Archive pour le Tag 'Marlène'

Marlène Schiappa dans Playboy, Macron dans PIf gadget…..pathétique

Marlène Schiappa dans Playboy, Macron dans PIf gadget…..pathétique

Ce n’est pas un nouveau numéro de clown pour enfants mais une stratégie de communication ! Évidemment l’interview du président de la république dans un journal pour enfants n’est pas passée inaperçue. Et le contenu est à la hauteur de la forme choisie : ridicule. Cela ferait parti de la démarche disruptive comme avec le numéro de Macron avec de jeunes rappeurs aux propos par ailleurs complètement déjantés. Le résultat, c’est une désacralisation supplémentaire d’une fonction complètement dégradée par le président actuel. Marlène Chiappa, elle , va s’exhiber dans Playboy !

Elle se montrera cependant habillée . C’est heureux pour la décence et l’esthétisme ! En tout cas la première ministre n’a guère apprécié la prestation. Après Macron qui s’est exprimé dans le petit journal pour enfants « PIF », c’est au tour de Marlène Shiappa de faire dans la provocation distributive. Et de choisir le magazine Playboy un des symboles du machisme. Encore heureux pour les lecteurs, elle paraîtra dans le magazine habillée ! On devrait peut-être la trouver prochainement dans une émission de télé réalité et ainsi elle pourra retourner dans les médias de série B d’où elle vient. Elle va prétexter la défense de principe féministe dans un journal essentiellement spécialement spécialisé dans la parution de photos de femmes nues !

Le cabinet de Marlène Schiappa précise que la membre du gouvernement sera en Une de la revue de charme «dans le cadre d’une longue interview de 12 pages portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature.» «Elle est habillée et porte une robe longue blanche», indique-t-on de même source.

Alors que le coup médiatique devrait susciter polémiques et railleries dans la classe politique et au sein de la majorité, le cabinet de Marlène Schiappa anticipe les éventuelles moqueries : «Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive. C’est ce qui fait que la ministre a beaucoup de soutiens d’ailleurs.» Avant d’ajouter : «Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy.

Marlène Schiappa dans Playboy…..et Macron dans PIf gadget !

Marlène Schiappa dans Playboy…..et macron dans PIf gadget !

Ce n’est pas un nouveau numéro de clown pour enfants mais une stratégie de communication ! Évidemment l’interview du président de la république dans un journal pour enfants n’est pas passée inaperçue. Et le contenu est à la hauteur de la forme choisie : ridicule. Cela ferait parti de la démarche disruptive comme avec le numéro de Macron avec de jeunes rappeurs aux propos par ailleurs complètement déjantés. Le résultat, c’est une désacralisation supplémentaire d’une fonction complètement dégradée par le président actuel. Marlène Chiappa, elle , va s’exhiber dans Playboy !

Elle se montrera cependant habillée . C’est heureux pour la décence et l’esthétisme ! En tout cas la première ministre n’a guère apprécié la prestation. Après Macron qui s’est exprimé dans le petit journal pour enfants « PIF », c’est au tour de Marlène Shiappa de faire dans la provocation distributive. Et de choisir le magazine Playboy un des symboles du machisme. Encore heureux pour les lecteurs, elle paraîtra dans le magazine habillée ! On devrait peut-être la trouver prochainement dans une émission de télé réalité et ainsi elle pourra retourner dans les médias de série B d’où elle vient. Elle va prétexter la défense de principe féministe dans un journal essentiellement spécialement spécialisé dans la parution de photos de femmes nues !

Le cabinet de Marlène Schiappa précise que la membre du gouvernement sera en Une de la revue de charme «dans le cadre d’une longue interview de 12 pages portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature.» «Elle est habillée et porte une robe longue blanche», indique-t-on de même source.

Alors que le coup médiatique devrait susciter polémiques et railleries dans la classe politique et au sein de la majorité, le cabinet de Marlène Schiappa anticipe les éventuelles moqueries : «Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive. C’est ce qui fait que la ministre a beaucoup de soutiens d’ailleurs.» Avant d’ajouter : «Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy.

Marlène Schiappa dans Playboy….. heureusement restera habillée

Marlène Schiappa dans Playboy….. heureusement restera habillée !


Marlène Chiappa pas va s’exhiber dans Playboy en montrant simplement un genou. C’est heureux pour la décence et l’esthétisme ! En tout cas la première ministre n’a guère apprécié la prestation. Après Macron qui s’est exprimé dans le petit journal pour enfants « PIF »,a près Dussopt qui étale son homosexualité, c’est au tour de Marlène Shiappa de faire dans la provocation disruptive . Et de choisir le magazine Playboy un des symboles du machisme. Encore heureux pour les lecteurs, elle paraîtra dans le magazine habillée ! On devrait peut-être la trouver prochainement dans une émission de télé réalité et ainsi elle pourra retourner dans les médias de série B d’où elle vient. Elle va prétexter la défense de principe féministe dans un journal essentiellement spécialement spécialisé dans la parution de photos de femmes nues !

Le cabinet de Marlène Schiappa précise que la membre du gouvernement sera en Une de la revue de charme «dans le cadre d’une longue interview de 12 pages portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature ( au secours!).» «Elle est habillée et porte une robe longue blanche», indique-t-on de même source.

Alors que le coup médiatique devrait susciter polémiques et railleries dans la classe politique et au sein de la majorité, le cabinet de Marlène Schiappa anticipe les éventuelles moqueries : «Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive. C’est ce qui fait que la ministre a beaucoup de soutiens d’ailleurs.» Avant d’ajouter : «Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy.

Marlène Schiappa dans Playboy….. heureusement restera habillée

Marlène Schiappa dans Playboy….. heureusement restera habillée !


Marlène Chiappa pas va s’exhiber dans Playboy en montrant simplement un genou. C’est heureux pour la décence et l’esthétisme ! En tout cas la première ministre n’a guère apprécié la prestation. Après Macron qui s’est exprimé dans le petit journal pour enfants « PIF », c’est au tour de Marlène Shiappa de faire dans la provocation distributive. Et de choisir le magazine Playboy un des symboles du machisme. Encore heureux pour les lecteurs, elle paraîtra dans le magazine habillée ! On devrait peut-être la trouver prochainement dans une émission de télé réalité et ainsi elle pourra retourner dans les médias de série B d’où elle vient. Elle va prétexter la défense de principe féministe dans un journal essentiellement spécialement spécialisé dans la parution de photos de femmes nues !

Le cabinet de Marlène Schiappa précise que la membre du gouvernement sera en Une de la revue de charme «dans le cadre d’une longue interview de 12 pages portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature.» «Elle est habillée et porte une robe longue blanche», indique-t-on de même source.

Alors que le coup médiatique devrait susciter polémiques et railleries dans la classe politique et au sein de la majorité, le cabinet de Marlène Schiappa anticipe les éventuelles moqueries : «Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive. C’est ce qui fait que la ministre a beaucoup de soutiens d’ailleurs.» Avant d’ajouter : «Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy.

Marlène Schiappa dans Playboy….. quand le ridicule ne tue plus

Marlène Schiappa dans Playboy….. quand le ridicule ne tue plus !


Après Macron qui s’est exprimé dans le petit journal pour enfants « PIF », c’est au tour de Marlène Shiappa schiappia pas de faire dans la provocation distributive. Et de choisir le magazine Playboy un des symboles du machisme. Encore heureux pour les lecteurs, elle paraîtra dans le magazine habillée ! On devrait peut-être la trouver prochainement dans une émission de télé réalité et ainsi elle pourra retourner dans les médias de série B d’où elle vient. Elle va prétexter la défense de principe féministe dans un journal essentiellement spécialement spécialisé dans la parution de photos de femmes nues !

Le cabinet de Marlène Schiappa précise que la membre du gouvernement sera en Une de la revue de charme «dans le cadre d’une longue interview de 12 pages portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature.» «Elle est habillée et porte une robe longue blanche», indique-t-on de même source.

Alors que le coup médiatique devrait susciter polémiques et railleries dans la classe politique et au sein de la majorité, le cabinet de Marlène Schiappa anticipe les éventuelles moqueries : «Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive. C’est ce qui fait que la ministre a beaucoup de soutiens d’ailleurs.» Avant d’ajouter : «Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy.

Marlène Schiappa: Incarnation du degré zéro du macronisme

Marlène Schiappa: Incarnation du degré zéro du macronisme

C’est la conséquence du choix à l’aveuglette des responsables du où nombre d’opportunistes ont profité de la situation. On se demande bien sur quel critère Marlène Chiappa a été choisi pour devenir ministre.
Sans doute parce qu’elle tenait une rubrique à la télé. Elle a aussi grenouillé chez les socialistes avant de rejoindre Macron. Son passé intellectuel ( elle a écrit un livre sur les nouvelles pratiques sexuelles ! ) et politique est vide et elle s’exprime comme dans une émission de télé réalité. Cette fois en condamnant sans autre forme de procès tous les anti réforme des retraites qui seraient aussi anti-républicains.E n renvoyant aux «extrêmes» tous les opposants à une réforme des retraites, la secrétaire d’Etat à l’Economie sociale et solidaire joue d’une rhétorique déplacée et reflète le vide idéologique du macronisme.

«Il y a une forme de consensus […] dans le camp républicain en dehors des extrêmes sur la nécessité de mener une réforme des retraites.» Voilà comment Marlène Schiappa, en une simple phrase sur LCP lundi, renvoie toute la gauche, politique et syndicale, et 75 % des Français (sondage Elabe du 1er décembre) dans le camp des «extrêmes». Et surtout hors de la République.

Marlène Chiappa réussi au moins à être l’incarnation la plus proche du degré zéro du macronisme sur le plan intellectuel et politique. Elle aurait sans doute mieux sa place comme animatrice de touche pas à mon poste que comme ministre

Marlène Schiappa: « On a fini par se séparer « … on s’en fout!

Marlène Schiappa:  « On a fini par se séparer « … on s’en fout! 

Marlène Schiappa et Cédric Bruguière sont mariés depuis 2006. Mais il y a quelques années, le couple s’est séparé. Une expérience que la ministre raconte dans le podcast “The parents show” pour Apple. La  version bobo du « bonheur est dans le pré » ou l’éloge  des inutiles confessions médiatiques.

Rien de plus difficile que de conjuguer vie personnelle et vie professionnelle. Et ça, Marlène Schiappa en a pleinement conscience. A 38 ans, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur chargée de la Citoyenneté est en couple depuis l’âge de 19 ans avec Cédric Bruguière. Ensemble, ils ont eu deux filles. “Je n’avais pas eu beaucoup d’autres vies de couple de longue durée, je n’avais pas eu beaucoup de jeunesse, j’ai été mère tôt, j’ai monté mon entreprise à 25 ans”, a confié la ministre dans le podcast d’Apple The parents show.

Une vie de famille bien loin d’être toute rose, puisque Marlène Schiappa et Cédric Bruguière ont fini par se séparer. “J’ai commencé à m’engager politiquement, et c’était assez compliqué. Mon mari travaillait en Essonne, on habitait dans une autre région, donc il prenait le train tous les jours pour aller travailler. On se voyait assez peu, il partait très tôt, il rentrait très tard, et le week-end quand il était là, moi j’étais dans mes « engagements politiques » (un blog ! NDLR). Et par-dessus, on avait les enfants”, énumère-t-elle.

Un quotidien très chargé qui a eu raison de leur couple. “On avait assez peu de temps pour se voir, notre équilibre de couple était un peu déséquilibré. Et donc on s’engueulait tout le temps (…) On a fini par se séparer”, confie la ministre. Une pause qui a duré un an et demi et qui leur a permis de faire de nouvelles expériences. Marlène Schiappa a notamment découvert les boîtes de nuit ! “Arrivée à 31 ans je me dis : ‘Waouh, il y a plein de choses que je n’ai jamais faites’. Je ne suis jamais allée en boîte… J’ai un peu vécu ça quand j’étais séparée de mon mari”, dévoile-t-elle. Mais comme le dit si bien le dicton : l’amour est plus fort que tout. En 2017, peu de temps après être devenue secrétaire d’Etat pour Emmanuel Macron, Marlène Schiappa a renoué avec Cédric Bruguière. Et depuis, tout semble aller pour le mieux !

«Quartiers sans relous» de Marlène Schiappa : une sémantique et une politique démodées (Éric Naulleau)

«Quartiers sans relous» de Marlène Schiappa : une sémantique et une politique démodées (Éric Naulleau)

Le chroniqueur et essayiste Éric Naulleau estime que le gouvernement et Marlène Schiappa à travers une sémantique démodée montre l’inefficacité de leur politique voire sa contre productivité (interview du Figaro)

Marlène Schiappa a déclaré vouloir créer des « QSR », des « quartiers sans relous ». Que vous inspire la sémantique usitée par la ministre déléguée à la Citoyenneté ?

Éric NAULLEAU. - Chaque fois qu’un politique s’essaye au style « djeuns », par le langage ou par l’attitude, me vient l’image de ces retraités en Floride qui se promènent toute la journée en jogging et sneakers. En plus de la fausse note produite se vérifie alors qu’on ne paraît jamais plus vieux que lorsqu’on prétend faire jeune. Marlène Schiappa confirme la règle, de même que, dans un passé récent, Jean-Luc Mélenchon dont les performances sur Tik Tok laissent un souvenir embarrassant ou Gabriel Attal, à peine trentenaire pourtant, qui ne parvint pas à se débarrasser des trois balais qu’on lui avait semble-t-il glissés dans le dos lors de son dialogue avec des influenceurs sur Twich.

Le terme « relou » ne convient pas pour un harceleur de rue dont on sait hélas que le comportement peut dégénérer en agression sexuelle, voire en viol.

Sur le fond à présent, il est tout de même très étonnant d’user d’un mot aussi faiblard que « relous » pour qualifier les auteurs de faits potentiellement aussi graves. Votre oncle Marcel qui ne peut s’empêcher de raconter des blagues salaces en fin de repas trop arrosé est certes un relou, mais le terme ne convient pas pour un harceleur de rue dont on sait hélas que le comportement peut dégénérer en agression sexuelle, voire en viol. À force de se réclamer du « cool » dans la communication, on finit au mieux par manquer l’effet recherché, au pire par délivrer un message contre-productif.

Et il faudrait en terminer avec cet affaissement continu de la parole publique, avec cette démagogie qui consiste à s’abaisser au niveau de langage supposé des personnes auxquelles on s’adresse, ce qui témoigne d’ailleurs d’une forme de mépris, plutôt que de sauvegarder une certaine verticalité — que suppose par définition la fonction de ministre. Bécassine, c’est ma copine, mais pas Marlène !

Le gouvernement veut cartographier la France pour identifier des « zones rouges » du harcèlement de rue. Pensez-vous que viser spécifiquement certains quartiers soit une mesure efficace ?

Les lois de la République s’appliquent sur tout le territoire, drôle de conception que celle d’un pays à la découpe, à la carte au sens propre, où les femmes seraient plus ou moins protégées, plus ou moins en sécurité selon la couleur du trottoir, rouge ou vert, sur lequel elles marchent. Plutôt que de parier sur la présence d’un policier au moment exact où un harcèlement se produira, sans parler de la difficulté à établir l’outrage dans certains cas, mieux vaudrait travailler à ce que les plaintes de femmes, partout en France, soient mieux reçues dans les commissariats. Autrement dit, mieux vaudrait privilégier les mesures efficaces au détriment des coups de com’.

Il peut paraître étonnant de déployer des policiers uniquement pour répondre au harcèlement et agressions à caractère sexiste, en mettant de côté les autres formes de violence…

Oui, en plus de la découpe du pays en appartements, telle qu’évoquée dans la question précédente, l’habitude a été prise de s’adresser non pas à l’ensemble de ses citoyens, mais à telle ou telle catégorie de sa population ou, pour user d’un langage emprunté à la publicité et sans doute plus pertinent, à tel ou tel segment de la population. Ce qui contribue à renforcer l’idée que l’intérêt général s’efface devant les intérêts particuliers — au risque d’aggraver encore le phénomène d’éparpillement de l’archipel français.

L’habitude a été prise de s’adresser non pas à l’ensemble de ses citoyens, mais à telle ou telle catégorie de sa population ou, pour user d’un langage emprunté à la publicité et sans doute plus pertinent, à tel ou tel segment de la population.

Que les femmes doivent être protégées, tout le monde en sera d’accord, mais pourquoi la mission des 2000 policiers dédiés à cette tâche, selon les annonces de Marlène Schiappa, ne s’étendrait-elle pas aux hommes qui ne peuvent sans risque arpenter nos rues s’ils arborent une kippa ? Pourquoi ne pas se donner les moyens de démanteler les réseaux de prostitution dont sont victimes d’autres femmes jour et nuit dans la rue ? Dans un registre moins crucial, la même question se pose à propos des multiples trafics à ciel ouvert dans les parages de certaines stations de métro parisiennes (et ailleurs). La fermeté proclamée comme le souci d’améliorer la sécurité de nos concitoyennes apparaîtraient plus convaincants s’ils ne semblaient à ce point dépourvus d’une vision d’ensemble, s’ils ne semblaient tant inspirés par un féminisme d’affichage et soufflés par l’air du temps.

 » Des opérations » de reconquête républicaine » (Marlène Schiappa)

 » Des opérations » de reconquête républicaine » (Marlène Schiappa)

 

 

Une timidité très surprenante de la part de Marlène Schiappa d’habitude très prolixe dans les médias pour parler de tout et de rien. Pourtant deux événements dramatiques qui bafouent les principes républicains viennent de se produire avec d’une part cette policière écrasée par un délinquant et ce chauffeur de bus à Bayonne assassiné pour avoir voulu notamment faire respecter la loi. On ce demande à quoi correspond ce titre un peu flambant de déléguée chargée de la citoyenneté. En effet, les deux événements déjà cités révèlent le piétinement des valeurs qui font la citoyenneté. La ministre aurait pu s’appuyer sur ces deux drames prendre des initiatives qui sont dans le champ d’action de son ministère. Au lieu de cela, elle se livre à du bavardage dans le JDD et qui en matière d’action se réduisent comme à des « opérations de reconquête des territoires ». En fait quelques opérations de communication quand il faudrait une politique courageuse de reconquête globale de tous les territoires perdus. Elle indique d’ailleurs, qu’elle se contentera de mettre en application les décisions gouvernementales, sans porter de nouvelles loi ou mesure. À commencer par le plan de lutte contre le communautarisme et les séparatismes annoncé en février par Emmanuel Macron entre parenthèses et pour l’instant complètement enterré ). Une interview d’une platitude confondante surtout au regard des enjeux.

En quoi consiste votre poste? 
Je pilote tout ce qui touche à la citoyenneté au sens des politiques d’intégration, de cohésion ; je défends les valeurs de la République, notamment la laïcité, sous l’autorité du ministre de l’Intérieur. Celui-ci m’a demandé de prendre en charge l’engagement des forces de l’ordre dans la protection des femmes face aux violences. Et en tant que ministre déléguée, je le seconde Place Beauvau.

Quelle est votre vision de la laïcité? 
J’ai publié en 2017 Laïcité, point ! Trop souvent, on accole un adjectif : il y aurait une laïcité ouverte, une autre stricte… Retrouvons l’esprit de la loi de 1905. Liberté de conscience fondamentale, de croire ou ne pas croire, et les lois de la République au-dessus de toute autre. Il faut le marteler sans quoi le communautarisme et le séparatisme prospèrent.

C’est le premier des ministères sociaux! 

Un rapport sénatorial a alerté cette semaine sur l’urgence à agir contre l’islam radical. Partagez-vous ce constat?
Nous sommes dans une situation d’urgence face à ce que [le politologue] Jérôme Fourquet appelle « le puzzle français ». La République fait face à des attaques contre son unité. Je ne veux pas d’un pays composé de simili-communautés ne se parlant plus : il n’existe que la communauté nationale, indivisible. Au ministère de l’Intérieur, 290.000 femmes et hommes défendent tous les jours ces valeurs et protègent les plus faibles. Comme le dit [le ministre de l'Intérieur] Gérald Darmanin, c’est le premier des ministères sociaux!

Le calendrier du plan de lutte contre le communautarisme présenté mercredi

Emmanuel Macron a annoncé en février un plan contre le communautarisme et les séparatismes. Où en est-on?
Le calendrier sera précisé par le Premier ministre lors de son discours de politique générale [mercredi].

Que proposez-vous pour lutter contre ces phénomènes?
D’abord, l’affirmation du principe de laïcité lors des parcours de naturalisation – je souhaite mettre en lumière ces cérémonies, moments solennels, émouvants pour ceux qui deviennent citoyens français! Ensuite, des opérations de reconquête républicaine de terrain comme lorsque Gérald Darmanin et moi allons, de nuit, Porte de la Chapelle à Paris, aux côtés des forces de l’ordre. Sans prévenir, parce que la République est chez elle partout.

Si la maison de votre voisin s’effondre, vous l’accueillez. Mais s’il se met à tabasser votre sœur, vous le virez!

Faut-il prendre de nouvelles mesures?
Nous sommes dans la deuxième partie du quinquennat, je vais m’attacher à mettre les lois et décisions du Gouvernement en application, par exemple en matière d’asile et d’immigration.

La politique migratoire macroniste, c’est aussi revendiquer la fermeté dans les expulsions. Etes-vous à l’aise avec cette idée? 
C’est deux piliers : humanité et fermeté. L’an dernier, j’ai obtenu que soit actée l’expulsion des étrangers coupables de violences sexuelles et sexistes. C’est du bon sens : si la maison de votre voisin s’effondre, vous l’accueillez. Mais s’il se met à tabasser votre sœur, vous le virez!

 

Vous êtes une fidèle de Macron. Etes-vous là pour surveiller Gérald Darmanin, venu de la droite ?
Pas du tout. Bon courage à celui qui voudrait surveiller ce ministre en perpétuelle action! Le Président a choisi un ministre de l’Intérieur en qui il a confiance, point. Ceux qui relaient d’autres rumeurs se trompent.

Faut-il des secrétaires d’Etat à l’Intérieur?
Cette décision appartient au Président, au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur. Grand professionnel unanimement reconnu, il est légitime et efficace que Laurent Nuñez soit reconduit.

 

 

Affaire Rugy : « moi, je mange des nouilles » (Marlène Schiappa)

Affaire Rugy :  « moi, je mange des nouilles »  (Marlène Schiappa)

 

 

On ne peut pas dire que de Rugy bénéficie réellement d’un grand soutien dans la majorité et au gouvernement. Nombre de responsables ont en effet enfoncé le ministre de l’écologie et continuent  même de le faire. Griveaux  par exemple, déjà e, campagne électorale à Paris, avait déclaré que de Rugy donnait  une terrible image de la politique. Il y en a certains plus ambigus qui condamnent et soutiennent en même temps. C’est le cas de Barbara Pompili qui a d’abord nettement critiqué l’utilisation de l’indemnisation parlementaire pour payer le parti puis qui s’est ravisée quand elle a appris que les sommes avaient été remboursées. Ce serait une affaire de trésorerie d’après de Rugy. En fait, c’est un peu comme si un voleur avait piqué dans la caisse d’un magasin et était revenu quelques semaines ou quelques mois plus tard pour rembourser en pensant effacer complètement le délit. Dans une entreprise, cela s’appelle un abus de biens sociaux ; c’est tout simplement du vol. Il y a les réalités  qui justifient les condamnations de de Russie mais aussi le fait que de Russie politiquement ne représente strictement rien pour la majorité. C’est un oligarque qui  fait de la politique depuis 25 ans mais ne doit sa carrière qu’à ses retournements de veste. D’où la distance et les condamnations de membres de la majorité C’est le cas, notamment, de Marlène Schiappa. Ce mercredi, au micro de RTL, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes s’est pour le moins désolidarisée de l’ex-ministre. «Je comprends très bien que François de Rugy se sente harcelé et dénonce, de son point de vue, une tentative de démolition», a-t-elle affirmé. «Mais je pense qu’il faut prendre de la hauteur, et prendre le point de vue du journaliste d’enquête qui fait son travail. Je crois qu’on ne peut pas plaider pour la transparence d’un côté et fustiger cette transparence de l’autre», a-t-elle ajouté. Poursuivant sur la question de la transparence, la secrétaire d’État a regretté que la vie des membres du gouvernement «fasse l’objet de beaucoup de mythes», et a tenu à mettre en avant son propre mode de vie, qu’elle veut éloigner des clichés véhiculés par ces affaires. «La vérité, c’est que lorsque nous faisons un dîner de travail, le soir, nous buvons des carafes d’eau et mangeons des nouilles chinoises instantanées, qui coûtent 1,73€ en supermarché. Dans mon appartement de fonction, j’ai un portant à vêtement Ikea à 9€, que j’ai payé moi-même», a soutenu Marlène Schiappa. Affirmant qu’elle ne portait «aucun jugement» sur les travaux réalisés par François de Rugy, elle a ajouté: «Il ne faut pas s’imaginer qu’on a un compte ouvert avec lequel on peut réaliser toutes les dépenses qu’on souhaite réaliser».

Tribune de Marlène Schiappa « : Se rassembler sur une destination » !! ! Pour aller dans le mur ?

Tribune de Marlène Schiappa « : Se rassembler sur une destination » !! ! Pour aller dans le mur ?

 

L’appel de Marlène Schiappa, membre du gouvernement et responsable du « débat d’idées » à LREM vaut évidemment son pesant de moutarde. Elle montre à tout le moins le vide idéologique remplacée par la communication courtisane. Témoin par exemple  la conclusion : « se rassembler sur une destination »

 

 « En 2016, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, nous avons pris une part active à la recomposition politique de la France en nous engageant, comme beaucoup d’autres, au sein d’un mouvement nouveau : En marche. Avec les élections européennes, les Français ont renvoyé les partis traditionnels au-dessous de 10% et confirmé leur souhait de poursuivre cette recomposition. Le traditionnel clivage gauche-droite doit être dépassé pour une majorité de nos concitoyens, et cela ne date ni des européennes ni de la dernière présidentielle. Voilà des années que déçus et délaissés de la politique se prononcent en faveur de l’abstention ou des partis extrêmes.

‘Le réel cogne’, disait joliment Lacan. Notre réalité électorale en France cogne peut-être, mais elle est celle-là. De nombreux économistes l’ont d’ailleurs récemment démontré : la disparition du clivage droite-gauche précède l’élection, elle est fondée sur un nouvel axe autour de la notion de progrès.

Nous croyons fermement que la recomposition politique en cours doit ouvrir et non rétrécir, intégrer plutôt que rejeter. Si affirmer simplement ‘nous sommes de droite’ avait encore un sens, alors François-Xavier Bellamy aurait gagné les élections européennes. Si déclarer « nous sommes de gauche » suffisait à convaincre les électeurs de gauche, alors Raphaël Glucksmann aurait largement dépassé les 20%.

La recomposition politique ne doit pas être une reconstitution coalisée de ligues dissoutes de tout bord ou de boutiques politiciennes en faillite. Elle est bien plus ambitieuse que cela. Si chacun de nous s’est engagé dans La République en marche, ce n’est certainement pas pour réactiver les anciens clivages. C’est pour ouvrir la politique aux citoyens, pour engager la société civile aux responsabilités, pour développer des politiques publiques ancrées dans le réel, pour répondre concrètement aux grands enjeux du siècle, l’écologie, l’égalité, la transition digitale, et pour remettre l’humain au centre des décisions. En bref, pour penser et faire au service de la prochaine génération, plutôt qu’au service des prochaines élections.

Nous ne sommes pas ‘en même temps’ parce que nous additionnerions des gens de droite, de gauche et du centre, mais parce que chacun de nous se retrouve dans des valeurs qui ont longtemps été cataloguées comme telles.

Quand le principal parti de droite ne défend plus l’ordre public et cautionne les manifestations violentes, l’ordre public est-il encore un principe de droite? Quand le principal parti de gauche ne se réjouit pas de la baisse factuelle du taux de chômage, la défense des travailleurs est-elle encore un principe de gauche?

Défendre à la fois l’égalité et la liberté, vouloir en même temps plus de solidarité et plus de performance, sortir des dialectiques anciennes pour promouvoir l’émancipation et la lutte contre les inégalités de destin, telles sont nos obsessions. Et notre intuition est que la destination politique importe bien plus que l’origine.

La République en marche n’a pas vocation à diviser en courants mais à élargir. Que vous veniez de LR, d’EELV, du PS ou du Parti animaliste, tout ce qui nous intéresse, c’est : êtes-vous prêts à faire passer votre pays avant votre parti? Êtes-vous prêts à porter et défendre des idées, peu importe leur provenance, au service des Français?

Si oui, alors venez marcher avec nous. Nous ne serons pas d’accord sur tout : c’est ce qui fait (encore) la beauté du débat d’idées. Mais nous serons rassemblés sur une destination. »  !!!!!! (Le mur sans doute)

Marlène Schiappa et Françoise Nyssen : trop bavardes !

Marlène Schiappa et Françoise Nyssen : trop bavardes !

Sur Europe 1, Hervé Gattegno, revient l’excès de bavardage  de Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, et Françoise Nyssen, la ministre de la Culture.

 

Vous revenez sur les déclarations controversées de deux ministres : Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, à propos de l’affaire du meurtre d’Alexia Daval ; et Françoise Nyssen, la ministre de la Culture, qui avait demandé la tête du PDG de Radio France. Question simple : est-ce que vous trouvez qu’elles ont eu tort de s’exprimer comme elles l’ont fait?
Je dirais que ces deux ministres ont eu des paroles malheureuses ; mais si elles ne sont pas malheureuses d’avoir parlé – parce qu’en réalité, elles ont dit ce qu’elles pensaient. Françoise Nyssen pense réellement qu’on ne peut pas diriger une chaîne de radio publique quand on a été condamné pour favoritisme, même si on a fait appel et que donc la condamnation n’est pas définitive. Et Marlène Schiappa pense sincèrement que l’avocat du mari d’Alexia Daval a une défense scandaleuse quand il justifie le crime par l’attitude de la victime. Le problème, c’est d’abord que ce sont des prises de positions qui, sur le fond sont très discutables ; et ensuite, que la parole d’un ministre engage forcément le gouvernement, ce qui crée des polémiques sur des sujets qui deviennent embarrassants. Chevènement disait : « Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne. » Là, on a un peu l’impression que c’est : « Un ministre, ça ouvre sa gueule et ça déraisonne… »

Sur le fond, ça veut dire que vous êtes en désaccord avec les deux ministres en question? Vous leur donnez tort non seulement pour avoir parlé, mais pour ce qu’elles ont dit…
Les deux cas sont différents. Mme Schiappa est très active, très ardente, très sincère, et elle a raison parce qu’elle défend une cause très légitime : la lutte contre les violences sexistes. Mais quand elle reproche à un avocat de défendre son client comme il veut, elle se fourvoie complètement – c’est à l’avocat d’en juger, et à lui seul (et à mon avis, le bâtonnier qui l’a critiqué se trompe autant que la secrétaire d’Etat). Pour ce qui est de Mme Nyssen, je peux comprendre qu’elle trouve que Mathieu Gallet, dans sa situation judiciaire, est en partie discrédité et que la radio publique peut difficilement se le permettre. Mais tactiquement, sa déclaration a donné le sentiment que c’est le gouvernement qui voulait la tête du PDG de Radio France alors qu’en théorie – je dis bien en théorie – c’est le CSA qui décide en toute indépendance. Le résultat, c’est que Mathieu Gallet sera peut-être innocenté un jour par la justice ; mais le CSA, lui, plus personne ne pense qu’il est indépendant.

 

Dans ces deux épisodes, on peut aussi avoir le sentiment que les ministres bafouent la présomption d’innocence. C’est aussi ce que vous pensez?
Evidemment. Mais la réalité, c’est que la présomption d’innocence est bafouée sans arrêt, y compris par nous les journalistes. Chaque fois qu’on parle d’un « assassin présumé » ou d’un « terroriste présumé », si les mots ont un sens, ça veut dire qu’on présente quelqu’un comme un présumé coupable. La présomption d’innocence, ce n’est pas tant une question de mots, de langage, que de préservation des droits : c’est ce qui fait, depuis la Révolution française, qu’un suspect ou un accusé ont des droits ; qu’on n’est plus au temps de l’Inquisition, qu’ils ont le droit de se défendre. L’autorité politique, elle, le ministre ou l’élu, ils doivent respecter ce principe, mais il arrive qu’ils doivent aussi marquer des convictions et assumer leurs responsabilités. C’est à eux de le faire avec, en quelque sorte, une présomption de bienséance. Sinon, c’est la règle de Pierre Dac qui s’applique : « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. » Ça peut, parfois, s’appliquer aux ministres.

 




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