Archive pour le Tag 'mars'

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Mars 2015, plus chaud sur terre depuis 135 ans

Mars 2015, plus chaud sur terre depuis 135 ans

Après le record de chaleur pour toute l’année 2014, c’est maintenant le mois de mars qui bat tous les records.  Un record de chaleur qui s’ajoute et/ou amplifie les  aux sécheresses exceptionnelles dans nombre de pays ( Amérique du su ou Afrique par exemple).  Selon les chiffres de l’Agence américaine océanique et atmosphérique, ce mois de mars 2015 a été le mois de mars le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés des températures en 1880.  Une température moyenne – au sol et dans les océans – 0,85 degrés plus élevées que celle du 20ème siècle a été relevée le mois dernier. C’est donc le mois de mars le plus chaud observé en 135 ans, en fait depuis que ce type de relevés existe. Et ce loin devant le précédent record, établi en 2010. Plus largement, précise l’Agence américaine océanique et atmosphérique, l’anomalie concerne tout le début de cette année 2015, puisque de janvier à mars, la température moyenne a été de 0,82 degrés plus élevée que celle du siècle dernier. Là encore, c’est un record. Ces relevés montrent évidemment des disparités. Quand en Europe on déjeunait en terrasse le mois dernier, on grelottait à New York. L’est du Canada et des États-Unis ont ainsi connu un hiver plus froid que d’habitude. Mais la plupart des régions du monde, particulièrement dans l’hémisphère nord, ont fait l’expérience inverse. Et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle. D’autant que l’année 2014 avait déjà été classée année la plus chaude jamais observée. Le réchauffement de la planète se poursuit, inéluctablement.

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

La question c’est pourquoi, pourquoi uen forte baisse en Mars et une hausse en février. La vérité c’est qu’on n’en sait strictement rien. Malheureusement l’Etat ne disposer d’aucun organisme d’expertise sérieux pour fournir les facteurs explicatifs de ces mouvements de yo-yo. Du coup quand l’insécurité diminue le ministre de l’intérieur se précipite pour s’attribuer les mérites de cette évolution positive. Globalement les mesures pises depuis 30 ans vont dans le sens du renforcement de la sécurité mais on est complètement incapable d’expliquer les évolutions conjoncturelles mensuelles ou annuelesls.  Il serait temps de se doter d’un observatoire scientifique d’analyse de la sécurité routière ( au lieu par exemple de compter et d’analyser  ce que les camions transportent) car il s’agit là d’un vrai champ régalien Selon un chiffre communiqué par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le nombre de morts sur les routes a baissé de 11% au cours du mois de mars. Une baisse qui intervient après une hausse constatée en février (+6,7%) par rapport au même mois un an plus tôt, confirmant la hausse observée l’an passé, la première depuis douze ans. Depuis la préfecture de Melun, en Seine-et-Marne, Bernard Cazeneuve a estimé que cette baisse était « encourageante » après douze mois de hausse. En 2014, le nombre de morts sur les routes a été de 3.888, soit 120 de plus qu’en 2013. Une augmentation qui a amené le gouvernement a mettre en place un certain nombre de mesures. Ainsi l’oreillette au volant sera bientôt interdite, le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.   Cet arsenal de 26 mesures « vise à mieux protéger l’ensemble des usagers de la route, les plus vulnérables – tels les piétons, les cyclistes et usagers de deux-roues – comme les automobilistes », a affirmé le ministre.  »Les résultats sont prometteurs mais il faut continuer à agir et nous agirons sans relâche avec la volonté d’atteindre nos objectifs », a poursuivi Bernard Cazeneuve. L’objectif du gouvernement est de tomber sous la barre des 2000 morts à l’horizon 2020.  , le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.

Ventes voitures : hausse en mars

Ventes voitures : hausse en mars

Une reprise nette au premier trimestre des voitures neuves on est toutefois encore loin des chiffres record du fait de la crise de 2009. Après le recul de 2014, on pourraiat enregistrer une  hausse de 1 à 3% ( avec sans doute des mouvements de yo-yo comme pour le reste de l’économie) . Si la reprise économique tarde à produire des effets concrets, le marché automobile, lui, continue de progresser. Les immatriculations de voitures particulières neuves en France ont ainsi enregistré une hausse vigoureuse de 9,3% en mars, permettant de clore le premier trimestre 2015 sur une progression de 6,9%, a annoncé mercredi le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).  Même si les constructeurs français ont profité du dynamisme du marché le mois dernier, avec une croissance des volumes de 8,1% pour Renault et 7,9% pour PSA Peugeot Citroën par rapport à la même période de 2014, ce sont les groupes étrangers qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu puisque leurs immatriculations ont augmenté de 11,1%.  Conséquence: les constructeurs automobiles ont révisé à la hausse mercredi leur prévision de croissance du marché français pour 2015, à 2%, a annoncé le CCFA. Ce dernier tablait jusqu’ici sur une stabilité du marché pour l’année en cours.

 

Croissance France secteur privé : petite croissance encore fragile en mars

Croissance secteur privé : petite  croissance encore fragile  en mars

 

 

Ce n’est pas le Pérou mais ce n’est pas la stagnation .Finalement,  une évolution qui s’  inscrit dans la trajectoire prévue par les experts autour de 1% de croissance en 2015. Un niveau évidemment insuffisant pour retourner les tendances du chômage mais quand même satisfaisant au regard des évolutions tendancielle mondiales. En tout état de cause, cette progression serait insuffisante pour enrayer la hausse du chômage, souligne Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l’OCDE , qui estime à 1,5% le niveau de croissance qui permettrait de « stabiliser » le taux de chômage. L’institut table ainsi sur un taux de chômage de 9,8% l’an prochain, après 9,7% cette année. Et il estime que le déficit public ne devrait que faiblement se résorber, à 4,3% en 2015 après 4,5% cette année. Des chiffres encore une fois proches des prévisions du gouvernement, qui vise 4,4% en 2014 et 4,3% en 2015. Au plan mondial, A apert les Etats Unis ( et encore in a révisé à la baisse les prévisions), c’est l’atonie de l’activité qui domine. La preuve surtout avec le recul de la production manufacturière en Chine. L’usine du monde tourne au ralenti car la demande internationale se tasse. A noter aussi des mouvements de yo-yo dans l’activité qui sont la conséquence  des interrogations des acteurs sur la reprise. Pour la France L’activité du secteur privé en France s’est maintenue en croissance en mars mais de manière un peu ralentie par rapport à février, a annoncé ce matin la société d’études économiques Markit en publiant un indice d’activité provisoire PMI à 51,7 points.  Cet indice composite (industrie et services) était à 52,2 points en février. Même un peu plus bas, il reste donc, selon cette première estimation, au dessus de la barre des 50 points qui délimite les périodes de croissance et les périodes de récession.

Le moral des ménages américains en baisse en mars

Le moral des ménages américains en baisse en mars

En Europe, en Chine ou encore aux Etats –Unis on constat des mouvements erratiques de l’économie avec de fortes variations d’un mois sur l’autre. Sans doute la preuve que des incertitudes demeurent dans l’esprit tant des entreprises que des ménages. Dernier exemple, la confiance du consommateur américain a subi en mars une dégradation inattendue et marquée, montrent vendredi les premiers résultats de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. L’indice de confiance calculé sur la base de cette enquête est ressorti à 91,2 en première estimation après avoir atteint en février 95,4. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 95,5. Le sous-indice mesurant le jugement des consommateurs sur la situation actuelle a baissé à 103,0 après 106,9 le mois dernier et celui des anticipations a reculé à 83,7 après 88,0.Ces deux sous-indices sont également inférieurs aux consensus, respectivement de 105,7 et 87,5.

 

Sncf -grève le 10 mars : le rituel

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Nouvelle grève à la SNCF, pas vraiment un scoop, plutôt un rituel. Une grève décidée par la CGT. Certes il y a des motifs de mécontentements mais ce n’est pas nécessairement une  raison pour utiliser le conflit et la grève comme moyen privilégié pour réguler les rapports sociaux ; Parmi les motifs d’insatisfaction, la réforme de la SNCF qui effectivement n’est pas la révolution attendue du fer et surtout qui ne prévoit pas les modalités de financement à la fois pour apurer la dette énorme et pour financer  investissements et entretien. Avec la perte du trafic, la dégradation constante depuis des années des parts de marché, des résultats financiers bien insuffisants pour moderniser le réseau, la SNCF gère en quelque sorte la sa survie . Rail  attaqué de toutes parts , par le co voiturage, la concurrence modale bientôt par la libéralisation des cars … et le niveau excessif ses prix. Petite entourloupe de la direction SNCF réseau qui regroupe 50 000 cheminots et remplace RFF ( qui comptait environ 1000 salariés) va exclure la CGT et sud rail des négociations puisque ces deux organisations n’étaient pas présente à RFF. Juridiquement fondée cette exclusion n’est politiquement pas très heureuse. Elle témoigne en tout cas du climat permanent de conflictualité dans une  entreprise qui aurait pourtant tellement besoin de modernisation, commerciale, organisationnelle et aussi sociale. A cet égard l’image de l’entreprise dans la société est déplorable , ce que confirment tous les sondages. Ce qui n’et pas de nature à créer un environnement favorable de la part de la collectivité nationale dont la SNCF ne peut pourtant se passer. Par parenthèse peu de voix se sont élevées à propos de libéralisation des cars ( qui va en trainer nécessairement nombre de fermetures de dessertes).   La CGT persiste donc dans son opposition à la réforme ferroviaire, pourtant adoptée il y a plus de 6 mois par le Parlement. Le syndicat, première organisation de l’établissement public avec 34,6 % des voix aux dernières élections professionnelles, a déposé hier un préavis de grève (non reconductible) allant du lundi 9 mars à 19 heures au mercredi 11 mars à 8 heures. La date n’a pas été choisie par hasard : c’est le 10 mars que sera consulté le comité central d’entreprise (CCE) sur la mise en œuvre de la réforme. En juin dernier, la CGT-cheminot avait déjà appelé à la grève durant une douzaine de jours, aux côtés de SUD-rail, pour protester contre cette réorganisation du système ferroviaire. Et le syndicat n’a pas varié dans son analyse : «  Nos arguments de l’an dernier se vérifient, avance Thierry Nier, le porte-parole du syndicat. La réforme n’est pas financée, elle sera payée par les cheminots et les usagers. » En outre la CGT sera écarté de la discussion concernant SNCF réseau.  En effet en attendant de nouvelles élections professionnelles à la fin de l’année, la représentativité des syndicats sera celle prévalant chez RFF… où n’étaient présents ni la CGT ni SUD, ce qui revient à les exclure des discussions. Un «  déni de démocratie » dénonce la CGT dans un tract, forte d’un score de 40 % réalisé chez les 50.000 cheminots transférés. « Un message fort envoyé par la direction », juge un représentant d’un autre syndicat, même si l’analyse sur la représentativité est conforme à la jurisprudence.

La semaine de François de Tulle ( 1er mars 2015)

  • La semaine de François de Tulle ( 1er mars 2015)
  • Semaine finalement festive pour François de Tulle,  en tout cas de détente. D’abord cette bonne nouvelle , le chômage et  la consommation des ménages qui s’améliorent un petit poil. Du Coup le chambellan Valls de Vienne annonce la fin de la crise ; il n’a sans doute pas observé que l’industrie, elle, se portait toujours mal contrairement à la plupart des autres pays d’Europe. Mais Valls de Vienne ne fait pas dans la dentelle. C’est comme avec les frondeurs, il tape dessus, avec autorité bien sûr. Cambadélis plus prudent s’est contenté de les gronder . Il paraît qu’ils ont eu très peur. Satisfaction quand même pour le Roy avec le délai supplémentaire donné par Bruxelles pour réduire le déficit royal ( c’est le troisième report !). merci la Grèce, Merkel  ne pouvait taper en même temps sur la Grèce et sur la France ! Du coup Hollande s’est goinfré au salon de l’agriculture :  saucisson, rillettes, bière, vin rouge, vin blanc, rosé, lait etc. Le chambellan a voulu en faire autant mais il manque d’estomac et a terminé l’épreuve à moitié déchiré. Pour compléter une semaine assez festive  François de Tulle s’est payé uen petite escapade en compagnie deux charmantes  actrices aux Philippines, deux actrices au grand talent qui seraient  capable de jouer le rôle de Julie Gayet prochainement. Pendant ce temps le chambellan tempête contre ‘l’irresponsabilité de ceux qui ont rendu visite à Assad. Comme pour les frondeurs il y aura des sanctions contre le parlementaire PS. L’autorité, toute l’autorité, rien que l’autorité. Aux dernières nouvelles le parlementaire pourrait être condamné à des travaux d’intérêt général : refaire la façade un peu obsolète du PS à moins qu’il ne soit privé de dessert. Avec toujours la même autorité, Valls annonce une grande reforme sociale finalement qui va finir en eau de boudin et se limiter à la question de représentations du personnel dans les petites entreprises. Pas étonnant la négociation patrons –syndicat a débouché sur un véritable fiasco. Pour les reformes structurelles, on verra plus tard ( d’autant qu’à la cour le Chambellan n’a plus la majorité°). La petit marquis de Macron n’est pas content non plus, il traité les députés PS de fainéants, pas vraiment une insulte, un constat seulement. En même temps il allumé la droite victime du syndrome du  » bovarysme parlementaire »  d’après lui. ça nous change de la sémantique oligarchique habituelle. Malheureusement un semaine qui n’avait pas trop mal débuté se termine par un naufrage avec le plan pour lutter contre la violence et le terrorisme du fondamentalisme. L’Etat va former les Imams, enfin ceux qui le voudront. C’est Cazeneuve qui va donner les cours de catéchisme ou peut- être les élève de l’ENA puisqu’on veut les transformer en «  manager du changement » , on tremble. Bref on continue de patauger dans la plus confusion, la plus grande incohérence à la cour où on confond un peu tout , la sphère publique et la sphère prive finalement en étant aussi inefficace vis-à-vis de l’un comme de l’autre. Mais François de Tulle croit en sa bonne étoile, la preuve ce dimanche, il y a encore 21% des François qui souhaitant qu’ils se représentent en 2017, sûrement des pousse- au crime de lèse majesté.
  • God  save the king !

Gaz : «une « petite » baisse au 1er mars

Gaz : «une « petite » baisse au 1er mars

 

Une petite baisse en mars  après celle de février. En apparence de quoi être  satisfait  mais pas tellement si on compare avec l’évolution des prix du pétrole qui eux ont diminué de près de 50% en un an. Pour parler clair, les prix réglementés auraient dû diminuer beaucoup plus (comme le carburant) cependant les oligopoles du gaz font tout pour maintenir quand même les cours à un « bon niveau ».  La nouvelle formule d’indexation des prix réglementés se fonde surtout sur les prix du marché et non surtout sur les prix du pétrole. Les tarifs  réglementés du gaz diminueront de près de 3% au 1er mars, après une baisse de 1,27% le 1er février, selon une information du Figaro.  Les consommateurs de gaz vont profiter d’une nouvelle baisse des prix. Ainsi, les tarifs réglementés du gaz diminueront de près de 3% au 1er mars en raison de la baisse des cours du pétrole, selon une information du Figaro publiée lundi 2 février, Cette baisse concernera environ 7,4 millions de foyers bénéficiant des tarifs réglementés, sur un total de 10,6 millions d’abonnés au gaz. Les 3,2 autres millions d’abonnés au gaz ont souscrit des offres à prix libres, dites « de marché », chez GDF Suez ou un fournisseur alternatif. Les tarifs réglementés du gaz avaient déjà baissé de 1,27% en moyenne le 1er février, après une hausse de 1,8% au 1er janvier, rappelle Le Figaro. La formule de calcul de ces tarifs, appliqués par GDF Suez et révisés mensuellement, a été modifiée l’été dernier, renforçant leur indexation sur les prix de marché plutôt que sur l’évolution des cours du pétrole brut.

Croissance : industrie en forte baisse en mars

Croissance : industrie en forte baisse en mars

La récession se confirme. La production industrielle de la France s’est contractée de 0,9% en mars après une hausse révisée à 0,8% en février, selon des données publiées mardi par l’Insee. L’indice de la production de l’industrie manufacturière a de son côté accusé une baisse de 1%, après une hausse confirmée à 0,8% un mois plus tôt. Sur l’ensemble du premier trimestre, la production industrielle a diminué de 0,4% et la production manufacturière de 0,9% par rapport au quatrième trimestre 2012. Sur un an, le recul est de 3,2% pour la production industrielle et 4,2% pour la production manufacturière par rapport aux trois premiers mois de 2012.  Vingt économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une production industrielle de mars en repli de 0,3%, leurs prévisions s’échelonnant entre -1,8% et +0,3%.  La baisse du premier trimestre est essentiellement le fait des matériels de transport (-2,4%) et des industries agricoles et alimentaires (-2,1%). A l’inverse, la production dans le raffinage a rebondi de 7,9%.

Inflation : forte en mars

Inflation : forte en mars

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,8% en mars après une hausse de 0,3% le mois précédent, pour progresser de 1,0% sur un an, selon les statistiques publiées jeudi par l’Insee. Cette augmentation reflète une hausse des prix des produits manufacturés après la fin des soldes et de services liés aux vacances d’hiver, précise l’institut de la statistique dans un communiqué. Les prix de l’énergie, notamment ceux des produits pétroliers, ont en revanche baissé. L’indice des prix harmonisé IPCH, qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s’inscrit en hausse de 0,8% sur un mois et de 1,1% sur un an. Quinze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une hausse de 0,7% pour l’indice IPCH, leurs estimations allant de 0,5% à 0,9%, et une hausse de 1,0% sur un an, leurs estimations allant de 0,8% à 1,2%. Corrigé des variations saisonnières, l’indice des prix à la consommation est hausse de 0,3% en mars (+1,0% sur un an).

 

Croissance : récession secteur manufacturier en mars

Croissance : récession secteur manufacturier en mars

L’activité du secteur manufacturier en France s’est révélée légèrement supérieure aux attentes au mois de mars, mais sa contraction reste prononcée, selon les données publiées mardi par Markit. L’indice des directeurs d’achat du secteur manufacturier en France est ressorti à 44 en mars, contre 43,9 en février. Il était attendu stable à 43,9 le mois dernier. « Bien que se redressant très légèrement par rapport à février [...] et affichant un plus haut de trois mois, l’indice PMI [...] continue de signaler un fort taux de contraction dans le secteur », souligne Markit dans un communiqué. Un chiffre supérieur à 50 indique une expansion de l’activité, tandis qu’un chiffre inférieur à 50 dénote un recul. « La forte détérioration de la conjoncture se poursuit, en mars, dans le secteur manufacturier français, malgré une très légère hausse de l’indice PMI », indique Jack Kennedy, économiste chez Markit.

 

Ventes voitures : nouveau plongeon en mars sauf à bas coût

Ventes voitures : nouveau plongeon en mars sauf à bas coût

 

La chute des immatriculations de voitures neuves s’est accentuée en France en mars, à 16,4% en données brutes, selon les données publiées ce mardi par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).A nombre de jours ouvrables comparable, le recul atteint 12,5%, avec 165.244 voitures immatriculées, selon un communiqué.Le français PSA Peugeot Citroën a particulièrement souffert, avec une baisse de ses immatriculations de 23,6%. Le groupe Renault a limité la casse (-8,3%) grâce à la bonne performance de sa marque à bas coûts Dacia (+29,3%).Les constructeurs étrangers dans leur ensemble ont connu une baisse de 15,5% de leurs immatriculations. Les immatriculations de voitures neuves connaissent un début d’année noire en France. En février, le décrochage était de 12,1% en février en données brutes, mais la situation devrait s’améliorer un peu d’ici la fin de l’année, espèrent les experts du secteur. A nombre de jours ouvrables comparable, la baisse est limitée à 7,7% à 143 366 unités, selon des chiffres publiés vendredi par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Les immatriculations avaient déjà reculé de près de 14% l’an dernier, à 1,899 million d’unités, au plus bas depuis 1997, et de 15% en janvier, dans un contexte économique morose. Aucune reprise réelle n’est attendue par les constructeurs avant 2014 ou 2015. Pour autant, les constructeurs et les experts du secteur ne désespèrent pas de voir la situation se redresser un peu d’ici la fin de l’année. Le numéro deux français Renault table sur un repli du marché compris entre 3 et 5%, une prévision qui correspond à celle de Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire Cetelem spécialisé dans l’automobile. Le CCFA est plus pessimiste et voit un marché des immatriculations « autour de -5% » sur l’année, a indiqué un porte-parole. M. Neuvy s’appuie pour cela sur le niveau de prises de commandes des constructeurs automobiles, « qui sont moins mauvaises que les -12% des immatriculations ». « On devrait aller vers une stabilisation du marché d’ici la fin du premier semestre », estime-t-il. Il faut en effet quelques mois avant de voir les commandes se transformer en immatriculations. « Nous avons un marché des commandes sensiblement meilleur que celui des immatriculations », confirme Bernard Cambier, directeur commercial France chez Renault, qui estime qu’il est stable par rapport à l’an dernier. Comme en 2012, les différents constructeurs automobiles connaissent des sorts différents en ce début d’année. Les Français souffrent toujours un peu plus que les étrangers. Le numéro un PSA Peugeot Citroën a perdu 15,5%, plombé par sa marque Citroën (-22%). « Le niveau de commandes est stable », précise la marque aux chevrons pour qui les immatriculations de février « ne reflètent donc pas l’activité commerciale ». Le groupe Renault a vu ses immatriculations reculer de 10,8% à cause de la marque au losange (-19,5%), tandis que celles de Dacia ont bondi de 37,3%. « Nous sommes très satisfaits de ces résultats », indique cependant M. Cambier. Le recul des ventes de Renault s’explique par la fin du petit monospace Modus et de la Clio III dans sa version break, qui seront remplacés au printemps, ce qui devrait permettre à la marque de « remonter lors des mois suivants », a-t-il expliqué. Les groupes étrangers s’en sortent un peu mieux. Leurs immatriculations ont glissé dans l’ensemble de 10,2%. La chute la plus forte est celle de l’Américain Ford (-33,4%). General Motors recule de 14,7%, le Japonais Nissan de 10,3%, l’Italien Fiat de 11,8% et les groupes allemands Volkswagen, BMW et Daimler de respectivement 7,5%, 2,7% et 10,3%. « Des groupes qui avaient bien résisté jusqu’à présent, comme VW et le haut de gamme, baissent », souligne Flavien Neuvy. A l’inverse, le Japonais Toyota a connu une hausse de ses immatriculations de 12,3% et le Sud-Coréen Hyundai-Kia de 5%. « Toyota profite de l’engouement pour l’hybride », domaine où il est en pointe et « les marques à bas coûts se portent bien » comme Dacia, Hyundai et Kia, commente l’expert. Les ventes de véhicules utilitaires légers, un indicateur de l’activité des entreprises, ont baissé de 11,8% sur le mois de février. En Espagne, la chute des ventes de voitures neuves a été amortie par le plan de soutien gouvernemental et a atteint 9,8% en février.

 

Mali: retrait des français dès mars

Mali: retrait des français  dès mars

Le gouvernement l’avait déjà annoncé : la France na pas vocation à rester au Mali. En cause d’abord le très faible soutien de la communauté internationale à commencer par l’Union européenne, ensuite le risque de s’embourber come en Afghanistan dans une guerre d’usure avec les terroristes. En faiat il restera le plus dur à faire pour les forces africaines car finalemenet les pertes dans les rangs islamistes sont assez peu nombreuses. Au mali, on s’inquiète déjà des conséquences de ce retrait précipité des forces françaises. Les soldats français entameront leur retrait du Mali à partir de mars, ont annoncé mardi les autorités françaises, qui ont pour la première fois évoqué un bilan de « centaines » de combattants islamistes tués depuis le début de l’intervention militaire dans ce pays.   »Je pense qu’à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer », a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, dans un entretien avec le quotidien Metro à paraître mercredi.   »La France n’a pas vocation à rester durablement au Mali. Ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de ce pays », a répété le ministre, évoquant un « passage de relais » à la Misma, la force ouest-africaine pour le Mali.  Cette force doit à terme comprendre environ 6.000 soldats, dont 2.000 seulement sont déjà au Mali. Un contingent distinct de 2.000 Tchadiens est, quant à lui, déjà presque entièrement déployé. Quelque 4.000 soldats français sont aujourd’hui au Mali, plus de trois semaines après le début de l’intervention française.  Et pour la première fois, les autorités françaises ont donné mardi soir un bilan des frappes aériennes et des combats « frontaux » qui opposent soldats français et maliens aux islamistes au Mali: « plusieurs centaines » de combattants islamistes ont été tués en plus de trois semaines d’intervention militaire.  Ils ont péri dans les « frappes aériennes » françaises sur des pick-up transportant des hommes ou du matériel de guerre et pendant « des combats directs, frontaux à Konna (centre) et Gao (nord) », a précisé le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian.  Côté français, un officier français, pilote d’hélicoptère, a été tué le 11 janvier, premier jour de l’opération française. Bamako avait fait état à la mi-janvier de onze militaires maliens morts à Konna, mais n’a pas donné d’autre bilan depuis.  Sur le terrain, les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont affirmé mardi qu’ils « coordonnaient » leurs actions dans le nord du Mali avec les forces françaises contre les « terroristes » islamistes en fuite. Un porte-parole, qui a défendu le « réel engagement » du MNLA « dans la lutte contre le terrorisme », n’a pas donné de détails sur la façon dont le groupe coopérait avec les soldats français à Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, près de la frontière algérienne.  Le ministre français de la Défense a reconnu que les soldats français avaient à Kidal « des relations fonctionnelles avec le MNLA ».   »A partir du moment où le MNLA déclarera – il semble qu’il le fasse – qu’il n’est ni terroriste, ni scissionniste, et qu’il veut rentrer dans le dialogue interne au Mali qu’il faut engager, il sera à la table » des discussions, a-t-il ajouté.  Les soldats français contrôlent l’aéroport et la ville de Kidal elle-même est « sécurisée » par quelque 1.800 Tchadiens, selon Paris.  Kidal était un bastion du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), mais elle est passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA, dissidence d’Ansar Dine s’affirmant « modérée ») et des rebelles touareg du MNLA juste avant l’arrivée de soldats français dans la nuit du 29 au 30 janvier.  Ces deux groupes ont apporté leur soutien à l’entrée dans la ville de soldats français, mais ont refusé la présence de militaires de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dont ne fait pas partie le Tchad, de crainte d’exactions contre les Arabes et les Touareg, souvent assimilés aux groupes islamistes.  Les soldats français poursuivent dans le même temps leur traque des chefs et combattants islamistes qui se seraient réfugiés dans le massif des Ifoghas, au nord de Kidal, près de la frontière algérienne. Des frappes aériennes massives ont été effectuées ces derniers jours dans la région de Tessalit et d’Aguelhok, au nord de Kidal, visant « principalement des dépôts logistiques et des centres d’entraînement », et elles se poursuivront mardi soir, selon le ministre français de la Défense.  C’est aussi dans cette région de grottes et de montagnes que se trouveraient les sept otages français enlevés au Niger et au Mali en 2011 et 2012 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et un autre groupe islamiste armé, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).  Selon des sources de sécurité et un député malien touareg, une délégation des Touareg des Ifoghas a récemment rencontré leurs ravisseurs, assurant que certains se sont montrés dans « de bonnes dispositions ».  Parmi les chefs islamistes probablement réfugiés dans les Ifoghas figurent l’Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d’Aqmi, et Iyad Ag Ghaly, chef d’Ansar Dine, ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal, qui connaît parfaitement la région.  A Gao, la plus grande ville du Nord du Mali, reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens, le Mujao a affirmé mardi avoir attaqué les positions des soldats français et africains, une information démentie par la force ouest-africaine, alors que des témoins ont fait état d’explosions lointaines.

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