Archive pour le Tag 'mars'

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Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

 

Beaucoup évidemment vont se réjouir de la possibilité de se faire vacciner en pharmacie. En effet, la grande campagne de vaccination dans les fameux vaccinodromes  constitue le plus souvent une grande escroquerie. La plupart de ces vaccinodromes n’ont fonctionné que quelques jours et demeurent désormais fermés et où ne répondent plus au téléphone.. La responsabilité en revient aux pouvoirs publics mais aussi aux élus locaux qui ont voulu masquer la pénurie de vaccins par des campagnes de communication politicienne assez immonde.

 

Il est clair que les pharmacies, comme les médecins constituent les réseaux les plus accessibles pour la majorité du public qui par ailleurs ne comprend plus rien à la campagne de vaccination.. À compter du 15 mars, les pharmaciens vont pouvoir pratiquer les injections au sein de leurs officines. Et même, dans les 18 départements où l’épidémie circule plus activement, dès le vendredi 12 mars.

Les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité (obésité, diabète…), les personnes âgées de plus de 75 ans et les soignants de tout âge peuvent se rendre dans une officine pour recevoir une injection. Après le 15 avril, en principe, les 50-74 ans qui n’ont « pas de pathologie particulière » pourront également se faire vacciner, a promis le premier ministre Jean Castex, dans sa dernière allocution.Play

Sondage Macron : perte de 2 points en mars

Sondage Macron : perte de 2 points en mars

Dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique, la cote de confiance du président de la République perd 2 points en mars, pour s’établir à 34 %. Et le pourcentage de ceux déclarant ne pas lui faire confiance atteint 60 %, un niveau stable sur un mois.

« Le jugement sur l’exécutif reste très majoritairement structuré par la gestion de la crise sanitaire et il est sévère », explique Bernard Sananès, le président d’Elabe. La cote de confiance d’Emmanuel Macron affiche néanmoins une certaine stabilité depuis la rentrée de septembre 2020, évoluant entre 32 et 36 %. Prise le 29 janvier dernier contre l’avis de la plupart des spécialistes, sa décision de ne pas reconfiner le pays ne lui profite pas sur la durée.

Plan Vaccination : réduction à 8 millions de Français fin mars

Plan Vaccination : réduction à 8 millions de Français fin mars

 

C’est sans doute la plus grande contradiction du discours sur TF1 du président de la république , à savoir la réduction des objectifs du plan de vaccination ramenée à 8 millions d’ici fin mars. Alors qu’on prévoyait 10 millions ce qui de toute façon était très insuffisant pour envisager une vaccination générale possible de tous les Français d’ici l’été comme promis au départ et même d’ici l’automne.

 

Ou alors il faudrait passer à un rythme supérieur. Actuellement la France a enregistré seulement environ 1,5 millions de vaccinées pour un mois. Il faudrait passer la  surmultipliée et envisager 5à 6 millions par mois pour respecter les nouvelles promesses.

 

Fin mars, le gouvernement table sur un potentiel de 8 millions de personnes vaccinées contre le Covid-19, au vu des doses espérées. C’est 2 millions de moins que ce qu’il prévoyait le 20 janvier, après l’annonce d’une baisse passagère des livraisons de Pfizer, mais avant que Moderna et surtout AstraZeneca ne déclarent à leur tour des volumes en baisse . En ce début de campagne vaccinale, les promesses d’approvisionnement font le yo-yo, dans un contexte où la pénurie de vaccins est une menace permanente sur le bon déroulement des opérations.

A la fin du semestre, le potentiel vaccinal serait de 41 millions de personnes, au lieu de 45 millions. Il y aurait alors 5 vaccins distribués en France, sous réserve d’approbation par l’Agence européenne du médicament et, bien sûr, de capacités industrielles à la hauteur des promesses.

Mais depuis le début de la campagne vaccinale on a annoncé les chiffres les plus contradictoires et visiblement les autorités sont un peu fâché avec les règles de calcul de base autant qu’avec la réalité. Ainsi nombre de centres de vaccination ont tout simplement été fermés faute de vaccins et cela sur l’ensemble du pays.

 

Coronavirus Belgique : voyage internationaux interdit jusqu’en mars

Coronavirus Belgique : voyage internationaux interdit jusqu’en mars

La Belgique connaît une progression assez inquiétante de la pandémie et a pris des moyens assez spectaculaires en décidant d’interdire tout voyage non-essentiel en provenance ou à destination de la Belgique pour des raisons touristiques ou récréatives du 27 janvier au 1er mars.

 » Seuls les voyages essentiels, pour des raisons professionnelles ou médicales, seront autorisés.

La Belgique affiche l’un des plus forts taux de mortalité au COVID-19 par habitant au monde.

Le bilan de l’épidémie s’établit à plus de 20.000 morts pour quelque 700.000 cas de contamination.

Mais le pays, où les bars et restaurants sont fermés depuis la mi-octobre mais les autres commerces et les écoles restent ouverts, affiche également un taux d’incidence plus faible que ses voisins et n’a pas été contraint de recourir à un reconfinement total, comme au Royaume-Uni.

Climat : un projet de loi bidon en mars

Climat : un projet de loi bidon en mars

Suite au conflit entre Macron et la convention dite citoyenne sur le climat, le gouvernement envisage de mettre un couvercle sur la marmite de la contestation avec un projet de loi bidon. En fait,  on va reprendre un certain nombre de mesures avancées par la convention citoyenne mais en les vidant de leur contenu.

 

Les 150 citoyens de la CCC ont travaillé pendant des mois sur cinq thèmes (consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger, se nourrir), en plus de celui consacré à la justice environnementale. Selon le gouvernement, une cinquantaine des 149 mesures proposées avaient déjà été reprises par décret ou dans la loi de finances. Ce nouveau texte devrait en reprendre autant. Mais les ONG, comme certains citoyens, contestent les chiffres, estimant qu’un grand nombre de ces propositions destinées à réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 ont été vidées de leur substance.

Le Réseau action climat a ainsi déploré vendredi « le manque flagrant d’ambition de ce texte qui met de côté bon nombre de propositions de la Convention citoyenne pour le climat, mise essentiellement sur des engagements volontaires et remet à plus tard les mesures les plus structurantes ». Il a ainsi appelé les parlementaires à « redonner au projet de loi l’ambition initiale des mesures des 150 citoyens ».

 

Le projet de loi constitutionnelle pour ajouter la défense de l’environnement et du climat dans la Constitution, sur laquelle le président a proposé un référendum, doit lui être présenté en Conseil des ministres le 20 janvier, a précisé Matignon.

Coronavirus: vaccination générale dès mars pour les vulnérables (OMS)

Coronavirus: vaccination générale dès mars pour les vulnérables (OMS)

 

Bien que les vaccins ne soient pas encore validés notamment le prometteur vaccin du laboratoire Pfizer, l’OMS considère qu’il sera possible de vacciner les plus vulnérables à partir du mois de mars. Il s’agit d’une hypothèse plausible mais pas encore certaine. Il faudra en effet vérifier les vaccins en phase  3( vérification épidémiologique)-

Cette vaccination générale pose de redoutables problèmes logistiques et financiers. L’OMS veut en fait une protection égalitaire au plan mondial. Cela exigera évidemment des transferts financiers, matériels et logistiques. Joe Biden, le nouveau président américain a d’ores et déjà annoncé qu’il envisageait une vaccination générale de tous les Américains et cela gratuitement. Une opération qui ne sera pas possible aussi rapidement dans une grande partie des pays en développement.

Un vaccin contre le COVID-19 pourrait commencer à être administré en mars 2021 aux personnes les plus vulnérables, ce qui, avec d’autres progrès, pourrait changer fondamentalement l’évolution de l’épidémie, a déclaré lundi Bruce Aylward, sous-directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les résultats provisoires annoncés lundi par le laboratoire Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, selon lesquels leur vaccin expérimental est efficace à plus de 90% contre le COVID-19, sont “très positifs”, a-t-il dit au cours de l’assemblée annuelle de l’OMS.

“Il reste encore beaucoup de travail à faire, ce ne sont que des résultats provisoires (…) mais des résultats très positifs parvenus aujourd’hui qui recèlent de grandes promesses pour, espérons le, l’ensemble du monde”, a déclaré Bruce Aylward.

Peu après, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué sur Twitter “les nouvelles encourageantes au sujet d’un vaccin de la part de @pfizer et @BioNTech_Group”.

Evoquant les trois piliers d’une stratégie lancée par l’OMS en avril face à la crise sanitaire mondiale, Bruce Aylward a ajouté: “Au niveau des diagnostics, nous sommes en position d’élargir massivement les tests à travers le monde; sur le plan thérapeutique, nous disposons actuellement des outils suffisants pour réduire de manière substantielle le risque de mourir de cette maladie et dans le domaine des vaccins, particulièrement avec l’information d’aujourd’hui, nous sommes sur le point d’être prêts à distribuer des doses aux populations à haut risque vers la fin du premier trimestre, le début du deuxième trimestre.”

Coronavirus: autant d’hospitalisés qu’en mars

Coronavirus: autant d’hospitalisés qu’en mars

Avec près de 18.000 patients Covid hospitalisés, la France est au même niveau que le 28 mars, onze jours après le début du confinement du 17 mars… Le nombre actuel de personnes en réanimation (2761) avait été franchi entre le 24 et le 25 mars, de même que le nombre de décès quotidiens enregistrés (environ 200). La photographie de l’épidémie est donc déjà bien pire qu’elle ne l’était le 14 mars dernier, lorsque Emmanuel Macron avait solennellement pris la parole pour déclarer «la guerre» au virus.

1500 malades réanimation pour 7000 en mars avril

1500 malades réanimation pour  7000 en mars avril

Actuellement il y a environ 1500 malades en réanimation pour 7 000 malades du Covid-19 débuts avril. Ce nombre a ensuite chuté à partir de la fin avril et jusqu’à la mi-août, puis a réaugmenté progressivement pour s’établir à 1 483 personnes, selon le dernier bilan de Santé publique France daté du 11 octobre. Les nouvelles admissions en réanimation sur 24 heures sont en légère baisse, avec 73 patients admis dimanche, soit 37 de moins que la veille.

Par ailleurs le e nombre de décès par jour a été divisé par dix. Ce chiffre a atteint 613 nouveaux décès le 6 avril, un record. Il a diminué constamment depuis pour repartir à la hausse à partir de la mi-août. Dimanche, 46 personnes sont mortes du Covid-19 en 24 heures, ce qui porte le total de décès depuis le début de l’épidémie à au moins 32 730

Non seulement le nombre de cas graves n’est pas aussi élevé qu’en mars-avril, mais l’intubation n’est plus systématique, comme au début de la crise. A ce geste médical invasif pouvant entraîner des complications, notamment des infections, les médecins préfèrent l’oxygénothérapie à haut débit, qui envoie de gros volumes d’air dans le nez du patient via de petits embouts.  Le taux d’occupation des lits de réanimation est toutefois préoccupant dans certaines zones placées en alerte maximale. C’est le cas de la région parisienne. « Avec 474 malades, on a passé les 42% d’occupation » des lits de réanimation par des patients Covid, a indiqué sur BFMTV Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS d’Ile-de-France, lundi 12 octobre.

Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril » (Patrick Pelloux)

Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril »(Patrick Pelloux)

.Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France et invité d’Europe 1 dimanche, considère qu’on n’est pas du tout dans la même situation qu’en mars et avril.( L’interview D’Europe 1)

« Pour l’instant il n’y a pas d’afflux massif de patients », estime Patrick Pelloux. En outre, on a perfectionné les traitements », précise-t-il.

Cependant les sources d’inquiétude restent nombreuses. Selon Patrick Pelloux, une tension existerait déjà, du fait de l’addition des malades du Covid-19 et des autres patients. « Il y a une tension sur les lits […] qui va poser problèmes dans les jours qui viennent. » De plus, il appelle les Français à se vacciner contre la grippe saisonnière pour se protéger, protéger les autres ainsi que le personnel soignant. Le cumul des deux épidémies pourrait avoir des conséquences désastreuses.

« Moi, Je suis assez optimiste », conclut Patrick Pelloux. « C’est la première fois dans l’histoire de France que l’on dit aux gens de porter des masques, de se laver les mains […] tout cela va diminuer le risque de transmission du virus de la grippe, en plus de celui du coronavirus. »

Chômage : déjà plus 7,1% en mars en France

Chômage : déjà plus 7,1% en mars en France

La vague de licenciements commence et va sans doute continuer de grossir faute de d’embauche nouvelle mais aussi en fonction des licenciements secs. Les explications du ministère du travail ne tiennent pas quand il affirme qu’habituellement il y a 500 000 entrées à pôle emploi et 500 000 sorties et que la hausse du chômage provient de la quasi stabilité des inscrits. La vérité c’est que non seulement la France n’embauche pas mais qu’en plus en particulier dans des PME et dans des secteurs fragiles comme la restauration, l’hôtellerie, le tourisme et certains services, elle licencie.  Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) en France (hors Mayotte) a connu le mois dernier une progression sans précédent depuis le début de la série en 1996, bondissant de 246.100 pour s’établir à 3.732.500, un niveau proche de celui de septembre 2017.

À titre de comparaison, la deuxième hausse mensuelle la plus importante, intervenue en mars 2009 durant la crise financière, s’établissait à 77.300 inscrits supplémentaires. En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits tenus de rechercher un emploi a progressé de 3,1% – soit 177.500 personnes – là encore un record. La deuxième progression mensuelle la plus forte pour l’effectif des trois catégories A, B et C était également intervenue pendant la crise financière, en mars 2009, avec 77.300 inscrits supplémentaires.“Cette hausse, historique, s’explique par le fait que les personnes qui étaient au chômage en février le sont toujours en mars: chaque mois, ce sont environ 550.000 personnes qui entrent et 550.000 personnes qui sortent de Pôle emploi. Or, en raison de la crise sanitaire et du confinement, on constate une forte baisse des sorties de Pôle emploi ce mois-ci”, souligne le ministère du Travail dans un communiqué.

De fait, l’accroissement des effectifs cumulés des trois catégories A, B et C le mois dernier recouvre une chute des sorties (-29,0%) combinée à une nette augmentation des entrées (+5,5%), la mise en place du confinement ayant conduit “à des non-renouvellements de mission d’intérim ou de contrats courts ainsi qu’à une baisse des embauches en contrats de courte durée”, souligne le ministère dans son communiqué.

“Le chômage augmente donc parce que les entreprises, dans le contexte actuel, n’embauchent plus, mais pas parce qu’elles licencient massivement”, est-il souligné dans ce communiqué !

Les recettes fiscales : 4 milliards d’euros en moins en mars et avril

Les recettes fiscales : 4 milliards d’euros en moins en mars et avril

 

“Sur le champ des impôts directs, l’ensemble des mesures de soutien ont déjà représenté un effort de 3,8 milliards d’euros pour l’Etat”, du fait des reports d’échéances fiscales déjà accordés pour les mois de mars et d’avril, est-il précisé dans ce communiqué. Soit une trajectoire de 50 milliards environ sur l’année.

Au-delà des reports d’échéances fiscales et sociales déjà accordés en mars et avril – et dont seront exclues les grandes entreprises ayant versé des dividendes ou effectué des rachats d’action d’ici la fin de l’année – les entreprises confrontées à des difficultés pourront à nouveau solliciter des reports de paiement pour les échéances du mois de mai, souligne le ministère.

Parallèlement à ces possibilités de reports de paiement, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a adapté le calendrier de déclaration pour les professionnels, en décalant l’ensemble des échéances de déclarations fiscales des entreprises au 30 juin.

“Les entreprises qui le peuvent sont toutefois invitées à s’acquitter de leurs obligations déclaratives et de paiement dans le calendrier initial”, est-il précisé dans le communiqué.

Gérald Darmanin avait déjà décalé et allongé la campagne 2020 de déclaration de l’impôt sur le revenu, qui commencera le 20 avril.

Créations d’entreprises chute de 25,5% en mars

Créations d’entreprises chute de 25,5% en mars

 

Sans surprise, le nombre de créations d’entreprises a chuté pendant la période de mars où l’économie était en grande partie paralysée. Pour le futur ce n’est pas tellement l’évolution de créations d’entreprises qui sera intéressante à prendre en compte mais plutôt le nombre de défaillances. Une vague pourrait monter à partir de juin.

Les créations d’entreprises en France se sont effondrées de 25,5% en mars dans le contexte de propagation du coronavirus et de confinement généralisé de la population, a annoncé jeudi l’Insee. Les créations d’entreprises classiques ont reculé de 30% et les immatriculations de micro-entreprises ont diminué de 19,6%.

Cette baisse est légèrement atténuée par le report sur le mois de mars de certaines créations d’entreprises qui n’avaient pas été comptabilisées en février en raison de difficultés techniques rencontrées dans les échanges de données entre l’Insee et un centre de formalité des entreprises, a précisé l’institut de la statistique.

La baisse des créations d’entreprises concerne tous les secteurs d’activité, avec le repli le plus lourd pour le secteur de l’hébergement et de la restauration (-36,8%).

Elections municipales: maintenant en mars 2021 ?

Elections municipales: maintenant en  mars 2021 ?

Une situation de plus en plus ubuesque avec le report des élections municipales envisagés maintenant en mars 2021. Le Président de la République en serait partisan. Mais un report d’un an du scrutin poserait un problème logistique supplémentaire, car les élections départementales et régionales doivent déjà se tenir à cette période.  Il y a encore quelque temps il avait été émis l’hypothèse d’une élection au mois d’octobre.

Rien ne dit cependant que les conditions épidémiques seront remplies pour permettre des déplacements massifs dans les urnes. Une autre hypothèse vraisemblable serait d’annuler le premier tour des élections municipales qui a été complètement faussé par le taux d’abstention.

 

En moyenne,  les élections municipales connaissent toujours un taux de participation assez exceptionnel qui tourne autour de 70 %. Cette fois on a péniblement atteint 45 %. La baisse de participation varie selon la taille des agglomérations et leur situation géographique. Dans certaines grandes villes la participation a seulement été de 30 %. En cause évidemment, le discours complètement contradictoire des pouvoirs publics et en particulier du Premier ministre. Ce dernier le même jour à invité au confinement maximal et demandé en même temps à la population de se rendre aussi massivement dans les urnes transformées en chambres de contamination.

Les élections ont constitué une sorte d’accélérateur de la propagation du virus. Le premier tour avait donc été complètement faussé. En outre, certaines populations ont été empêchées  de voter dans les EHPAD , bouclés tardivement ne laissant même pas le cas le temps de donner des procurations . Environ 700 000 personnes ont été concernées. L’autre raison qui justifierait l’annulation des résultats du premier tour et le caractère surréaliste d’un second tour organisé six mois après le premier tour voir même davantage. En effet l’environnement socio économique aura alors totalement changé.

On peut imaginer que la situation économique se sera gravement détériorée entraînant une masse de défaillances d’entreprises et une augmentation record du chômage. Certains parlent d’un taux de chômage de 20 % après la crise sanitaire. Les conséquences sociales seront aussi terribles, elles nécessiteront une rigueur et une solidarité qui risquent  de modifier les rapports de force. Il y a évidemment longtemps que le conseil constitutionnel, dont on se demande exactement à quoi il sert, aurait dû se saisir de cette question et dès le lendemains premiers tour. Dans certaines localités et petits villages certains ont été élus avec seulement 25 % des inscrits, ce qui met fortement en cause la légitimité juridique mais surtout politique de cette élection.

La responsabilité du Premier ministre dans ce domaine est immense sur le plan politique mais aussi sanitaire. Non seulement le premier ministre a pris des risques inconsidérés en matière de propagation du virus mais il va créer aussi une grave crise politique quand le Coronavirus sera maîtrisé. Si le second tour des élections ne peut avoir lieu en juin , il est probable que les résultats municipaux du premier tour seront considérées comme caducs.

 

Zone euro: la croissance s’écroule en mars de 40%

Zone euro: la croissance s’écroule en mars de 40%

 

Dans la zone euro., l’indice PMI composite IHS Markit de l’activité globale dans la région accuse ainsi un repli mensuel sans précédent en mars pour s’établir à 29,7, soit son plus bas niveau de l’histoire de l’enquête. Soit une baisse de 40%. (la limite de 50 sépare la récession de la croissance).  Cela semble confirmer que en moyenne chaque mois de confinement coute de 3 à 4 % au PIB annuel.  L’indice  très fortement reculé par rapport à son niveau de février (51,6), il a en outre affiché un repli marqué par rapport à son estimation flash (31,4), reflétant les répercussions sévères et croissantes de l’actuelle pandémie de Covid-19 sur l’économie de la zone euro.

Si l’activité a reculé de manière considérable dans les deux secteurs couverts par l’enquête, c’est toutefois le secteur des services qui a affiché le plus fort taux de contraction, celui-ci atteignant son plus haut niveau depuis le début de l’enquête. Dans l’industrie manufacturière, la production a diminué pour un quatorzième mois consécutif, enregistrant en outre sa plus importante baisse mensuelle depuis avril 2009. Chutant de 52,6 en février à 26,4, l’indice PMI IHS Markit de l’activité de services affiche également un repli mensuel d’ampleur inédite pour s’établir à son plus bas niveau historique en mars.

Des élections municipales en octobre 2020 ou en mars 2021 ?

Des élections municipales en octobre 2020 ou en mars 2021 ?

La possibilité d’élections organisées au mois de juin, comme l’avait évoqué Edouard Philippe à la mi-mars, semble maintenant  écartée. « Il n’y a rien d’acté sur les municipales. L’évidence, c’est qu’elles n’auront pas lieu en juin », a déclaré à France Télévisions Olivier Faure, premier secrétaire du PS, à l’issue de la réunion. « On ne sait pas ce que sera l’évolution de la crise sanitaire et il faut accepter que toutes nos décisions puissent être remises en cause. Donc, pour les municipales, [ce ne sera] pas juin, ce n’est pas jouable », a abondé Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l’Assemblée.

Les dates d’octobre 2020 et de mars 2021 ont toutefois été avancées, sans convaincre tous les participants. « J’ai le sentiment que l’exécutif table sur octobre, avec toutes les réserves d’usage dans la période », a précisé Patrick Mignola. « En octobre, personne n’aura la tête aux municipales. On sera en train de redémarrer le pays et on aura besoin de municipalités stables, a toutefois estimé Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, après la réunion. Autant adosser ces élections aux départementales et aux régionales de 2021. Ce ne sera pas la première fois que des maires exercent 7 ans. »

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