Archive pour le Tag 'mars'

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Covid France 2 mars 2022 : baisse des hospitalisations

Covid France 2 mars 2022 : baisse des hospitalisations

Lundi 1er mars 2022 : Baisse avec 24.437 personnes  hospitalisées ce mardi contre 25.079 la veille. 1330 patients ont été admis lors des dernières 24 heures. 2408 personnes étaient également admises dans les services de soins critiques ce mardi, contre 2456 lundi. 200 morts sont également à déplorer dans les hôpitaux français. 79.794 nouveaux cas ont été détectés.

Covid France 1er mars 2022 : en baisse,13 483 contaminations en 24 heures

Lundi 28 février 2022: 13.483 contaminations ces dernières 24h.

On recense ce lundi 28 février 2022, +232 morts en 24h soit 138.367 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.155 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 110.212 (+232 en 24h). 53.211.448 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.

La décrue de la pandémie en Europe à partir de mars

La décrue de la pandémie en Europe à partir de mars

 

Pour l’instant le virus connaît une progression quasi exponentielle. Cependant on note un certain plateau voire  une diminution des contaminations qui demeurent toutefois à un niveau exceptionnel. Cette contamination générale pourrait paradoxalement permettre une fin de pandémie plus rapide puisque Le variant Omicron pourrait contaminer 60% des Européens d’ici mars, a amorcé une nouvelle phase de la pandémie de Covid-19 dans la région et pourrait la rapprocher de son dénouement, a estimé dimanche le directeur de l’OMS Europe. Cela suppose évidemment que n’apparaissent pas soudain un virus qui contrairement à omicron serait plus dangereux.

De ce point de vue les prévisions dans ce domaine sont assez aléatoires. Le second virus omicron appeler BA2 majoritaires dans certains pays désormais comme le Danemark semble, lui, encore plus contaminant que le premier mais moins grave dans ses conséquences. «Il est plausible que la région se rapproche d’une fin de la pandémie», a dit à l’AFP Hans Kluge, appelant toutefois à la prudence du fait de la versatilité du virus. «Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l’infection et aussi une baisse en raison de la saisonnalité», a-t-il estimé.

Toutefois, nous ne sommes pas dans «une ère endémique», a souligné le responsable onusien. «Endémique signifie (…) que l’on peut prévoir ce qui va se passer, ce virus a surpris plus d’une fois. Nous devons donc être très prudents», a insisté M. Kluge.

Dans la région qui compte 53 pays dont certains sont situés en Asie centrale, Omicron représentait au 18 janvier 15% des nouveaux cas de Covid, soit plus de la moitié que la semaine précédente, selon les données de l’OMS. Dans l’Union européenne et l’Espace économique européen (EEE), ce variant apparu fin novembre, plus contagieux que le Delta, est désormais dominant d’après l’agence de santé européenne.

Covid: vers la fin de la pandémie en mars ?

Covid: vers la fin de la pandémie en mars ?

 

Interrogé dans un long entretien accordé à l’Express  sur la situation sanitaire dans les mois à venir, Alain Fischer, le «monsieur vaccin» du gouvernement, s’est dit plutôt optimiste. «En mars, nous devrions arriver à un très bon contrôle de la vague actuelle. Une période de calme devrait alors s’ouvrir devant nous», a-t-il déclaré. «Il pourra bien sûr toujours y avoir de nouveaux variants, mais on peut espérer qu’ils seront moins agressifs.»

«Au décours de la vague actuelle, probablement d’ici six semaines, le niveau global de protection de la population sera assez élevé», estime Alain Fischer. «Environ 30 millions de Français se trouvent actuellement complètement vaccinés. Ils seront probablement 45 millions d’ici là, sans compter la protection induite par l’infection. Cela permettra de contrôler la circulation du virus.»

Quant à l’apparition d’un potentiel nouveau variant, Alain Fischer indique qu’il se pourrait bien qu’il soit moins inquiétant que ses prédécesseurs

Covid: Une cinquième vague début janvier est une sixième vague en février mars

Covid: Une cinquième vague début janvier est une sixième vague en février mars

La cinquième vague de la pandémie risque d’atteindre son sommet vers janvier mais le responsable est encore de façon ultra majoritaire le variant delta. Ensuite viendra l’efet du variant omicron encore davantage contaminant même s’il n’est pas plus dangereux. Au Royaume-Uni on prévoit déjà des contaminations quotidiennes de leur de 200 000 par jour. On voit mal comment la France pourrait être épargnée par le phénomène. D’ailleurs pour le variant delta, on constate aujourd’hui que les chiffres de contamination sont devenues à peu près identique en France, Royaume-Uni et en Allemagne : autour de 50 à 60 000 quotidiennement. Après la cinquième vague due au delta, il faudra compter sur une sixième vague imputable au variant et micron à partir de février mars. Bref l’année 2002 est très mal partis sur le plan sanitaire et sans doute aussi sur le plan économique car des mesures restrictives beaucoup plus dures qu’aujourd’hui devront s’imposer.

Omicron est « clairement hautement transmissible », avait ainsi déclaré mardi dernier à l’AFP, Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire. Il pourrait devenir majoritaire en Europe « dans les tout prochains mois », avançaient également des projections publiées le 2 décembre par l’agence de l’Union européenne chargée des maladies. Sur la base de ces modèles mathématiques, « Omicron pourrait causer plus de la moitié des infections provoquées par le virus SARS-CoV-2 dans l’Union européenne d’ici les tout prochains mois ».

« Ce que l’on a vu en Afrique du Sud et ce que l’on voit actuellement au Royaume-Uni est assez inquiétant. On est sur un variant qui se propage beaucoup plus facilement que le variant Delta et qui touche des populations que l’on croyait immunisées jusqu’à présent », a expliqué ce lundi sur BFMTV l’épidémiologiste Pascal Crépey.

« On a un temps de doublement de l’épidémie de 2,5 jours, cela veut dire que tous les 2,5 jours on double le nombre d’infectés. Aujourd’hui le Royaume-Uni est autour de 3000 cas, à ce rythme là, dans une semaine ils sont à 20.000 et dans deux semaines à 160.000 cas », continue-t-il.

« Cela va extrêmement vite, c’est cela qui est très inquiétant », et avec le variant déjà présent sur le territoire français, « il n’y a pas de raisons d’imaginer qu’il ne se passe pas ce que l’on voit sur le territoire du Royaume-Uni« , sur notre sol.

Le danger Omicron: surtout en février-mars (Bruno Lina, virologue)

Le danger  Omicron: surtout en février-mars (Bruno Lina, virologue)

 

. Le chercheur Bruno Lina, virologue, membre du conseil scientifique explique le variant Omicron pourrait être une menace en février-mars mais que l’ennemi numéro un de Noël, c’est Delta  contre lequel nous pouvons agir. (Interview JDD)

 

Omicron circule-t-il déjà en France?
Il est partout, oui. Vendredi, 12 cas avaient été confirmés en France et 109 sur le continent européen. Pour l’instant, tous les cas détectés dans notre pays sont des cas d’importation mais ça va probablement changer. Les résultats de l’avant-dernière enquête flash sur les variants, une opération que nous réalisons chaque semaine pour surveiller les variants sur une part importante des tests positifs d’une journée donnée, seront publiés en début de semaine. Ils devraient montrer que, la semaine du 14 au 20 novembre, c’est-à-dire celle précédant l’alerte sur Omicron du 25 novembre, ce virus n’était pas encore présent. Ce week-end, nous allons analyser les les 12.000 séquences effectuées du 23 au 30 novembre

12.000 séquençages sur 50.000 nouveaux cas environ chaque jour et donc 100.000 possibles, est-ce suffisant?
C’est une proportion suffisante et significative! Je ne veux pas rentrer dans un débat sans fin. Oui, les Anglais séquencent plus que nous mais leur système a été mis en place il y a dix ans. Nous pouvons nous réjouir d’avoir considérablement accru nos capacités de séquençage depuis le début de la pandémie. Tout séquencer ne sert à rien. Le système de surveillance est aujourd’hui bien calibré. Ce qui importe, c’est de suivre l’évolution des différentes souches. En France, Delta est toujours ultra-dominant avec environ 99% des séquences mais nous surveillons également, depuis trois à quatre semaines, un autre variant, le B.1.640, détecté pour la première fois au Congo et en France. Il porte beaucoup de mutations, sans atteindre le nombre record d’Omicron, et il a lui aussi un potentiel de transmission important. Nos collègues européens nous demandent régulièrement des informations à son sujet. L’Institut Pasteur, qui effectue des tests en laboratoire sur ce virus, va rendre publics ses résultats dans de brefs délais. On espère qu’ils seront rassurants.

 

Combien de temps faut-il pour séquencer un prélèvement suspect?
Certains chercheurs vendent du rêve en disant que cette opération peut être effectuée en douze heures! C’est possible en cas d’extrême urgence mais pas en routine. Aujourd’hui, il existe deux technologies de séquençage. La première, à haut débit, permet d’étudier en même temps 1.500 échantillons mais il faut ensuite interpréter les résultats obtenus. Bref, cinq à huit jours sont nécessaires avant d’obtenir la totalité des résultats. La deuxième, beaucoup plus rapide, peut les fournir en vingt-quatre à trente-six heures mais on ne peut pas étudier plus de 10 à 15 prélèvements par jour.

Une étude sud-africaine prépubliée sur Internet et relayée par le New York Times suggère qu’Omicron serait deux fois plus contagieux que Delta. Qu’en pensez-vous?
Il est impossible de générer aussi rapidement des données robustes d’épidémiologie descriptive, des modélisations. Les études prépubliées et non revues par d’autres scientifiques sont parfois très bonnes ; d’autres fois, sont biaisées. On peut rarement faire vite et bien pour calculer le R0, c’est-à-dire le nombre moyen de personnes contaminées par un cas. Il faut en général analyser plusieurs épisodes de transmission pour parvenir à un résultat solide. Pour déterminer la transmissibilité d’Omicron et savoir s’il peut se répandre à travers le monde, il faut scruter l’évolution de l’épidémie en Afrique du Sud, mais ça ne suffit pas. Car ce pays était, avant l’arrivée du variant, dans un creux épidémique avec une incidence très basse, de l’ordre de 5 nouveaux cas par jour pour 100.000 habitants. Un élément important sera d’observer comment il va se comporter par rapport à Delta, notamment en Europe où ce virus flambe. Le cluster d’Omicron identifié en Norvège après un dîner d’entreprise où plus de la moitié des 120 convives ont été testés positifs va nous aider à évaluer son potentiel de diffusion. Mais tout ça va prendre du temps.

Lire aussi - Covid-19 : à Marseille, des soignants épuisés au chevet des patients non-vaccinés

Anthony Fauci, le conseiller médical en chef du président américain, a pourtant promis de premières données solides pour la fin de cette semaine. Les aura-t-on?
On devrait avoir très vite de premières données de laboratoire venues du monde entier. Chez nous, une équipe de l’Institut Pasteur à Paris et une autre de l’université d’Aix-Marseille se chargent de faire ces tests dits de séroneutralisation. Il s’agit de cultiver du virus puis de voir, dans le tube à essai, comment il se comporte avec les anticorps monoclonaux. Ces médicaments prescrits dans les hôpitaux pour prévenir les formes sévères marchent-ils encore ou pas avec Omicron? Les chercheurs mettent aussi Omicron en présence de sérums de personnes vaccinées, avec deux ou trois doses. Leur but est de voir si cela empêche le virus de pousser ou pas, c’est-à-dire s’il y a une bonne protection ou si la protection diminue. Ces analyses de laboratoire sont ce qu’il y a de plus simple à faire ; c’est pourquoi elles vont donner rapidement des résultats.

Le variant Omicron remet-il en question l’efficacité des vaccins?
Des données préliminaires communiquées par des collègues israéliens suggèrent que non mais je reste très prudent. Pour le moment, on l’ignore.

Les experts britanniques appellent leur gouvernement à durcir les restrictions sans attendre de savoir si Omicron est plus transmissible que Delta. Avons-nous pris la pleine mesure de la menace constituée par ce variant?
Les échanges informels que nous avons avec les scientifiques européens en général et britanniques en particulier me laissent penser qu’ils cherchent d’abord à convaincre le gouvernement de Boris Johnson de réduire drastiquement le niveau de circulation du virus. Là-bas, Delta court depuis plusieurs semaines et même plusieurs mois. Un taux d’incidence très élevé est devenu acceptable. Ce n’est pas le choix qu’a fait la France.

Comment freiner la cinquième vague et retarder l’arrivée d’Omicron?
On peut minimiser l’impact de cette vague. Une somme de petites actions simples, comme un effort sur le port du masque, sur l’aération, l’utilisation de gel hydroalcoolique, la pratique du télétravail dans les semaines précédant les fêtes peuvent nous permettre d’y parvenir. Les modélisations de l’Institut Pasteur montrent que nos efforts n’ont pas besoin d’être démesurés. Car, contrairement à l’an dernier, nous sommes massivement vaccinés. Et les gestes barrière et les mesures de distanciation sont très efficaces dans une population ainsi immunisée. De récentes études scientifiques montrent que le schéma à trois doses offre de très bons niveaux de protection et peut freiner la diffusion du virus. Les personnes qui ont reçu un rappel le transmettent nettement moins que celles qui n’ont eu que deux injections. Cet atout incroyable s’ajoute au reste de l’arsenal disponible. Il n’y a pas de fatalité à ce que nous soyons soumis à un couvre-feu ou confinés. Si nous ne faisons pas un effort collectif, il se pourrait que les hôpitaux ne tiennent pas le choc. Les personnels des services qui prennent en charge les malades du Covid-19 sont épuisés par quatre vagues successives et désespérés de voir que la majorité de ces patients ne sont pas vaccinés.

Ce nouveau variant peut-il gâcher Noël?
Omicron sera peut-être une menace en février, mars ou pour Pâques! Lorsque j’ai vu sa séquence génétique la semaine dernière, j’ai pensé : « Ce n’est pas du tout une bonne nouvelle. » Mais ce n’est pas pour autant une catastrophe annoncée. Notre problème, pour les fêtes, c’est Delta. Le pic est attendu pour début janvier car il y a une inertie dans l’évolution de l’épidémie.

Omicron remet-il en cause l’intérêt d’un rappel vaccinal?
Attendre d’hypothétiques vaccins adaptés à un variant dont on n’a pas la certitude qu’il va devenir dominant n’a aucun sens. Quand un incendie démarre, on jette de l’eau sur le feu au plus vite. Ce genre de discours attentiste relève de l’hésitation vaccinale. Les vaccins actuels sont très efficaces contre Delta. L’immunité stérilisante, au niveau du nez et de la bouche, celle qui permet de limiter la transmission du virus, remonte à 90% après la troisième dose.

Les tests antigéniques gardent-ils leur efficacité avec Omicron?
Une étude réalisée par des scientifiques autrichiens et une autre effectuée par un groupe de recherche européen suggèrent qu’ils continuent de très bien fonctionner avec ce variant. Ce n’est pas surprenant car ces kits ciblent la protéine N du virus et pas la protéine de surface Spike sur laquelle les mutations sont plus nombreuses. Du côté des tests PCR, tout va très bien aussi. La méthode de criblage permettant de détecter Omicron est déployée dans tout le pays.

 

Les écoliers sont-ils le moteur de cette cinquième vague?
Les enfants, dans les tranches d’âge non vaccinées, sont désormais le principal moteur de la reprise épidémique. Faut-il pour autant fermer les écoles ou rallonger les vacances? Je ne le crois pas. Les élèves ont beaucoup souffert des fermetures, même si la France peut s’enorgueillir d’être le pays de l’OCDE qui les a gardées ouvertes le plus longtemps. Une des solutions, c’est le développement du dépistage. Dans ma région Auvergne-Rhône-Alpes, nous testons, depuis la rentrée de la Toussaint, le dépistage systématique hebdomadaire des enfants dans une trentaine d’écoles. L’équipe de Vittoria Colizza, à l’Inserm, a montré que ça pouvait en théorie réduire la circulation du virus car les écoliers asymptomatiques sont repérés. Dans l’attente de nos résultats ainsi que de ceux d’expériences menées en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, il semble que les parents adhèrent plutôt bien à cette expérience. Le dépistage réactif mis en place récemment par le ministère de l’Éducation nationale, c’est-à-dire le fait de tester toute une classe en cas de découverte d’un enfant positif, est utile mais moins efficace car il ne permet de détecter que le sommet de l’iceberg. Beaucoup d’enfants sans symptômes diffusent le virus. Ce n’est sans doute pas l’option la plus protectrice, surtout quand l’incidence dépasse 800 nouveaux cas quotidiens pour 100.000 enfants.

Certains se méfient du vaccin de Moderna. Comprenez-vous ces réticences?
Pour les plus de 30 ans, il n’y a aucun risque, que des bénéfices. Durant une période de reprise épidémique comme celle que nous vivons, la vaccination offre non seulement une protection individuelle mais une protection collective. N’oublions pas qu’au cœur de notre devise républicaine, il y a la notion de liberté mais aussi, et au même niveau, celle de fraternité.

Variant Omicron: le danger sera surtout en février-mars (Bruno Lina, virologue)

Variant Omicron: le danger sera surtout en février-mars (Bruno Lina, virologue)

 

. Le chercheur Bruno Lina, virologue, membre du conseil scientifique explique le variant Omicron pourrait être une menace en février-mars mais que l’ennemi numéro un de Noël, c’est Delta, contre lequel nous pouvons agir. (Interview JDD)

 

Omicron circule-t-il déjà en France?
Il est partout, oui. Vendredi, 12 cas avaient été confirmés en France et 109 sur le continent européen. Pour l’instant, tous les cas détectés dans notre pays sont des cas d’importation mais ça va probablement changer. Les résultats de l’avant-dernière enquête flash sur les variants, une opération que nous réalisons chaque semaine pour surveiller les variants sur une part importante des tests positifs d’une journée donnée, seront publiés en début de semaine. Ils devraient montrer que, la semaine du 14 au 20 novembre, c’est-à-dire celle précédant l’alerte sur Omicron du 25 novembre, ce virus n’était pas encore présent. Ce week-end, nous allons analyser les les 12.000 séquences effectuées du 23 au 30 novembre

12.000 séquençages sur 50.000 nouveaux cas environ chaque jour et donc 100.000 possibles, est-ce suffisant?
C’est une proportion suffisante et significative! Je ne veux pas rentrer dans un débat sans fin. Oui, les Anglais séquencent plus que nous mais leur système a été mis en place il y a dix ans. Nous pouvons nous réjouir d’avoir considérablement accru nos capacités de séquençage depuis le début de la pandémie. Tout séquencer ne sert à rien. Le système de surveillance est aujourd’hui bien calibré. Ce qui importe, c’est de suivre l’évolution des différentes souches. En France, Delta est toujours ultra-dominant avec environ 99% des séquences mais nous surveillons également, depuis trois à quatre semaines, un autre variant, le B.1.640, détecté pour la première fois au Congo et en France. Il porte beaucoup de mutations, sans atteindre le nombre record d’Omicron, et il a lui aussi un potentiel de transmission important. Nos collègues européens nous demandent régulièrement des informations à son sujet. L’Institut Pasteur, qui effectue des tests en laboratoire sur ce virus, va rendre publics ses résultats dans de brefs délais. On espère qu’ils seront rassurants.

 

Combien de temps faut-il pour séquencer un prélèvement suspect?
Certains chercheurs vendent du rêve en disant que cette opération peut être effectuée en douze heures! C’est possible en cas d’extrême urgence mais pas en routine. Aujourd’hui, il existe deux technologies de séquençage. La première, à haut débit, permet d’étudier en même temps 1.500 échantillons mais il faut ensuite interpréter les résultats obtenus. Bref, cinq à huit jours sont nécessaires avant d’obtenir la totalité des résultats. La deuxième, beaucoup plus rapide, peut les fournir en vingt-quatre à trente-six heures mais on ne peut pas étudier plus de 10 à 15 prélèvements par jour.

Une étude sud-africaine prépubliée sur Internet et relayée par le New York Times suggère qu’Omicron serait deux fois plus contagieux que Delta. Qu’en pensez-vous?
Il est impossible de générer aussi rapidement des données robustes d’épidémiologie descriptive, des modélisations. Les études prépubliées et non revues par d’autres scientifiques sont parfois très bonnes ; d’autres fois, sont biaisées. On peut rarement faire vite et bien pour calculer le R0, c’est-à-dire le nombre moyen de personnes contaminées par un cas. Il faut en général analyser plusieurs épisodes de transmission pour parvenir à un résultat solide. Pour déterminer la transmissibilité d’Omicron et savoir s’il peut se répandre à travers le monde, il faut scruter l’évolution de l’épidémie en Afrique du Sud, mais ça ne suffit pas. Car ce pays était, avant l’arrivée du variant, dans un creux épidémique avec une incidence très basse, de l’ordre de 5 nouveaux cas par jour pour 100.000 habitants. Un élément important sera d’observer comment il va se comporter par rapport à Delta, notamment en Europe où ce virus flambe. Le cluster d’Omicron identifié en Norvège après un dîner d’entreprise où plus de la moitié des 120 convives ont été testés positifs va nous aider à évaluer son potentiel de diffusion. Mais tout ça va prendre du temps.

Lire aussi - Covid-19 : à Marseille, des soignants épuisés au chevet des patients non-vaccinés

Anthony Fauci, le conseiller médical en chef du président américain, a pourtant promis de premières données solides pour la fin de cette semaine. Les aura-t-on?
On devrait avoir très vite de premières données de laboratoire venues du monde entier. Chez nous, une équipe de l’Institut Pasteur à Paris et une autre de l’université d’Aix-Marseille se chargent de faire ces tests dits de séroneutralisation. Il s’agit de cultiver du virus puis de voir, dans le tube à essai, comment il se comporte avec les anticorps monoclonaux. Ces médicaments prescrits dans les hôpitaux pour prévenir les formes sévères marchent-ils encore ou pas avec Omicron? Les chercheurs mettent aussi Omicron en présence de sérums de personnes vaccinées, avec deux ou trois doses. Leur but est de voir si cela empêche le virus de pousser ou pas, c’est-à-dire s’il y a une bonne protection ou si la protection diminue. Ces analyses de laboratoire sont ce qu’il y a de plus simple à faire ; c’est pourquoi elles vont donner rapidement des résultats.

Le variant Omicron remet-il en question l’efficacité des vaccins?
Des données préliminaires communiquées par des collègues israéliens suggèrent que non mais je reste très prudent. Pour le moment, on l’ignore.

Les experts britanniques appellent leur gouvernement à durcir les restrictions sans attendre de savoir si Omicron est plus transmissible que Delta. Avons-nous pris la pleine mesure de la menace constituée par ce variant?
Les échanges informels que nous avons avec les scientifiques européens en général et britanniques en particulier me laissent penser qu’ils cherchent d’abord à convaincre le gouvernement de Boris Johnson de réduire drastiquement le niveau de circulation du virus. Là-bas, Delta court depuis plusieurs semaines et même plusieurs mois. Un taux d’incidence très élevé est devenu acceptable. Ce n’est pas le choix qu’a fait la France.

Comment freiner la cinquième vague et retarder l’arrivée d’Omicron?
On peut minimiser l’impact de cette vague. Une somme de petites actions simples, comme un effort sur le port du masque, sur l’aération, l’utilisation de gel hydroalcoolique, la pratique du télétravail dans les semaines précédant les fêtes peuvent nous permettre d’y parvenir. Les modélisations de l’Institut Pasteur montrent que nos efforts n’ont pas besoin d’être démesurés. Car, contrairement à l’an dernier, nous sommes massivement vaccinés. Et les gestes barrière et les mesures de distanciation sont très efficaces dans une population ainsi immunisée. De récentes études scientifiques montrent que le schéma à trois doses offre de très bons niveaux de protection et peut freiner la diffusion du virus. Les personnes qui ont reçu un rappel le transmettent nettement moins que celles qui n’ont eu que deux injections. Cet atout incroyable s’ajoute au reste de l’arsenal disponible. Il n’y a pas de fatalité à ce que nous soyons soumis à un couvre-feu ou confinés. Si nous ne faisons pas un effort collectif, il se pourrait que les hôpitaux ne tiennent pas le choc. Les personnels des services qui prennent en charge les malades du Covid-19 sont épuisés par quatre vagues successives et désespérés de voir que la majorité de ces patients ne sont pas vaccinés.

Ce nouveau variant peut-il gâcher Noël?
Omicron sera peut-être une menace en février, mars ou pour Pâques! Lorsque j’ai vu sa séquence génétique la semaine dernière, j’ai pensé : « Ce n’est pas du tout une bonne nouvelle. » Mais ce n’est pas pour autant une catastrophe annoncée. Notre problème, pour les fêtes, c’est Delta. Le pic est attendu pour début janvier car il y a une inertie dans l’évolution de l’épidémie.

Omicron remet-il en cause l’intérêt d’un rappel vaccinal?
Attendre d’hypothétiques vaccins adaptés à un variant dont on n’a pas la certitude qu’il va devenir dominant n’a aucun sens. Quand un incendie démarre, on jette de l’eau sur le feu au plus vite. Ce genre de discours attentiste relève de l’hésitation vaccinale. Les vaccins actuels sont très efficaces contre Delta. L’immunité stérilisante, au niveau du nez et de la bouche, celle qui permet de limiter la transmission du virus, remonte à 90% après la troisième dose.

Les tests antigéniques gardent-ils leur efficacité avec Omicron?
Une étude réalisée par des scientifiques autrichiens et une autre effectuée par un groupe de recherche européen suggèrent qu’ils continuent de très bien fonctionner avec ce variant. Ce n’est pas surprenant car ces kits ciblent la protéine N du virus et pas la protéine de surface Spike sur laquelle les mutations sont plus nombreuses. Du côté des tests PCR, tout va très bien aussi. La méthode de criblage permettant de détecter Omicron est déployée dans tout le pays.

 

Les écoliers sont-ils le moteur de cette cinquième vague?
Les enfants, dans les tranches d’âge non vaccinées, sont désormais le principal moteur de la reprise épidémique. Faut-il pour autant fermer les écoles ou rallonger les vacances? Je ne le crois pas. Les élèves ont beaucoup souffert des fermetures, même si la France peut s’enorgueillir d’être le pays de l’OCDE qui les a gardées ouvertes le plus longtemps. Une des solutions, c’est le développement du dépistage. Dans ma région Auvergne-Rhône-Alpes, nous testons, depuis la rentrée de la Toussaint, le dépistage systématique hebdomadaire des enfants dans une trentaine d’écoles. L’équipe de Vittoria Colizza, à l’Inserm, a montré que ça pouvait en théorie réduire la circulation du virus car les écoliers asymptomatiques sont repérés. Dans l’attente de nos résultats ainsi que de ceux d’expériences menées en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, il semble que les parents adhèrent plutôt bien à cette expérience. Le dépistage réactif mis en place récemment par le ministère de l’Éducation nationale, c’est-à-dire le fait de tester toute une classe en cas de découverte d’un enfant positif, est utile mais moins efficace car il ne permet de détecter que le sommet de l’iceberg. Beaucoup d’enfants sans symptômes diffusent le virus. Ce n’est sans doute pas l’option la plus protectrice, surtout quand l’incidence dépasse 800 nouveaux cas quotidiens pour 100.000 enfants.

Certains se méfient du vaccin de Moderna. Comprenez-vous ces réticences?
Pour les plus de 30 ans, il n’y a aucun risque, que des bénéfices. Durant une période de reprise épidémique comme celle que nous vivons, la vaccination offre non seulement une protection individuelle mais une protection collective. N’oublions pas qu’au cœur de notre devise républicaine, il y a la notion de liberté mais aussi, et au même niveau, celle de fraternité.

Balance commerciale américaine : un trou de 74 milliards sur le seul mois de mars

Balance commerciale américaine : un trou de 74 milliards sur le seul mois de mars

Un record en mars. L’écart entre les importations et les exportations de biens et de services s’est établi à 74,4 milliards de dollars en mars , soit 3,9 milliards de dollars de plus que le mois précédent et 25 milliards de plus qu’en mars il y a deux ans, selon les chiffres publiés mardi par le BEA, l’office statistique du département du Commerce.

Depuis l’an dernier, les plans de relance successifs dopent la consommation et par ricochet les importations de biens, à leur plus haut historique. « Les achats de biens durables - une catégorie qui comprend notamment les véhicules à moteur, l’équipement ménager et l’ameublement – ont augmenté de 41,4 % au premier trimestre, grâce à deux séries de paiements fédéraux au titre de l’impact économique », a listé pour s’en féliciter Catherine Wolfram, chargée des questions de politique économique au Trésor. Fin décembre, les ménages ont reçu un premier chèque de 600 dollars. Et Joe Biden a indiqué ces derniers jours que l’administration avait déjà envoyé « 160 millions de chèques » de 1.400 dollars depuis la mi-mars, dans le cadre du « American Rescue Plan » .

Un robot chinois sur Mars

Un robot chinois sur Mars

Un petit robot dénommé « Zhurong » a été déposé sur Mars par la Chine. D’un poids d’environ 240 kg, « Zhurong » doit conduire des analyses du sol, de l’atmosphère, prendre des photos et cartographier la planète rouge. La Chine a déjà une expérience en la matière: elle a fait rouler deux petits robots sur la Lune, les « Lapins de jade » 1 et 2 – déposés respectivement en 2013 et 2019.

La mission sur Mars doit aussi chercher d’éventuels signes de vie passée. Dans un premier message publié samedi soir sur le réseau social Weibo, le robot « Zhurong » a salué ses « amis Terriens ». « Je suis toujours à l’intérieur du module d’atterrissage » et « impatient de savoir ce qu’il y a sur Mars », est-il écrit sur son compte officiel.

Il arrive sur Mars quelques mois après Perseverance, le rover de la Nasa, l’agence spatiale américaine, qui a atterri le 18 février avec pour mission d’y chercher une preuve de vie passée.

La Chine asiatique par ailleurs d’assembler une grande station spatiale d’ici 2022. Et il espère envoyer des hommes sur la Lune d’ici une dizaine d’années. Le premier des trois éléments de sa station spatiale a été lancé fin avril. Pour en finaliser la construction, la Chine devrait lancer une dizaine de missions, dont certaines habitées.

 

Livret A : toujours en hausse en mars

  • Livret A : toujours en hausse en mars
  • Conséquence du dégât des mesures restrictives suite à la crise sanitaire mais aussi des doutes sur l’ampleur de la crise économique et sociale qui vivra, les épargnants qui ne peuvent continue d’alimenter leurs comptes d’épargne.
  • Sur le premier trimestre, ce sont 14,63 milliards d’euros qui ont été placés sur le livret A et le LDDS, deux produits comptant parmi les plus populaires dans l’Hexagone. 
  • Inquiets devant l’incertitude engendrée par l’épidémie, les ménages ont continué d’épargner en mars. Selon les dernières estimations de la Caisse des dépôts, 2,8 milliards d’euros supplémentaires ont été déposés sur ce produit le mois dernier, quand la collecte nette du livret d’épargne durable et solidaire (LDDS) s’est élevée à 870 millions d’euros.
  • Sur le premier trimestre, ce sont donc, au total, 14,63 milliards d’euros qui ont été placés sur ces deux produits comptant parmi les plus populaires dans l’Hexagone, contre 9,9 milliards d’euros sur la même période en 2020. «L’encours total sur les deux produits atteint 462,9 milliards d’euros à fin mars 2021», précise la caisse des dépôts dans un communiqué.

Croissance Europe : bonne résistance en mars

Croissance Europe : bonne résistance en mars

. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, est remonté à 53,2 en mars contre 48,8 en février et 52,5 en première lecture. L’indice des services remonte lui aussi, se rapprochant de la zone de croissance, à 49,6, un chiffre supérieur à la première estimation que le donnait à 48,8 après 45,7 en février.

« L’économie a résisté aux récents confinements bien mieux que beaucoup ne l’avaient prévu, grâce à la reprise de la croissance de l’industrie manufacturière et aux signes indiquant que la distanciation sociale et les restrictions de mobilité ont un impact bien moindre sur les entreprises des services qu’à la même époque l’année dernière », a déclaré Chris Williamson, économiste d’IHS Markit. La croissance de l’activité manufacturière s’est accélérée en mars pour atteindre son niveau le plus élevé depuis juin 1997, d’après les résultats d’IHS Markit publiées la semaine dernière.

En Allemagne,  Le rebond des services permet à l’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, de progresser à 57,3 contre 51,1 en mars.

L’amélioration repose principalement sur l’assouplissement des mesures prises pour tenter d’enrayer la propagation de la pandémie de coronavirus, souligne Phil Smith, économiste d’IHS Markit.

En France, l’indice des services est remonté à 48,2 contre 45,6 en février et 47,8 en première estimation. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, est revenu à 50,0 le mois dernier, le seuil qui sépare la contraction de la croissance. Cet indice s’affichait à 47,0 en février et à 49,5 en première estimation.

« Après six mois de contraction, les dernières données PMI indiquent une stabilisation des niveaux d’activité dans le secteur privé français », a déclaré Eliot Kerr, économiste chez IHS Markit. « La récente réintroduction de mesures de confinement à Paris constitue un léger revers mais la solidité du sentiment suggère que les entreprises voient au-delà du court terme et se préparent à la réouverture plus large de l’économie », a ajouté l’économiste.

AstraZeneca : 10 millions en moins fournis en mars à l’Europe

 AstraZeneca : 10 millions en moins fournis en mars à l’Europe

Un document d’AstraZeneca daté du 10 mars, vu par Reuters et partagé avec des responsables de l’UE, montre que le fabricant de médicaments anglo-suédois s’attend à avoir livré 30 millions de doses à l’UE d’ici la fin du mois de mars – 10 millions de moins que ce qu’il avait promis le mois dernier, et seulement un tiers de son obligation contractuelle.

Un porte-parole de l’entreprise a refusé de commenter, mais une personne familière avec la situation a déclaré qu’il y avait eu des difficultés avec les chaînes d’approvisionnement internationales.

Les dirigeants de l’industrie ont mis en garde contre des problèmes de fabrication alors que les pays tentent de protéger leurs propres approvisionnements en vaccins, ingrédients et équipement pour les fabriquer, les embouteiller et les transporter.

Washington a déclaré à Bruxelles qu’il n’autoriserait pas l’exportation du procédé AstraZeneca réalisés aux États-Unis dans un proche avenir, a rapporté Reuters jeudi.

Et la semaine dernière, l’Italie et Bruxelles ont bloqué une expédition de vaccins AstraZeneca d’Italie vers l’Australie, dans le cadre de la première application d’un mécanisme qui permet à l’UE de refuser les demandes d’exportation des fabricants de vaccins qui rompent les contrats d’approvisionnement de l’UE.

La société a reconnu des problèmes de production dans l’UE, mais a également déclaré qu’elle prévoyait d’expédier une partie de sa production vers l’UE depuis les États-Unis.

Son contrat promet «tous les efforts raisonnables» pour atteindre un objectif de 300 millions de doses pour l’UE d’ici la fin du mois de juin.

Bruxelles est de plus en plus frustrée.

«Je vois des efforts, mais pas les« meilleurs efforts ». Ce n’est pas encore suffisant », a tweeté jeudi le commissaire européen à l’industrie, Thierry Breton.

L’Allemagne a déclaré qu’elle parlait à Washington de cargaisons manquantes de vaccins COVID-19 en provenance des États-Unis, notant que plus de 30 pays, y compris les États-Unis, recevaient des vaccins fabriqués dans l’UE.

Le programme de l’UE a également été bouleversé ces deux dernières semaines par les rapports de caillots sanguins.

Jeudi, le Danemark et la Norvège et l’Islande, non membres de l’UE, ont suspendu leur utilisation du vaccin. L’Autriche et l’Italie ont cessé d’utiliser des lots spécifiques.

Mais vendredi, l’OMS a déclaré que le vaccin était «excellent» et qu’aucun lien de causalité n’avait été établi avec les caillots sanguins.

«Il est très important de comprendre que, oui, nous devrions continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca», a déclaré la porte-parole Margaret Harris lors d’un briefing. «Tout ce que nous regardons, c’est ce que nous regardons toujours: tout signal de sécurité doit faire l’objet d’une enquête.»

AstraZeneca a déclaré jeudi n’avoir trouvé aucune preuve d’un risque accru de thrombose veineuse profonde dans plus de 10 millions de dossiers de receveurs.

Et le régulateur de l’UE, l’Agence européenne des médicaments (EMA), a déclaré mercredi que le nombre de caillots signalés chez les personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca n’était pas plus élevé que dans la population générale.

L’Allemagne, le pays le plus peuplé de l’UE, devrait recevoir environ 6 millions de doses d’AstraZeneca d’ici la fin avril, selon le document vu par Reuters, la France en recevant 4,7 millions et l’Italie 4,4 millions.

«Nous sommes toujours dans une phase de pénurie absolue», a déclaré Spahn.

Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

 

Beaucoup évidemment vont se réjouir de la possibilité de se faire vacciner en pharmacie. En effet, la grande campagne de vaccination dans les fameux vaccinodromes  constitue le plus souvent une grande escroquerie. La plupart de ces vaccinodromes n’ont fonctionné que quelques jours et demeurent désormais fermés et où ne répondent plus au téléphone.. La responsabilité en revient aux pouvoirs publics mais aussi aux élus locaux qui ont voulu masquer la pénurie de vaccins par des campagnes de communication politicienne assez immonde.

 

Il est clair que les pharmacies, comme les médecins constituent les réseaux les plus accessibles pour la majorité du public qui par ailleurs ne comprend plus rien à la campagne de vaccination.. À compter du 15 mars, les pharmaciens vont pouvoir pratiquer les injections au sein de leurs officines. Et même, dans les 18 départements où l’épidémie circule plus activement, dès le vendredi 12 mars.

Les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité (obésité, diabète…), les personnes âgées de plus de 75 ans et les soignants de tout âge peuvent se rendre dans une officine pour recevoir une injection. Après le 15 avril, en principe, les 50-74 ans qui n’ont « pas de pathologie particulière » pourront également se faire vacciner, a promis le premier ministre Jean Castex, dans sa dernière allocution.Play

Sondage Macron : perte de 2 points en mars

Sondage Macron : perte de 2 points en mars

Dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique, la cote de confiance du président de la République perd 2 points en mars, pour s’établir à 34 %. Et le pourcentage de ceux déclarant ne pas lui faire confiance atteint 60 %, un niveau stable sur un mois.

« Le jugement sur l’exécutif reste très majoritairement structuré par la gestion de la crise sanitaire et il est sévère », explique Bernard Sananès, le président d’Elabe. La cote de confiance d’Emmanuel Macron affiche néanmoins une certaine stabilité depuis la rentrée de septembre 2020, évoluant entre 32 et 36 %. Prise le 29 janvier dernier contre l’avis de la plupart des spécialistes, sa décision de ne pas reconfiner le pays ne lui profite pas sur la durée.

Plan Vaccination : réduction à 8 millions de Français fin mars

Plan Vaccination : réduction à 8 millions de Français fin mars

 

C’est sans doute la plus grande contradiction du discours sur TF1 du président de la république , à savoir la réduction des objectifs du plan de vaccination ramenée à 8 millions d’ici fin mars. Alors qu’on prévoyait 10 millions ce qui de toute façon était très insuffisant pour envisager une vaccination générale possible de tous les Français d’ici l’été comme promis au départ et même d’ici l’automne.

 

Ou alors il faudrait passer à un rythme supérieur. Actuellement la France a enregistré seulement environ 1,5 millions de vaccinées pour un mois. Il faudrait passer la  surmultipliée et envisager 5à 6 millions par mois pour respecter les nouvelles promesses.

 

Fin mars, le gouvernement table sur un potentiel de 8 millions de personnes vaccinées contre le Covid-19, au vu des doses espérées. C’est 2 millions de moins que ce qu’il prévoyait le 20 janvier, après l’annonce d’une baisse passagère des livraisons de Pfizer, mais avant que Moderna et surtout AstraZeneca ne déclarent à leur tour des volumes en baisse . En ce début de campagne vaccinale, les promesses d’approvisionnement font le yo-yo, dans un contexte où la pénurie de vaccins est une menace permanente sur le bon déroulement des opérations.

A la fin du semestre, le potentiel vaccinal serait de 41 millions de personnes, au lieu de 45 millions. Il y aurait alors 5 vaccins distribués en France, sous réserve d’approbation par l’Agence européenne du médicament et, bien sûr, de capacités industrielles à la hauteur des promesses.

Mais depuis le début de la campagne vaccinale on a annoncé les chiffres les plus contradictoires et visiblement les autorités sont un peu fâché avec les règles de calcul de base autant qu’avec la réalité. Ainsi nombre de centres de vaccination ont tout simplement été fermés faute de vaccins et cela sur l’ensemble du pays.

 

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