Archive pour le Tag 'Marseille'

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Marseille : Chicago et qui tue des enfants

Marseille : Chicago et qui tue des enfants

 

D’une certaine manière globalement, Marseille demeure une ville très attrayante, il n’en reste pas moins qu’elle est nettement coupée en deux avec d’un côté la population relativement bourgeoise et de l’autre les quartiers pauvres socialement et économiquement marginalisés qui vivent pour une part de la drogue.

 

La question est donc tout autant sociale qu’économique et sécuritaire. Le drame c’est évidemment que les règlements de compte se multiplient et concernent surtout des enfants. Les réseaux se servent ainsi des enfants qui échappent aux sanctions judiciaires habituelles des adultes.

 

Bref la guerre qui Chicago mais entre gamins. Une activité qui nourrit directement indirectement une partie de la population . D’après le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, , cette attaque se serait nouée autour d’une « guerre des territoires pour récupérer des points de deal ». Dénonçant « la terreur qui s’installe dans des quartiers ou des cités dont on sait qu’ils sont la proie des trafiquants de drogue »

 

.Le nombre de procédures pour usage de stupéfiants à Marseille a augmenté de 250 % par rapport à 2019. « Ce chiffre est multiplié par six à la division nord de Marseille », où se trouvent la plupart des quartiers sensibles, d’après la préfecture. La stratégie de harcèlement des dealers impulsée par le ministère de l’Intérieur pourrait le faire augmenter.

Marseille Chicago : tir sur un TGV

  • Marseille Chicago : tir sur un TGV

Mercredi soir, à la sortie du tunnel Saint-Louis une vitre du TGV qui assurait la liaison Paris-Marseille a été touchée par un projectile « dont on ignore la nature pour le moment« , explique la SNCF. Il semblerait bien qu’il s’agit d’un tir de fusil.

  • L’enquête a été confiée à la Sûreté départementale de la sécurité publique. « La rame est à la disposition de la police scientifique qui devra déterminer le nombre et la nature des projectiles », précise la SNCF.
  • Une certitude, le projectile venait de l’extérieur. À Marseille, mais aussi ailleurs, le développement de stocks d’armes parallèlement au trafic de drogue fait désormais partie des caractéristiques de certains quartiers hors contrôle.

Mélenchon défend le carnaval gauchiste de Marseille

Mélenchon défend le carnaval gauchiste de Marseille

 

Il n’est pas surprenant que Mélenchon défende le carnaval de Marseille, véritable défi aux règles sanitaires, dans la mesure où cette manifestation a été essentiellement décidée et animée par les organisations gauchistes. Mélenchon une nouvelle fois de une posture résolument populiste notamment quand il déclare « Ce n’est pas les bons à rien qui sont juste capables de flanquer des amendes à tout le monde et de faire des gardes à vue qui vont nous expliquer ce qu’on doit faire à Marseille, parce qu’ils sont discrédités à nos yeux ».

« Les Français sont un peuple adulte et les gens qui participent à un carnaval le font en responsabilité, en sachant ce qu’ils sont en train de faire, en prenant certaines précautions ». Notons que la plupart des participants ne portait aucun masque lors de cette manifestation qui n’a pas été autorisée.

Pause

Marseille -Jean-Claude Gaudin, soupçonné , non !

Marseille -Jean-Claude Gaudin, soupçonné , non !

 

 

Jean-Claude Gaudin soupçonné de faux et de détournement de fonds publics à Marseille, ce qui a justifié une perquisition à son domicile. De quoi sourire évidemment quand on connaît le clientélisme local depuis des décennies qui permettait des renvois d’ascenseur réciproques entre les forces politiques locales et les lobbys. L’enquête en cours ne porte que sur l’aspect de la gestion du personnel qui aurait  » légèrement dérogé » des règles en vigueur.

 

Évidemment à Marseille le problème est plus général et mériterait sans doute un audit généralisé des pratiques locales très particulières avant que le nouveau pouvoir municipal en place ne se laisse lui-même vampirisé par les méthodes très spécifiques de gestion marseillaise.

 

Les nouvelles perquisitions conduites dans le cadre de cette enquête renvoient à celles de mai 2019 lorsque les gendarmes de la section de recherches s’étaient rendus dans les bureaux de la direction des ressources humaines de la ville. Le Parquet national financier (PNF) avait alors ouvert une enquête préliminaire pour «faux, usage de faux et détournement de fonds publics».

Chicago à Marseille : deux jeunes filles blessées par balles

Chicago à Marseille : deux jeunes filles blessées par balles

 

Une nouvelle fois Marseille transformée en Chicago avec de jeunes filles dont l’une est en danger de mort ; les victimes ont reçu des dizaines de balles sans doute d’un clan de drogue qui veut protéger son espace commercial. En fait, il semblerait que ce soit le chauffeur du véhicule dans lequel se trouvaient les jeunes filles qui étaient visées. Un individu connu pour trafic de stupéfiants et aurait été victime d’une tentative d’homicide en 2019. Le quatrième passager du véhicule s’est lui aussi enfui et on ne sait pas s’il a été atteint par les tirs.

 

L’avenir câblé de Marseille ?

L’avenir câblé de Marseille ?

Félix Blanc, docteur en science politique, directeur chargé des politiques publiques au sein de l’ONG Internet sans frontières estime que l’avenir de Marseille passe aussi par le réseau très dense des câbles sous-marins, la cité phocéenne constituant aujourd’hui un des principaux nœuds mondiaux de concentration des réseaux. (Tribune dans le Monde)

 

 

Tribune. Marseille (Bouches-du-Rhône) est devenue en quelques années un carrefour pour les câbles sous-marins de l’Internet qui relient désormais les cinq continents, ce qui en fait le neuvième nœud mondial de concentration de réseaux et d’échanges de données. Les géants du Net profitent de cette situation géographique et des infrastructures portuaires pour y héberger leurs fermes numériques, à l’instar de Microsoft qui y a implanté un des quatre centres de stockage de données déployés en France.

Les conséquences à long terme de ces installations doivent faire l’objet d’une étude d’impact approfondie et d’un véritable débat public. Ces industries numériques posent un certain nombre de problèmes.

D’abord, elles se développent en plein cœur de ville et les besoins croissants de cette économie font craindre une captation du foncier dans un centre urbain déjà très dense, ce qui pourrait menacer le développement d’autres activités économiques. Ce phénomène est accentué par la pression urbaine qui s’exerce dans le périmètre d’EuroMéditerranée, avec des tensions autour du logement et des activités économiques existantes.

Ensuite, ces fermes numériques créent très peu d’emplois dans les villes d’accueil, si elles ne disposent pas déjà d’emplois très qualifiés et d’activités mondialisées sur leur territoire, comme à Francfort, Londres ou Paris.

Enfin, ces fermes numériques sont des activités très gourmandes en énergie électrique, ce qui se traduit par des besoins croissants en puissance et par la constitution de réserves de capacité électrique, qui peuvent engendrer des conflits d’usage sur le réseau. Ces installations représentent déjà à Marseille la consommation d’une ville de près de 100 000 habitants, avec des prévisions de croissance qui devront être prises en compte dans les scénarios de transition énergétique.

La position stratégique de Marseille dans l’Internet mondial n’en reste pas moins une opportunité pour amorcer la transition énergétique, réduire la fracture numérique et favoriser le développement économique.

C’est d’abord une opportunité d’assurer la transition énergétique du territoire métropolitain avec un objectif ambitieux d’économie d’énergie et un plan pour les énergies renouvelables. Présent à Marseille depuis 2014, le géant du stockage de données Interxion a déjà envisagé des solutions technologiques pour récupérer la chaleur produite par ses centres de données, qui pourrait être utilisée pour alimenter le réseau de chaleur de la ville de Marseille, comme cela est prévu par l’entreprise sur le site de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Les entreprises du numérique pourraient aussi soutenir la création d’une société d’économie mixte pilotée par les collectivités locales pour favoriser le développement des énergies renouvelables.

Coronavirus : Paris sauve ses restaurants … et ceux de Marseille

Coronavirus : Paris sauve ses restaurants … et ceux de Marseille

 

 

 

Depuis le 25 septembre environ les critères d’évaluation concernant la dangerosité du virus montre que Paris et sa région se situe en zone d’alerte maximale. Si on  avait appliqué les règles de Marseille, on aurait fermé un certain nombre d’établissements notamment les bars et les restaurants.

Une hypothèse qui n’a pas été retenue et qui du coup interroge sur les décisions restrictives imposées à Marseille. Des restrictions qui vont sauter (pour les restaurants)  pour des questions d’équité entre Paris et Marseille. Matignon a donc annoncé dimanche soir que Paris passait en « zone d’alerte maximale », synonyme de nouvelles restrictions. Mais les restaurants pourront rester ouverts avec un protocole sanitaire renforcé.
Les nouvelles « mesures contraignantes », qui concernent Paris mais aussi les trois départements de la petite couronne, entreront en vigueur mardi et seront détaillées lundi lors d’une conférence de presse à 11H30 par la maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de police Didier Lallement.

Elles dureront au moins 15 jours et devraient notamment entraîner la fermeture des bars et cafés. Les restaurants en revanche pourront rester ouverts, à Paris mais aussi partout en France, y compris à Aix-Marseille où ils avaient dû baisser le rideau il y a une semaine. Le gouvernement suit en effet l’avis du Haut Conseil de Santé Publique qui a validé dimanche le protocole sanitaire renforcé proposé par les professionnels du secteur et qui sera applicable dans les zones d’alerte maximale ainsi que dans les zones d’alerte renforcée.

Là-aussi, les modalités de ce protocole seront détaillées lundi par les ministres compétents. Selon l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie des Bouches-du-Rhône, les restaurateurs devront notamment recenser leurs clients pour les contacter après coup en cas de besoin, garder 1,5 mètre entre chaque table et rendre obligatoire le paiement à table, mais aussi fermer leurs établissements à 22h.

Matignon a également annoncé que les salles ou amphithéâtres des universités ne pourraient, à partir de mardi, être remplis qu’à 50% de leur capacité au maximum en zones d’alerte renforcée et maximale.

Le taux d’incidence dépassait ainsi toujours la barre des 250 pour 100.000 habitants à Paris et le seuil critique des 100 chez les plus de 65 ans. Quant au taux d’occupation des lits en réanimation pour les patients atteints de Covid-19, il s’élevait lui aussi au-dessus du seuil d’alerte maximale de 30% en Ile-de-France, selon les chiffres de l’Agence régionale de santé (ARS).

Selon la principale organisation patronale de l’hôtellerie, l’Umih, environ 15% des 220.000 entreprises du secteur – cafés, bars, hôtels, restaurants, brasseries, discothèques – pourraient mettre la clé sous la porte dans les mois à venir en France, et 220 à 250.000 salariés se retrouver au chômage.

« On est contents pour les restaurants, même si jeter l’opprobre sur notre profession en disant que c’est un haut lieu de contamination, alors que les centres commerciaux et les transports en commun sont très fréquentés, et qu’on a organisé la Nuit blanche à Paris ce week-end, ça interroge », a réagi auprès de l’AFP Franck Delvau, le président de l’Umih Paris Ile-de-France.

 

Marseille « messages trop alarmistes » (professeur Raoult)

Marseille « messages trop alarmistes » (professeur Raoult)

 

Le professeur Raoult critique ses collègues de Marseille qui répandent la panique en justifiant une montée des contaminations injustifiées. « Vous portez une responsabilité dans les mesures déraisonnables prises contre la ville, par le ministre de la santé. » Ces messages alarmistes auraient nourri la décision du ministère de la santé de prendre des décisions très restent fictives sur les activités économiques. Contrairement à l’administration de l’AP-HP  Didier Raoult observe, « une stabilisation du nombre de cas diagnostiqués depuis le 6 septembre, avec une diminution régulière du nombre de cas (…) des résidents de Marseille ».

 

Coronavirus : Marseille sanctionnée

Coronavirus : Marseille sanctionnée

Le  niveau d’alerte a sans doute atteint un seuil très critique dans la région de Marseille mais la fermeture des bars et des restaurants notamment va se traduire par la mort économique de nombre d’établissements. Cette décision de fermeture annoncée par le ministre de la santé va être très mal reçue dans la région cela d’autant plus que la concertation avec les autorités locales aura été très symbolique.

Une fois de plus,  les Marseillais vont ressentir cette décision comme un diktat du centralisme parisien. On peut aussi se demander s’il n’y a pas comme une sorte de revanche de Paris dont le taux d’infection très important avait été dénoncé par le professeur Raoux au début de la crise. Une hypothèse à vérifier mais qu’on ne peut balayer d’un revers de main content de tenu des rapports qu’entretiennent les caciques parisiens y compris le ministre de la santé- vis-à-vis du professeur Raoult

Coronavirus: Marseille proteste contre le centralisme parisien

Coronavirus: Marseille proteste contre le centralisme parisien

 

 

La classe politique marseillaise a évidemment raison de protester contre ce qui constitue un diktat du centralisme parisien. Il est curieux que le gouvernement d’une part annonce que les mesures de prévention doivent être le plus décentralisées possible en fonction des réalités et que dans le même temps on impose une mesure générale comme celles concernant les heures d’ouverture des commerces. Depuis mercredi, le port du masque est obligatoire et les bars, restaurants et épiceries doivent fermer de 23 heures à six heures du matin dans l’ensemble du département, classé en zone rouge de circulation du virus comme Paris et 19 autres départements.

Selon les deux élues marseillaises, le gouvernement aurait un temps envisagé un reconfinement local à Marseille, Martine Vassal évoquant même “une épée de Damoclès au dessus de nos têtes qui serait catastrophique”.

“Le gouvernement décide depuis Paris, alors que ces décisions ont besoin de concertation”, a déclaré Michèle Rubirola, qui dit s’inquiéter des conséquences économiques et sociales de ces décisions.

En déplacement à Marseille, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a rejeté ces reproches considérant qu’il avait organisé la concertation avec les élus locaux, on se demande bien lesquels ! On peut s’interroger et se demander si le gouvernement ne veut pas régler des comptes politiques avec Marseille mais aussi des comptes avec le professeur Raoult qui ne cesse de critiquer la politique nationale. Indiscutablement les mesures imposées à Marseille constituent une opération de discrédit de plus vis-à-vis d’une ville et d’une région qui n’a pas besoin de cela.

Les deux élues marseillaises, qui s’étaient affrontées lors des dernières municipales, ont tenu leur conférence de presse commune dans les locaux de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection en présence du professeur Didier Raoult, qui s’est dit optimiste, soulignant que le nombre de cas graves étaient désormais très bas, à Marseille en particulier.

“L’épidémie n’est pas un problème qui dépasse ce qui s’est produit dans le passé”, a déclaré Didier Raoult, pour qui le taux de mortalité des patients hospitalisés depuis le 15 juin dans les Bouches-du-Rhône est de 8,1% contre 15,8% à Paris.

“Il faut répondre à cette situation avec calme et optimisme. Le pessimisme tue les patients”, a estimé le professeur, que le ministre de la Santé a rencontré lors de sa visite dans les locaux de l’ARS.

Covid-19 : Paris et Marseille menacées de mesure de reconfinement

Covid-19 : Paris et Marseille menacées de mesure de  reconfinement

 

Les préfets pourraient être amenés à prendre à nouveau des mesures de confinement dans la région parisienne et dans la zone  marseillaise en raison d’une reprise du virus. Pourraient être concerné des établissements commerciaux comme les cafés restaurants et lieus de rassemblement. Dans un premier temps,  il y aura  une extension des zones géographiques où le port du masque est obligatoire. Les préfets pourront aussi imposer des conditions particulières notamment en termes d’horaires et de conditions d’accueil des établissements qui accueillent du public.

Un  décret faisant fait passer ces deux zones en zone de circulation active du virus , un texte paru ce vendredi matin au Journal officiel

 

En conséquence, « les préfets pourront être amenés si la situation épidémique l’exige à prendre de nouvelles mesures comme des modulations d’ouverture de certains lieux par exemple », avait-il précisé. Selon la DGS, les indicateurs de l’épidémie continuent de se dégrader en France.

En concertation avec les Agences régionales de santé et les élus locaux, les préfets pourront ainsi décider de la fermeture des restaurants, des marchés ou limiter les rassemblements y compris dans les établissements de culte, sauf cérémonie funéraire. Figure aussi la possibilité d’interdire les déplacements de personnes conduisant à la fois à sortir d’un périmètre défini par un rayon de 100 kilomètres de leur lieu de résidence et à sortir du département dans lequel ce dernier est situé, sauf exceptions définies.

La liste de ces mesures est détaillée dans l’article 50 du décret du 10 juillet 2020  »prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans les territoires sortis de l’état d’urgence sanitaire ». L’objectif est de donner aux préfets les moyens de réagir efficacement, explique-t-on au ministère de la

Maire de Marseille : une écolo, Michèle Rubirola

Maire de Marseille : une écolo, Michèle Rubirola

La tête de liste du Printemps marseillais, qui devient à 63 ans la première femme à accéder au poste de maire de la deuxième ville de France, l’a emporté au deuxième tour de scrutin avec 51 voix contre 41 pour Guy Teissier, candidat de la droite LR qui était son seul adversaire encore en lice.

Candidate au premier tour, dans la matinée, Samia Ghali avait finalement décidé après de longues tractations de retirer sa candidature avant le second tour, ce qui a permis à la nouvelle maire de Marseille d’être élue sans devoir en passer par un troisième tour.

Le socialiste Benoît Payan, qui a aspiré durant la campagne à diriger le Printemps marseillais avant de se rallier à Michèle Rubirola, sera son premier adjoint. Samia Ghali obtient elle le poste de deuxième adjointe.

Le Printemps marseillais – rassemblement de partis de gauche, écologistes et de militants associatifs emmené par Michèle Rubirola – était arrivé en tête au soir du second tour, emportant quatre des huit secteurs que compte la ville et obtenant 38,3% des suffrages, soit près de 13.000 voix d’avance sur les listes LR menées par Martine Vassal (30,8%), qui a laissé entre-temps sa place à Guy Teissier comme candidat au fauteuil de maire

Mais la répartition par secteurs des conseillers municipaux a réduit cet avantage, avec 42 élus pour le rassemblement de gauche de Rubirola et 39 pour LR, les huit élus de Samia Ghali jouant dès le rôle de “faiseurs de roi” dans une assemblée où le seuil de la majorité absolue est fixé à 51 voix.

La répartition de la ville en huit secteurs électoraux de deux arrondissements chacun prévue par la loi PLM a complexifié la procédure de désignation.

Marseille : une écolo élue ,

Marseille : une écolo élue ,

La candidate du Printemps Marseillais, arrivée en tête au premier tour des municipales devant la LR

Certains seront sans doute surpris de si cette hypothèse de voir une écolo prendre la tête de la municipalité de Marseille. Mais c’est peut-être moins par conviction que par ras-le-bol des Marseillais des combines qui sont son succédées  avec le système Deferre puis  le système Godin. Un système bien ficelés pour bénéficiaires de largesses permettant de financer des campagnes. Il y a sans doute beaucoup à faire en matière d’aménagement de la ville de Marseille ( ce qui est déjà en cours ) mais surtout la nécessité de donner un coup de balai dans un système de confusion des valeurs, des responsabilités et des retombées. Selon un sondage Ifop-Fiducial pour La Provence, Sud Radio et CNews à paraître mercredi donne Michèle Rubirola en tête du deuxième tour des municipales à Marseille avec 36%, loin devant la candidate LR Martine Vassal (29%) et le candidat du RN Stéphane Ravier, 22%. Ce sondage cependant, s’il confirme nettement la dynamique surprise de la candidate écologiste du Printemps Marseillais, est à prendre avec prudence. Il concerne en effet l’ensemble de la ville alors que l’élection se joue par secteurs comme à Paris et Lyon, avec une élection indirecte du maire au troisième tour. Par ailleurs, les sondages publiés avant le premier tour n’avaient pas du tout prévu l’arrivée en tête de Michèle Rubirola. Cette dernière pourrait devenir la première femme maire de la deuxième ville de France.

La candidate écologiste, âgée de 63 ans et jusqu’il y a peu de temps inconnue du grand public mène une campagne intensive de terrain depuis plusieurs mois. À la tête d’une très large coalition de gauche, elle a axé son engagement social et écologique sur la proximité avec les Marseillais et particulièrement sur le renouvellement des pratiques politiques, tous partis confondus.

Coronavirus- Macron à Marseille: une visite très politique !

Coronavirus- Macron à Marseille: une visite très  politique !  

Il est clair que la visite de Macron à Marseille a surtout un caractère très politique. Il s’agit d’une certaine manière de récupérer la popularité du médiatique professeur Didier Raoult. Ce dernier en effet est partisan du dépistage et de l’utilisation de la chloroquine. Une molécule dont l’utilisation est par ailleurs très contestée par certains experts mais qui rencontre le soutien de l’opinion publique.

Macron en perdition dans les sondages récupère donc une partie de l’audience du professeur Didier Raoult lequel conteste aussi la politique du gouvernement et même le comité scientifique dont il est entouré. À juste titre, Didier Raoult a refusé de rejoindre le comité scientifique composé d’après lui essentiellement de chapeaux à plumes c’est-à-dire de responsables qui sont davantage des administrateurs que des praticiens du quotidien; Bref, dans la grande majorité, qui  ne pratiquent  plus la médecine mais plutôt les conseils d’administration et la gestion administrative.

L’Élysée prend soin cependant de ne pas apporter une caution trop évidente à la chloroquine : “Une visite ne légitime pas un protocole scientifique, une visite marque l’intérêt du chef de l’Etat, de l’exécutif, pour des essais thérapeutiques, qu’ils soient prometteurs ou pas”, a-t-on indiqué dans l’entourage du chef de l’Etat français. “Il est prématuré à ce stade de considérer qu’il y a une position gouvernementale ou de l’exécutif sur ce programme tant que nous n’avons pas encore pleinement évalué scientifiquement les données”, a-t-on ajouté.

Mais, a insisté la présidence française, l’exécutif “travaille avec toute la communauté scientifique” et prend en compte “toutes les sensibilités” – “le rôle du président de la République n’est pas de dire ‘je crois en les thèses du professeur Raoult ou pas’ mais d’apprécier la force de proposition de la recherche française”. On se demande alors pourquoi Macron a donné un tel écho à sa visite à Marseille !

Marseille : Épidémie de pneumocoque

Marseille : Épidémie de pneumocoque

À Marseille, 4.000 personnes potentiellement été infectées par le  pneumocoque.  Le pneumocoque (ou Streptococcus pneumoniae) est une bactérie qui peut causer des infections pulmonaires et ORL (otites, sinusites), mais qui peut également être à l’origine de formes plus sévères d’infections invasives pour 10 à 30 % des patients. 

Plus de trois semaines après les premiers symptômes de pneumonie, c’est l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille qui a donné l’alerte à partir de la surveillance qu’il établit toutes les semaines sur les prélèvements de bactéries dans les hôpitaux. L’opération de vaccination, dont la facture devrait être réglée par les employeurs, est sans précédent pour l’ARS de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui met en garde contre toute confusion avec une autre crise qu’elle gère, celle des évacués de Wuhan, en quarantaine près de Marseille après avoir été rapatriés de Chine à cause du coronavirus.

Le pneumocoque est bien connu et se traite en général bien. Les épidémies sont rares, explique la docteure Christiane Bruel, médecin à l’ARS, car pour l’attraper, « il faut rester au moins une heure, voire plus » avec une personne contaminée, et « qu’elle nous touche, voire nous crache dessus ». Mais la bactérie a trouvé un terrain propice dans le chantier naval, un milieu très confiné et fermé, qui emploie dans le port de Marseille des travailleurs en sous-traitance de toute l’Europe.

Tout a commencé avec l’infection de treize personnes, qui travaillaient sur le chantier naval à la réparation d’un bateau de croisière, le Norwegian spirit. Ces personnes se sont plaint de fatigue et présentaient des symptômes de fièvre et de toux. En réponse, dans un premier temps, 3.000 masques ont été distribués et une filière de soins organisée sur place.

Une vaste campagne de vaccination a alors été menée : avec ces 4.000 doses, quinze équipes de l’Agence régionale de santé se sont mobilisées pour endiguer la propagation de la maladie. Cette dernière peut provoquer otites, sinusites et complications respiratoires. La cause de cette infection est pour l’instant encore inconnue mais elle pourrait être liée aux conditions de travail et de vie des travailleurs Italiens, Français, Roumains ou encore Lituaniens employés par des sociétés de sous-traitance.

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