Archive pour le Tag 'mars'

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Fonctionnaires : grève le 7 mars, il y avait longtemps !

Fonctionnaires : grève le 7 mars, il y avait longtemps !

 

 

En France, c’est un peu le rituel avec la perspective des beaux jours en tout cas d’un climat moins rigoureux, les syndicats de fonctionnaires relancent la mobilisation. Essentiellement les syndicats gauchistes avec des mots d’ordre qui amalgame la défense du service public et les revendications des personnels. On voudrait discréditer le service public qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Certes des problèmes existent évidemment dans certains secteurs, dans certains services, dans certains métiers mais globaliser le mécontentement constitue une erreur stratégique qui discrédite tout autant le service public que le syndicalisme. Ce syndicalisme, contestataire par principe et corporatiste par vocation, ne sert pas les intérêts des salariés concernés. Pas étonnant si l’image du syndicalisme est aussi si dégradée en France. Les fédérations de fonctionnaires CGT, FO, Solidaires et FA-FP appellent donc, lundi 13 février, à participer à la mobilisation du 7 mars lancée par le secteur de la santé, pour « défendre le service public »« Actions et grèves » sont donc prévues le jour annoncé, indiquent les syndicats dans un communiqué commun. Initiée par le secteur de la santé, cette journée de mobilisation nationale également annoncée dans la fonction publique territoriale, sera « l’occasion de porter nos revendications en matière de défense du service public hospitalier et de la sécurité sociale », ajoutent-ils. Les syndicats dénoncent un secteur de la santé « en péril en termes d’égalité d’accès aux soins », « asphyxié par les déremboursements, les dérégulations, les suppressions de postes et les réorganisations permanentes, auxquels s’ajoutent les regroupements d’hôpitaux imposés par la loi Touraine« . Ils s’en prennent également à la « réforme territoriale et ses conséquences: fusion de communes, de conseils régionaux, création de métropoles », qui « entrainent des mobilités forcées et des inquiétudes grandissantes chez les agents et dégradent le service public ». « La fonction publique de l’Etat n’est pas épargnée », soulignent encore les syndicats qui rappellent que plusieurs secteurs ministériels (enseignement, environnement, culture…) ont déjà annoncé leur participation à cette grève.

Baisse du chômage en mars : «Un effet d’aubaine»

Baisse du chômage en mars : «Un effet d’aubaine»

Henri Sterdyniak, conseiller scientifique à l’Observatoire français des conjonctures économiques, réagit à la baisse du nombre de demandeurs d’emploi en mars dans une intreview au Parisien.

Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a baissé en mars de 1,7%, soit 60 000 personnes en moins. Il faut remonter à 2000 pour constater une telle baisse mensuelle.

Selon Henri Sterdyniak, conseiller scientifique à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les aides à l’embauche et les perspectives économiques «un peu meilleures» peuvent expliquer cette embellie.

Il y a moins de demandeurs d’emploi de catégorie A. Mais les chômeurs de catégorie B et de catégorie C ont vu leur nombre augmenter. Cette baisse annoncée par le ministère du Travail est-elle donc une vraie tendance ?

L’important est que la catégorie A commence à baisser. D’un côté, les perspectives économiques sont un peu meilleures. De l’autre, le coût du travail a baissé. Il y a aussi un effet d’aubaine avec des mesures rentrées en application comme les aides à l’embauche pour les PME (ndlr : les sociétés embauchant dans la période allant du 18 janvier jusqu’au 31 décembre 2016 bénéficient d’une prime trimestrielle de 500 euros s’étalant sur deux ans). Après, savoir s’il sera durable…

Est-ce impossible ?

Le gouvernement a enclenché un processus relativement favorable. Les mesures pour augmenter les formations des jeunes et les aides à l’embauche devraient permettre une baisse du chômage progressive jusqu’à la fin de l’année.

Vous ne semblez pas totalement convaincu…

C’est un peu artificiel parce que les formations et les aides à l’embauche accélèrent les embauches. Pour que ce soit une tendance de fond, il faut une perspective de croissance de 1,5 %. On n’a pas encore atteint un rythme de croisière qui fasse baisser le chômage par seul effet de croissance. Cette baisse est chiffres du chômage est quand même favorable car il y a un effet sur la demande et de la sécurisation pour les gens qui trouvent un emploi.

La politique du gouvernement se trouve-t-elle validée par ces bons chiffres ?

Non. On n’en est pas encore à une vraie relance avec un essor de la production, une croissance de 2 % et des embauches qui se font sans aides. Cela valide une stratégie. Lorsqu’il y a beaucoup de chômage, on prend des mesures pour financer l’embauche et l’aide à la formation. Ce sera validé quand la France dépassera le 1,5 % de croissance. Ce n’est pas encore tout à fait l’éclaircie ni le beau temps.

Le débat sur la loi travail peut-il être influencé par ces indicateurs ?

Il y a beaucoup d’incertitudes sur cette loi. Dans l’état actuel des choses, elle ne répond pas totalement aux exigences du patronat et des PME. C’est plutôt le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et le pacte de responsabilité qui ont permis de rétablir les marges. Néanmoins, ça peut peut-être détendre l’atmosphère.

Le patronat, vent debout contre l’idée de surtaxation CDD, n’a-t-il pas là un moyen de pression supplémentaire ?

Jusqu’à présent, la surtaxation des CDD n’est pas introduite dans la loi El Khomri. Cela dépend en grande partie des partenaires sociaux. Le Medefn’en veut pas. Aujourd’hui, il a peut-être effectivement un argument pour dire : « regardez, l’argent que vous nous donnez permet de créer des emplois donc faites-nous confiance et n’alourdissez pas la barque. »

Moral des ménages : nouveau recul en mars

 

Moral des ménages : nouveau recul en mars

 

L’évolution du moral des ménages vient en contradiction avec les perspectives optimistes décrétées par l’INSEE pour 2016. Des perspectives-par ailleurs reprises très largement sans grande analyse par les grands médias-  qui se fondaient uniquement sur des hypothèses hypothétiques de croissance du PIB. Cependant l’optimisme volontariste de l’INSEE n’est pas partagé par les acteurs économiques et notamment par les ménages La confiance en effet des ménages a de nouveau faibli en France en mars après son repli de février, sous l’effet notamment d’une dégradation de leur opinion sur les perspectives d’évolution de leur situation financière et du niveau de vie, selon des données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance a reculé d’un point, à 94, son plus bas niveau depuis août 2015, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse d’un point, à 96.Il s’éloigne ainsi davantage de sa moyenne de longue période, qui s’établit à 100. L’enquête de mars fait apparaître une stabilité de l’opinion des ménages sur leur situation financière passée mais une nouvelle dégradation (-4 points) de celle relative à leur situation future, qui tombe à son plus bas niveau depuis février 2015. Après son recul de février, l’opinion des ménages sur l’opportunité d’effectuer des achats importants reste stable, se maintenant ainsi au-dessus de sa moyenne de longue période. Leur opinion sur leur capacité d’épargne actuelle et future s’inscrit en recul (de deux et quatre points, respectivement), tandis que la proportion de ménages estimant qu’il est opportun d’épargner n’a pas varié ce mois-ci par rapport à février. Le pessimisme reste de rigueur sur le niveau de vie futur en France, le solde correspondant cédant quatre points en mars, au plus bas depuis février 2015.

(avecReuters)

Fonctionnaires : la CGT prévoit deux semaines de grève fin mars

Fonctionnaires : la CGT prévoit deux semaines de grève fin mars

 

Double objectif pour les fonctionnaires de la CGT : protester contre la loi travail et réclamer une augmentation de salaire via la revalorisation du point d’indice La CGT programme donc deux semaines de grève, fin mars, dans les trois fonctions publiques, d’État, territoriale et hospitalière, a-t-elle annoncé dans un communiqué ce vendredi soir. «Afin de permettre aux personnels de la fonction publique de participer aux mobilisations déjà programmées et à celles qui pourraient l’être lors des prochains jours et des prochaines semaines, nous déposons des préavis de grève de 0 à 24 heures pour l’ensemble des agents des trois versants de la fonction publique pour les journées suivantes: 17 mars, 18 mars, 19 mars, 20 mars, 21 mars, 22 mars, 23 mars, 24 mars, 25 mars, 26 mars, 27 mars, 28 mars, 29 mars, 30 mars et 31 mars», ont annoncé, dans un communiqué commun, les trois syndicats de fonctionnaires de la CGT. De surcroît, ils laissent peser la menace d’un mouvement encore plus long. «Au-delà du 31 mars, en fonction de la nature des réponses gouvernementales, nous pourrons être amenés à déposer de nouveaux préavis.» Le premier syndicat, en termes de représentativité, dans les trois fonctions publiques, veut faire pression sur le gouvernement sur deux dossiers. Il réclame d’abord le retrait du projet de loi de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, dont le gouvernement devrait présenter une nouvelle version lundi après-midi. Il s’agit aussi et surtout de presser l’exécutif d’accorder aux fonctionnaires une augmentation générale via la revalorisation du point d’indice, qui sert à construire toutes les grilles salariales des fonctionnaires. «La plus progressiste des hypothèses pour le gouvernement serait une augmentation très faible de la valeur du point dans des échéances dont rien ne dit de surcroît qu’elles soient rapprochées, reproche la CGT., Annick Girardin, s’est toutefois prononcée vendredi pour une «hausse significative», dont certains disent qu’elle serait comprise entre 0,5% et 1%. Une hausse de 1 point coûterait 1,75 milliard d’euros pour l’ensemble des trois fonctions publiques.

SNCF : grève totale le 9 mars

 

La grève à la SNCF décidée le 9 mars risque d’être massive voire totale. En effet elle a été décidée par des syndicats qui représentent près de 80 % des cheminots (CGT, Unsa, SUD et la CFDT).  Ce n’est pas tellement directement la loi travail qui est en cause mais la négociation en cours concernant le nouveau statut des cheminots. En vue de la libéralisation, un projet de décret est en effet en discussion pour redéfinir les conditions d’utilisation du personnel ferroviaire. En clair c’est la remise en cause du statut. À cela s’ajoute un environnement économique et surtout financier catastrophique pour l’entreprise. Avec un trafic qui stagne voire régresse et surtout une situation financière ingérable. Tellement ingérable qu’elle a entraîné récemment la démission du patron des infrastructures. La Situation est surtout caractérisée par un endettement abyssal de l’ordre de 45 milliards d’euros et qui pourrait encore augmenter de 11 milliards d’ici 2020. Selon le cabinet SECAFI,  Cette dette devrait atteindre 56,7 milliards en 2020, soit 11,7 milliards de plus par rapport à 2014. Or, les économies réalisées par le groupe SNCF ne devraient pas dépasser 4,8 milliards sur la période – 2,5 milliards issus de la fusion entre RFF et SNCF Infra et 2,3 milliards dans les coûts de production. Résultat, il manque, selon Secafi, de 1 à 1,5 milliard d’euros par an pour assurer la maintenance du réseau. A cela, il faut ajouter les intérêts de la dette qui coûtent 1,5 milliard d’euros par an au groupe public. Le rapport constate que la réforme « a omis de clarifier les grands principes du modèle économique du futur système ferroviaire » dans un contexte de restrictions budgétaires du côté de l’État comme des régions, et d’une libéralisation du marché de l’autocar. Une situation intenable qui ne permet ni d’assurer le financement des investissements, ni l’entretien pourtant urgent du réseau et ni la stabilisation de la dette. Une des variables d’ajustement consistera à supprimer au moins 10 000 emplois sur 150 000 actuels d’ici 2020. La protestation du 9 mars sera aussi justifiée par des revendications salariales pratiquement bloquées depuis plusieurs années du fait de l’inflation mais surtout en raison de la situation financière dramatique de l’entreprise. À noter aussi la décision dans le même temps d’une grève à la RATP qui ajoutée à celle de la SNCF pourrait provoquer un blocage total des transports collectifs
 

Loi travail : manifs les 9, 12 et 31 mars

Loi travail : manifs  les 9, 12 et 31 mars

 

 

Tous  les syndicats n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur des contre-propositions à présenter au gouvernement, plusieurs appels à manifester ont également été lancés :

  • A l’appel d’une vingtaine d’organisations de la jeunesse et de syndicats, des manifestations sont prévues dans toute la France le mercredi 9 mars. Les instigateurs de la pétition sur Change.org — qui a recueilli à ce jour 1 million de  signatures —, ont recensé près de cent rassemblements ce jour-là sur l’ensemble du territoire.
  • Après leur communiqué listant les propositions pour amender le projet de loi de Myriam El Khomri, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA et la FAGE ont appelé « leurs structures territoriales à organiser des rassemblements dans toute la France » samedi 12 mars.
  • A l’issue d’une rencontre au siège de la CGT, à Montreuil, sept organisations ont appelé en outre à la grève et à manifester le jeudi 31 mars. Du côté des syndicats, la CGT, FO, Solidaires, FSU font partie de ces signataires. Ils sont rejoints par les organisations étudiantes UNEF, UNL et FIDL. La CFE-CGC, qui n’a pas participé à une manifestation depuis 2010, pourrait rejoindre le mouvement : « Si le texte ne bouge pas, nous appellerons à des manifestations le 31 mars », a annoncé Carole Couvert, présidente de la centrale des cadres, qui prendra sa décision le 21 mars.

Les jeunes contre la loi Travail le 9 mars, un nouveau CPE ?

Les  jeunes contre la loi Travail le 9 mars, un nouveau CPE ?

 

Le 9 mars pourrait être un moment important dans le processus de mobilisation contre la loi travail du gouvernement. En effet les jeunes ont décidé d’une journée de protestation le 9 mars pour obtenir le retrait de la loi travail.  Devant la montée de la contestation le gouvernement a décidé de décaler l’examen du projet de loi de 15 jours à fin d’organiser une concertation qui n’avait pas eu lieu avant l’élaboration du texte. Pas sûr cependant que cela soit suffisant pour apaiser le climat. De ce point de vue cette protestation des jeunes le 9 mars pourrait constituer un premier test pour le gouvernement, un autre étend prévu avec la journée de mobilisation de fin mars. Les maladresses et la brutalité de Manuel Valls ont déjà coûté très cher en termes de popularité puisque Hollande et Valls n’ont jamais été aussi impopulaires : 83 % de défiance vis-à-vis de François Hollande et 70 % vis-à-vis de Manuel Valls dans un sondage Harris paru ce matin. Encore de forte mobilisation, il se pourrait bien que ce projet de loi connaisse le sir de l’ancien CPE d’autant plus que pour l’instant le gouvernement ne dispose pas de majorité pour faire voter en état ce projet  Une vingtaine d’organisations de jeunesse appellent à une journée d’actions et d’initiatives le 9 mars pour exiger le retrait de la loi Travail, malgré le report de la présentation du texte en conseil des ministres au 24 mars. Cette mobilisation sera le prélude d’une grande journée de manifestations le 31 mars que préparent conjointement à la fois les mouvements de jeunes et des syndicats de salariés, a-t-on appris auprès de plusieurs organisations. Le report de l’examen du projet du 9 au 24 mars décidé par le Premier ministre Manuel Valls « est une première victoire mais nous voulons mettre encore plus la pression », a dit à Reuters Pauline Collet, porte-parole du syndicat étudiant Unef. « L’annonce par Manuel Valls du report de la présentation du projet de loi « El Khomri » en conseil des ministres, est un premier recul à mettre à l’actif de la mobilisation montante », écrit-elle dans un communiqué. La jeunesse s’est emparée de la colère d’une partie de la gauche contre le projet du gouvernement, espérant pouvoir « faire reculer le gouvernement », comme lors de la lutte contre le contrat de première embauche (CPE) il y a dix ans. « Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du Medef, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites », écrit un collectif d’organisations. Celui-ci comprend notamment l’UNEF, Solidaires Etudiant-e-s, l’Union nationale lycéenne (UNL), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), la Jeunesse ouvrière chrétienne, et les organisations de jeunes des partis de gauche, dont les jeunes socialistes. Dans une tribune publiée lundi, sur le site Francetv info, Benjamin Lucas, le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), appelle le gouvernement à « stopper la dérive libérale, la surenchère sécuritaire et identitaire, dans les mots et dans les actes ».

(Avec Reuters)

Eleveurs : des décisions européennes peut-être en mars ?

Eleveurs : des décisions européennes peut-être en mars ?

Pas de décision immédiate concernant les éleveurs au niveau de l’Europe, peut-être des mesures qui pourraient être prises par l’Europe au conseil de mars. Même pas de décision concernant l’origine des produits. Or c’est une question essentielle car compte tenu de la complexité des processus de réduction, on est incapable de connaître l’origine exacte des productions de l’élevage. Stéphane Le Foll n’a pas obtenu d’engagements concrets lundi mais a donc présenté à Bruxelles un mémorandum dans lequel il demande un relèvement temporaire du prix d’achat public par l’Union européenne (prix d’intervention) de la poudre de lait et la création d’aides aux producteurs qui ont réduit volontairement leur production en période de baisse des prix. Paris réclame également la prolongation de l’aide au stockage privé pour le porc, l’indication du pays d’origine de la viande dans les produits transformés, la création d’un outil de crédit européen à l’exportation et des aides financières pour les exploitations les plus endettées. Le commissaire à l’Agriculture Phil Hogan a, selon un communiqué du ministère français de l’Agriculture, « reconnu la gravité de la crise agricole et la nécessité de proposer de nouvelles mesures au Conseil du mois de mars ».

La Fed : un autre petit relèvement en mars ?

La Fed : un autre petit relèvement en mars ?

 

Le changement très significatif de politique monétaire annoncée par la Fed depuis des mois et des mois n’aura sans doute pas lieu en tout cas dans les proportions prévues. La dernière hausse annoncée de 0.25 % témoigne de la très grande prudence de la Fed certes  encore satisfaite du niveau d’activité des États-Unis et des résultats de l’emploi mais qui s’interroge sur la pérennité de sa croissance et surtout sur celle de l’activité internationale. Du coup le prochain relèvement des taux qui pourrait avoir lieu en mars sera sans doute également de symbolique autour de zéro 25 %. Il est clair que la Fed est attentive aux évolutions des indicateurs internationaux et en particulier à ceux de la Chine (aussi à ceux des pays en voie de développement). Dès lors on  peut penser que la FED  va continuer d’adopter une relative prudence en matière d’évolution de sa politique monétaire d’autant que l’inflation ne justifie nullement une brutale remontée des taux. En vérité beaucoup d’investisseurs sont dans l’expectative témoin l’attentisme témoigné sur les marchés boursiers. La Réserve fédérale américaine relèvera à nouveau ses taux au cours des trois prochains mois, pensent deux tiers des économistes interrogés par Reuters, même si nombre d’entre eux prédisent que le resserrement monétaire sur l’ensemble de 2016 ne sera pas aussi prononcé que le suggère la Fed. La banque centrale des Etats-Unis a augmenté mercredi ses taux d’intérêt pour la première fois depuis 2006 après sept années de coût de l’emprunt quasi nul, exprimant ainsi sa confiance dans la solidité de l’économie américaine. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a néanmoins clairement indiqué que la hausse des taux se ferait ensuite progressivement alors que l’inflation reste éloignée de l’objectif de 2% et que la vigueur du dollar pèse sur l’industrie américaine.

Croissance France : industrie en baisse en mars

Croissance France : industrie en baisse en mars

 

La production industrielle de la France s’est contractée de 0,3% en mars mais sa forte révision pour le mois de février fait qu’elle a enregistré une hausse de 1,4% sur l’ensemble du premier trimestre. Selon les chiffres publiés jeudi par l’Insee, la production manufacturière a pour sa part progressé de 0,3% en mars et de 0,8% au premier trimestre. L’Insee a révisé à +0,5% les évolutions du mois de février, tant pour la production industrielle que pour la production manufacturière, annoncées toutes deux stables en première estimation. La progression de mars permet à la production manufacturière de retrouver ses plus hauts depuis mai 2013. Quant à la production industrielle, elle a touché en février un plus haut depuis novembre 2013.

Croissance Allemagne : Très forte baisse des ventes au détail en mars

Croissance Allemagne : Très forte baisse des ventes au détail en mars

Les ventes au détail ont chuté de 2,3% en mars en Allemagne, subissant ainsi leur plus forte baisse depuis décembre 2013, mais les données trimestrielles en la matière laissent quand même entrevoir que la consommation des ménages reste un important moteur de la croissance de la première économie européenne. Selon des données publiées jeudi par l’Office fédéral de la statistique, ces ventes ont ainsi augmenté de 3,6% en termes réels sur la période janvier-mars, hausse la plus marquée depuis le premier trimestre 2012. Les économistes avaient anticipé pour le seul mois de mars sur une hausse de 0,4% des ventes au détail, un indicateur connu pour sa volatilité. Sur un an, les ventes au détail ont bondi de 3,5% alors que le consensus était d’une hausse de 3,2%.

France –Croissance : baisse de la consommation en biens des ménages français en mars

France –Croissance : baisse de la consommation en biens  des ménages français en mars

Pas vraiment une  bonne nouvelle pour la croissance française. La consommation des ménages français en biens a reculé de 0,6% en mars en raison du repli de la consommation d’énergie (-3,2%) et a progressé de 1,6% sur l’ensemble du premier trimestre, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Les 20 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,3 des dépenses de consommation en mars. Cette baisse fait suite à quatre mois consécutifs de hausse de la consommation. En février, elle avait progressé de 0,2%, un chiffre relevé de 0,1 point par rapport à celui publié dans un premier temps. Sur l’ensemble du premier trimestre, la consommation en biens est portée par le net rebond de la consommation en énergie et l’accélération des dépenses en biens durables. La consommation des ménages en biens représente un peu moins de 50% de leur consommation totale.

Chômage : encore en hausse en mars

Chômage : encore en hausse en mars

 

L’inversion tarde toujours à venir , le chômage augmente de 0.5% en mars et sur un an de près de 5%.  Le nombre de demandeurs d’emploi a de nouveau augmenté en mars, en France, une hausse qui a touché plus particulièrement les jeunes, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a progressé de 0,4% le mois dernier, soit de 15.400 personnes, portant le total à 3.509.800. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi est en hausse de 0,5%, soit 28.000 personnes, pour atteindre un total de 5.290.500 en métropole, et 5.590.600 en incluant les départements d’outre-mer. Il s’agit du deuxième mois de hausse consécutif après une légère baisse en janvier. En février, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A avait déjà augmenté de 0,4%, soit 12.800 personnes en plus. Sur un an à fin mars, la métropole compte 4,9% de demandeurs d’emploi de catégorie A en plus, et 6,7% en incluant les catégories B et C. « Nous sommes confrontés à un chômage élevé, trop élevé », a dit François Hollande dans un discours à Alençon (Orne), lors d’un déplacement sur le thème, notamment, de l’apprentissage. Le chef de l’Etat a appelé à « créer toutes les conditions de l’activité et de la compétitivité. Mais également offrir toutes les conditions pour que la formation puisse correspondre aux emplois de demain (…) Et enfin faire en sorte que les jeunes ne se découragent pas. Parce que quand un pays n’est pas capable d’offrir à sa jeunesse un espoir, ce pays n’a pas d’avenir. »  Les chiffres de mars témoignent de difficultés en la matière puisque la hausse sur un mois a été particulièrement forte chez les moins de 25 ans en catégorie A (+1,0%), alors que, principaux bénéficiaires des contrats aidés, ils sont moins affectés sur un an (+1,5%). Dans la même catégorie, le nombre d’inscrits de 25 à 49 ans a progressé de 0,3% sur un mois (+4,4% sur un an), et celui des 50 ans ou plus de 0,4% (+8,6% sur un an). En catégories A, B et C, le nombre de chômeurs a augmenté en mars dans toutes les tranches d’âge : 0,6% chez les moins de 25 ans (+3,7% sur un an), 0,5% chez les 25-49 ans (+6,5% sur un an) et de 0,6% pour les 50 ans et plus (+9,5% sur un an). Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, continue d’augmenter, de 1,1% en mars et 10,1% sur un an. Leur part dans le nombre total de demandeurs d’emploi inscrits est de 43,6% (+0,2 point en un mois, +1,3 point sur un an).  L’ancienneté moyenne des inscriptions est en revanche en repli de six jours par rapport à février, à 539 jours. Les entrées à Pôle emploi ont augmenté de 1,9% en mars pour les catégories A, B et C et les sorties de 2,7%. Le nombre d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi a quant à lui augmenté de 1,8% en France métropolitaine après un recul de 5,6% en février. Mais la plus forte hausse concerne les emplois temporaires (+4,8%) alors que les offres pour les emplois durables ont restées quasi stables (+0,1%).

Mars 2015, plus chaud sur terre depuis 135 ans

Mars 2015, plus chaud sur terre depuis 135 ans

Après le record de chaleur pour toute l’année 2014, c’est maintenant le mois de mars qui bat tous les records.  Un record de chaleur qui s’ajoute et/ou amplifie les  aux sécheresses exceptionnelles dans nombre de pays ( Amérique du su ou Afrique par exemple).  Selon les chiffres de l’Agence américaine océanique et atmosphérique, ce mois de mars 2015 a été le mois de mars le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés des températures en 1880.  Une température moyenne – au sol et dans les océans – 0,85 degrés plus élevées que celle du 20ème siècle a été relevée le mois dernier. C’est donc le mois de mars le plus chaud observé en 135 ans, en fait depuis que ce type de relevés existe. Et ce loin devant le précédent record, établi en 2010. Plus largement, précise l’Agence américaine océanique et atmosphérique, l’anomalie concerne tout le début de cette année 2015, puisque de janvier à mars, la température moyenne a été de 0,82 degrés plus élevée que celle du siècle dernier. Là encore, c’est un record. Ces relevés montrent évidemment des disparités. Quand en Europe on déjeunait en terrasse le mois dernier, on grelottait à New York. L’est du Canada et des États-Unis ont ainsi connu un hiver plus froid que d’habitude. Mais la plupart des régions du monde, particulièrement dans l’hémisphère nord, ont fait l’expérience inverse. Et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle. D’autant que l’année 2014 avait déjà été classée année la plus chaude jamais observée. Le réchauffement de la planète se poursuit, inéluctablement.

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

La question c’est pourquoi, pourquoi uen forte baisse en Mars et une hausse en février. La vérité c’est qu’on n’en sait strictement rien. Malheureusement l’Etat ne disposer d’aucun organisme d’expertise sérieux pour fournir les facteurs explicatifs de ces mouvements de yo-yo. Du coup quand l’insécurité diminue le ministre de l’intérieur se précipite pour s’attribuer les mérites de cette évolution positive. Globalement les mesures pises depuis 30 ans vont dans le sens du renforcement de la sécurité mais on est complètement incapable d’expliquer les évolutions conjoncturelles mensuelles ou annuelesls.  Il serait temps de se doter d’un observatoire scientifique d’analyse de la sécurité routière ( au lieu par exemple de compter et d’analyser  ce que les camions transportent) car il s’agit là d’un vrai champ régalien Selon un chiffre communiqué par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le nombre de morts sur les routes a baissé de 11% au cours du mois de mars. Une baisse qui intervient après une hausse constatée en février (+6,7%) par rapport au même mois un an plus tôt, confirmant la hausse observée l’an passé, la première depuis douze ans. Depuis la préfecture de Melun, en Seine-et-Marne, Bernard Cazeneuve a estimé que cette baisse était « encourageante » après douze mois de hausse. En 2014, le nombre de morts sur les routes a été de 3.888, soit 120 de plus qu’en 2013. Une augmentation qui a amené le gouvernement a mettre en place un certain nombre de mesures. Ainsi l’oreillette au volant sera bientôt interdite, le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.   Cet arsenal de 26 mesures « vise à mieux protéger l’ensemble des usagers de la route, les plus vulnérables – tels les piétons, les cyclistes et usagers de deux-roues – comme les automobilistes », a affirmé le ministre.  »Les résultats sont prometteurs mais il faut continuer à agir et nous agirons sans relâche avec la volonté d’atteindre nos objectifs », a poursuivi Bernard Cazeneuve. L’objectif du gouvernement est de tomber sous la barre des 2000 morts à l’horizon 2020.  , le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.

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