôt, un homme de 53 ans a été assassiné à la terrasse d’un bar du 4e arrondissement de Marseille, devant de nombreux témoins à l’heure du déjeuner. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait alors dénoncé, sur place, « un crime de trop, inacceptable ».  Au mois de septembre, la succession des règlements de comptes à Marseille avait entraîné la réunion à Paris d’un comité interministériel qui avait mis sur pied un plan d’action global contre la criminalité et les inégalités sociales dans la deuxième ville de France.  Parmi les mesures figuraient un renforcement d’effectifs dans la police – les 120 fonctionnaires promis sont arrivés le 2 novembre à Marseille – et la mise en place d’une nouvelle stratégie, basée sur le renseignement et une coopération étroite entre forces de l’ordre et magistrats, pour lutter contre le trafic de stupéfiants, à l’origine de ces règlements de comptes.

 

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