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Foot : l’OM jouera à Marseille, un scoop !

Foot : l’OM jouera à Marseille, un scoop !

 

L’Om ne jouera donc pas à Montpellier ou à Romorantin mais bien à Marseille, un véritable scoop ! En fait une décision prise après un compromis entre la mairie de Marseille et le club.  Le maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin a indiqué que la « discussion » avait été « âpre », expliquant qu’il s’agissait d’un accord pour trois ans sur un montant annuel aboutissant à quelques 7,4 millions d’euros. C’est « un geste fort que je fais pour les supporteurs et tous les Marseillais », a souligné pour sa part Margarita Louis-Dreyfus, propriétaire du club. « Tout le monde ici est d’accord pour dire que la place de l’OM est au Vélodrome, c’est pourquoi je suis heureuse que nous soyons parvenus à un accord  acceptable par tous, » a-t-elle ajouté, alors que son club menaçait de disputer à Montpellier sa première rencontre « à domicile » de la reprise, le 17 août prochain.  Selon M. Gaudin, le loyer comprendra une part fixe de 4 millions d’euros (3 millions pour la saison 2014-2015), et une part variable si le chiffre d’affaires dépasse 20 millions d’euros (auquel cas la ville aura un intéressement de 20% sur la part dépassant les 20 millions). Sur la base des résultats de l’OM des huit dernières années, ce loyer devrait ainsi correspondre à 7,4 millions d’euros, a détaillé le maire. En fait à Marseille les joueurs sont surpayés d’où les difficultés du club à régler le loyer du stade.  A l’exception de Jordan Ayew, vendu au FC Lorient, l’Olympique de Marseille n’arrive pas à trouver des clients pour ses joueurs cet été. Pascal Praud n’hésite pas une seconde lorsqu’il s’agit de trouver une explication à cette difficulté de l’OM lors du mercato, et c’est évidemment les salaires accordés à certains joueurs phocéens qui sont pointés du doigt par le consultant de Yahoo. « La plupart des joueurs de Marseille ont une cote moyenne, pour ne pas dire faible, sur le marché et ils sont payés des fortunes. Ils n’ont pas d’intérêt à partir et comme aucun club ne peut garantir leur salaire, ils restent à la Commanderie. Je ne dis pas ces footballeurs soient sans talent. Je dis qu’ils crèvent le plafond des salaires et que ça n’a pas de sens de donner à André Ayew plus de 300.000 euros chaque mois. C’est une folie que l’OM a fait ces dernières années et que le club paye aujourd’hui. L’Olympique de Marseille aimerait vendre, mais personne ne veut de ses joueurs. Le footballeur marseillais est hors de prix, un produit de luxe que tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir. Personne ne veut de Steve Mandanda, André Pierre Gignac, Dimitri Payet ou André Ayew. Après la saison 2013/2014, on comprend les réticences des acquéreurs », explique le journaliste d’I-Télé, qui ne conteste pas le niveau de certains joueurs de l’OM, mais juste la trop grande générosité des dirigeants marseillais à une époque et qui désormais bloque la situation. 

 

 

 

Foot: L’OM ne jouera plus à Marseille !

Foot: L’OM ne jouera plus à Marseille !

Un stade tout neuf à Marseille mais l’OM ne veut pas y jouer : loyer trop cher, 10 millions par an. Qui aurait cru qu’ils iraient jusque-là? L’Olympique de Marseille renonce au Vélodrome. En tout cas pour le premier match que le club était censé jouer à domicile, le 17 août, contre Montpellier. L’OM préfère le jouer à l’extérieur, à La Mosson, le stade montpelliérain, alors que cette rencontre devait avoir lieu à domicile pour le club phocéen.  La raison: hors de question pour les dirigeants de payer le montant demandé pour le loyer du stade: 8 millions d’euros par an. C’est cinq fois plus que ce que le club payait jusqu’à maintenant. « L’OM ne paiera jamais ce que réclame la mairie », peut-on lire sur le communiqué publié sur le site du club. Le bras de fer continue donc. D’un côté, la mairie juge que le Vélodrome flambant neuf (qui aurait dû être inauguré à l’occasion du match contre Montpellier) va permettre au club d’augmenter nettement ses recettes. De l’autre, la direction de l’Olympique de Marseille, avec un sens de la mesure bien local, crie que faire un tel chèque, c’est signer son arrêt de mort.

 

Sondage Municipales Marseille : la droite largement en tête

sondage Municipales  Marseille : la droite largement en tête

 

Selon un sondage, la droite remporterait 44% des suffrages à Marseille, devant la gauche qui ne recueillerait que 39% à l’issue d’une triangulaire avec le FN, selon un sondage BVA pour RTL et Le Parisien-Aujourd’hui en France publié lundi. La liste du Parti socialiste et d’EELV soutenue par Patrick Mennucci ne remporterait selon cette consultation que 39% des votes tandis que la liste de l’UMP, du MoDem et de l’UDI soutenue par Jean-Claude Gaudin pointerait largement en tête avec 44% des suffrages au second tour des municipales, la liste frontiste de Stéphane Ravier réaliserait 16%.  Au premier tour, la liste Gaudin arriverait en tête avec 41% des votes, devant la liste PS-EELV (26%), le FN (16%), le Front de Gauche (11%), la liste de Pape Diouf (5%) et celle du Parti radical de gauche soutenue par Jacques Soubeyrand (1%).  En revanche, cette même consultation donne sur le 3e secteur (4e et 5e arrondissements), un secteur-clé actuellement détenu par l’UMP, la ministre déléguée à la Lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, gagnante avec 44% des intentions de votes contre 41% pour la liste UMP-UDI de l’actuel maire de secteur, Bruno Gilles, et 14% pour la liste frontiste.   Au premier tour, c’est le candidat UMP-UDI qui arriverait en tête sur ce secteur, avec 36%, devant la liste PS-EELV (29%), le FN (15%), le Front de Gauche (14%), la liste de Michèle Rubirola-Blanc soutenue par Pape Diouf (5%) et la liste du PRG (1%).  Les intentions de vote ont été recueillies sur candidatures et listes réelles dans chacun des huit secteurs de la ville.

Opération conquête électorale à Marseille : transport et policiers

Opération conquête  électorale à  Marseille : transport et policiers

Des milliards pour Marseille qui justifie évidemment des investissements mais juste avant les municipales ; ce qui ressemble à une opération de conquête électorale. Jean-Marc Ayrault a dévoilé vendredi une série de mesures d’urgence d’un montant de près de trois milliards d’euros pour les transports à Marseille afin de dynamiser l’économie d’une ville confrontée au chômage et à une violence endémique. Une enveloppe de 2,5 milliards d’euros sera consacrée d’ici à 2030 au vaste chantier de rénovation de la gare Saint-Charles, un projet de station souterraine qui vient en complément de la prolongation du métro marseillais vers les quartiers nord, a précisé le Premier ministre dans la deuxième ville de France. »Cette gare souterraine permettra de faire voyager 20 millions de passagers par an, soit deux tiers de plus qu’aujourd’hui », a-t-il déclaré dans un discours. Le doublement de la ligne ferroviaire entre Aix-en-Provence et Marseille, estimé à 172 millions d’euros, déjà promis par le gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002), sera réalisé. »Nous devons réconcilier la ville mais pour cela nous avons besoin d’un énorme effort sur les transports », a-t-il dit lors de son discours à Marseille. « Relier les quartiers, c’est désenclaver les territoires, c’est rendre la ville accessible à tous, c’est élargir l’horizon des habitants». Aux trois milliards d’euros d’investissements dans les transports s’ajoutent le milliard et demi d’euros du Plan d’investissements d’avenir, les opérations du prochain programme de rénovation urbaine, et 37 millions d’euros du plan d’urgence. Le chef du gouvernement a ajouté que 6,7 millions d’euros supplémentaires seraient alloués à la construction universitaire sur le site de la nouvelle métropole Aix-Marseille-Provence, structure qui bénéficiera d’une enveloppe de 50 millions d’euros à partir de 2016, année de sa création. Cinquante fonctionnaires de police et 30 adjoints de sécurité seront affectés à Marseille en 2014, a ajouté Jean-Marc Ayrault. Ces renforts s’ajoutent aux 487 policiers supplémentaires affectés en 2012 et 2013 à une ville en proie à de gros problèmes d’insécurité.

Primaires PS Marseille : règlements de comptes et cadeau à Gaudin

Primaires PS  Marseille : règlements de comptes et cadeau à Gaudin

 

Cette primaire va laisser des traces, d’abord parce que Ghali a nettement mis en cause le gouvernement, et personnellement Hollande et Ayrault non seulement d’être intervenus dans ce scrutin mais surtout de n’avoir rien fait pour Marseille. Ensuite par ce que le vainqueur Mennucci est un apparatchik qui a trempé dans les affaires socialistes locales depuis 30 ans. Donc pas vraiment un renouveau. D’un certain point de vue c’est un cadeau faiat à Gaudin. Certes – Le duel entre Samia Ghali et Patrick Mennucci a été tranché dimanche lors du deuxième tour des primaires à Marseille amis  Les partisans de la socialiste digèrent mal la défaite. Après un scrutin pour le moins tendu, le PS a finalement désigné son candidat pour Marseille : Patrick Mennucci sera le socialiste chargé d’affronter Jean-Claude Gaudin aux municipales. Son adversaire dans la primaire, Samia Ghali, n’a reconnu sa défaite que du bout des lèvres. Seule concession de sa part à la fédération dimanche soir, la perdante était présente sur l’estrade aux côtés de Patrick Mennucci. Mais pas un mot, pas une déclaration, elle est restée là le visage fermé, sans même décocher un sourire lorsque l’heureux gagnant a fait scander son nom. Du côté de ses partisans, la déception est énorme. « Mennucci a tenu des propos par rapport à Samia Ghali qu’il n’aurait jamais dû tenir », juge une militante. « Aujourd’hui non, je ne me dois pas de le soutenir. » « On va tous rendre nos cartes du PS », prévient un homme. « C’est terminé, stop, et on va aller aider Monsieur Gaudin parce que Monsieur Mennucci, il ne le mérite pas. » Cette élection va probablement laisser des traces dans cet électorat que Samia Ghali avait pourtant réussi à faire aller voter. L’objectif de Patrick Mennucci est donc de gommer ses différends car évidemment, il aura besoin de ses voix s’il veut rivaliser avec Jean-Claude Gaudin en mars prochain. « Samia Ghali était là, non ? », lance-t-il, insistant sur la nécessité de se rassembler. « Elle n’a pas été élue ce soir mais comme je l’ai dit, elle n’a pas été battue. Personne n’a été battu dans cette primaire. C’est vrai j’ai été élu, Samia il faut qu’elle l’accepte voilà, mais on va parler. »

Marseille : pacte national de sécurité bouclé en deux heures

Marseille : pacte national de sécurité bouclé en deux heures

 

On se demande bien pourquoi, Valls n’y avait pas pensé avant ; Il a fallu seulement 2 heures pour boucler ce pacte de sécurité ; la question est réglée, nouvelle réunion dans un mois ! En fait rien de concret, des policiers en plus à Marseille, combien, on ne sait pas ! Même pas de décsion d’engager une réflexion approfondie sur la problématique de l’économie de la drogue. Bref du vite fait en attendant de nouvelles déclarations lors d’un prochain drame. Pour déclarer la guerre à la drogue encore faudrait-il comprendre sa logique économique, son organisation, son financement etc. ; Ensuite, ce n’est pas sans doute les forces de polices traditionnelles qui sont en capacité de faire face à ce fléau qui réclame compétences, détermination et moyen à la hauteur du concept de guerre.  Une réponse forte était donc attendue après la mort d’Adrien Anigo jeudi mais elle est loin d’être à la hauteur de l’enjeu tant dans le domaine répressif que préventif. .  A l’issue d’une réunion entre élus et représentants de l’Etat sur la situation à Marseille, le préfet de police des Bouches-du-Rhône Jean-Paul Bonnetain a annoncé samedi que des renforts de police seront accordés d’ici la fin de l’année. Le préfet a dit en avoir eu la confirmation du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, mais il n’a pas précisé l’importance de ces renforts. Cette table ronde sur la sécurité s’est tenue pendant environ deux heures en préfecture avec 16 élus de la ville et la région, des représentants de la justice et de l’administration. Evoquant « une longue réunion, très constructive », le préfet de région Michel Cadot a indiqué que les collectivités s’étaient toutes engagées à prendre des mesures dans les domaines éducatifs, scolaire, social, et a promis la finalisation rapide d’un « pacte de sécurité et de cohésion sociale », comme demandé par Manuel Valls vendredi. « Nous sommes tombés d’accord sur une démarche de courte durée. L’objectif est de finaliser un pacte de sécurité et cohésion sociale dans les trois mois, avec un comité de liaison permanent », a-t-il dit, insistant sur le fait que « tous les élus ont fait bloc pour construire ensemble cette importante politique ». Du côté des politiques, l’heure était aux déclarations consensuelles. « Nous allons chaque fois qu’on le peut avancer ensemble sur des dispositifs, les emplois jeunes… tout ce qui pousse les jeunes vers autre chose, mettons en avant les jeunes de Marseille! », a dit Marie-Arlette Carlotti, ministre et conseillère générale (PS). Le maire (UMP) Jean-Claude Gaudin, « d’accord pour une action commune », a redit que la sécurité relevait de l’Etat. « Mais nous contribuons à apporter notre pierre à l’édifice », a-t-il ajouté, rappelant que 100 policiers municipaux supplémentaires sont attendus d’ici un an (ils seront 435 au total). « Si l’Etat fait des efforts, alors la ville fera aussi des efforts ». « C’est la drogue qui gangrène Marseille, il faut déclarer la guerre à la drogue », a-t-il encore déclaré, ajoutant cependant que c’est la délinquance du quotidien qui préoccupe plutôt ses administrés : « Cela est davantage ressenti par les Marseillais que les règlements de comptes entre voyous ». Président (PS) de la Région Paca,Michel Vauzelle, a pour sa part demandé « l’aide de l’Etat, la police et la justice » pour que « l’argent public ne parte pas vers des personnalités qui sont des patrons de la mafia et de petits éléments de la mafia », les collectivités n’ayant pas forcément les moyens de contrôle. « On attend des actes, des réponses concrètes, par exemple en matière d’éducation. J’irai à toutes les réunions mais je ne vois pas qui va décider de quoi aujourd’hui », nuançait enfin la sénatrice-maire de secteur (PS)Samia Ghali. Le préfet a annoncé la tenue d’une nouvelle réunion dans un mois.

 

Marseille- Ayrault : la guerre contre Valls est déclarée

Marseille- Ayrault : la guerre contre Valls est déclarée

 

Officiellement c’est pour lutter contre la violence que 6 ministres dont le Premier se sont déplacés à Marseille. En réalité à Marseille c’est surtout la guerre contre Valls qui a été déclenchée ; Au dernier moment quand l’Elysée a appris le déplacement de Valls à Marseille, Hollande a exigé qu’Ayrault lui mette une muselière. Du coup Valls privé de paroles n’a pu exposer ce qu’il avait promis le matin sur RTL. C’est Ayrault qui s’est exprimé. En cause évidemment les prises de positions récente de Valls sur la justice et l’immigration ; Mia surtout en cause la montée inexorable de Valls dans les sondages qui énervent Hollande. Valls de loin le plus populaire ministre tandis que Hollande et Ayrault sont embourbés entre 25 et 30% d’opinions favorables selon les sondages. La guerre est donc déclarée et les seconds couteaux montent aussi au créneau, Harlem Désir  (qui ne fait comme d’habitude ne répéter que ce qu’on lui dit), aussi Duflot, la gauche du PS, les caciques. Il est vrai que Valls a tout fait pour agacer, pas un jour de vacances et au mois une déclaration par jour durant l’été et sur presque tous les sujets, ce que lui reproche aussi Hollande.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré donc mardi à Marseille que son gouvernement était « engagé avec détermination pour faire reculer la violence, la délinquance et le crime à Marseille ». Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, accompagné de cinq de ses ministres, dont Manuel Valls, est arrivé ce mardi après-midi à l’hôpital de la Conception où un infirmier a été blessé dimanche. Suivi d’une nuée de journalistes, il s’est entretenu à huis clos avec l’équipe des urgences, très choquée par l’incident de ce week-end. L’infirmier, qui a reçu un coup de couteau, est en arrêt maladie pour 10 jours et ne sera pas présent, selon l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille.   Le Premier ministre a déclaré à sa sortie de l’hôpital que son gouvernement était « engagé avec détermination pour faire reculer la violence, la délinquance et le crime à Marseille ».  « Ce que je voudrais rappeler, c’est que le gouvernement est engagé avec détermination pour faire reculer la violence, la délinquance et le crime à Marseille et dans la région », a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse.  Jean-Marc Ayrault et cinq de ses ministres se sont ensuite rendus à la préfecture où le Premier ministre doit tenir une série de réunions avec le corps préfectoral et les responsables des services de sécurité ainsi qu’avec les parlementaires et les maires des arrondissements de Marseille.  Outre le ministre de l’Intérieur, premier à annoncer son déplacement, avant que ne soit connu celui d’Ayrault, le chef de gouvernement avait autour de lui la garde des Sceaux, Christiane Taubira,Marisol Touraine (Affaires sociales), Cécile Duflot (Logement), et la Marseillaise Marie-Arlette Carlotti (Handicap et exclusion).  Leurs venues à Marseille interviennent au lendemain d’un nouveau règlement de comptes mortel à Marseille, le 13e depuis le début 2013. Un homme de 25 ans a été criblé de balles dans sa voiture dans le quartier de l’Estaque, avant de s’effondrer sur le trottoir en tentant de prendre la fuite. 

 

Valls-Violences Marseille, Trappes : « c’est inacceptable » … et alors ?

Valls-Violences Marseille, Trappes : « c’est inacceptable » … et alors ?

Valls encore en visite à Marseille où finalement il pourrait décentraliser son ministère ; après l’agression d’un policier, il déclare « c’est inacceptable », comme après l’attaque du commissariat de Trappes par des intégristes. Evidemment les mots ne suffisent plus car la multiplication de ces incidents démontrent  l’impuissance du pouvoir face à l’insécurité ; et à létat de délabrement de la république dans certaines zones de non droits.   »Il y a eu il y a quelques jours ici sur la plage des catalans une tentative d’homicide particulièrement grave à l’égard d’un policier (…) que je viens de rencontrer avec ses collègues pour lui témoigner mon soutien et ma solidarité », a expliqué M. Valls aux journalistes présents.   »Des personnes ont été interpellées, des mineurs, très jeunes », « des témoins sont encore auditionnés et l’enquête se poursuit » a-t-il précisé. Deux mineurs, un garçon de 16 ans et une fille de 15 ans, accusés d’avoir agressé le policier, ont été mis en examen la semaine dernière et écroués. Selon M. Valls, la qualification de « tentative de meurtre » a été retenue pour la mise en examen.  Le 8 juillet, sur la plage des Catalans à Marseille un policier, chef de poste, avait été violemment pris à partie après avoir tenté de mettre fin à une altercation entre un groupe d’une vingtaine de jeunes et un couple, dont le nourrisson avait été atteint par des jets de sable.  La tête du policier avait été maintenue sous l’eau pars ses agresseurs, avait indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel.  Selon le délégué zonal adjoint du syndicat Alliance, David-Olivier Reverdy, le gardien de la paix a le sentiment d’avoir « échappé au pire ». « Notre collègue a vu la mort de très près, il ne faut pas minimiser ces faits (…). Le parquet ne s’y est pas trompé qui a d’entrée qualifié ces faits de tentative de meurtre », a-t-il indiqué à l’AFP. Pour André Chopard, responsable des retraités du même syndicat, « si le second policier présent sur la plage n’était pas intervenu avec du gaz lacrymogène, l’issue aurait pu être terrible ». Selon ce syndicaliste, la faiblesse des effectifs est en cause.   »Deux cents policiers sont mobilisés sur les plages de Marseille, avec 135 gendarmes » et « 82 vacataires de la ville, qui jouent un rôle important ». Les CRS sont également déployés, puisqu’il faut à la fois protéger les plages, mais aussi l’arrière », a répondu le ministre.  Pour Me Thierry Ospital, l’avocat du policier blessé, qui s’est constitué partie civile, son client est très choqué: « il a passé toute la semaine dans une clinique psychiatrique », a-t-il souligné.  Selon une source syndicale, le policier, affecté à la compagnie d’intervention, a fait une demande de mutation auprès de la direction départementale de la Sécurité publique.

 

Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Valls en dépit de la très haute considération qu’il a pour son action (et pour lui-même) ne fait pas mieux que ses prédécesseurs à part des déclarations. Il faudrait d’abord comprendre, ensuite agir. Comprendre que c’est le résultat de la misère, de l’échec scolaire, de la complicité de fait avec les réseaux de trafiquants ; Envoyer l’armée est ridicule quand il s’agit d’un travail fin d’information et d’infiltration sur le terrain, d’autre part à Marseille, rien n’est comme ailleurs, la corruption gangrène la ville et pas seulement à propos de la drogue, un sujet tabou ! Les élus socialistes marseillais, Samia Ghali et Patrick Mennucci ont fait montr d’un cran la critique  vendredi mais ils n’ont pas été au bout de leurs propos. Ils ont estimé que la pauvreté et l’échec scolaire étaient responsables des violences dans la citée phocéenne, après la mort d’un mineur de 17 ans jeudi soir dans un règlement de comptes et le décès d’un trentenaire vendredi mortellement blessé dans une rixe. Dans un communiqué, le député-maire de secteur, Patrick Mennucci, explique que la situation de violence « n’est pas étrangère à la pauvreté économique de la ville, aux 30% de Marseillais vivant sous le seuil de pauvreté, aux 25% d’échec scolaire, de l’abandon des quartiers du nord et de quelques quartiers du centre là où les règles ne sont pas les mêmes que dans le reste du pays ».  M. Mennucci s’est joint à un appel à un rassemblement samedi matin en hommage au jeune homme mortellement poignardé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’endroit même de l’agression dans le centre-ville.  De son côté, la sénatrice-maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, qui avait prôné fin août un recours à l’armée dans les quartiers nord de Marseille, a déploré, dans une interview sur Europe 1, que l’ »Ecole de la République n’apporte pas assez de réponses à ces jeunes ».   »C’est l’école du crime qui les forme, c’est pas l’école de la République », a affirmé la sénatrice, demandant la mise en place « de contrats d’apprentissage dès 14 ans. »  Enfin, le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Eugène Caselli (PS), a demandé « que la lutte contre les réseaux de trafiquants monte d’un cran » tout en renouvelant sa confiance « à l’action résolue du ministre de l’Intérieur et des forces de sécurité ».  L’élu souligne que les « réseaux de trafiquants (…) gangrènent les quartiers de notre ville les plus en souffrance économique, sociale et urbaine. »

 

 

Marseille: Manuel Valls ne lâchera « rien » ; problème, il ne tient pas grand-chose !

Marseille: Manuel Valls ne lâchera « rien » ; problème, il ne tient pas grand-chose !

Valls n’est pas un mauvais ministre, mais pour Marseille mais  il s’avance un peu comme la plupart de ses prédécesseurs. Des déclarations qui ne changeront pas grand-chose car le trafic de drogue à l’origine de la criminalité est devenue une activité économique dominante dans certains quartiers. A Marseille mais aussi ailleurs. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de sécurité mais d’une crise de société. « Ces crimes, ces assassinats, sont évidemment insupportables », a estimé le ministre de l’Intérieur en marge d’un déplacement à Guyancourt dans les Yvelines.  Dans la nuit de vendredi à samedi, le corps d’un homme tué par balles, a été retrouvé carbonisé à l’intérieur d’une voiture incendiée dans les quartiers nord de Marseille.  Ce meurtre intervient après l’envoi en renfort à Marseille de 240 CRS et gendarmes mobiles par le ministère de l’Intérieur en raison d’un regain de violences. Il porte à quatre, en à peine plus de quinze jours, le nombre de règlements de comptes dans cette ville.   »Le travail que nous avons entamé avec des moyens que cette ville n’a jamais connus va évidemment se poursuivre. Je suis très déterminé », a déclaré le ministre.   »Mais en face il y a effectivement des individus très déterminés qui n’hésitent pas à s’entretuer pour se disputer les territoires et le trafic de drogue. Donc là aussi c’est la République et l’Etat de droit qui doivent être très fermes. Les Marseillais savent que je ne lâcherai rien », a assuré Manuel Valls.   »Il y a bien évidemment beaucoup de résultats, de saisines de dizaines et de centaines de kilos de cannabis, de cocaïne, d’armes, une action notamment dans les quartiers nord et sud de la ville de Marseille, grâce à l’engagement des policiers (…), le quadrillage du terrain. Et cela doit se poursuivre », a-t-il expliqué.

Marseille-Guérini : « Si je parlais, certains ne seraient plus ministres »

Marseille-Guérini : « Si je parlais, certains ne seraient plus ministres »

(INTERVIEW JDD)

Sans vos déboires judiciaires, vous auriez été le candidat incontesté de la gauche à Marseille. Vous en êtes devenu le pestiféré. Avez-vous l’intention de vous venger?
Que tous se rassurent, je n’ai pas de haine. J’ai beaucoup réfléchi avec un ancien prieur des dominicains. Il m’a appris que la haine est inutile. En revanche, je n’oublie rien. Mais je comprends l’inquiétude de ceux qui m’accablent, notamment au Parti socialiste. Car ils n’ont pas de leçon d’éthique à me donner. Si je parlais, certains ne seraient plus ministres…

Cela sonne comme une menace. Si vous avez des éléments, pourquoi ne pas les livrer?
Je ne suis pas audible pour l’instant. Mon dossier est instruit à charge et les médias l’instrumentalisent. J’ai le sentiment d’avoir déjà été condamné. Le moment venu, je donnerai « ma part de vérité », sans doute dans un livre. Tout ce que j’avancerai sera alors étayé par des preuves.

Votre immunité parlementaire est suspendue, vous êtes convoqué par le juge. Cela pose tout de même quelques « interdits », non?
Je suis convoqué dans une dizaine de jours, et quelles que soient les explications que j’apporterai, je crois que le juge veut me mettre en examen au terme d’une garde à vue, pour une affaire de licenciement abusif… Mais je sais que je suis innocent et que je n’ai jamais touché un centime.

La Provence : les journalistes veulent imposer à Tapie l’indépendance

La Provence : les journalistes veulent imposer à  Tapie l’indépendance

Les 199 journalistes et les 480 autres salariés du quotidien marseillais attendent la décision du tribunal de commerce de Paris aujourd’hui. Celui-ci devrait entériner la reprise du groupe de presse quotidienne régionale (La Provence, Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin et des quotidiens des Antilles et de Guyane) par le tandem Hersant-Tapie. L’offre a déjà été acceptée en décembre dernier par l’ensemble des banques créancières.  Nombre de journalistes de la rédaction marseillaise, surtout les plus anciens qui se souviennent des relations compliquées et parfois brutales de l’homme avec la presse quand il était président de l’OM puis député des Bouches-du-Rhône, sont catastrophés. Mais aucun n’accepte de le dire autrement qu’en «off». «Quand on se rappelle que Bernard Tapie a dit un jour “Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste?”, on ne peut qu’être très inquiet de le voir arriver aux commandes», souligne un journaliste qui a suivi ses campagnes électorales il y a une vingtaine d’années. «Soit tu l’aimais et il te tapait dans le dos, soit tu étais critique et c’était la guerre!», se rappelle-t-il. «Ses propos sur la façon dont il conçoit la direction d’un journal sont assez effrayants», lâche un autre rédacteur selon lequel il y aura des départs. «Sa première motivation est financière. Il fait un super coup! Les journaux du groupe sont bénéficiaires et débarrassés de leurs dettes. Rien qu’à Marseille, La Provence est propriétaire de 2,5 ha et de bâtiments estimés il y a trois ans 20 à 24 millions d’euros et 36 millions ont été investis dans des rotatives neuves. Qu’en plus, il puisse venir troubler le jeu à Marseille où il a un compte à régler doit beaucoup l’exciter», souligne un troisième journaliste. «En 1994, il avait des sondages le donnant gagnant aux municipales à plus de 60 %! Il doit estimer qu’on lui a volé son élection car la justice l’a condamné à l’inégibilité avec une incroyable rapidité…», ajoute-t-il. «Nous sommes dans une position d’attente», indique, pour sa part, le porte-parole de la rédaction, Serge Mercier, délégué SNJ. «On attend de connaître le montage financier, la répartition du capital, qui va mener la barque… Quand on aura des choses écrites, on se positionnera», précise-t-il. Bernard Tapie leur a surtout parlé d’«événementiel» quand il est venu les voir en décembre: «Qu’il veuille développer des activités périphériques autour de la presse, pourquoi pas. Mais on entend faire un journal libre et indépendant», ajoute-t-il. Signe de l’inquiétude de la rédaction, une société des journalistes est en cours de constitution. Les statuts ont été déposés et une assemblée constitutive est prévue pour la fin du mois. «Ça avance bien. 140 des 199 journalistes ont dit oui sur le principe», précise Lætitia Sariroglou qui s’en occupe. «Notre objectif est de préserver l’indépendance de la rédaction. Nous nous sommes mobilisés quand il a été question de vente. Si un fonds de pension américain avait été retenu, nous aurions été dans le même doute.»

 

Marseille: 24e victime ; en cause surtout le trafic de drogue

Marseille: 24e victime ; en cause surtout le trafic de drogue

 

Marseille n’est pas Chicago, c’est même une des plus belles villes de France ; pour autant la criminalité ne cesse de monter. En cause surtout le trafic de drogue  activité majeure dans les quartiers périphériques. En dépit des grandes déclarations gouvernementales, les forces de l’odore sont mal adaptées à ce type de criminalité qui suppose une très forte implantation de proximité. Connu des services de police, un homme a encore té abattu vers 21H15 dans le 13e arrondissement de Marseille, dans une rue habituellement calme mais située à proximité de la zone où deux jeunes hommes avaient déjà été tués le 1er novembre.  L’homme a reçu deux balles de pistolet automatique, une dans la tête et une dans le bras. Les pompiers ont tenté en vain de le réanimer sur les lieux du drame.  Ses agresseurs, au nombre de trois, se trouvaient dans une voiture, alors que lui-même était à pied, selon des sources policières. Le tireur avait le visage dissimulé par une capuche, a précisé une source proche de l’enquête, qui a également indiqué que la victime était issue de la communauté des gens du voyage.  Le directeur départemental de la sûreté publique (DDSP), Pierre-Marie Bourniquel et le préfet de police Jean-Paul Bonnetain, tous deux récemment entrés en fonction, se sont immédiatement rendus sur place. La police judiciaire a été chargée de l’enquête.  Ce décès porte à 24 le nombre de morts dans des règlements de comptes dans la région marseillaise depuis le mois de janvier, dont 18 dans la ville de Marseille elle-même.  Le 1er novembre, deux hommes d’une vingtaine d’années avaient été abattus dans une rue du 14e arrondissement, voisin du 13e, par des hommes en voiture. Ils avaient été touchés par des projectiles probablement tirés par une kalachnikov et un pistolet de gros calibre.  Quelques semaines plus tôt, un homme de 53 ans a été assassiné à la terrasse d’un bar du 4e arrondissement de Marseille, devant de nombreux témoins à l’heure du déjeuner. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait alors dénoncé, sur place, « un crime de trop, inacceptable ».  Au mois de septembre, la succession des règlements de comptes à Marseille avait entraîné la réunion à Paris d’un comité interministériel qui avait mis sur pied un plan d’action global contre la criminalité et les inégalités sociales dans la deuxième ville de France.  Parmi les mesures figuraient un renforcement d’effectifs dans la police – les 120 fonctionnaires promis sont arrivés le 2 novembre à Marseille – et la mise en place d’une nouvelle stratégie, basée sur le renseignement et une coopération étroite entre forces de l’ordre et magistrats, pour lutter contre le trafic de stupéfiants, à l’origine de ces règlements de comptes.

 

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