Archive pour le Tag 'mars'

Chine : tassement de croissance en mars

Chine : tassement de croissance en mars


Un tassement de croissance liée au particulier à la mollesse de la demande internationale. L’indice PMI officiel du gouvernement chinois s’était établi à 51,9 points en mars, contre 52,6 en février

La Chine a été touchée en décembre-janvier par une forte vague de Covid-19 après l’arrêt soudain des tests PCR jadis quasi obligatoires, des confinements et des restrictions aux déplacements. Depuis, l’activité économique reprend cependant progressivement son cours.

Toutefois, «l’économie a connu un ralentissement marginal de la reprise en mars, l’expansion de l’offre et de la demande manufacturières s’étant sensiblement affaiblies par rapport au mois précédent», souligne pour Caixin l’économiste Wang Zhe. Il pointe notamment «la demande internationale» qui a «fléchi». Sur le front de l’emploi, après une embellie en février, les effectifs ont légèrement baissé en mars, des employeurs ayant décidé de ne pas remplacer certains départs volontaires afin de réduire leurs coûts.

Covid France 4 mars 2003: 1 453 cas supplémentaires et 38 morts en 24 heures

Covid France 4 mars 2003: 1 453 cas supplémentaires et 38 morts en 24 heures

On enregistre lundi 3 avril 2023 :1 453 cas supplémentaires et 38 morts en 24 heures soit 165.736 morts au total

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.603 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 136.133 (+38 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 1,24 le taux d’incidence à 83,56 et la tension hospitalière à 14,2 %.

La France compte actuellement 12.939 (-32) personnes hospitalisées et 716 (+11) malades en réanimation.

Bilan des régions :

Ile-de-France : 4.724 (+33) hospitalisées, 322 (+2) en réanimation et +5 décès en 24h
Grand Est : 752 (-168) hospitalisés, 43 (-4) en réanimation et +4 décès en 24h
Hauts de France : 1.290 (-48) hospitalisés, 39 (-2) en réanimation et +11 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 926 (+27) hospitalisés, 45 (0) en réanimation et +2 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 891 (+11) hospitalisé, 44 (+1) en réanimation et +2 décès en 24h
Bretagne: 353 (-10) hospitalisés, 8 (0) en réanimation et +4 décès en 24h
Normandie : 525 (+15) hospitalisés, 18 (+2) en réanimation et +4 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.150 (+7) hospitalisés, 75 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Pays de la Loire : 157 (+7) hospitalisés, 7 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Occitanie: 793 (+33) hospitalisés, , 49 (+7) en réanimation et +2 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 662 (+21) hospitalisés, 23 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 547 (+33) hospitalisés, 32 (+5) en réanimation et +1 décès en 24h

RETRAITES: NOUVELLE JOURNÉE DE MOBILISATION LE JEUDI 23 MARS

RETRAITES: NOUVELLE JOURNÉE DE MOBILISATION LE JEUDI 23 MARS

Suite au recours par le gouvernement de l’article 49.3 pour faire passer sa réforme des retraites sans vote, l’intersyndicale a appelé à la tenue le jeudi 23 mars d’une nouvelle journée de grève et de manifestations en France.

En attendant, l’intersyndicale invite les Français à « mener des actions calmes et déterminées ». Elle « appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end ».

Elle réitère une nouvelle fois sa demande de retrait total de la réforme.

Dénonçant un passage « en force », l’intersyndicale « mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie », écrit-elle dans un communiqué.

La dernière journée de mobilisation, mercredi, a réuni plus d’1,5 million de personnes dans toute la France selon l’intersyndicale, 480.000 selon le ministère de l’Intérieur.

« Aujourd’hui, c’est ce mouvement social exemplaire qui démontre que le président de la République et son gouvernement sont en échec devant l’Assemblée nationale », disent les huit principaux syndicats français dans leur communiqué.

Dans un communiqué distinct, le syndicat étudiant L’Alternative a appelé les étudiants à tenir des assemblées générales dès vendredi « pour bloquer leurs lieux d’études » et « à se rapprocher des secteurs en grève, à repérer et bloquer les axes routiers, les gares, les ports et aéroports à proximité pour soutenir les travailleurs ».

DOSSIER : RÉFORME DES RETRAITES

Réforme des retraites : nouvelles mobilisations le 11 mars, et le 15 mars

Réforme des retraites : nouvelles mobilisations le 11 marset le 15 mars

Les organisations syndicales annoncent de nouvelles mobilisations pour le 11 et le 15 mars.

Les organisations ont également annoncé qu’elles adresseraient un courrier au président Emmanuel Macron, afin d’être reçues « en urgence pour qu’il retire sa réforme ».

« Cela ne peut plus durer ». L’intersyn
dicale a demandé mardi 7 mars soir à être « reçue en urgence » par Emmanuel Macron « pour qu’il retire sa réforme » des retraites et a annoncé deux nouvelles journées de mobilisation samedi 11 mars et la semaine prochaine, le jour de la commission mixte paritaire (soit le 15 mars). « Le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique », a dénoncé l’intersyndicale dans un communiqué, en précisant qu’elle « adressera un courrier » au chef de l’Etat afin qu’une rencontre soit organisée.

Participation manif 7 mars Retraites : la police justifie ses fausse prédictions

Participation manif 7 mars Retraites : la police justifie ses fausse prédictions

Afin de contribuer à désamorcer la mobilisation, le ministère de l’intérieur avait par avance déclaré que la manifestation concernerait tout juste un peu plus de 1 million de personnes. C’est exactement ce que la police confirme. Soit une sous-estimation ridicule.

La CGT a avancé le chiffre de 3,5 millions de manifestants en France. Au plus fort de la mobilisation, le 31 janvier, les syndicats évaluaient à 2,5 millions le nombre de manifestants.

La sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites aurait réuni 1,28 millions de manifestants selon le comptage réalisé par le ministère de l’Intérieur. Un chiffre qui dépasse également celui du 31 janvier, qui s’élevait à 1,27 millions.

Les syndicats avancent une mobilisation de 700 000 personnes à Paris ce mardi. Une estimation qui surpasse largement celle de la préfecture qui indique que 81 000 manifestants

De son côté, le cabinet de comptage « indépendant » Occurrence ( en fait la grande presse aux mais des financier évalue la mobilisation à 68 000 manifestants à Paris.

Mobilisation sociale: vers une semaine noire à partir du 7 mars

Mobilisation sociale: vers une semaine noire à partir du 7 mars


La France pourrait bien être paralysée pour certaines fonctions essentielles pendant une semaine à partir du 7 mars. Les arrêts de travail ont d’ailleurs commencé très tôt. La branche énergie de la centrale syndicale a annoncé qu’elle débuterait « dès ce vendredi après-midi » des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires.
Et le mouvement « a vocation à s’étendre », selon la CGT .

Le mouvement durera « a minima jusqu’au 7 et a maxima jusqu’à la gagne », a déclaré la CGT énergies. « Si Emmanuel Macron ne veut pas une France à l’arrêt et une semaine noire dans l’énergie, il vaudrait mieux qu’il retire sa réforme ».

L’examen par le Sénat, attendu dès vendredi soir, voire samedi, de l’article 1 du projet de réforme de retraites portant sur la suppression des régimes spéciaux, dont celui des électriciens et gaziers, a mis le feu aux poudres. Le secteur craint de voir disparaître ce régime et avec lui, à terme, son statut protecteur destiné à compenser notamment les contraintes horaires du métier.

Mi-février, après plusieurs mobilisations, les huit principaux syndicats français se sont dits prêts à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et le Parlement « restent sourds » à la mobilisation contre la réforme des retraites.

D’ores et déjà les services gouvernementaux ont mis en place une stratégie d’intox. Le porte-parole du gouvernement Olivier Ferrand prévoit même une grande crise écologique du faîte de cette mobilisation !Les services de police a non seulement une participation autour d’un million de personnes alors qu’il devrait y en avoir au moins le double.

Il est difficile de prévoir le niveau et les modalités de la réaction de la rue. Toutefois il est prévisible qu’on connaisse une participation record le 7 mars et qu’ensuite le pays soit largement paralysé par des secteurs stratégiques.

Le problème c’est que le gouvernement ne se rend pas compte qu’il s’agit non seulement d’une réaction des Français à une réforme qu’il conteste mais sans doute autant qu’il s’git une protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie concernant surtout le pouvoir d’achat massacré par l’inflation.

Du coup au-delà de la réforme des retraites, pourrait pointer un sujet encore plus mobilisateur à savoir la demande de réajustement du pouvoir d’achat. Sujet autrement plus complexe, plus massif et politiquement plus dangereux.

Grèves et manifestations : vers une semaine noire à partir du 7 mars

Grèves et manifestations : vers une semaine noire à partir du 7 mars


La France pourrait bien être paralysée pour certaines fonctions essentielles pendant une semaine à partir du 7 mars. Les arrêts de travail ont d’ailleurs commencé très tôt. La branche énergie de la centrale syndicale a annoncé qu’elle débuterait « dès ce vendredi après-midi » des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires.
Et le mouvement « a vocation à s’étendre », selon la CGT .

Le mouvement durera « a minima jusqu’au 7 et a maxima jusqu’à la gagne », a déclaré la CGT énergies. « Si Emmanuel Macron ne veut pas une France à l’arrêt et une semaine noire dans l’énergie, il vaudrait mieux qu’il retire sa réforme ».

L’examen par le Sénat, attendu dès vendredi soir, voire samedi, de l’article 1 du projet de réforme de retraites portant sur la suppression des régimes spéciaux, dont celui des électriciens et gaziers, a mis le feu aux poudres. Le secteur craint de voir disparaître ce régime et avec lui, à terme, son statut protecteur destiné à compenser notamment les contraintes horaires du métier.

Mi-février, après plusieurs mobilisations, les huit principaux syndicats français se sont dits prêts à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et le Parlement « restent sourds » à la mobilisation contre la réforme des retraites.

D’ores et déjà les services gouvernementaux ont mis en place une stratégie d’intox. Le porte-parole du gouvernement Olivier Ferrand prévoit même une grande crise écologique du faîte de cette mobilisation !Les services de police a non seulement une participation autour d’un million de personnes alors qu’il devrait y en avoir au moins le double.

Il est difficile de prévoir le niveau et les modalités de la réaction de la rue. Toutefois il est prévisible qu’on connaisse une participation record le 7 mars et qu’ensuite le pays soit largement paralysé par des secteurs stratégiques.

Le problème c’est que le gouvernement ne se rend pas compte qu’il s’agit non seulement d’une réaction des Français à une réforme qu’il conteste mais sans doute autant qu’il s’git une protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie concernant surtout le pouvoir d’achat massacré par l’inflation.

Du coup au-delà de la réforme des retraites, pourrait pointer un sujet encore plus mobilisateur à savoir la demande de réajustement du pouvoir d’achat. Sujet autrement plus complexe, plus massif et politiquement plus dangereux.

Eboueurs: grève reconductible à partir du 7 mars

Eboueurs: grève reconductible à partir du 7 mars

La CGT a lancé mardi un appel à la grève reconductible des éboueurs et de «l’ensemble de la filière» des déchets à partir de la journée nationale d’action du 7 mars contre le projet de réforme des retraites et le report de deux ans de l’âge légal de départ.

«Les fédérations CGT des services publics et des Transports appellent (…) dans toutes les entreprises, établissements publics et collectivités à se réunir (…) pour préparer la grève dans les secteurs de la collecte des déchets et ordures ménagères, du tri et du traitement des déchets, à partir du 7 mars et jusqu’au retrait du projet de loi», indiquent-elles dans un communiqué conjoint.
CGT majoritaire à Paris

La filière collecte et tri est partagée entre le service public, géré par les collectivités territoriales, qui dépendent de la fédération des services publics, et le privé (des entreprises comme Veolia, Derichebourg et Nicollin), dont les travailleurs sont organisés par la fédération des transports.

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Denrées alimentaires: 25 % d’augmentation à partir de mars ?

Denrées alimentaires: 25 % d’augmentation à partir de mars ?

Les prix des denrées alimentaires explosent et pourraient subir une augmentation de 25 % sur deux ans à partir de mars

>Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Social-Réforme des retraites : blocage du pays à partir du 7 mars ?

Social-Réforme des retraites : blocage du pays à partir du 7 mars ?


Une nouvelle fois, la France pourrait s’orienter vers une grève par délégation pour bloquer le pays si le gouvernement maintient une réforme à laquelle 70 % des Français sont opposés.

Le climat semble nettement se durcir entre d’une part un gouvernement droit dans ses bottes qui ne veut rien lâcher et des organisations syndicales qui menacent maintenant de bloquer le pays à partir du 7 mars. Pour l’instant rien n’est décidé mais le calendrier très serré de l’Assemblée nationale pourrait pousser les syndicats à la radicalité.

L’intersyndicale a décidé d’une journée d’action le 16 février, puis le 7 mars. À partir de cette date, certains militent pour un durcissement avec grève et actions illimitées. La décision sera prise avant samedi.

Électriciens, gaziers et éboueurs étaient rassemblés à Paris, jeudi 9 février pour protester contre la réforme des retraites. Tous sont bénéficiaires des régimes spéciaux et prêts à durcir le mouvement. « Si on ne fait que de manifs classiques (…) ça ne suffira pas pour s’opposer, pour faire retirer le projet », confie un manifestant. Pour Sud-Rail, l’objectif est de convaincre les autres organisations syndicales d’aller vers une grève reconductible.

Le problème est évidemment de conjuguer unité, radicalité et soutien massif. En outre , il faut tenir compte de l’environnement inflationniste qui pèse sur les journées de grève financièrement perdues. C’est pourquoi on pourrait peut-être s’orienter vers une autre forme de grève déléguée vers les secteurs traditionnels qui peuvent bloquer le pays ( transport, énergie, école notamment)

Réforme des retraites : blocage du pays à partir du 7 mars ?

Réforme des retraites : blocage du pays à partir du 7 mars ?


Le climat semble nettement se durcir entre d’une part un gouvernement droit dans ses bottes qui ne veut rien lâcher et des organisations syndicales qui menacent maintenant de bloquer le pays à partir du 7 mars. Pour l’instant rien n’est décidé mais le calendrier très serré de l’Assemblée nationale pourrait pousser les syndicats à la radicalité.

L’intersyndicale a décidé d’une journée d’action le 16 février, puis le 7 mars. À partir de cette date, certains militent pour un durcissement avec grève et actions illimitées. La décision sera prise avant samedi.

Électriciens, gaziers et éboueurs étaient rassemblés à Paris, jeudi 9 février pour protester contre la réforme des retraites. Tous sont bénéficiaires des régimes spéciaux et prêts à durcir le mouvement. « Si on ne fait que de manifs classiques (…) ça ne suffira pas pour s’opposer, pour faire retirer le projet », confie un manifestant. Pour Sud-Rail, l’objectif est de convaincre les autres organisations syndicales d’aller vers une grève reconductible.

Le problème est évidemment de conjuguer unité, radicalité et soutien massif. En outre , il faut tenir compte de l’environnement inflationniste qui pèse sur les journées de grève financièrement perdues. C’est pourquoi on pourrait peut-être s’orienter vers une autre forme de grève déléguée vers les secteurs traditionnels qui peuvent bloquer le pays ( transport, énergie, école notamment)

Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Premier enseignement : si l’ensemble des dépenses moyennes des Français reste stable en 2022, sans surprise le budget alloué au carburant a augmenté de 29% en 2022 d’après le baromètre. « Cela vient d’une mobilité accrue l’année dernière par rapport à 2021 mais aussi et surtout de la hausse des prix de l’essence », précise Myriam Dassa.
Lire aussiA partir du 5 février, l’embargo sur le pétrole russe va mettre la pression sur le diesel

A l’inverse, les consommateurs ont réduit leurs dépenses pour l’alimentation, qui reste néanmoins le plus gros poste de dépense des ménages (13% de leur budget total). Ainsi, alors même que l’inflation des produits de supermarchés s’est établie à 12% sur un an en décembre d’après l’institut IRI, le baromètre BPCE recense une baisse de 9% des dépenses alimentaires dans les magasins avec un panier moyen qui diminue de 4%.

La baisse est encore plus marquée dans les enseignes bio q. « On a bien vu ce phénomène de baisse de la consommation alimentaire avec la crise du bio ces derniers mois », rappelle Yves Tyrode, directeur général DigitalPayments de BPCE.

Dans la même logique d’une recherche d’économies face à la hausse du coût de la vie, « les consommateurs ont cherché à faire jouer la concurrence dans les télécoms », ajoute Myriam Dassa. Ainsi le budget alloué aux forfaits de téléphone et d’internet a diminué de 3% en 2022.

Les ménages sont, en revanche, moins enclins à se priver sur leurs « achats plaisir ». Ainsi, les dépenses dans les restaurants sont en hausse de 44% par rapport à 2021, de 33% par rapport à 2019. Celles dans les bars progressent de 24% sur un an, de 34% sur trois ans. « Cela peut s’expliquer en partie par la réouverture de ces commerces l’année dernière mais pas uniquement puisque, pour les bars, on observe un bond de 35% du nombre de transactions entre 2019 et 2022, ce qui montre bien que les Français ont répondu à leurs envies de convivialités l’année dernière », analyse la directrice du Baromètre.

De même, les dépenses dans les enseignes de beauté ont augmenté de 15%, celles en séances de cinéma de 66% et celles dans les agences de voyage de 154% entre 2022 et 2021, suite à la réouverture des frontières.

Le baromètre montre aussi la bonne résilience de la consommation sur internet. Alors que la fin des mesures sanitaires faisait craindre un effondrement de la consommation en ligne, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Si l’on peut noter un ralentissement de la croissance des marketplaces (Amazon, Cdiscount), affichant +5% en 2022 après +29% en 2021 et +32% en 2020, « rares sont les catégories où le commerce physique a regagné du terrain », indique BPCE dans un communiqué.

Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Les acteurs de la grande distribution sont unanimes sur le sujet et font part de leur inquiétude. La directrice des achats alimentaires du groupe Auchan a ainsi évoqué sur RMC, ce jeudi, «une hausse d’environ 10%, en plus de l’inflation actuelle». Pour rappel, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85% au mois de janvier, selon la société d’analyse IRI.

Ukraine : Il faut finir la guerre d’après le groupe de réflexions Mars !


Ukraine : Il faut finir la guerre d’après le groupe de réflexions Mars.

Le groupe de réflexions mars insiste assez lourdement sur le fait qu’une guerre doit se terminer et espère les pressions des États-Unis pour mettre fin au carnage en Ukraine.

Un article intéressant de la part d’un groupe qu’on a connu plus pertinent dans ses analyses et ses propositions. En effet, c’est une banalité que d’indiquer qu’une guerre doit se terminer. Mais c’est une erreur dans le moment présent de suggérer que l’Ukraine accepte dès maintenant de perdre des territoires. En outre, l’indulgence accordée à Poutine mérite largement discussion sans parler du quitus donné à Macron .

« La priorité n’est donc pas d’écraser la Russie (encore une fois, c’est impossible à cause de la dissuasion nucléaire), mais de lui faire admettre que l’Ukraine a le droit de choisir son destin. En contrepartie, les Occidentaux doivent admettre que la Russie aussi a le droit de choisir son destin » (Le groupe de réflexions Mars) .

L’idéal, ce serait que le Kremlin renonce à sa guerre en Ukraine, admette ses erreurs dans l’analyse des rapports de force et retire ses forces armées de l’autre côté des frontières internationalement reconnues. L’idéal, ç’eût été qu’il existât depuis 30 ans une architecture européenne de sécurité associant l’OTAN, les pays neutres, la Russie et tous les États issus de la disparition de l’Union soviétique en 1991. L’idéal, c’est une Europe stratégiquement autonome ayant maintenu depuis 30 ans son investissement de défense à 3% du PIB en dépit de la dissolution du Pacte de Varsovie.

La réalité, c’est que l’Europe a désarmé depuis 30 ans au point d’avoir complètement abandonné sa sécurité à l’allié américain, qui n’a aucun intérêt à encourager l’autonomie stratégique européenne ni une architecture européenne de sécurité comprenant la Russie. La réalité, c’est que la Russie a formellement annexé la Crimée, le Donbass et la région de Kherson à la suite d’une conquête militaire qu’elle n’a aucunement l’intention d’abandonner. La réalité, c’est une Ukraine économiquement dévastée et démographiquement ravagée, dont la population qui n’a pas fui s’apprête à vivre un hiver dans des conditions épouvantables. La réalité, c’est avant tout 45 millions de victimes d’erreurs politiques et d’échecs diplomatiques depuis 30 ans.

Faut-il persévérer dans l’erreur ? Faut-il continuer à encourager les dirigeants ukrainiens dans l’illusion d’une victoire militaire définitive ? Faut-il continuer à promettre la corde à Poutine et l’acculer au fond du ring ? Dans toutes les guerres arrive un moment où les belligérants sont trop usés pour accorder le moindre crédit aux nationalistes qui continuent à prêcher la guerre. Le président Macron sait que ce moment viendra, même s’il est encore trop tôt. Mais il a le courage de le dire, quitte à essuyer les quolibets de 27 nains. C’est ce qui s’appelle le courage moral en politique : partir du réel au lieu de flatter les illusions nationalistes et de fuir dans l’idéal.

Un jour viendra où les Américains signifieront aux Ukrainiens qu’il est temps d’en finir. La confusion de la semaine dernière entre les déclarations du président Biden et les dénégations de son administration montre que tout le monde n’est pas encore prêt à cela à Washington, mais le signal est donné. Pour paraphraser Thorez, il faut savoir arrêter une guerre. Surtout quand on sait qu’il n’y aura jamais de vainqueur, mais toujours plus de victimes.

Dans un lapsus révélateur du manque de sérieux et de crédibilité des dirigeants de l’UE, Ursula Von der Leyen a révélé le 30 novembre le chiffre de 100.000 pertes militaires ukrainiennes. Ce qui est inquiétant, ce n’est pas qu’elle confonde morts et blessés, soldats et officiers, même si cela montre qu’elle n’a rien retenu de son passage à la tête de la Bundeswehr, il est vrai marqué par les scandales.
Mais ce faisant, elle compromet une information confidentielle que les Ukrainiens ne souhaitent pas révéler (ils ont immédiatement allumé un contre-feu en poussant le chiffre de 13.000 morts) dans la mesure où il place les pertes ukrainiennes au même niveau que les pertes russes, ce qui n’est pas normal en position défensive. Mais on sait que les combats du printemps dans le Donbass ont été extrêmement meurtriers avant le lancement de la contre-offensive d’été.

La réalité, c’est qu’avec un tel niveau de pertes, les forces armées ukrainiennes ne parviendront jamais à repousser l’envahisseur de l’autre côté de la frontière. Les forces d’occupation russes ont beau être corrompues, mal commandées, mal équipées, mal entraînées et démoralisées, elles ne se sont pas effondrées. Elles perdent batailles sur batailles, mais elles n’ont pas perdu la guerre et ne peuvent pas la perdre, parce que la dissuasion nucléaire les protège d’un effondrement final.

La réalité, c’est que la guerre russe en Ukraine dépend moins de succès tactiques que d’une confrontation multi-domaines. Il faut relire Clausewitz : la guerre n’est pas une fin en soi. Il existe toujours des buts de guerre qui tendent vers un état final recherché différent de la situation d’avant-guerre, que les belligérants finiront par appeler « paix ». Ce sera une certaine forme de paix, un nouvel ordre plus ou moins stable ou chaotique, et certainement une nouvelle ère dans les relations internationales.

La réalité, c’est que la Russie ayant déclenché la guerre, c’est le pouvoir russe qui détient la clé de l’avenir de l’Ukraine. Il n’y aura jamais de paix sans prise en compte de cette réalité. Il faut donc aider le Kremlin à comprendre en quoi il s’est trompé plutôt que de l’acculer dans une impasse stratégique dont il ne pourra sortir qu’en agitant la menace nucléaire.

Les Russes sont tombés dans le piège de leur propre propagande qui refuse d’admettre que les Ukrainiens (après les Baltes, mais aussi les Géorgiens ou les Moldaves) puissent préférer la démocratie libérale occidentale aux régimes de démocratie formelle qui sont nés du démembrement de l’Union soviétique. Il est vrai que de nombreux intellectuels occidentaux les ont encouragés dans cette illusion. Dans son ouvrage controversé rédigé en réponse à la théorie de « la fin de l’Histoire », Le choc des civilisations et la refonte de l’ordre mondial (édité en 1996, 2011), Samuel P. Huntington estimait que « la violence entre Ukrainiens et Russes est peu probable. Il s’agit de deux peuples slaves, principalement orthodoxes, qui entretiennent des relations depuis des siècles, et parmi lesquels les mariages mixtes sont communs ».

Cette croyance ne prenait pas en compte la tentation des nouvelles générations de l’Ukraine de tourner leur regard exclusivement vers l’ouest, ce que la Constitution ukrainienne de 2019 a officialisé dans son Préambule et aux articles 85, 102, 116. L’agression russe de février dernier procède d’une erreur passéiste d’analyse anthropologique (les Ukrainiens sont des « Petits Russes » qui n’ont rien à voir avec l’Occident décadent) qui entraîne une succession d’erreurs tactiques commises face à une armée ukrainienne « otanisée » depuis 2014 (états-majors, formation des cadres, intégration dans des structures occidentales comme le commandement suprême de la transformation/SACT).

Il n’y aura pas de paix tant que les Russes n’admettront pas cette erreur d’analyse culturelle. La priorité n’est donc pas d’écraser la Russie (encore une fois, c’est impossible à cause de la dissuasion nucléaire), mais de lui faire admettre que l’Ukraine a le droit de choisir son destin. En contrepartie, les Occidentaux doivent admettre que la Russie aussi a le droit de choisir son destin. Cela passe par la construction d’une architecture européenne de sécurité qui apporte de vraies garanties de sécurité à la fois à l’Ukraine et à la Russie.
On voit mal aujourd’hui quelles garanties l’Ukraine pourrait accepter en-dehors du parapluie nucléaire de l’OTAN. Ce qui était un casus belli pour la Russie pourrait redevenir négociable à condition de renoncer aux préalables irréalistes que les Ukrainiens imposent à l’ouverture de négociations. Autrement dit, l’Ukraine ne peut espérer obtenir de garantie de sécurité sans renoncer en tout ou partie aux pertes territoriales subies depuis 2014.

Une paix durable pourrait résulter de l’abandon par la Russie de ses prétentions à contrôler l’Ukraine et de son refus de l’entrée de Kiev dans l’OTAN, en échange de la constitution d’une zone tampon démilitarisée dans le Donbass et sur la rive gauche du Dniepr rendant impossible le rétablissement de la souveraineté ukrainienne sur ces territoires, qui pourraient être administrés par l’ONU en attendant un référendum d’autodétermination et un destin proche de celui du Kosovo. Ce dont l’Ukraine a besoin, c’est de la garantie liée à l’appartenance à l’OTAN, et ce dont la Russie a besoin, c’est d’un éloignement de l’OTAN de ses frontières. D’une manière ou d’une autre, la solution s’appelle une zone tampon démilitarisée.

Nous entrerons alors dans une nouvelle ère, avec peut-être un nouveau rideau de fer le long du Donetsk et du Dniepr inférieur. Mais le pire n’est jamais sûr, à condition de chercher des solutions viables
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(*) Le groupe Mars, constitué d’une trentaine de personnalités françaises issues d’horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l’industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

Covid France 29 mars 2022 : 29 455 cas plus en 24 heures et encore haut niveau d’hospitalisation

Covid France 29 mars 2022 : 29 455 cas plus en 24 heures et encore haut niveau d’hospitalisation

 

 

Mardi 28 mars 2022 En France, on +29.455 en 24h. et , +149 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.430 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 113.391 (+149 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,29 le taux d’incidence à 1.289,00 et la tension hospitalière à 30,3 %. Le taux de positivité est à 27,6 %.

La France compte actuellement 21.073 (+467) personnes hospitalisées et 1.533 (+47) malades en réanimation.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

  • Ile-de-France : 4.245 (+87) hospitalisées, 367 (+9) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Grand Est : 1.840 (+46) hospitalisés, 137 (-8) en réanimation et +31 décès en 24h
  • Hauts de France : 2.085 (+8) hospitalisés, 136 (+5) en réanimation et +18 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.114 (+76) hospitalisés, 142 (+13) en réanimation et +12 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.155 (+73) hospitalisé, 165 (+8) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Bretagne: 1.017 (+37) hospitalisés, 48 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Normandie : 1.336 (+7) hospitalisés, 80 (-3) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.447 (-13) hospitalisés, 101 (+4) en réanimation et +15 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 688 (+41) hospitalisés, 56 (+9) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Occitanie: 1.762 (+20) hospitalisés, , 129 (+3) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 850 (+26) hospitalisés, 59 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 852 (+35) hospitalisés, 57 (-1) en réanimation et +9 décès en 24h

 

 

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